CONFERENCE DE PRESSE 12 JANVIER 2016 Page 2 Bilan 2015 de l’Afer Page 7 Résultats de la gestion financière Page 19 Environnement économique et financier Analyse d’Aviva Investors France Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 1 Conférence Annuelle 12 janvier 2016 Afer : Bilan de l’année 2015 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 2 Les combats menés par l’AFER Une année de mobilisation intense et continue Soutien au développement des entreprises françaises et de l’emploi Consciente que le financement de l’économie réelle est au cœur des enjeux de l’épargne long terme dont l'assurance vie est la principale source en France, l’Afer, a donné une impulsion majeure au financement des PME et ETI : • L’Afer a lancé Afer Actions PME en février 2015, qui permet aux adhérents qui le souhaitent d’investir dans les entreprises françaises et européennes de petites capitalisations. • Un engagement supplémentaire : 1 milliard d’euros pour soutenir le développement des PME Le 17 juin 2015, lors du salon Planète PME, l'Afer et son partenaire assureur Aviva France ont annoncé leur volonté d’augmenter d’un milliard d’euros leurs engagements en faveur des PME et ETI, afin de renforcer leur soutien au financement de l’économie réelle et à la création d’emplois en France. Six mois après cette annonce, plus de 440 millions d’euros ont déjà été orientés vers des entreprises françaises et européennes à fort potentiel par la Direction des Investissements d’Aviva France. « Notre volonté d’investir dans les PME va dans le sens de l’intérêt de notre économie comme de celui des épargnants à la recherche d’une performance renforcée et durable de leur épargne, dans un contexte structurel de taux bas. Cette aspiration s’inscrit dans la continuité des missions et des valeurs que défend l’Afer pour une assurance vie citoyenne. Six mois après notre engagement, plus de 440 millions d’euros ont déjà été orientés vers des entreprises de talent. C’est une bonne nouvelle pour l’emploi et pour notre économie » indique Gérard Bekerman, le Président de l’Afer. Cette ambition d'investissement dans les PME répond à la fois à une demande des épargnants d'une performance renforcée et durable de leur épargne dans un contexte structurel de taux bas, et à la nécessité de relance de notre économie. Préserver le statut juridique et fiscal — Pacte de l’Epargne et de l’Assurance vie Dans la continuité des 1ères Assises de l’Epargne et de la Fiscalité en avril 2014, l’Afer a rédigé un pacte de l’Epargne et de l’Assurance Vie qui présente ses propositions pour une meilleure justice fiscale de l’assurance vie, et appelle les pouvoirs publics à s’engager sur des règles claires, simples et civiques. Ce pacte a été remis au Président de la République en mai 2015 et diffusé lors des 2èmes Assises de l’Epargne et de la Fiscalité, en octobre dernier, aux participants et sur le site de l’Afer. L'association a été entendue puisque Gérard Bekerman a partagé l'engagement pris le 8 octobre dernier par le Président de la République, dans un courrier adressé à l'Afer, de travailler à une solution afin d'exclure la prise en compte, au décès d'un époux, de la valeur de rachat du contrat de son conjoint alimenté par des biens communs et non dénoué. L'Afer est en passe de gagner son combat en obtenant l'assurance d'une évolution prochaine de la position de l'administration fiscale issue des réponses ministérielles Proriol et Bacquet. Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 3 Les perspectives 2016 • • • • Poursuite de la diversification de la gestion, élargissement de l’offre pour toujours mieux répondre aux attentes de nos adhérents, Promotion d’Afer Eurocroissance, Renforcement de la vie associative (soirées Afer, anniversaire des 40 ans, assemblée générale, assises de l’Epargne et de la Fiscalité,…) Recherche d'une plus grande efficience grâce à la digitalisation. A plus long terme, l’Association va sensibiliser tous les candidats à la présidentielle, qui recevront le Pacte de l’Epargne et seront appelés à se prononcer sur l’assurance vie. « L’épargne du 21è siècle sera associative car l'Afer portera l'étendard ». Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 4 La qualité du service aux adhérents, toujours plus L’activité de gestion : En 2015, le GIE Afer (165 collaborateurs) a réalisé 1,5 million d’opérations. Les services accessibles sur le site internet sécurisé et personnalisé : Le site de l’Afer a été totalement réactualisé, conçu en « responsive design », avec les utilisateurs (panel adhérents et prospects) et propose plus d’informations aux internautes. La partie sécurisée enregistre près d’1 million de connexions dans l’année. L’espace sécurisé dédié aux distributeurs du contrat Afer a également été enrichi avec des fonctionnalités de saisie d’opérations en ligne. L’Afer fait vivre sa communauté d’adhérents : • • • En allant à leur rencontre toute l’année dans toute la France. Près de 16 soirées Afer ont permis à près de 8 000 adhérents de recevoir une invitation et 4 500 ont été présents à ces manifestations pour venir rencontrer les représentants de l’Association, du gestionnaire financier et obtenir des informations sur l’actualité de l’Association, la gestion du contrat Afer, etc. En les faisant participer aux décisions de l’Afer avec plus de 100 000 réponses reçues lors de notre Assemblée générale. En enrichissant la présence Afer sur les réseaux sociaux avec des événements en direct (Live Tweet annonce des résultats, streaming et questions SMS lors des Assises de l’Epargne et de la Fiscalité qui ont réuni plus de 1000 personnes ). Enrichissement de l’offre de gestion financière : Rappel 2014 Un réaménagement de la gamme des supports en Unités de Compte : - des orientations de gestion optimisées - une gamme enrichie - des libellés plus clairs Lancement d’un nouveau support : Afer Oblig Monde Entreprises En 2015 Le taux d’investissement sur les supports en Unités de Compte est passé de 18% à plus de 20%. L’effort réalisé sur la gamme des supports en unités de compte pour permettre la diversification du portefeuille a été fructueux : l’encours sur les Unités de Compte est passé de 7,3 milliards d’euros fin 2014 à plus de 8,2 milliards d’euros fin 2015. • Deux nouveaux supports en UC : - Afer Actions PME, gérée par BNP Paribas Asset Management, En moins d’un an, Afer Actions PME, géré par BNP Paribas AM, a collecté plus de 23 millions d’euros. - Afer Convertibles, gérée par Aviva Investors France. • 3 enveloppes Afer Immo Plus de 400 millions d’euros ont été collectés et investis cette année. • Afer Eurocroissance Plus de 60 millions d’euros ont été investis sur ce support en moins de 6 mois. Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 5 BILAN 2015 en quelques chiffres Performance (1) Supports en unités de compte Sur 3 ans Sur 5 ans Sur 8 ans du 31/12/14 au 30/12/2015 du 26/12/2012 au 30/12/2015 du 29/12/10 au 30/12/2015 du 31/12/2007 au 30/12/2015 Afer-Sfer (créé le 15/02/1995) 8,65% 34,06% 39,36% 30,66% Afer Patrimoine (créé le 07/07/2004) 4,43% 10,71% 9,23% 8,90% Afer Diversifié Durable (créé le 08/01/2010) Afer Oblig Monde Entreprises (créé le 30/04/2014) 5,65% 26,02% 42.20% - 0,12% - - - Afer Actions Euro (créé le 31/07/1998) 11,13% 41,38% 40,13% -1,70% Afer Actions Monde (créé le 07/07/2004) 7,64% 27,25% 26,59% 34,87% Afer Actions Amérique (créé le 28/02/2013) 0,55% - - - Afer Marchés Emergents (créé le 28/02/2013) 0,24% - - - Afer Actions PME (créé le 23/09/2014) 26,15% - - - Afer Immo (créé le 19/12/2011) 4,52% 12,97% Afer Flore (créé le 04/08/1998) 13,49% 58,73% 51,20% 35,41% Afer Objectif 2017 (créé le 12/11/2012) 0,88% 10,15% - - du support Performances annuelles, dividendes non réinvestis (i.e. frais de gestion du contrat d'assurance vie inclus) et hors prélèvements sociaux — Sources Aviva Investors France; AIREF (pour Afer Immo) et BNP Paribas Asset Management (pour Afer Actions PME). Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. AFER IMMO : données arrêtées au 30 novembre de chaque année. Plus de 17 000 nouveaux adhérents nous ont rejoints en 2015, dont près de 30% sur les recommandations d’un autre adhérent. Ces nouveaux adhérents ont en moyenne 40 ans. L’Afer représente désormais plus de 720 000 adhérents. • Des adhérents fidèles, l’ancienneté de leur adhésion est en moyenne de 17 ans. • Un taux de réemploi de capitaux décès toujours proche des 50% • Une collecte brute supérieure à 2,5 milliards : plus de 2,53 milliards d’euros ont été collectés en 2015, contre 2,2 milliards en 2014 soit 6% d’augmentation Les encours du contrat Afer s’établissent dorénavant à environ 50 milliards d’euros, dont plus de 8,2 milliards sur les Unités de Compte. La part des UC est en forte augmentation sous l’effet de l’enrichissement de la gamme des supports et de la création de Afer Eurocroissance. Les rachats partiels sont stables à environ 1,2 milliard d’euros. Les rachats totaux ont représenté l'équivalent de 150 millions d’euros contre 130 millions d’euros en 2014. Le taux de rachats annuel comparé aux encours reste toujours très faible à moins de 2,8%. Le nombre de décès a augmenté à 8520 (contre 8150 en 2014) pour 1 milliard d’euros de prestations en 2015 contre 848 millions en 2014. Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 6 Conférence Annuelle 12 janvier 2016 Environnement économique et financier, l’analyse d’Aviva Investors France et les perspectives 2016 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 7 Environnement économique et financier Analyse d’AVIVA Investors France L’environnement économique et financier L’environnement économique En 2015, la zone euro a poursuivi son redressement à un rythme modéré et les Etats-Unis ont confirmé leur bonne santé. La tendance macroéconomique a toutefois été placée sous le signe des révisions à la baisse des prévisions de croissance pour 2015. Le FMI prévoit désormais un PIB mondial en hausse de 3,1% en 2015 (prévision d’octobre 2015), le plus mauvais millésime depuis la grande récession de 2009. Le ralentissement de la dynamique de croissance des pays émergents a en effet pesé sur la tendance. Avec une progression moyenne de leur PIB attendue par le FMI à 2% en 2015 (prévision d’octobre 2015), au plus haut depuis 2010, les «pays avancés» confirment leur redressement. Les indicateurs aux Etats-Unis continuent ainsi de bien se porter. Après la sensible baisse de régime du premier trimestre 2015, où le PIB s’est contracté de 0,2%, du fait de conditions hivernales très défavorables, la croissance du PIB s’est montée à 3,9 % en rythme annualisé au deuxième trimestre 2015 et à 2% au troisième trimestre. Les dépenses de consommation tirent la croissance. Au troisième trimestre 2015, la consommation a progressé de 3% après +3,6% d'avril à juin. Le taux de chômage a pour sa part continué à diminuer pour toucher 5% en novembre 2015, soit son niveau le plus bas depuis février 2008, avant la crise financière. L'inflation sur un an aux Etats-Unis a montré une légère accélération pour atteindre en novembre son plus haut niveau en dix mois, à +0,4% par rapport à novembre 2014 en données corrigées des variations saisonnières, encore loin de l'objectif de 2% de la Réserve fédérale (Fed). En excluant les prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, l'inflation dite sous-jacente s'est maintenue à 1,3% sur un an, le même niveau observé depuis 11 mois. En Europe, l'amélioration de la conjoncture se poursuit malgré les soubresauts de la crise grecque qui ont émaillé l’année 2015. L'accord du 13 juillet sur un nouveau plan d'aide à la Grèce a écarté les craintes de Grexit (sortie de la Grèce de la zone euro). Cet accord a été suivi par la victoire d’Alexis Tsipras lors des élections législatives du 20 septembre, son parti Syriza arrivant en tête du scrutin. Le vote des catalans en faveur des partis indépendantistes a de son côté suscité des tensions en Espagne. Au-delà des dossiers politiques, l'amélioration de la conjoncture se poursuit lentement en zone euro. A 53,2 en décembre 2015, l'indice PMI Markit pour l'industrie manufacturière de l'Eurozone a atteint son plus haut niveau depuis avril 2014, nettement au-dessus du seuil d’expansion. L'indice PMI enregistre une moyenne de 52,8 au quatrième trimestre 2015, signalant la plus forte croissance du secteur manufacturier depuis le premier trimestre 2014, tandis que sa moyenne annuelle pour 2015 (52,2) est supérieure à celle des trois dernières années. Bonne nouvelle également pour le PIB de la zone euro, qui a augmenté de 0,3% entre juillet et septembre par rapport aux trois mois précédents et de 1,6% par rapport au troisième trimestre 2014. Au deuxième trimestre, la croissance avait été de 0,4% d'un trimestre sur l'autre et de 1,6% sur un an. Le niveau de l’inflation reste par contre une source d’inquiétude pour la zone euro. Elle a certes été revue à la hausse en novembre, à 0,2% sur an après un passage dans le rouge à l’automne, plombée par la chute