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Le Crépuscule
des petits dieux
Natacha Belem Devesa
9.56
----------------------------INFORMATION----------------------------
Couverture : Classique
[Roman (130x204)]
NB Pages : 122 pages
- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 10.54
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Le Crépuscule des petits dieux
Natacha Belem Devesa
709800
Natacha Belem DevesaLe Crépuscule des petits dieux
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Préface
« Immuno-déficience, rétrovirus, lymphocyte,
trithérapie, réverse-transcriptase, mutation… concepts
étranges que la science nous lègue en guise d’explication,
d’espoir et d’aveu d’impuissance, maladie mystérieuse et
maudite : le S.I.D.A.
Natacha Belem s’est emparée de ces mots, leur donne
un visage et une incarnation, ils deviennent les acteurs
d’un drame qui se joue dans ces univers intimement
connectés, le monde cellulaire et moléculaire, l’humain, la
société humaine. Loin de prétendre nous expliquer en
détail ce que la science elle-même a du mal à comprendre,
cette mise en scène basée sur le scénario réel de l’infection
par le VIH nous invite à une réflexion profonde, brossant
les portraits des acteurs et des étapes clés de la maladie.
Chacun des acteurs obéit à sa propre logique, suit son
destin ou son devoir pré-programmé : pas d’état d’âme,
juste assumer une fonction assignée par la biologie ou la
société humaine. L’action se déroule donc sur plusieurs
niveaux : le monde microscopique des molécules, virus,
cellules, le monde macroscopique des hommes, de la
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société, ses acteurs (corps social, compagnies
pharmaceutiques, gardiens de l’Ordre) et un monde
symbolique qui nous permet de prendre le recul,
nécessaire au delà de la réaction émotionnelle première. Y
a-t-il des bons, des méchants, des dupes, à qui profite le
crime, qui est responsable, quelle justice, quelles injustices,
quels alibis et quelles motivations animent chacun des
protagonistes ? »
philippe Clair,
Dr. Es Sciences, Université de Montpellier
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Quelques clés de compréhension.
Une humaine extraction à des fins socio-politiques.
Le défi de ce projet était de faire agir et parler les
cellules et les virus comme nous hommes et femmes qui
avons pour attributs une âme, une conscience, des envies
de pouvoir, de séduction, des faiblesses, des hontes, des
objectifs communs ou antagonistes.
Les systèmes imbriqués les uns dans les autres ont
indubitablement une correspondance vibratoire, électrique
et magnétique, une colle quantique, atomique, sémantique,
bref universelle. C’est la théorie des dominos qui prime
dans cette histoire : une enzyme déraille et c’est l’équilibre
énergétique global de la santé qui est mis à mal.
Dans cette pièce il est question de cellules appartenant
à un organisme humain, celui de l’homme masqué, pantin
de carton, directeur d’un trust pharmaceutique, qui tombe
le masque à la fin de la pièce. Sa représentation : Ken,
l’organisme sociétal contaminé par le VIH.
La rencontre impromptue entre deux êtres dans un
avion victime d’un attentat, nous permet de plonger dans
l’univers microscopique de cet organisme vivant, nous
permettant ainsi de voir en simultané le monde des
hommes (interprété par Ken et Barbie) et celui des cellules
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