Journal d'information
du Centre Hospitalier des Pays de Morlaix
externe et
Évaluation
CertiïŹcation
...À vos marques !
2014V
DOSSIER
OCTOBRE 2014 - n°42
EDITO
S’ il est à ce jour dicile d’extrapoler ce que sera la situa-
tion nanciùre du Centre Hospitalier des Pays de Morlaix
à la n de l’exercice 2014, la situation nanciùre connue au
31 aoĂ»t 2014, nous laisse entrevoir des dicultĂ©s majeures.
Si les dépenses sont contenues et notamment les dépenses
de personnel qui représentent, rappelons-le, 73 % du
budget, les recettes ne sont pas au rendez-vous : une
activité stable, voire en légÚre diminution, couplée à une
baisse des tarifs, le gel depuis 2012 des dotations SSR et en
psychiatrie, ne permettront pas, à coup sûr, de réaliser les
recettes prévues.
Cette situation ne pourra entrainer qu’un décit qui sera
nettement supérieur, à celui observé en 2013.
Certes cette situation n’est pas spĂ©cique au Centre Hospi-
talier des Pays de Morlaix, de plus en plus d’établissements
Ă©tant confrontĂ©s Ă  ce type de dicultĂ©s.
Il n’empĂȘche que le Centre Hospitalier des Pays de Morlaix
ne pourra rester immobile face Ă  cette situation qui ne
pourrait qu’aaiblir la position de l’établissement.
Je suis convaincu que, comme d’habitude, notre Centre
Hospitalier saura relever cet important dé !
Comité de rédaction
Directeur de la publication : Richard BREBAN, Directeur.
Rédacteur en chef : André-Dominique ZARRELLA, Directeur Adjoint.
Membres :
‱
Bernard BINAISSE, Psychologue, secteur 5
‱
Christine MOGUEN, Directrice IFSI
‱
Hervé CARLUER, Contremaßtre P. Services Techniques.
‱
Michel LEMERCIER, Cadre Supérieur Coordonnateur du pÎle Psychiatrie Addictologie
‱
Mariannic LANDIÉ, Cadre SupĂ©rieur Coordonnateur des pĂŽles MĂ©dico-techniques
et Chirurgie MĂšre-Enfant
‱
Rémi RIVOALEN, Cadre Supérieur Coordonnateur du pÎle SSR Personnes Agées
‱
Brigitte ORY, Cadre Socio Educatif, Service Social
‱
Yannick LE GUEN, Responsable des services intérieurs
‱
Albert ADENET, Responsable Cuisine Centrale
Conception et réalisation : Florence MAUSSION, Graphiste, Brest.
Impression : Cloitre Imprimerie - Tirage : 1 000 exemplaires.
15, rue de Kersaint Gilly - BP 97237 - 29672 Morlaix Cedex
TĂ©l. 02 98 62 61 60 - Fax 02 98 62 69 18
www.ch-morlaix.fr
SOMMAIRE
12
6
8
10
11
13
14
15
15
DOSSIER
La certication est une procĂ©dure d’évaluation externe d’un Ă©tablissement de
santĂ©, obligatoire, indĂ©pendante de l’établissement. Tout le Centre Hospitalier
des Pays de Morlaix est concerné en dehors des structures sociales et médico-
sociales, soumise Ă  des exigences spĂ©ciques (ANESM). Des professionnels de
santé mandatés par la Haute Autorité de Santé (HAS) réalisent les visites de
certication sur la base d’un manuel. Ce rĂ©fĂ©rentiel permet d’évaluer le fonction-
nement global de l’établissement de santĂ©. Le CHPM a dĂ©jĂ  satisfait Ă  trois visites
de certication en 2003, 2007 et 2010. Nous prĂ©parons actuellement la quatriĂšme
procédure, dite V2014. Cette visite, initialement prévue en décembre 2014, a été
reportĂ©e en juin 2015 par la Haute AutoritĂ© de SantĂ©. Le niveau d’exigence est
homogÚne pour tous les établissements de santé.