des prix de l'énergie, mais reste très loin de l’objectif des 2% fixé par la BCE. Malgré les injections de liquidités de la BCE, la reprise du cycle du crédit et une croissance économique qui se raffermit légèrement, les anticipations d’inflation restent ainsi sous pression. La politique monétaire et la baisse des prix des matières premières ont toutefois eu des effets positifs sur le crédit, l’investissement et la consommation. Le redressement du Japon reste pour sa part à confirmer. Les "Abenomics" lancés il y a trois ans par le Premier ministre Shinzo Abe peinent à porter leurs fruits. Le Japon a finalement échappé à la récession au troisième trimestre, avec une hausse du PIB de 1% sur la période juillet/septembre 2015, mais l’inflation est toujours très faible. L'inflation de base s'est en effet établie à 0,1% sur un an en novembre, les prix affichant une augmentation pour la première fois en trois mois. Depuis que la Banque du Japon (BoJ) a lancé un programme d'assouplissement quantitatif en avril 2013, elle a reporté trois fois la date à laquelle elle pensait atteindre son objectif d'inflation de 2%. Le taux de chômage au Japon a par contre touché 3,1% de la population active en octobre 2015, le plus bas taux de chômage dans le pays depuis vingt ans. Les pays émergents ou en développement continuent de voir leur dynamique s’essouffler pour la cinquième année consécutive, avec une croissance attendue de 4% en 2015, alors qu’elle avait atteint 7,5% en 2010. La Chine ralentit, la Russie et le Brésil sont en récession, seule l’Inde avance à contre-courant. L’environnement est globalement défavorable aux économies émergentes. Les prix du pétrole bas pèsent sur les exportateurs de matières premières. Le ralentissement chinois a un impact négatif sur la plupart de ses partenaires commerciaux, surtout en Asie et Amérique latine. Enfin, les anticipations de première hausse du taux directeur de la Reserve fédérale américaine (Fed) en 2015 ont découragé les investissements sur les actifs émergents. Les sorties de capitaux ont généré de fortes pressions sur les monnaies locales contre le dollar. Par ailleurs, les facteurs domestiques, principalement les incertitudes politiques et géopolitiques ont joué un rôle important sur les perspectives de croissance de certaines économies. Les pays asiatiques ont particulièrement souffert du ralentissement de la croissance chinoise. Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 8 Après des années de croissance insolente, la Chine cherche en effet à réorienter son modèle de croissance, en s'appuyant davantage sur la consommation et moins sur l'investissement public. Le PIB du pays a progressé de 7,3% en 2014. L'objectif des autorités est de parvenir à une croissance de 7% en 2015. L'activité manufacturière s'est contractée pour le dixième mois de suite en décembre 2015. L'indice PMI Caixin-Markit des directeurs d'achat est tombé à 48,2 en décembre, contre 48,6 en novembre, nettement en dessous de la barre de 50 qui fait la séparation entre zone d'expansion et zone de contraction. En revanche, on a pu observer une amélioration de la croissance dans certains pays tels que l’Inde – dont le PIB a crû plus vite qu’en Chine au premier trimestre (+7,5% contre +7,0%), une première historique - et quelques pays d’Europe de l’Est qui ont profité de la faiblesse du cours des matières premières. Prévisions de croissance du FMI (PIB en %) Source : FMI, octobre 2015 Les marchés de taux et de crédit en zone euro a ) Les Banques centrales L’année 2015 a vu pour la première fois un début de divergence entre la politique monétaire de la Réservé fédérale américaine (Fed) et celle des banques centrales de la zone euro (BCE) et du Japon (BoJ). La Fed a démarré en fin d’année un cycle de resserrement monétaire. La BCE et la BoJ mènent de leur côté une politique accommodante qui pourraient encore s’amplifier si la croissance économique et l’inflation ne se raffermissent pas. Evolution des taux directeurs (depuis novembre 2000) Source : Thomson Reuters Datastream, données au 31 décembre 2015, en % Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 9 Après l’avoir envisagé au printemps, puis à l’automne, la Réserve fédérale américaine (Fed) a finalement relevé ses taux directeurs de 0,25% le 16 décembre 2015. Proches de zéro depuis 2008, ces derniers évoluent désormais dans une fourchette de 0,25% à 0,50%, et leur remontée devrait se poursuivre en 2016. Le report de la hausse des taux au cours de l’exercice a été justifié notamment par des craintes sur l’économie mondiale et une inflation plus faible qu’anticipée. La Fed a ainsi dû arbitrer entre une situation domestique relativement solide et des risques externes. La perspective d’un resserrement monétaire, mis en avant puis reporté à plusieurs reprises tout au long de l’année, a largement contribué à un regain de volatilité sur la plupart des classes d’actifs, principalement sur les marchés émergents (dette en dollars, devises et actions). La forte baisse des prix du pétrole qui s’est produite fin 2014 a entrainé une augmentation des risques déflationnistes en zone euro. Afin de relancer les anticipations d’inflation, la Banque centrale européenne (BCE) n’a pas eu d’autre choix que d’annoncer des rachats d’actifs massifs à l’instar des programmes initiés par les grandes banques centrales (FED, BoE, BoJ) depuis plusieurs années. Cette politique, lancée en janvier 2015 et mis en œuvre en mars, consiste en la mise en place d’un large programme de rachats d’actifs (« Quantitative Easing ») de 60 milliards d’euros par mois de mars 2015 à fin septembre 2016. Au-delà de ce programme, la BCE a réaffirmé tout au long de l’année être prête à accroître son effort en matière d’achats d’actifs au-delà de septembre 2016. Ce qu’elle a fait, le 3 décembre, en annonçant le prolongement de ses rachats de dettes publiques et privées jusqu’en mars 2017. A l’occasion de son conseil des gouverneurs de décembre, la BCE a également décidé d’une baisse du taux de dépôt de -0,2% à -0,3% (après une baisse à -0,10 % en juin 2014 puis à -0,20% en janvier 2015), et l’inclusion dans le programme de rachats d’actifs de nouveaux titres de dettes, à savoir des titres de dettes de collectivités locales et régionales de la zone euro ainsi que certains émetteurs corporate importants tels qu’Enel, Snam et Terna. Dans les pays émergents, la tendance de la politique monétaire est désormais à l’assouplissement. Alors qu’on décomptait encore plus de durcissements que d’assouplissements monétaires au quatrième trimestre 2014 (12 hausses de taux directeurs contre 9 baisses), notamment pour lutter contre la dépréciation des devises, le rapport s’est inversé et l’on décomptait au premier trimestre 2015 quelques 22 décisions de baisse de taux contre seulement 7 hausses. La Chine a repris une politique plus expansionniste après avoir maintenu le statu quo depuis 2012, la Russie, l’Inde et l’Indonésie ont également renversé la vapeur, décidant des premières baisses de taux après les avoir augmentés fortement en 2014. b ) Les obligations d’Etat La hausse des taux longs, attendue par les marchés depuis plusieurs années, a tardé à se concrétiser en 2015. Le 10 ans allemand a touché un nouveau point bas historique proche de 0,07% mi-avril pour terminer l’année en légère hausse, dans un contexte d’incertitudes sur la croissance et d’anticipations sur l’inflation toujours sous pression. Taux 10 ans « coeur » (Allemagne, France) et « périphériques » (Italie, Espagne, Portugal) Source : Thomson Datastream, données au 31 décembre 2015, en % Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 10 L’espoir d’un raffermissement de la croissance économique mondiale et d’un retour de l’inflation, en particulier dans les pays développés, a été déçu à plusieurs reprises : nouveau plan de sauvetage de la Grèce, interrogations sur la croissance américaine et craintes liées au ralentissement de l’économie chinoise avec la dévaluation surprise du renminbi, et en toile de fond, la chute des matières premières et des devises émergentes. Sur les marchés obligataires, les banques centrales ont ainsi une fois de plus joué un rôle central. Le marché a bénéficié en début d’année 2015 de l’intervention massive de la BCE qui a étendu son programme de rachats d'actifs aux dettes souveraines en mars en mettant l’accent sur la partie longue des courbes. Le 10 ans allemand a touché de nouveaux points bas à 0,073% mi-avril contre 0,536% fin décembre 2014. De même, le taux 10 ans français est tombé à 0,35% contre 0,82% en début d’exercice. Le deuxième trimestre 2015 a été marqué par la résurgence de la crise grecque (niveau de la dette, instabilité politique,…), avec en risque ultime une sortie de la zone euro. Les taux d’intérêt sur les marchés obligataires sont ainsi repartis à la hausse à partir de leurs points bas de mi-avril, tout en restant sur des niveaux historiquement bas. Le taux 10 ans allemand a frôlé de seuil de 1% en juin tandis que le 10 ans français revenait vers 1,3%. A partir de leur plus haut de l’année mi-juin, les taux sont ensuite repartis à la baisse dans un environnement de volatilité accrue. La normalisation des taux s’est ainsi interrompue durant l’été, en raison des incertitudes sur la situation en Grèce, puis des inquiétudes sur la croissance économique chinoise. Contrairement à ce qui s’était passé en août, la baisse des marchés actions en septembre a profité aux obligations, par ailleurs soutenues par la poursuite du tassement des anticipations inflationnistes. Mais, les commentaires très accommodants de la BCE et la perspective de voir l’institution européenne prolonger ses rachats de titres en décembre ont de nouveau poussé les rendements obligataires à la baisse en octobre et novembre. Au total sur l’année 2015, le rendement à 10 ans du Bund a pris 9 points de base à 0,626%, quand le 10 ans américain s’est apprécié de 10 points de base à 2,27%. Ces évolutions modestes illustrent les incertitudes sur la croissance des principales zones économiques, même si les statistiques (chômage aux Etats-Unis, distribution de crédit et consommation domestique en Europe) confortent à ce stade la thèse d’une reprise modérée de l’activité. Les anticipations d’inflation sont en revanche toujours sous pression, notamment aux Etats-Unis où elles sont toujours sous les 2%, empêchant les rendements obligataires de remonter plus fortement. Du côté des pays périphériques de la zone euro, les inquiétudes sur la Grèce ont pesé sur les « spreads » (écarts de rendement au taux allemand) qui se sont écartés partout au printemps 2015, sans excès toutefois, après un beau début d’année. Au plus haut au début de l’été, le taux 10 ans du Portugal est remonté à 3,21%, l’Italie à 2,38% et l’Espagne à 2,40% à comparer à des plus bas de 1,53%, 1,12% et 1,14% à la fin du premier trimestre. Au troisième trimestre 2015, les « spreads » souverains se sont globalement contractés, en dépit de la hausse de l’aversion pour le risque, confirmant l’absence de transmission du risque grec aux autres pays de la périphérie. L’essentiel du mouvement de détente des « spreads » s’est opéré en juillet dans le sillage de la résolution (temporaire ?) de la crise grecque et en novembre dans l’attente de la décision de la BCE. Finalement, détenir de la dette des pays périphériques de la zone euro (Portugal, Italie en particulier) s’est révélé positif en 2015, puisque les taux à 10 ans de ces pays ont reculé de 28 points de base à 1,59% pour l’Italie et de 13 points de base à 2,49% pour le Portugal. Le taux espagnol s’est par contre tendu de 18 points de base sur 2015 à 1,76%, un taux qui reste toutefois nettement sous le 10 ans … américain. Enfin, la Grèce, qui a connu un parcours très volatil sur fond de nouveau sauvetage pendant l’été, a finalement vu le taux à 10 ans de sa dette reculer de plus de 120 points de base, à 7,85%. c ) Le Crédit Malgré un beau début d’année, les « spreads » de crédit se sont globalement écartés en 2015. L’environnement de marché a de plus été caractérisé par une faible liquidité. Au final, le marché du crédit euro Investment Grade achève l’année sur une performance légèrement négative tandis que le crédit euro High Yield a bénéficié d’un meilleur portage, lui permettant de générer une performance annuelle très satisfaisante. Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 11 bp JP MORGAN MAGGIE BBB JP MORGAN MAGGIE A JP MORGAN MAGGIE AA JP MORGAN MAGGIE AAA 600 500 400 BBB 300 Obligations privées Ecarts de rendement (« spreads ») Source : Thomson Datastream, données au 31 décembre 2015 A 200 100 A A AAA 0 28/12/07 28/12/08 28/12/09 28/12/10 28/12/11 28/12/12 28/12/13 28/12/14 28/12/15 Les discours apaisants de la Réserve fédérale américaine conjugués à l’annonce d’un large programme de rachats d’actifs, par la BCE ainsi que la macroéconomie toujours bien orientée aux Etats-Unis, les mesures favorables au crédit prises en Chine et les signaux d’une reprise en Europe ont nourri la forte surperformance du marché du crédit jusqu’en mars 2015, mois de l’implémentation du « Quantitative Easing » par la BCE. L’Itraxx Main atteignait 48 points de base début mars contre 63 points de base en début d’année. Ensuite, les investisseurs se sont montrés plus prudents, attitude qui s’est reflétée dans la forte volatilité et l’écartement graduel des « spreads » de crédit. Il y a eu certes des premières prises de profits sur des valorisations historiquement élevées, par rapport aux marchés américain et anglais notamment, mais d’autres facteurs ont également contribué à ce retournement de tendance. Le potentiel défaut de la Grèce au printemps 2015 avec l’enlisement des discussions entre autorités grecques et créanciers européens a renforcé l’intérêt des investisseurs pour les actifs les moins risqués. La baisse du prix du pétrole et plus globalement des prix des matières premières a, quant à elle, pesé sur le secteur de l’énergie et des matériaux de base, qui ont largement sous-performé les autres secteurs corporates. A peine la Grèce avait-elle réussi à stabiliser sa situation avec un premier accord signé avec ses créanciers en juillet 2015, que le ralentissement économique en Chine et plus largement dans les pays émergents, menaçant la croissance mondiale, faisait peser une nouvelle incertitude sur le marché. L’annonce des dévaluations successives du renminbi par la Banque de Chine en août 2015, les prix bas sur les matières premières ont accentué la tendance négative. L’émergence de nouveaux risques idiosyncratiques– Abengoa, Vallourec, Glencore,… et enfin le scandale Volkswagen ont accentué la pression sur le crédit en septembre 2015, un mois particulièrement difficile pour le marché. Le marché du crédit a retrouvé des conditions plus normales en octobre et au cours du dernier trimestre dans son ensemble, soutenu par un renforcement de la politique accommodante de la Banque centrale européenne. Ceci n’a toutefois pas permis de compenser les écartements de « spreads » observés pendant les périodes antérieures et a ainsi conduit à un rendement négatif du crédit euro Investment Grade* (crédit de haute qualité) sur l’année 2015. Le marché du crédit euro High Yield* (Haut Rendement) a quant à lui bénéficié d’un meilleur portage tout au long de l’année, lui permettant de générer une performance annuelle très satisfaisante, malgré un écartement des « spreads » sur l’année. La gestion obligataire d’AIF en 2015: Dans le cadre de l’allocation obligataire des Unités de Compte, nous avons maintenu notre scénario de normalisation des marchés de taux dans la zone euro jusqu’au deuxième trimestre, puis nous avons adopté une approche plus tactique sur le reste de l’exercice. La duration n’a pas été un moteur de performance majeur durant l’exercice, où nous sommes restés principalement neutres. Nous avons préféré utiliser une approche de valeur relative, en particulier des pays périphériques contre des pays « cœur » offrant des rendements très faibles. La pente a été une thématique importante, avec un aplatissement des courbes après le début du programme d’achats de dette souveraine de la BCE, et une repentification au cours du deuxième trimestre due notamment à des flux d’investisseurs internationaux. Enfin, le crédit a constitué un autre moteur de performance offrant une diversification par rapport aux faibles rendements des dettes souveraines « cœur ». La sélectivité, le timing et la granularité sont restés des priorités importantes dans le cadre de la gestion de notre exposition au crédit. * Le crédit « Investment Grade » correspond aux obligations notées de AAA à BBB- par Standard & Poor’s (ou notation équivalente auprès d’une agence indépendante de notation). Les titres « High Yield » sont des titres obligataires de nature spéculative, dont la notation est inférieure à BBB- (notation Standard & Poor’s ou notation équivalente auprès d’une agence indépendante de notation). Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 12 Les marchés d’actions Les marchés d’actions européens ont eu un parcours en dents de scie en 2015, partagés entre l’effet bénéfique des politiques monétaires accommodantes et les interrogations au sujet de la croissance mondiale. L’année a notamment été marquée par un premier trimestre record et un été difficile. Elle se termine sur une performance à 2 chiffres pour le CAC 40 et l’EuroStoxx 50® Performances cumulées en devises locales (dollar pour les pays émergents), dividendes réinvestis, du 31-12-2014 au 31-12-2015 Après un premier trimestre 2015 impressionnant, les marchés actions européens ont été rattrapés par le doute. L’indice EuroStoxx 50®, qui avait gagné plus de 15% en trois mois, est ensuite revenu sur la totalité de ses gains à partir de son plus haut du mois d’avril au-dessus de 3800 points. Après un passage en territoire négatif en septembre, l’EuroStoxx 50® a rebondi en octobre et novembre, principalement porté par la volonté affichée par la BCE de soutenir la croissance. Ce rebond a permis au marché européen de terminer l’année nettement dans le vert malgré la correction enregistrée en décembre du fait de la poursuite du recul des cours du brut et des interventions de la BCE et le de Fed qui ont été les principaux agitateurs du marché. Les solides résultats trimestriels publiés par les grandes entreprises ont également entretenu la confiance des marchés. Tout comme la dynamique exceptionnelle du secteur des fusions et acquisitions (M&A) qui a franchi pour la première fois en 2015 la barre des 5.000 milliards de dollars, un record absolu et une progression de plus de 35% par rapport au volume de 2014. La plus importante opération, annoncée fin novembre, concerne la fusion des géants américains de la pharmacie Pfizer et Allergan pour 160 milliards de dollars. Sur la deuxième marche du podium, on trouve le secteur de la bière avec le rachat du britannique SABMiller par le belgobrésilien AB InBev pour 117,4 milliards de dollars annoncé début novembre. Ces deux énormes opérations dans la pharmacie et la brasserie doivent toutefois encore recevoir le feu vert des autorités de régulation. Au total, c'est le secteur de la santé qui cette année a suscité le plus d'opérations (724 milliards de dollars), devant celui des technologies (713 milliards de dollars) et l'immobilier (458 milliards de dollars). Si le dernier trimestre de 2014 avait été hésitant, le début d’année 2015 a été porté par les anticipations de lancement du « Quantitative Easing », le plan de rachat massifs d’actifs de la Banque centrale européenne, la poursuite de la baisse de l’euro face au dollar et du pétrole ainsi que la publication de plusieurs indicateurs économiques encourageants en zone euro. Le CAC 40 a signé sa meilleure performance trimestrielle depuis le troisième trimestre 2009. Entre janvier et mars 2015, l’indice phare de la Bourse de Paris a progressé de près de 18% après avoir franchi mi-mars le seuil symbolique des 5 000 points. Hors zone euro, le marché actions suisse, qui a souffert du dérapage du franc suisse, et la Bourse de Londres, plombée par son important compartiment des ressources de base, ont réalisé des gains plus limités sur cette période de l’année. Après un plus haut de l’année atteint mi-avril, les marchés actions européens ont ensuite évolué au gré des anticipations de « Grexit » (sortie de la Grèce de la zone euro) puis des craintes de ralentissement chinois. La tentative de rebond sur la seconde partie du mois de juin a buté sur la décision surprise d’Alexis Tsipras de soumettre les dernières propositions des créanciers à référendum, tout en appelant à voter « non ». Les marchés ont ensuite connu un été tumultueux, rythmé par des épisodes de forte volatilité et de sévères turbulences sur les marchés émergents, déclenchés par la dévaluation inattendue du renminbi par la Banque Centrale de Chine (PBoC) à la mi-août. Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 13 Les marchés actions européens ont ainsi réalisé au troisième trimestre leur plus mauvaise performance depuis le troisième trimestre 2011, lors de la crise de la dette souveraine en zone euro. Les marchés actions ont été pénalisés par les craintes d’un atterrissage brutal de l’économie chinoise, l’incertitude sur le calendrier de resserrement monétaire de la Fed, la correction des valeurs liées à la santé suite au projet du parti démocrate américain de s’attaquer aux prix des médicaments, la chute des cours des matières premières, qui a notamment fait plonger Glencore, ou, encore en fin de période, le scandale Volkswagen. Durant l’été, les principaux moteurs de soutien des marchés d’actions ont été mis en doute : l’action des banques centrales, la croissance économique, la crédibilité du management des entreprises. Qui plus est, le risque politique s’est invité sur le devant de la scène avec la Grèce et l’Espagne. Il n’en fallait pas plus pour précipiter les marchés à la baisse, créant les conditions d’une extrême nervosité des investisseurs. Les marchés européens ont repris le chemin de la hausse en novembre même si le mouvement ne s'est pas fait de façon linéaire. La perspective d’un renforcement de l'assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne dès le mois de décembre et son corollaire, la faiblesse de l'euro sur ses plus bas depuis avril contre le dollar proche de 1,06, ont beaucoup aidé. Le rebond du dernier trimestre a ainsi permis aux marchés actions européens de signer une année 2015 nettement positive. De son côté, Wall Street a globalement sous-performé les indices européens en dollar, particulièrement sur la période de hausse, affecté par la crainte des effets de la montée du dollar sur les résultats des entreprises et certaines statistiques macroéconomiques décevantes au premier trimestre 2015. Le S&P 500 clôture l’exercice sur une performance à peine positive, grevée par la chute sévère subie en août, après avoir touché un sommet à plus de 2100 points en mai. Le Nasdaq s’en sort mieux avec une hausse de près de 7% sur l’exercice à 5007,41 points fin décembre 2015 après avoir passé la barre des 5200 points en juillet, soit son plus haut niveau historique surpassant son sommet de la bulle internet il y a 15 ans. Malgré des résultats économiques mitigés, le marché boursier japonais s’est bien comporté sur la période, avec un gain de 11% du Nikkei sur 12 mois à fin décembre 2015. La performance de l’indice Nikkei en première partie d’année a compensé les évolutions plus erratiques enregistrées durant la seconde, dues notamment au ralentissement chinois. En juin, l’indice phare de la bourse japonaise a dépassé le sommet à 20800 points, touchant un plus haut en séance depuis décembre 1996, grâce à la faiblesse du yen et aux anticipations selon lesquelles la BoJ ne va pas pouvoir éviter de nouvelles initiatives devant une inflation toujours atone. Les exportatrices ont profité du yen faible et les annonces de programmes de rachat d’actions ont animé la côte. Si la pression baissière sur les actifs émergents s’était quelque peu apaisée au premier semestre 2015, les perspectives économiques restant très mitigées, les bourses émergentes ont fortement corrigé à partir de leur plus haut du mois d’avril pour terminer l’année 2015 nettement dans le rouge. Après dix ans de baisse, le marché boursier chinois était reparti à la hausse à l'automne 2014, alors que la PBoC entamait officiellement en novembre 2014 un nouveau cycle d'assouplissement de sa politique monétaire. Dans un marché en grande partie soutenu par la liquidité, la PBoC a encouragé le financement par les marchés boursiers en abaissant les conditions de crédits dans le cadre des opérations sur marge. De ce fait, la bourse de Shanghai a grimpé en flèche. Mais, à partir du mois de juin 2015, les ventes massives sur le marché ont eu deux causes principales : tout d'abord les prises de profits réalisés lorsque l’indice de référence de Shanghai a franchi le seuil des 5 000 points début juin et la montée des doutes concernant la poursuite de l’assouplissement de la politique monétaire de la PBoC. L'essoufflement du moteur chinois a entraîné un mouvement d’inquiétude sur les autres marchés financiers asiatiques. La gestion actions d’AIF en 2015 : En termes d’allocation géographique, nous avons surpondéré dès le début d’année les actions de la zone euro et du Japon, compte tenu des politiques monétaires extrêmement accommodantes, ainsi que d’espoirs de reprise économique susceptibles d’apporter un nouveau moteur de revalorisation aux marchés actions des deux zones. A l’opposé, les actions américaines et anglaises ont été sous-pondérées pour des raisons de valorisation. Le manque de visibilité sur les pays émergents nous a incités à rester à l’écart de cette thématique tout au long de l’exercice. Au sein de la zone euro, nous avons résolument surpondéré les secteurs sensibles à la reprise du cycle économique, à l’image des Banques, des Télécoms et de l’Automobile. A l’inverse, des secteurs plus défensifs tels que l’Agroalimentaire ou les sociétés de Services aux collectivités, ont été sous pondérés en raison de niveaux de valorisation jugés excessifs. Si nos choix sectoriels n’ont pas été ceux du marché en 2015, notre sélection de titres au sein de ces secteurs s’est révélée particulièrement judicieuse et profitable à la performance des fonds actions. Sur les actions américaines, nous avons privilégié les valeurs cycliques aux dépens des valeurs défensives sur la première partie de l’exercice. En mai, nous avons rapproché la composition du portefeuille de celle de l’indice. En raison du niveau de valorisation relativement élevé du marché américain, nous avons jugé qu’il était plus prudent de limiter notre niveau de risque relatif. Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 14 La politique d’allocation d’AIF en 2015 : Tout au long de l’année 2015, nous avons maintenu une surpondération des actions par rapport aux obligations au sein des fonds diversifiés, ce qui a bénéficié aux performances. Nous avons géré cette surpondération stratégique de façon dynamique. Ainsi, nous avons profité de la chute de marchés actions en août pour renforcer le poids des actions en portefeuille. En fin d’année, nous avons sécurisé une partie de nos gains en actions en anticipation des perturbations liées aux réunions des banques centrales européenne et américaine. Dans le cadre des allocations en actions, nous avons maintenu en 2015 notre préférence pour les actions de la zone euro et pour les actions japonaises, ce qui a également été favorable aux performances. En ce qui ce qui concerne l’allocation obligataire, nous avons sous-pondéré les obligations d’Etats du « cœur » de la zone euro présentant des rendements historiquement bas et nous avons continué de surpondérer le crédit et certaines dettes périphériques avec sélectivité. Enfin, dans les portefeuilles internationaux, nous avons globalement bénéficié de notre exposition au dollar. Les perspectives 2016 Notre scénario économique Une croissance mondiale modérée pour 2016, attendue à 3,6% selon le FMI, avec un leadership américain réaffirmé. Le rebond de la zone euro, que nous avions anticipé, devrait se poursuivre. L’inflation devrait rester globalement faible, mais un point bas a potentiellement été atteint en 2015. La remontée des taux d’intérêt aux Etats-Unis, le ralentissement de la dynamique de croissance chinoise, la fragilité persistante du système financier dans de nombreux pays, les problèmes des pays producteurs d’hydrocarbures face aux prix en berne : tout cela signifie que la croissance en 2016 devrait être modérée et asynchrone. Le changement de cap de la banque centrale américaine (Fed), qui a signé mi-décembre 2015 la fin de l’ère des taux zéro en remontant le loyer de l’argent, fera ainsi l’objet d’une attention particulière. a) Quelle croissance ? Etats-Unis : la croissance devrait rester bien orientée Le taux de croissance de l’économie américaine restera proche des 3%. Le FMI anticipe une croissance à 2,8% sur 2016 (prévision d’octobre 2015). L’inflation restera faible mais remontera progressivement d’ici fin d’année. 2016 sera une année marquée également par la poursuite du resserrement monétaire de la Réserve fédérale américaine. La croissance sera tirée principalement par l’activité domestique et la bonne dynamique du secteur non manufacturier. Zone euro : la dynamique économique devrait continuer de progresser Après une croissance proche de 1,5% en 2015, la zone euro devrait continuer de progresser en 2016. Les effets conjugués de la dépréciation de l’euro, de la chute du prix du pétrole ainsi que l’amélioration des conditions financières resteront les principaux facteurs de soutien à la croissance en zone euro. La consommation privée devrait continuer d’être le moteur principal de la croissance. L’inflation sera toujours source de préoccupation pour l’année prochaine, néanmoins, un point d’inflexion devrait être trouvé courant 2016. Enfin, la BCE devrait maintenir sa politique ultra accommodante tout au long de l’année. Japon : la banque centrale restera sous pression pour soutenir son économie La croissance au Japon a plutôt déçu en 2015 en raison de sa forte exposition au ralentissement en Chine. La faiblesse du Yen reste certes un facteur de soutien important pour l’économie ouverte qu’est le Japon, mais le redressement de son commerce extérieur sera conditionné à un redressement des importations chinoises en 2016. Du côté du marché intérieur, l’augmentation de la taxe à la consommation prévue pour 2017 devrait stimuler la consommation l’année prochaine en anticipation. La politique accommodante de la Banque centrale du Japon (BoJ) sera maintenue en 2016 pour atteindre l’objectif de 2% d’inflation, qui devrait se redresser là aussi courant d’année du fait d’effets de base favorables. Au final, un redressement de la demande globale sera un déterminant important pour le Japon. Pays émergents : attention aux pays producteurs de matières premières Le ralentissement chinois pèse en particulier sur la zone asiatique, au travers de ses exportations et importations. La forte dépréciation de certaines devises asiatiques et les mesures de relance via des projets d’infrastructure (en Thaïlande, Indonésie et Philippines) seront les principaux facteurs de soutien à la croissance pour 2016. A l’inverse, sur la zone Amérique latine (LATAM), les économies exportatrices de matières premières, devraient dans un premier temps continuer de souffrir avant de pouvoir rééquilibrer structurellement leur modèle économique. La conjonction d’une inflation forte, de devises faibles et de revenus en baisse devraient limiter les capacités de relance budgétaire à court terme. L’instabilité politique sur cette zone sera également un point d’attention pour 2016. Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 15 Chine : ralentissement ordonné dans le cycle économique avec une croissance plus modérée En Chine, la politique monétaire accommodante et le rééquilibrage progressif de l’économie vers les services devraient limiter les risques d’atterrissage brutal pour 2016. A ce titre, le FMI conserve un objectif de croissance à 6,3% pour 2016. b) Quelles politiques monétaires ? 2016 devrait voir une amplification de la divergence des politiques monétaires entre les Etats-Unis et la zone euro. Selon nous, la politique monétaire américaine va continuer à se durcir mais la liquidité restera abondante, tandis que la Banque centrale européenne maintiendra une politique très accommodante tout au long de l’année. La divergence des politiques monétaires est désormais actée depuis l’annonce le 16 décembre 2015 de la première hausse de taux directeur de la Fed depuis près de 10 ans. Avec une économie qui se comporte bien et qui devrait continuer à le faire, le comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine a en effet jugé qu'une hausse modeste de l'objectif des Fed Funds était appropriée. Janet Yellen, présidente de la Fed, a néanmoins souligné que, «même après cette hausse, la politique monétaire reste accommodante» et que son resserrement serait «progressif» en fonction de l'évolution de l'inflation. Reste à savoir si la croissance économique américaine est suffisamment solide pour absorber une remontée graduelle des taux longs et si l’onde de choc d’un dollar fort n’est pas trop dommageable pour la croissance mondiale. A l’inverse, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé, le 3 décembre, qu’elle prolongerait ses rachats de dettes publiques et privées (« quantitative easing »), aujourd’hui de 60 milliards d’euros par mois, jusqu’en mars 2017, contre septembre 2016 initialement prévu. Et l’institution n’hésitera probablement pas à prendre de nouvelles mesures en 2016, si l’inflation, atone depuis des mois, peine toujours à se redresser. Les deux options les plus probables seraient alors une nouvelle baisse du taux de dépôt (actuellement de -0,30%), et/ou une augmentation du montant des rachats d’actifs mensuels. Nos vues de marché a) Les actions Nous favorisons les actions de la zone euro. Nous anticipons une solide croissance bénéficiaire et nous estimons la valorisation attractive sur certains titres. En 2015, le pari sur les actions de la zone euro a encore été payant. Il s’est appuyé sur la reprise économique graduelle et sur le retour de la croissance des résultats des entreprises de la zone pour la première fois depuis le début de la crise en 2008. Nous tablons sur une poursuite de la croissance des résultats en 2016. Le consensus l’estime pour le moment entre 7 et 8% sur l’année, mais des révisions à la hausse ne sont pas à exclure si la dynamique économique se confirme. La croissance du crédit bancaire, qui a redémarré en 2015, devrait se prolonger en 2016. Si la valorisation globale du marché des actions de la zone euro semble désormais correcte, de nombreuses opportunités restent à saisir en termes de sélection de titres. Le marché ne s’est en effet pas encore positionné en faveur d’une reprise du cycle. Les valeurs défensives qui présentent une pérennité des dividendes et des cash-flows ont de nouveau surperformé les valeurs cycliques en 2015. L’écart de valorisation, qui nous semble excessif, s’est donc encore creusé entre ces catégories de titres l’an dernier. En 2016, nous continuerons de privilégier les secteurs exposés à la reprise de la croissance domestique et qui nous paraissent présenter une valorisation attractive, à l’image de la Technologie, des Télécoms, des Banques, de l’Automobile. La sélectivité restera de mise au sein des secteurs. Nous nous attendons en effet, comme en 2015, à des performances très hétérogènes entre les valeurs qui les composent. Si nous continuons de privilégier les actions de la zone euro, nous sommes désormais plus prudents sur les actions japonaises, qui ont réalisé une très belle performance en 2015 de 11% en monnaie locale, alors que le redressement du Japon reste à confirmer. Les "Abenomics" lancés il y a trois ans par le Premier ministre Shinzo Abe peinent à porter leurs fruits. En attendant, des signes plus probants de redressement économique et de sortie de déflation, nous préférons donc rester neutres sur ce marché. En ce qui concerne le marché américain, nous conservons notre sous-pondération pour des raisons de valorisation. Nous n’attendons pas de correction majeure de ce marché mais nous tablons sur une sous-performance par rapport aux actions de la zone euro. Des tensions sur les salaires et les marges devraient se faire sentir. La hausse du dollar et des taux devraient peser sur le marché. Enfin, il nous semble qu’il est encore trop tôt pour renforcer les actions émergentes du fait des inquiétudes suscitées par le ralentissement chinois et de l’impact de la politique monétaire plus restrictive de la Réserve fédérale américaine. Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 16 b) Les obligations Les taux de rendement des obligations ont poursuivi leur baisse et atteignent des niveaux historiquement bas, ce qui constitue une entrave au potentiel de performance. L’année 2015 a été très volatile pour les obligations, et le risque de turbulences devrait persister en 2016 en raison de la très faible liquidité des marchés et d’une demande irrégulière. Dans ce contexte, les facteurs externes joueront un rôle important. Nous pouvons citer comme principaux risques pour 2016 : la hausse des taux de la Réserve fédérale américaine, le ralentissement de la croissance chinoise et des pays émergents, la chute des prix des matières premières, et le potentiel Brexit (sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne). Si les taux en zone euro devraient encore se maintenir à un niveau très faible en 2016, les risques de tensions ne sont pas à écarter. Les rendements dans la région sont en effet proches de leurs plus bas historiques et sont d’ailleurs déjà négatifs pour la plupart des maturités courtes, limitant ainsi la possibilité d’une nouvelle baisse des taux. De l’autre côté de l’Atlantique, la Réserve fédérale américaine a, à l’inverse, démarré un cycle de relèvement de ses taux, une action qui pourrait tirer à la hausse les rendements des marchés développés en général. La Banque centrale européenne continuera de jouer un rôle central sur le marché des obligations d’Etat en 2016, limitant les risques de tensions sur les taux. Le programme de rachats d’actifs a été prolongé au moins jusqu’en mars 2017, mais la trop lente remontée de l’inflation pourrait conduire la BCE à assouplir encore davantage sa politique monétaire pour atteindre son objectif. Les deux options les plus probables seraient alors une nouvelle baisse du taux de dépôt (actuellement de -0,30%), et/ou une augmentation du montant des rachats d’actifs mensuels. Cet apport en liquidités devrait soutenir les taux en zone euro, alors que la plupart des pays devraient réduire leurs émissions brutes, étant donnés les besoins moins importants en financement et les