Les personnes atteintes du virus de l’immunodécience
humaine (VIH), virus responsable du sida, vivent
aujourd’hui avec l’infection de façon chronique. Elles
vivent beaucoup plus longtemps mais connaissent
souvent, au l des semaines et des mois, de multiples
complications. En effet, le taux de mortalité lié à cette
maladie a beaucoup chuté au cours des dernières
années grâce à une thérapie médicamenteuse qui
diminue considérablement la présence du virus dans
le sang. Aucune thérapie ne permet toutefois de guérir
l’infection par le VIH. Toute sa vie, la personne atteinte
doit prendre des médicaments pour reconstruire son
système immunitaire, prolonger sa survie, améliorer sa
qualité de vie et prévenir la transmission du virus. Le
traitement provoque souvent des effets indésirables qui
inuencent la qualité de vie.
Les personnes peuvent subir de la discrimination par
l’entourage mis au courant de leur situation. Elles ont
alors tendance à s’isoler. Dans certains milieux, elles ont
de la difculté à travailler. Pas simple non plus d’avoir
une vie sexuelle épanouie ou de fonder une famille! Les
impacts psychosociaux et psychosexuels de l’infection
au VIH sont nombreux.
Encore et toujours le condom
Dans la très grande majorité des cas, le port du condom
permet d’éviter de contracter le virus lors de relations
sexuelles.
Les personnes utilisatrices de drogues intraveineuses
doivent se servir de matériel stérile pour s’injecter
(seringues, aiguilles…). C’est le moyen efcace de
prévenir la maladie.
Depuis 1989, l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
souligne annuellement la Journée mondiale sida le
1er décembre. Le sida représente une phase avancée de
l’infection au VIH caractérisée par l’apparition de certains
types d’infections ou de cancers.
Le virus circule aussi dans la région
L’infection au VIH touche présentement 34,2 millions
de personnes dans le monde dont 20000 Québécois.
Le virus circule aussi au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
En moyenne, chaque année, six nouveaux cas dans
la région sont déclarés au programme de surveillance
provinciale de l’infection.
Comme le dit l’OMS, souhaitons, pour tout le monde, qu’il
n’y ait plus de transmission du VIH, qu’il n’y ait plus de
préjugés face aux personnes atteintes et qu’il n’y ait plus
de personnes qui en décèdent : Objectif Zéro : ZÉRO
transmission, ZÉRO préjugé et ZÉRO décès.
LE VIH-SIDA :
UNE MALADIE CHRONIQUE PAS
COMME LES AUTRES
Lynn Potvin
Inrmière
Agente de planication,
programmation et recherche
3087652