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Quelques clés de compréhension.
Une humaine extraction à des fins socio-politiques.
Le défi de ce projet était de faire agir et parler les
cellules et les virus comme nous hommes et femmes qui
avons pour attributs une âme, une conscience, des envies
de pouvoir, de séduction, des faiblesses, des hontes, des
objectifs communs ou antagonistes.
Les systèmes imbriqués les uns dans les autres ont
indubitablement une correspondance vibratoire, électrique
et magnétique, une colle quantique, atomique, sémantique,
bref universelle. C’est la théorie des dominos qui prime
dans cette histoire : une enzyme déraille et c’est l’équilibre
énergétique global de la santé qui est mis à mal.
Dans cette pièce il est question de cellules appartenant
à un organisme humain, celui de l’homme masqué, pantin
de carton, directeur d’un trust pharmaceutique, qui tombe
le masque à la fin de la pièce. Sa représentation : Ken,
l’organisme sociétal contaminé par le VIH.
La rencontre impromptue entre deux êtres dans un
avion victime d’un attentat, nous permet de plonger dans
l’univers microscopique de cet organisme vivant, nous
permettant ainsi de voir en simultané le monde des
hommes (interprété par Ken et Barbie) et celui des cellules