rachats d’actifs de la BCE. Nous nous attendons à ce que les taux sur la partie courte de la courbe des obligations européennes restent ancrés à leur niveau actuel, et qu’ils augmentent sur les maturités plus longues, en raison de l’amélioration des prévisions de croissance en Zone euro (1,52% en 2016) et de la remontée des taux US. Un nouveau resserrement des « spreads » des dettes d’Etats en zone euro est encore possible, mais de manière moins marquée qu’en 2015. Le programme d’assouplissement quantitatif aidant particulièrement les pays périphériques à réduire leurs coûts de financement, une extension de ce programme les favoriserait encore davantage. En revanche, le contexte politique restera le risque principal pour les « spreads » périphériques, avec notamment la montée des partis populistes et la mise en place de gouvernements minoritaires comme au Portugal, qui rendent ces pays difficiles à diriger. L’agenda électoral en zone euro sera certes léger en 2016 (Autriche, Irlande), mais s’intensifiera en 2017 avec les élections en France, Allemagne et Pays-Bas. Les indicateurs économiques fondamentaux joueront quand à eux un rôle important dans le classement entre pays cœurs, semi-cœurs et périphériques au sein de la zone euro. Dans cette optique, notre positionnement favorise les Pays-Bas, l’Autriche, l’Irlande et l’Italie par rapport à la Finlande, la Belgique, et la France. Côté crédit, l’année 2016 s’annonce délicate en dépit du soutien actif de la Banque centrale européenne, d’une configuration de taux bas qui devrait perdurer et de l’amélioration des perspectives économiques dans la zone euro. Les risques qui ont émergé au cours du deuxième semestre de 2015 – ralentissement de l’économie chinoise, difficultés de certains pays émergents, prix des matières premières historiquement bas, montée des risques idiosyncratiques - pourraient, selon nous, continuer de peser sur les « spreads » de crédit et ainsi, ternir le rendement du crédit euro Investment Grade en 2016. Il n’en demeure pas moins que les perspectives du crédit euro nous paraissent plus attractives que celles des obligations souveraines en euro. Nous recommandons par ailleurs de privilégier le crédit euro Investment Grade à celui de l’Investment Grade américain, le resserrement monétaire amorcé par la Réserve fédérale et la duration structurellement plus faible du marché crédit euro jouant en faveur de l’Europe. Grâce à son meilleur portage et à une faible remontée des taux de défaut en Europe en 2016, le marché du High Yield (haut rendement) en euro devrait rester le segment de marché de crédit offrant le meilleur potentiel de performance. Soulignons cependant que, les « spreads » de crédit High Yield risquent d’être au moins aussi volatils que sur l’Investment Grade. La faible liquidité structurelle du marché du crédit continuera en effet d’amplifier les mouvements de marché à la hausse comme à la baisse. Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 17 C) Notre politique de gestion En 2016, nous allons probablement faire face à une résurgence de la volatilité sur l'ensemble des classes d'actifs, ce qui génèrera des périodes de stress pour les intervenants de marchés, mais créera aussi des opportunités pour les investisseurs à moyen et long terme que nous sommes. Globalement, cette année, les actions devraient de nouveau représenter un important moteur de performance au sein de nos allocations. Dans cette optique, nous surpondérons les actions dans nos portefeuilles, en nous concentrant particulièrement sur les actifs de la zone euro et les segments de marché les plus exposés à la reprise domestique et les moins sensibles à la dynamique macroéconomique mondiale, à l’image notamment des petites et moyennes capitalisations. En ce qui concerne l’allocation obligataire de nos portefeuilles, nous conservons notre sous-pondération stratégique sur les obligations d’Etats « cœur » de la zone euro, dont le rendement est très faible, voire négatif. La diversification en dehors de la zone euro constituera un élément clé pour améliorer le rendement de nos portefeuilles. Nous allons ainsi examiner les opportunités d’investissement sur des classes d’actifs jugées moins surévaluées, telles que la dette émergente et les obligations à haut rendement, en fonction de l'évolution des marchés et des nouvelles macroéconomiques au cours de l’année 2016. En termes de gestion des risques, il sera essentiel de construire des allocations aussi robustes que possible, par le biais de stratégies tactiques de réduction du risque sur la part en actifs risqués des portefeuilles. Les analyses présentées, en date du 31/12/2015, reposent sur des hypothèses et des anticipations d’Aviva Investors France, faites au moment de la rédaction du document qui peuvent être totalement ou partiellement non réalisées sur les marchés. Elles ne constituent pas un engagement de rentabilité et sont susceptibles d’être modifiées. d) Les risques Pays émergents : une dégradation de la situation en Chine ou au sein des pays producteurs de matières premières Pétrole : une forte correction des prix à la hausse enclencherait un retour de l’inflation au sein des pays consommateurs Devises : une volatilité accrue (action des banques centrales / guerre des changes) Risques politiques et géopolitiques : le repli sur soi (populisme, Brexit) et le terrorisme (Daesh) Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 18 Conférence Annuelle 12 janvier 2016 Les résultats de la gestion financière Fonds Garanti en euros Afer Eurocroissance Afer Sfer Afer Diversifié durable Afer Patrimoine Afer Oblig Monde Entreprise Afer Actions Euro Afer Actions Monde Afer Marchés Emergents Afer Actions Amérique Afer Actions PME Afer Immo Afer Convertibles Afer Flore Afer Objectif 2017 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 19 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS Actif en Mds € Fonds Garanti en € 46 581 Créé en 1976 Taux brut 2015 3,542% Taux net 2015* 3,05% *Taux net de frais de gestion et hors prélèvements sociaux. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures—Valeur amortie écart d'inflation inclus La politique de gestion menée au cours de l’année a cherché à tirer le meilleur parti de l’influence exercée par les banques centrales et notamment de la 1,1% 4,5% Banque centrale européenne. 5,9 % Sur la première partie de l’année, nous avons privilé12,2% 18,6 % gié les stratégies de diversification en investissant principalement dans des OPC exposés aux marchés 21,7% actions, des obligations à haut rendement et du crédit de bonne qualité. Au cours du deuxième semestre, la remontée des taux d’intérêts et des primes de 36,1% risque, nous a permis de revenir sur des investissements plus traditionnels et ainsi de renforcer le Actions Immobilier poids des obligations à taux fixes via des émissions Oblig d'Entreprise Oblig Etats et assimilées du secteur public ou privé. L’achat d’obligations à Source AIF Oblig du secteur financier Opc obligataires taux fixes a parfois été accompagné de stratégies à base de produits dérivés afin de générer des reveTrésorerie nus supplémentaires. Par ailleurs, nous avons poursuivi tout au long de l’année les investissements dans des fonds de prêts aux PME. Nous avons également exploité tout repli des marchés actions pour initier des investissements sur des structures à coupons bonifiés, conditionnés à la performance des marchés boursiers européens. La poche de liquidités étant peu rémunérée, elle a été dans la mesure du possible remplacée par des obligations de courte maturité indexées sur les taux court terme aux rendements plus attractifs. Enfin, nous avons profité de cet environnement pour céder dans de très bonnes conditions des positions que nous considérions à terme comme à risque. Au final, cette politique d’investissement s’est traduite par un renforcement des stratégies de diversification, menées à travers des OPC et dont le poids s’approche désormais de 18% du portefeuille. Les investissements plus traditionnels, effectués via des obligations, sont eux en recul, notamment les obligations à taux fixes et, plus spécifiquement, celles issues d’émetteurs bancaires. Quant à la poche de liquidités, elle est en légère progression à 4,5% essentiellement du fait de remboursements importants au cours du mois de décembre et se résorbera en début d’année 2016. Répartition du portefeuille au 31/12/2015 Structuredudu portefeuille 31/12/2014 31/12/2014 31/12/2015 31/12/2015 Structure portefeuille (2)obligataire en millions d’euros Taux fixe Taux variable Evolution de la sensibilité 74,6% 25,4% 4,5 27 255,5 9 278,8 36 534,4 (2) Valeur boursière hors coupons Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 74,5% 25,4% 4,4 26 226,9 8 973,6 35 200,5 Source AIF 20 Rating Moyen du portefeuille Taux au 31-12-2015 : A AAA 11,3% AA 39,6% A 22,2% BBB 22,7% ≤ BB 2,1% NR 2,2% -5% 5% 15% 25% 35% 45% Source AIF Données au 31-12-2015, calculées selon la règle Solvabilité 2 Notation Standard & Poor’s Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 21 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS Date de commercialisation Actif en millions d’€ au 31/12/2015 AFER EUROCROISSANCE 10/06/2015 61 Les actifs d’Afer Eurocroissance sont diversifiés avec une prépondérance des obligations. En effet, un socle d’obligations d’Etat sécurise le portefeuille alors qu’une sélection d’obligations d’entreprises de la zone euro, des marchés émergents, d’émissions haut rendement (« High Yield ») associée à des actions de la zone euro apportent des perspectives de rendement supplémentaires et le bénéfice de la diversification. L’allocation est complétée d’une stratégie dite de performance absolue (« Absolute return ») qui vise à profiter avec souplesse des opportunités de marchés grâce à une très forte diversification. De même, une poche immobilière permet de réduire la volatilité du portefeuille sans en affecter la rentabilité et en concordance avec l’horizon d’investissement. Afer Eurocroissance, bien que lancé en milieu d’année, a déjà démontré sa robustesse alors que les marchés ont été particulièrement secoués tout au long du second semestre avec une succession de mauvaises nouvelles : ralentissement de la croissance en Chine, report par la Réserve fédérale américaine de la normalisation des taux directeurs en raison d’une faiblesse persistante de l’inflation, chute des matières premières et notamment du pétrole qui a impacté les secteurs minier et automobile, et enfin déception du marché suite à la réunion de la BCE du 3 décembre. Ce mouvement global qui a affecté les taux, le crédit et les actions a de surcroît été renforcé par l’émergence de risques idiosyncratiques sur ces même secteurs (Scandale Volkswagen, endettement massif de Glencore, faillite d’Abengoa). Dans ces conditions de marché difficiles, le portefeuille a bien résisté grâce à sa diversification et à la présence d’actifs à risques limités comme les obligations de l’Etat français ou le fonds qui présente un objectif de performance absolue. Répartition par classe d’actifs au 31/12/2015 10% Immobilier 21% 0% Monétaire 11% Actions Obligations d'Etat 8% Obligations souveraines et crédit Euro Obligations internationales Haut Rendement 11% Obligations des pays émergents 5% 34% Rendement absolu Source AIF Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 22 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS Date de création 15/02/1995 Actif en millions d’€ au 31/12/2015 Valeur liquidative au 30/12/2015 55,02 Performance depuis 1 an* 8,7% Performance depuis 5 ans* Performance depuis sa création* AFER-SFER 4268,24 Code ISIN : FR0000299364 39,4% 260,9% Source AIF Engine-Europerformance * Performances au 30/12/15 hors dividendes—Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Répartition du portefeuille au 31/12/2015 70,3% 2,1% 1,4% 21,4% 0,6% 0,4% 0,1% 0,3% 0,1% 0,6% 2,5% Durant l’année 2015, l’exposition du fonds aux actions a évolué entre 66% et 71%. A partir de mars, nous avons progressivement renforcé nos positions sur les actions, Actions Hors Zone Euro pour monter, suite à la baisse des marchés actions durant Oblig Japon l’été, à des niveaux proches de 70%. A fin novembre, la Perf. Absolue surexposition du portefeuille avait été réduite dans un but Oblig Supranational d’amortir la volatilité occasionnée par l’annonce de la déciOblig Asie sion de la BCE. Une fois cette période de volatilité passée, OPC Actions la surpondération des actions est revenue à ces niveaux Oblig Amérique du Nord précédents. Oblig Hors Zone Euro Sur le premier semestre 2015, la pondération de l’allocation Performance Absolue a été renfoncée via la position OPC Obligataires sur le fonds AIMS Target Return, une gestion novatrice Actions Zone Euro d’Aviva Investors, qui met en œuvre de multiples stratégies Oblig Zone Euro et qui vise à valoriser le capital quel que soit l’environneOPC Monétaires ment de marché. Nous avons renforcé nos positions au cours du second semestre 2015. 