‱ Evaluation grille V2014
‱ Bilan V2010 - ElĂ©ments de preuves
‱ Identication des principaux risques
‱ DĂ©termination du niveau de criticitĂ© du risque
‱ Evaluation du niveau de maitrise du risque
‱ DĂ©termination ou non d’un plan d’action
‱ Mise en Ɠuvre des actions d’amĂ©lioration
‱ Formalisation du compte qualitĂ©
‱ PrioritĂ© aux Pratiques Exigibles Prioritaires
‱ Formalisation du compte qualitĂ©
Priorité aux Pratiques Exigibles
Prioritaires
‱ Mise en Ɠuvre des actions
d’amĂ©lioration
‱ Formalisation des processus
‱ Suivi du plan d’action
‱ Mise Ă  jour du compte qualitĂ©
‱ Retour d’expĂ©rience Evaluation
RAPPELS
RAPPELSECHÉANCIER
DE MAI À NOVEMBRE 2014
Evaluation externe des unités médico-sociales
DÉCEMBRE 2014 À MAI 2015
DÉCEMBRE
2014-2015
JUIN 2015
NOVEMBRE 2014
APRÈS JUIN 2015
RĂ©alisation de l’autodiagnostic (ancien-
nement auto Ă©valuation) par des groupes
créés sur une thématique donnée ou par
des instances / structures déjà en place
dans l’établissement.
La loi du 2 janvier 2002 rĂ©novant l’action sociale et mĂ©dico-sociale rend obligatoire l’évaluation des activitĂ©s et de la qualitĂ© des prestations des
Ă©tablissements et services sociaux et mĂ©dico-sociaux : FAM du Triskel, SSIAD, EHPAD de Belizal et de l’Argoat, CSAPA.
Les services susmentionnĂ©s se sont donc engagĂ©s dans cette dĂ©marche d’évaluation qui se dĂ©ploie en deux temps :
L’évaluation externe est une procĂ©dure obligatoire, qui concerne l’ensemble des
établissements médico-sociaux, et qui interviendra désormais tous les 7 ans.
L’évaluation externe s’inscrit dans une dĂ©marche globale d’amĂ©lioration de la
qualité : elle permet de valider la réponse du service aux attentes et besoins des
usagers, l’organisation et les moyens dĂ©ployĂ©s. Elle met en avant les points forts
et les points Ă  amĂ©liorer. L’objectif nal est de vĂ©rier que les droits des usagers
sont respectĂ©s et que le projet de service y rĂ©pond. L’évaluation externe n’a pas
pour but d’évaluer des pratiques individuelles. Le programme d’évaluation
externe comporte des temps d’analyse documentaire, d’observations et de
rencontres avec les professionnels, les usagers, leur entourage et les partenaires.
Un rapport d’évaluation est Ă©laborĂ© et adressĂ© ensuite aux autoritĂ©s publiques
(ARS, Conseil Général).
Envoi du
compte qualité
Visite de
certication
Déploiement du compte qualité,
tenant compte de l’évaluation de
nos risques, des audits et des autres
démarches qualité en cours dans
l’établissement
Poursuite de la démarche
qualité avec actualisation du
compte qualité. Transmis-
sion Ă  la HAS tous les 24 mois
Management stratégique, gouvernance
Santé, sécurité et qualité de vie au travail
Management et gestion de la qualité et des risques
Gestion du risque infectieux
Droits des patients
Parcours du patient
Prise en charge de la douleur
Prise en charge et droits des patients en n de vie
Gestion du dossier du patient
Identication du patient Ă  toutes les Ă©tapes de sa
prise en charge
Management de la prise en charge médicamenteuse du patient
Biologie médicale
Imagerie
Prise en charge du patient aux urgences et soins non programmés
Management de la prise en charge du patient au bloc opératoire
Management de la prise en charge du patient dans les secteurs Ă  risque
Dons d’organes et de tissus Ă  visĂ©e thĂ©rapeutique
Gestion des ressources humaines
Gestion du systùme d’information
Gestion des ressources nanciùres
Processus logistiques
GRAND ANGLE N°42 - OCTOBRE 2014
3
2
RAPPELS
LES 20 THÉMATIQUES DU MANUEL DE CERTIFICATION 2 :
PRINCIPE GÉNÉRAL D’ANALYSE D’UNE THÉMATIQUE 1
THÉMATIQUES V2014 = PROCESSUS
= CLASSEMENT DES DOCUMENTS SUR ENNOV
Du cÔtĂ© Des affaires
méDicales
fOcus
eN Direct De la DrH
BrÈVes-actualités
Les 20 ans de Belizal !
