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Koltès
C’est comme un frère pour moi
Si Müller me tient lieu de père
Koltès serait plutôt le frère
Je partage sa vision de la France
Ses engagements politiques
Sa révolte
Son désir d’exil permanent
Sa relation au père
Militaire de métier
Me rejoint plus intimement
Sa haine de l’autorité
Du Pouvoir aussi
Nécessairement
J’ai une envie folle d’une révolution, et de faire de l’anti-politique.
Qu’est-ce qu’on pourrait donc bien faire pour cela ?
– Bernard-Marie Koltès, Lettres
Beaucoup de choses encore nous lient
L’amour des voyages
De New York du Guatemala
Du Paris mal famé
Des passions communes pour certaines écritures
Faulkner Müller
La fascination pour l’américanité ses mythes ses paysages
La première fois que j’ai entendu parler de Koltès
J’étais ici
C’était l’époque dorée du Théâtre Nanterre-Amandiers
Je n’ai pas vu les mises en scène de Patrice Chéreau
Combat de nègre et de chiens
Quai ouest
Dans la solitude des champs de coton1
« JE T’AIME, CAMARADE »
Brigitte Haentjens
1Plus tard, cependant, j’ai vu la troisième mise en scène de cette pièce par Chéreau, où il jouait en compagnie de Pascal Greggory.