0,2% Actions Source AIF Sur l’exercice, nous avons maintenu un biais positif sur les valeurs cycliques (Automobile, Technologie, Produits de base, Energie, Banques) tout en restant vigilants sur les risques de l’exposition globale et les valorisations excessives (sous-pondération des biens non durables, du luxe et des valeurs industrielles). Tout au long de l’année, nous avons renforcé les titres qui nous semblaient excessivement attaqués et présentaient une forte décote de valorisation par rapport à leur profitabilité normative. Nous avons accru la pondération du secteur de la construction désormais surpondéré avec des achats sur Bouygues et Heidelbergcement. Nous avons également réduit la sous-pondération sur les valeurs industrielles, secteur très hétérogène, en coupant la souspondération sur Airbus et après avoir souscrit à l’introduction en Bourse de Spie, spécialiste des services multi-techniques dans les domaines de l’énergie et des communications. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Performances hors dividendes, nettes de frais Données chiffrées au 30/12/2015 Source AIF, Europerformance sept.-11 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 51,31 50,64 49,62 54,72 42,13 41,18 40,96 38,65 Af er - Sf er juin-12 52,83 57,48 30 déc.-10 36,52 37,88 35 34,95 33,82 40 40,17 45 40,88 45,92 50 47,67 55 50,95 60 38,94 Dans le cadre de l’allocation obligataire, nous avons maintenu notre scénario de normalisation des marchés de taux dans la zone euro jusqu’au deuxième trimestre, puis nous avons adopté une approche plus tactique sur le reste de l’exercice. La duration n’a pas été un moteur de performance majeur durant l’exercice, où nous sommes restés principalement neutres. Nous avons préféré utiliser une approche de valeur relative, en particulier des pays périphériques contre des pays « cœur » offrant des rendements très faibles. La pente a été une thématique importante, avec un aplatissement des courbes après le début du programme d’achats de dette souveraine de la BCE, et une repentification au cours du deuxième trimestre due notamment à des flux d’investisseurs internationaux. Enfin, le crédit, avec sélectivité, a constitué un autre moteur de performance offrant une diversification par rapport aux faibles rendements des dettes souveraines « cœur ». 55,52 Evolution de la valeur liquidative par rapport à l'indicateur de référence depuis 5 ans Taux mars-13 déc.-13 Indice sept.-14 juin-15 Indice de référence : 65% CAC40 + 35% JPM EMU 23 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS Date de création 08/01/2010 Actif en millions d’€ au 31/12/2015 AFER DIVERSIFIE DURABLE 251,79 Valeur liquidative au 30/12/2015 704,7 Performance depuis 1 an* 5,7% Performance depuis sa création* Code ISIN : FR0010821470 40,9% Source AIF Engine-Europerformance * Performances au 30/12/15 hors dividendes —Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Répartition du portefeuille au 31/12/2015 Durant l’année 2015, nous avons maintenu une surpondération des actions contre les taux. Sur le premier semestre 2015, OPC Actions le poids des actions a été renforcé jusqu’à 42%. Début octobre, nous avons tiré profit de la correction durant l’été pour Oblig Asie renforcer nos positions sur les actions jusqu’à 46%. A fin noOblig Amérique du Nord vembre, la surexposition du portefeuille avait été réduite dans un but d’amortir la volatilité occasionnée par l’annonce de la Oblig Supranational décision de la BCE. Une fois cette période de volatilité passée, OPC Obligataires la surpondération des actions a été relevée. Actions Hors Zone Euro 43,0% 1,5% 0,5% 0,8% 1,0% 2,2% 3,0% 3,9% 44,1% Oblig Hors Zone Euro Actions Au cours de l’exercice, nous avons poursuivi notre politique d’investissement visant à acquérir des titres de sociétés à la Source AIF Oblig Zone Euro fois sous-valorisées, et qui présentent un profil ISR (Investissement Socialement Responsable) élevé. Ainsi, parmi les titres que nous avons achetés ou renforcés se trouve Ericsson, le leader mondial des équipements de téléphonie mobile, qui offre des niveaux de valorisation attractifs, une dynamique favorable en termes de marges et qui bénéficie d’une notation MSCI ESG parmi les plus élevées de son secteur. En revanche, Linde a été sorti du portefeuille. La société a été dégradée en raison de l’évolution défavorable de son efficacité opérationnelle en termes d’émissions de gaz à effet de serre et de son mix-produit plus intensif en énergie. Nous avons ainsi opéré un arbitrage vers Air Liquide, qui bénéficie d’un excellent rating. En fin d’exercice, l’allocation actions fait apparaître une surexposition sur les secteurs de la banque, des télécoms et des technologies. En revanche, les services défensifs tels que l’agroalimentaire et les services aux collectivités restent toujours sous-pondérés. Actions Zone Euro Taux 703,07 679,16 666,99 665,59 662,80 647,91 631,21 607,63 570,54 558,63 563,62 727,78 503,31 492,51 499,98 461,54 470 453,70 498,66 520 495,32 570 529,98 620 Enfin, nous avons veillé à diversifier nos risques par pays avec trois pays dominants : la France, l’Autriche et la Belgique, et à maintenir notre exposition optimisée sur les périphériques alors que nous utilisons quasiment l’intégralité des possibilités d’investissement sur les pays OCDE hors zone euro. 706,83 La sensibilité de l’allocation taux a augmenté au cours de l’exercice mais reste très légèrement inférieure à celle de son indice. Les maturités courtes, inférieures à 6 ans, sont en effet largement sous-pondérées pour des raisons de valorisation. Nous avons maintenu une surpondération des dettes privées par rapport aux dettes souve- Evolution de la valeur liquidative par rapport à l'indicateur de raines et, dans cet environnement de taux bas, nous avons privilégié référence depuis 5 ans les émissions subordonnées financières ainsi que les obligations dites 770 « hybrides corporates ». Le portefeuille est concentré sur les obligations de la catégorie BBB, avec une petite poche consacrée aux nota- 720 tions haut rendement (BB) et non notées qui peuvent présenter une décote intéressante. La granularité du portefeuille 670 s’est améliorée au cours de l’exercice. Afer Diversifié Durable Indice Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Performances hors dividendes, nettes de frais Données chiffrées au 30/12/2015 Source AIF, Europerformance 420 déc.-10 sept.-11 juin-12 mars-13 déc.-13 sept.-14 juin-15 Indice de référence : 60% Barclays Capital Euro Aggregate 5-7 ans + 40% EURO STOXX Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 24 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS 07/07/2004 Date de création Actif en millions d’€ au 31/12/2015 908,89 Valeur liquidative au 30/12/2015 628,36 Performance depuis 1 an* 4,4% Performance depuis 5 ans* 9,2% Performance depuis sa création* AFER PATRIMOINE Code ISIN : FR0010094789 25,7% Source AIF Engine-Europerformance * Performances au 30/12/15 hors dividendes—Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Répartition du portefeuille au 31/12/2015 31/12/15 Source AIF En 2015, nous avons géré le risque actions du portefeuille de façon dynamique. Après 45% un renforcement du poids des actions en début d’année, nous avons réduit cette pondération au deuxième trimestre pour la relever de nouveau suite à la baisse du marché durant l’été. A la suite du rebond des actions de la zone euro au début du quatrième trimestre, nous avons sécurisé nos gains sur la poche actions à fin octobre afin de réduire le profil de risque du fonds. Fin décembre, nous avons réexposé le fonds en actions en profitant d’un point d’entrée jugé attractif à moyen terme. Sur le premier semestre 2015, la pondération de l’allocation Performance Absolue a été renfoncée par le biais des fonds de la stratégie AIMS (Aviva Investors MultiStrategy). Cette allocation a été portée à plus de 34% des actifs du fonds à fin décembre 2015, financée grâce aux prises de bénéfices sur les positions en obligations convertibles et à l’allègement de produits de taux de la zone euro. 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% Actions 5% Les actions ont de nouveau constitué un moteur important de performance sur l’exercice 2015. Dans le cadre de la gestion actions, nous avons privilégié les actions de la zone euro, dont la pondération a été gérée de manière dynamique au cours de l’année. 0% ACTIONS DIVERSIFIE TAUX TRESORERIE PERF. ABSOLUE Taux Au cours de l’exercice, les taux en zone euro sont restés très bas et nous avons privilégié une duration courte et une position prudente par rapport à tout risque de repentification des courbes européennes. Nous avons conservé et ajusté les investissements en obligations courtes d’Etat périphériques offrant encore des rendements attractifs, en ciblant une exposition proche de 30% de l’actif du portefeuille. D’autre part, nous avons maintenu notre stratégie sur le crédit via des obligations couvertes contre le risque de taux, qui représentent environ 20% du fonds à fin décembre 2015. 628,13 627,13 601,70 607,22 Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Performances hors dividendes, nettes de frais Données chiffrées au 30/12/2015 Source AIF, Europerformance Af er Patrimoine 520 500 déc.-10 592,05 585,99 571,24 569,41 567,60 563,31 562,93 536,20 540 549,87 577,80 560 541,20 580 574,18 600 580,17 620 603,30 606,18 640 616,23 631,76 Evolution de la valeur liquidative par rapport à l'indicateur de référence depuis 5 ans AIMS (Aviva Investors Multi-Strategy) Les marchés obligataires souverains sont aujourd’hui chèrement valorisés et peinent à générer un rendement satisfaisant. Les perspectives de performance d’Afer Patrimoine s’en trouvent pénalisées, ce qui justifie la recherche d’une alternative aux investissements obligataires. La gestion financière du fonds évolue ainsi graduellement pour permettre d’introduire un nouveau moteur de performance. Par le biais des fonds de la stratégie AIMS (Aviva Investors Multi-Strategy), une nouvelle classe d’actifs qui vise un objectif de « rendement absolu » est ainsi progressivement intégrée et pourra représenter jusqu’à 50% maximum de l’actif du fonds. Cette gestion novatrice vise à valoriser le capital quel que soit l’environnement de marché. En associant des stratégies fondamentales, des stratégies opportunistes et des stratégies de réduction du risque, les gérants construisent des portefeuilles susceptibles de bénéficier de multiples sources de rendements, dont certaines performent mieux en marché haussier, et d’autres en marché baissier. sept.-11 juin-12 mars-13 déc.-13 sept.-14 juin-15 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 25 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS Date de création 30/04/2014 Actif en millions d’€ au 31/12/2015 AFER OBLIG MONDE ENTREPRISES 16,96 Valeur liquidative au 30/12/2015 100,51 Performance depuis 1 an* 0,1% Performance depuis sa création* 0,5% Code ISIN : FR0011731710 Source AIF Engine-Europerformance * Performances au 30/12/2015 hors dividendes —Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Répartition du portefeuille au 31/12/2015 Le portefeuille du nouveau fonds Afer Oblig Monde Entreprises, créé le 30 avril 2014, recherche principalement des opportunités de rendement ou un rapport rendement/risque favorable sur les marchés internationaux d’obligations d’entreprises de notation « Investment Grade » ou de haut rendement des pays développés ou émergents. 52,3% 37,4% 9,7% 0,0% Trésorerie High Yield Emerging Market 0,7% Corporates Convertibles 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Nous avons investi en Europe sur des émissions d’entreprises de la catégorie investissement et de la catégorie haut rendement. L’essentiel des obligations en portefeuille est noté dans les catégories Source AIF BB et BBB (selon l’échelle Standard & Poor’s, ou une notation équivalente dans une autre agence de rating). Cependant, nous sommes restés largement à l’écart des notes les plus faibles (CCC et B). Nos deux meilleurs investissements ont été le fonds Aviva Investors Alpha Yield, investi essentiellement sur les obligations BB en Europe ainsi que les obligations émergentes de la catégorie investissement (notation BBB) à travers le fonds Aviva Investors Emerging Markets Corporate Bond Fund. Nous avons également investi sur les obligations à haut rendement à travers le fonds Aviva Investors Global High Yield Bond, qui a souffert de la crise sans précédent dans le secteur de l’énergie aux Etats-Unis. Nous avons enfin une importante position sur le fonds Aviva Investors Global Investment Grade Corporate Bond. Evolution de la valeur liquidative par rapport à l'indicateur de référence depuis l’origine 107 106 101 100 Afer Monde Entreprise AFEROblig Convertibles Indice de référence : Exane ECI Euro 100,56 Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Performances hors dividendes, nettes de frais Données chiffrées au 30/12/2015 Source AIF, Engine-Europerformance 100,00 102 101,69 101,95 103 100,94 101,47 100,54 101,10 100,33 100,62 100,96 100,39 101,32 Indice de référence : Barclays Capital Global Corp Index EUR Hedged 99,55 104 101,55 102,42 101,22 103,44 103,37 103,65 103,57 105 99 30/04/14 31/07/14 31/10/14 31/01/15 30/04/15 31/07/15 31/10/15 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 26 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS Date de création Actif en millions d’€ au 31/12/2015 31/07/1998 AFER ACTIONS EURO 1120,56 Valeur liquidative au 30/12/2015 124,7 Performance depuis 1 an* 11,1% Performance depuis 5 ans* 40,1% Performance depuis sa création* 63,6% Code ISIN : FR0007024393 Source AIF Engine-Europerformance * Performances au 30/12/15 hors dividendes—Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Répartition du portefeuille au 31/12/2015 Le premier pari du portefeuille a continué en 2015 de reposer sur le secteur des valeurs technologiques. Le redémarrage de la 22,2% croissance en zone euro devrait, selon nous, bénéficier à ce secteur sur lequel les investissements des entreprises ont été 10,0% très limités ces dernières années. Ainsi, malgré quelques prises 6,4% de profits opportunistes sur Ericsson ou encore Cap Gemini, 6,3% l’introduction d’une nouvelle ligne en titres ASML à contribué à 2,2% renforcer ce pari sectoriel. Du coté des valeurs financières, nous avons fait le pari de ren1,9% forcer les valeurs bancaires au détriment du secteur de l’assu1,4% rance au cours de l’exercice. En effet, la fin de la restructura1,1% tion des bilans des banques commence à porter ses premiers 1,0% fruits, visible au travers de la reprise du crédit. Le secteur des sociétés d’assurance devrait en revanche continuer à pâtir d’un 0,8% environnement de taux d’intérêt toujours aussi bas. Le renfor0,2% cement de notre ligne en ING a été financé par la cession totale 0% 10% 20% 30% 40% 50% de nos investissements en Santander. Par ailleurs, la cession de Source AIF nos positions en Generali et Allianz nous a conduits à souspondérer le secteur en fin de période. Enfin, le dernier renforcement opéré au titre de l’exercice 2015 a concerné le secteur des télécoms. Le début des opérations de fusion/acquisition au sein du secteur et la remontée graduelle des tarifications dans certains pays nous conduisent à conserver une opinion positive sur cet ensemble. A ce titre, nos investissements en Orange et KPN ont été renforcés, Evolution de la valeur liquidative par rapport à l'indicateur de référence depuis 5 ans et nous avons introduit une nouvelle ligne de titres Bouygues. Quelques opérations discrétionnaires ont également été réali- 140 sées en 2015. Ainsi, après avoir enregistré une forte progression de notre participation en Delhaize, nous avons décidé de 130 prendre nos profits et de les réinvestir sur Casino, le titre ayant injustement souffert de son implantation brésilienne. 120 Par ailleurs, suite à l’OPA sur notre investissement en Italce110 menti, nous avons arbitré le profit de cession pour introduire une ligne en Heidelbercement, la cimentière la moins chère 100 du secteur. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Performances hors dividendes, nettes de frais Données chiffrées au 30/12/2015 Source AIF, Engine-Europerformance sept.-11 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 juin-12 123,98 116,79 112,21 113,77 113,40 110,66 Af er Actions Euro 70 60 déc.-10 107,95 89,26 87,78 87,65 81,73 80,03 75,24 91,37 91,16 80 74,72 90 70,09 Indice de référence : STOXX Europe 600 87,48 100,70 133,65 46,4% 128,50 France Allemagne Pays-Bas Italie Espagne Irlande Belgique Finlande Source AIF Suisse Luxembourg Suede Portugal mars-13 déc.-13 sept.-14 Indice juin-15 27 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS 07/07/2004 Date de création Actif en millions d’€ au 31/12/2015 555,97 Valeur liquidative au 30/12/2015 778,11 Performance depuis 1 an* AFER ACTIONS MONDE 7,6% Performance depuis 5 ans* 26,6% Performances depuis sa création* 55,6% Code ISIN : FR0010094839 Source AIF Engine-Europerformance * Performances au 30/12/2015 hors dividendes—Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Répartition du portefeuille au 31/12/2015 45,0% Au cours de l’exercice 2015, la part des actions a évolué entre 88% 42,4% et 98% de l’actif net. Amérique du Nord 15,0% 19,3% Zone Euro Emergents 12,5% 8,0% Royaume-Uni 12,5% 7,8% 10,0% 14,0% Japon 5,0% 7,5% Asie 1,1% 0% 10% Indice Afer Actions Monde 20% 30% 40% 50% Evolution de la valeur liquidative par rapport à l'indicateur de référence depuis 5 ans 1100 1000 900 800 700 Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Performances hors dividendes, nettes de frais Données chiffrées au 30/12/2015 Source AIF, Engine-Europerformance 600 500 Af er Actions Monde 717,62 775,58 Indice de référence : 45% S&P 500 +15% Eurostoxx +10% Topix + 12,5% Footsie 100 + 5% HSCEI + 2,5% S&P CNX NIFTY + 2,5% DJ Russia GDR + 2,5% Bovespa + 5% MSCI Pacific Ex Japan 833,69 813,90 Source AIF Autre 605,66 598,10 583,13 508,47 556,62 607,12 582,70 606,89 617,75 655,97 613,49 637,80 642,14 643,86 689,42 714,56 722,91 Source AIF En terme d’allocation géographique, nous avons fait le pari dès le début d’année de surpondérer les actions de la zone euro et du Japon, compte tenu des politiques monétaires extrêmement accommodantes, ainsi que d’espoirs de reprise économique susceptibles d’apporter un nouveau moteur de revalorisation aux marchés actions des deux zones. Au sein de la zone euro, nous avons résolument surpondéré les secteurs sensibles à la reprise du cycle économique. Ainsi, les Banques, les Télécoms et l’Automobile notamment ont figuré parmi les principaux paris actifs du fonds tout au long de la période sous revue. A l’inverse, des secteurs plus défensifs tels que l’Agroalimentaire ou les sociétés de Services aux collectivités, ont été sous pondérés en raison de niveaux de valorisation que nous avons considérés excessifs. A l’opposé, les actions américaines et anglaises ont été souspondérées pour des raisons de valorisation. Nous estimons en effet que le cycle économique est déjà bien avancé dans ces deux zones, et que les marges des entreprises pourraient souffrir d’un redémarrage des investissements, nécessaire à la poursuite de l’activité. Le manque de visibilité sur les pays émergents nous a incité à sous-pondérer cette thématique tout au long de l’exercice. Indice 400 déc.-10 sept.-11 juin-12 mars-13 déc.-13 sept.-14 juin-15 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 28 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS Date de création 28/02/2013 Actif en millions d’€ au 31/12/2015 Valeur liquidative au 30/12/2015 AFER MARCHES EMERGENTS 72,76 Code ISIN : FR0011399682 108,59 Performance depuis 1 an* 0,2% Performances depuis sa création* 8,6% Source AIF Engine-Europerformance * Performances au 30/12/15 hors dividendes —Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Répartition du portefeuille au 31/12/2015 Dès la fin 2014, le recul des actions européennes a été mis à profit pour renforcer l'exposition du portefeuille à cette classe d’actifs. Le poids des actions européennes exposées aux marchés émergents a ainsi été renforcé de 7%, pris sur les liquidités du portefeuille portant ainsi l'exposition de cette poche à 43%, soit 10% de plus que 12,3% l’indice de référence du fonds. Après le rallye de début d’année, nous avons arbitré nos dossiers cycliques : Valeo, Schneider, Arkema, Alcatel, UBM, pour renforcer des dossiers plus défensifs comme Richemont, SGS et réexposer le portefeuille vers l'Europe de l'Est via 28,8% Erste Bank et Tarkett. Puis, nous avons poursuivi les arbitrages opportunistes entre cycliques (Arkema, Renault) et dossiers plus défensifs à nos yeux (Richemont, Alstom, SABMiller), tout en réduisant 29,1% le risque sur les dossiers les plus exposés aux émergents, comme LVMH et Unilever. Notre allocation a été maintenue jusqu'en avril 2015 et le fonds a Actions Hors Zone Euro Actions Zone Euro donc profité au mieux du rebond des marchés européens sur la période. Au printemps, il est apparu que, face aux nombreuses diffiOPC Obligataires OPC Actions cultés rencontrées dans les pays émergents, il était nécessaire de réduire l'exposition aux actions de ces mêmes pays sous l’indice de référence en passant de 33% à 31%. Le cash du fonds a donc été porté à 6%. En octobre, nous avons cédé 3% de notre exposition à l’Europe et nous avons décidé d’utiliser les liquidités pour augEvolution de la valeur liquidative par rapport à l'indicateur de référence depuis l’origine menter la pondération de la dette émergente en dollar à un niveau proche de celui de l’indice de référence du fonds. 29,8% 116,13 125 Indice de référence : 33% MSCI Emerging Markets + 33% JPM Emerging Market Bond Index + 34% STOXX Europe 600 Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Performances hors dividendes, nettes de frais Données chiffrées au 30/12/2015 Source AIF, Engine Europerformance 115 110 105 100 94,32 96,79 95,63 99,87 102,00 102,25 100,98 98,67 101,82 103,45 104,76 108,55 108,88 109,40 111,14 109,36 109,18 111,28 108,33 120 109,44 104,98 112,96 115,23 108,71 130 121,62 123,33 124,74 124,75 119,03 118,77 135 100,00 99,51 99,13 100,56 Source AIF Afer Marchés Emergents 95 Indice 90 févr.- mai- août- nov.- févr.- mai- août- nov.- févr.- mai- août- nov.13 13 13 13 14 14 14 14 15 15 15 15 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 29 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS Date de création 28/02/2013 Actif en millions d’€ au 31/12/2015 Valeur liquidative au 30/12/2015 126,94 Performance depuis 1 an* Performances depuis sa création* AFER ACTIONS AMERIQUE 83,72 Code ISIN : FR0011399658 0,6% 26,9% Source AIF Engine-Europerformance * Performances au 30/12/2015 hors dividendes —Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Répartition du portefeuille au 31/12/2015 La politique d’investissement du fonds nous a conduits à privilégier les valeurs cycliques aux dépens des valeurs défensives sur la première partie de OPC Monétaires l’exercice. La vigueur de la croissance économique outre atlantique n’ayant Actions 0,2% toujours pas pleinement bénéficié, selon nous, aux secteurs liés à la reprise Asie 0,2% de l’investissement, alors que les valeurs à très forte visibilité, essentiellement liées à la consommation domestique, continuent de s’échanger sur Actions Actions des niveaux de valorisation très élevés. Zone Euro Amérique 1,3% Concrètement, les valeurs industrielles, technologiques et celles liées aux du Nord 78,3% matières premières ont été surpondérées dans le fonds aux dépens des OPC valeurs pharmaceutiques et de services aux collectivités. Actions Début 2015, nous avons toutefois profité de l’annonce de trois rapproche20,0% ments de sociétés pour prendre nos profits. Ainsi, nous avons vendu nos positions sur Kraft, Altera et Catamaran et réinvesti sur des positions existantes. Source AIF En mai, nous avons rapproché la composition du portefeuille de celle de l’indice. En raison du niveau de valorisation relativement élevé du marché américain, nous avons jugé qu’il était plus prudent de limiter le niveau de risque du portefeuille. La diversification de la gestion dans les actions de petite et moyenne capitalisations a été payante pendant l’exercice. En effet, ces valeurs ont surperformé les grandes valeurs Evolution de la valeur liquidative par rapport à l'indicateur et terminé l’exercice en territoire positif. de référence depuis l’origine 150 130 Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Performances hors dividendes, nettes de frais Données chiffrées au 30/12/2015 Source AIF, Engine-Europerformance Indice de référence : 80% S&P 500 + 20% Russell 3000 Value 120 110 100,00 103,18 103,40 107,00 104,03 109,38 107,42 110,03 114,54 116,56 118,41 115,16 119,54 121,04 122,62 123,73 127,45 124,92 128,97 124,67 123,84 127,13 126,25 122,92 129,00 126,41 129,70 130,13 127,14 128,55 121,21 117,52 127,52 128,32 125,74 140 100 Afer Actions Amérique Indice 90 févr.- mai- août- nov.- févr.- mai- août- nov.- févr.- mai- août- nov.13 13 13 13 14 14 14 14 15 15 15 15 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 30 BNP PARIBAS ASSET MANAGEMENT Date de création Actif en millions d’€ au 31/12/2015 46,446 Valeur liquidative au 30/12/2015 132,33 Performance depuis 1 an* AFER ACTIONS PME 23/09/2014 26,15% Source BNP Paribas Asset management au 30/12/2015. L’ensemble de ces performances, hors dividendes, est communiqué hors prélèvements sociaux et net de frais de gestions financière et du contrat collectifs d’assurance vie AFER. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Revue des marchés Les marchés actions européens ont terminé nettement dans le rouge avec -4.3% pour l’indice des larges capitalisations européennes et -3.13% pour l’indice des petites capitalisations européennes. Outre-Atlantique le MSCI USA (en EUR) abandonne 2.3%. Les matières premières ont dans l’ensemble poursuivi leur déclin ; métaux industriels ont perdu 6% au mois de septembre, ce qui porte la chute à 34% en 12 mois. Source BNP Paribas Asset Management Perspectives & Stratégie Nous continuons à focaliser notre recherche sur des entreprises dont le potentiel de croissance dépend principalement d'initiatives propres (potentiel de gains de parts de marchés dans des secteurs fragmentés, potentiel de hausse des marges après les mesures de restructuration prises par le passé) avec un bilan solide. Nous privilégions aussi les sociétés qui profiteront pleinement d’un retour de la croissance et dont la valorisation reste raisonnable. La valorisation du portefeuille reste raisonnable. Par exemple, le rendement des dividendes aux alentours de 2,7% est supérieur aux rendements offerts par de nombreuses émissions obligataires (publiques ou privées). Nous maintenons notre opinion positive sur le segment des petites sociétés compte tenu du potentiel de croissance des sociétés de cet univers dans un contexte de croissance économique limitée. Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 31 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS REAL ESTATE France SGP Date de création 19/12/2011 Actif en millions d’€ au 31/12/2015 AFER IMMO 826.2 Valeur liquidative au 30/12/2015 Code ISIN : FR0012033371 4,5% Performance depuis 1 an* Performance depuis sa création* 18% Source SGP *Performances au 30/11/15—Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Performances hors dividendes, nettes de frais La croissance d’Afer Immo s’est accélérée au cours de l’année 2015, qui a notamment été marquée par 3 nouveaux investissements immobiliers : • acquisition d’un immeuble de bureaux de plus de 15.000 m² situé à Châtillon, aux portes de la capitale, représentant un volume de 85,4M€, • participation à hauteur de 47M€ à l’achat d’un immeuble parisien neuf bénéficiant de certifications environnementales, • acquisition en fin d’année d’un actif de l’ordre de 50 M€ à Saint Denis, à deux pas du Stade de France. Le gérant a ainsi réalisé au cours de l’année plus de 180 M€ d’investissements offrant une diversification à Afer Immo (renforcement de la première couronne parisienne et de Paris hors Quartier Central des Affaires) et affichant des taux de rendement attractifs, dans un marché immobilier marqué par une compression générale des taux. Les acquisitions réalisées au cours de l’année ont ainsi permis de bien équilibrer la répartition du patrimoine du support. L’allocation d’actifs au sein d’Afer Immo est restée relativement stable au cours de l’année, avec une poche d’immobilier physique toujours prépondérante et une recherche de diversification via l’investissement dans des foncières et des fonds. Les immeubles de bureaux situés à Paris, marché offrant la plus grande profondeur et donc la meilleure liquidité, sont toujours au cœur de la stratégie du support. Suite à l’accélération de la collecte sur la fin de l’année, un des principaux objectifs du gérant sera de faire baisser le niveau de liquidité au cours du premier semestre 2016, afin de se rapprocher au plus près des cibles d’investissement initiales. Répartition sectorielle (% valeur de réalisation) Afer Immo présente en 2015 une performance attractive portée par un taux d’occupation élevé, et donc des revenus locatifs stables, mais également par une forte progression des valeurs d’expertise qui continuent de profiter de l’appétit des investisseurs pour cette classe d’actifs et de la compression des taux qui en résulte. 7% 3% 10% Bureau Commerce 80% Habitation Santé 24,0 € Historique de la valeur liquidative (EUR) 23,5 € 23,0 € 22,5 € 22,0 € 21,5 € Source AIREF au 30/11/2015 21,0 € 20,5 € 20,0 € janv.-12 juil.-12 janv.-13 juil.-13 janv.-14 juil.-14 janv.-15 juil.-15 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 32 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS Date de commercialisation AFER CONVERTIBLES 11/02/2015 Actif en millions d’€ au 31/12/2015 15,9 Code ISIN : FR0012264653 Les performances passées sont calculées sur des années civiles complètes. L’OPCVM ayant été créé le 19/01/2015, ses performances ne pourront être présentées qu’après la fin d’une année civile complète. Répartition du portefeuille au 31/12/2015 25% 20% Au cours de l’exercice 2015, nous avons maintenu le delta stable, proche de 0,3. Cette prudence relative est une conséquence de la taille modeste du gisement des obliga10% tions convertibles. En effet, en raison de la pénurie de ti5% tres, nous avons assisté à des anomalies de valorisation inconnues à ce jour sur cette classe d’actifs, avec des volati0% lités implicites déconnectées des fondamentaux, atteignant France Belg. Italy Spain Austria Autres Obligations 7,80% 0,00% 2,20% 2,88% 0,00% 7,61% parfois les 45%. Afer Convertibles est resté à l’écart de ce Convertibles 19,20% 5,50% 1,43% 6,41% 2,89% 21,38% phénomène, privilégiant des obligations convertibles préActions 3,43% 1,07% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% sentant un profil obligataire, que nous estimons bien plus Trésorerie 18,21% attractives. Nous avons donc peu participé aux émissions de fin d'année, étant données les conditions défavorables à Source AIF long terme pour les porteurs, de notre point de vue. Nous avons, par contre, profité des offres publiques sur plusieurs de nos positions comme ENI, Immofinanz et SGL Carbon. A noter que la hausse du risque de crédit, mesurée par l’indice Itraxx Crossover, a contribué négativement à la performance sur la fin de période. En fin d’exercice, nous avons dû gérer le remboursement d'une partie relativement importante du portefeuille (de l’ordre de 13%), en particulier sur nos lignes ENI/Snam, Peugeot, Kering et Alcatel. Le taux actuariel de nos obligations convertibles est proche de 0 en fin de période. Bien que ce taux paraisse faible, il faut noter que l’ensemble des grands indices convertibles de la planète ont un taux actuariel négatif. 15% Evolution de la valeur liquidative par rapport à l'indicateur de référence depuis l’origine 99,98 101 100,00 102 101,61 102,27 101,51 103 Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Performances hors dividendes, nettes de frais Données chiffrées au 30/12/2015 Source AIF, Engine-Europerformance 103,62 102,96 104,10 104 100,98 101,31 Indice de référence : Exane ECI Euro 102,77 105 101,59 106 105,00 104,24 103,72 107 102,90 103,21 104,02 104,51 104,23 105,17 105,26 106,22 105,20 108 100 99 AFER Convertibles 98 janv.-15 mars-15 avr.-15 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 juin-15 Indice juil.-15 sept.-15 oct.-15 nov.-15 33 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS Date de commercialisation 04/08/1998 Actif en millions d’€ au 31/12/2015 AFER FLORE 99,07 Valeur liquidative au 30/12/2015 117,62 Performance depuis 1 an* 13,5% Performance depuis 5 ans* 51,2% Performance depuis sa création* 54,3% Code ISIN : FR0007024880 Source AIF Engine-Europerformance * Performances au 30/12/15 hors dividendes —Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Répartition du portefeuille au 31/12/2015 Source AIF OPC Monétaires 7,9% OPC Actions 4,5% Sur l’exercice 2015, nous avons allégé ou vendu les sociétés les plus matures, ou ayant enregistré une croissance exceptionnelle changeant la dimension de l’entreprise, pour accroître le poids des sociétés plus en amont de leur potentiel de croissance. Les dossiers privilégiés étant les sociétés innovantes et apportant des technologies et solutions nouvelles, les principaux secteurs représentés dans le fonds sont les secteurs industriels, la technologie et la santé. Au cours de l’année, nous avons souscrit à plusieurs introductions en Bourse : Oceasoft, concepteur et fabricant de capteurs intelligents à transmission sans fil; Bone Therapeutics, société de biotechnologie spécialisée dans la thérapie cellulaire permettant de reconstituer le tissu osseux ; Ecoslops, société qui Actions Zone Euro recycle les résidus pétroliers maritimes et les transforme en carburant marin ; 87,6% Tronics Microsystems, concepteur et fabriquant de microsystèmes servant de capteurs et/ou actionneurs pour l'aéronautique, l'automobile, l'électronique…; Focus Home Interactive, éditeur de jeux vidéos ; Amoeba, qui a développé un biocide biologique utilisable pour le traitement de l’eau des tours aéro-réfrigérantes industrielles alors que l’utilisation des biocides chimiques est appelée à disparaître. En 2015, la sous-performance du fonds par rapport à son indice s’explique par la bonne performance de poids lourds de l’indice qui ne peuvent être détenus dans le fonds au regard de leur taille. Certains dossiers industriels en portefeuille ont également eu un parcours décevant (Awox, Ask, Mc Phy, Ecoslops). Evolution de la valeur liquidative par rapport à l'indicateur de référence depuis 5 ans 70 60 déc.-10 118,32 111,72 108,78 111,49 80,24 74,94 78,94 87,62 sept.-11 73,83 70,53 76,49 83,61 66,84 80 68,07 90 83,30 Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Performances hors dividendes, nettes de frais Données chiffrées au 30/12/2015 Source AIF, Engine-Europerformance 100 78,24 Indice de référence : 80% CAC Small 90 + 20% EONIA 94,30 110 103,64 110,06 108,87 120 106,37 130 Af er - Flore juin-12 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 mars-13 déc.-13 sept.-14 Indice juin-15 34 Résultats de la gestion financière AVIVA INVESTORS Date de commercialisation 12/11/2012 Actif en millions d’€ au 31/12/2015 AFER OBJECTIF 2017 19,53 Valeur liquidative au 30/12/2015 112,89 Performance depuis 1 an* 0,9% Performance depuis sa création* Code ISIN : FR0011309830 12,9% Source AIF Engine-Europerformance * Performances au 30/12/15 hors dividendes —Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Répartition du portefeuille au 31/12/2015 Allemagne 10,3% Espagne 5,0% France 5,5% Autres 3,9% Autres Europe 10,4% Suisse 5,4% Créé en novembre 2012, le fonds Afer Objectif 2017 est un fonds à échéance qui sera clôturé fin décembre 2017. Le fonds a la possibilité d’investir jusqu’à 100% de l’actif net en titres dits « high yield » (haut rendement), dont la signature des émetteurs est de notation inférieure à BBB- (selon l’échelle Standard & Poor’s (S&P), ou une notation équivalente dans une autre agence de rating), ou non notée. Suède 5,2% 110 Indice de référence : OAT 4,25% octobre 2017 105 Les performances passées ne préjugent pas des performances futures Performances hors dividendes, nettes de frais Données chiffrées au 30/12/2015 Source AIF, Engine-Europerformance 100,00 100,71 102,53 102,89 103,45 103,88 106,16 106,37 103,31 104,64 105,10 106,06 108,63 109,16 110,02 110,64 112,41 112,94 114,25 115,27 116,04 116,24 116,23 115,28 115,09 115,07 111,90 112,01 114,37 114,42 115,62 115,99 114,79 115,69 114,89 112,45 114,77 114,88 112,94 A la création du fonds, la notation moyenne des titres en portefeuille était BB. L’essentiel des lignes a en effet été sélectionné au sein de l’univers des notations les plus élevées de l’univers du haut rendement. Certains titres de la sélection sont notés « Investment Grade » (catégorie investissement titres dont la signature des émetteurs est de notation supérieure ou égale à BBBRoyaumeselon l’échelle S&P, ou une notation équivalente dans une autre agence de Uni Italie 15,6% 29,6% rating). A fin 2015, l’actif net du fonds était inférieur à 20 millions d’euros, en baisse Portugal sur l’année (27 millions d’euros à fin 2014). En effet, étant donnée la forte 4,2% Luxembourg appréciation de la valorisation d’une très grande majorité des obligations du Source AIF 4,9% fonds lors des deux premiers exercices, la gestion avait conseillé aux souscripteurs de prendre leurs profits en cours d’année 2014. Or, le fonds demeurant fortement exposé au segment « high yield » (haut rendement), donc risqué sur la classe d’actifs obligataire, prendre ses profits avant la clôture du fonds nous semblait une très opportune décision. A fin 2015, le fonds était composé de 26 titres et avait une sensibilité de l’ordre de 1,7. Toutes les obligations détenues dans le fonds ont une date de maturité inférieure au 30 juin 2018. Sauf décision de gestion visant à améliorer le rendement du fonds ou limiter le risque d’un incident de crédit, le fonds n’a pas vocation à vendre les obligations achetées lors de sa construction. Néanmoins, la gestion a décidé de solder son exposition aux risques PDVSA Evolution de la valeur liquidative par rapport à l'indicateur de (Petroleos de Venezuela), Evraz et de diminuer celle sur référence depuis l’origine Severstal en cours d’exercice, considérant que la probabilité de défaut de ces émetteurs avait augmenté avec la 120 baisse des prix de matière premières. La gestion a également diminué son exposition à l’opérateur brésilien Oi. Pour compenser ces ventes, la gestion a initié des posi- 115 tions sur Arcelor Mittal, Tesco et Volkswagen. 100 AFER Objectif 2017 95 OAT 4,25% octobre 2017 (à posteriori) 90 12/11/2012 12/07/2013 12/03/2014 Dossier de presse Afer—12 janvier 2016 12/11/2014 12/07/2015 35