Fonction restauration et nutrition
L’insuffisance veineuse
POur eN saVOir +
éVÈNemeNt
La disparition du privilĂšge de la
boĂźte du Roi
HistOire
3
Evaluation externe et Certification V 2014
...À vos marques !
actualitĂ© Des PÔles
actualitĂ© De l’ifsi
DOSSIER
rĂ©alisation d’une Ă©valuation interne ou « auto-Ă©valuation »
(fait en 2012/2013).
rĂ©alisation d’une Ă©valuation externe sur site par un organisme
indĂ©pendant habilitĂ© par l’ANESM.
Cette seconde Ă©tape va s’organiser comme suit :
1 2
Cabinet ANALYS SANTÉ
Mme BAGOT, Cabinet MQS
Dates de l’évaluation
externe sur site EvaluateurService
Mme BAGOT, Mme BERTHELOT
Cabinet MQS
M. SOREL, cabinet MQS
M. SOREL, cabinet MQS3 et 4 novembre 2014
FAM du Triskel
EHPAD Argoat
CSAPA
SSIAD
EHPAD de Belizal
2015 (dates à déterminer)
2015 (dates à déterminer)
17 novembre aprĂšs-midi
et 18 novembre 2014
15 décembre aprÚs-midi,
16 et 17 décembre 2014
Le Directeur,
Richard BREBAN
GRAND ANGLE N°39 - OCTOBRE 2013
GRAND ANGLE N°42 - OCTOBRE 2014
5
4
Les Ă©volutions de la V2014
DOSSIER
IPAQSS 2014
Toutes les dĂ©marches d’amĂ©lioration qu’il s’agisse de la certication, du
DPC, gestion des risques (RMM, CREX
), formation, accréditation des
mĂ©decins... sont inclues dans le Programme d’AmĂ©lioration de la QualitĂ©
et la SĂ©curitĂ© des Soins « PAQSS » de l’établissement.
La mise en Ɠuvre d’une de ces dĂ©marches peut permettre Ă  la fois de
satisfaire Ă  l’obligation de DPC du professionnel et d’ĂȘtre prise en compte
et valorisĂ©e dans la certication.
Chaque annĂ©e, l’établissement mesure des indicateurs de Performance pour l’AmĂ©-
lioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins (IPAQSS) instaurés depuis 2008 au
niveau national. Ils seront intĂ©grĂ©s automatiquement au « COMPTE QUALITÉ ».
L’utilisation des indicateurs dans le cadre de la certication doit permettre :
‱ d’alimenter le PAQSS de l’établissement et servir de base de dialogue avec
les experts visiteurs lors de la visite,
‱ d’évaluer la capacitĂ© de l’établissement de santĂ© Ă  intĂ©grer les indicateurs
de qualité comme outils de management de la qualité,
‱ de se substituer Ă  certains critĂšres ou Ă©lĂ©ments d’apprĂ©ciation du rĂ©fĂ©rentiel.
Les critĂšres aujourd’hui en lien avec les indicateurs gĂ©nĂ©ralisĂ©s sont
les suivants :
‱ CritĂšre 2.e Indicateurs, tableaux de bord et pilotage de l’établissement.
‱ Critùre 8.g Maütrise du risque infectieux.
‱ Critùre 8.h Bon usage des antibiotiques.
‱ Critùre 12.a Prise en charge de la douleur (IND TRD).
‱ Critùre 14.a Gestion du dossier du patient (IND TDP).
‱ CritĂšre 19.b Troubles de l’état nutritionnel (IND TDN Niveau 1).
‱ CritĂšre 20.a Management de la prise en charge mĂ©dicamenteuse du patient.
‱ CritĂšre 20.a bis Prise en charge mĂ©dicamenteuse du patient
(CritĂšre « Prescriptions mĂ©dicamenteuses Ă©tablies pendant l’hospitalisation» - IND TDP)
‱ Critùre 24.a Sortie du patient (IND DEC).
‱ CritĂšre 26.a Organisation du bloc opĂ©ratoire (IND DAN).
‱ CritĂšre 28.a Mise en Ɠuvre des dĂ©marches d’évaluation des pratiques
professionnelles (IND RCP Niveau 2).
‱ CritĂšre 28.c DĂ©marches EPP liĂ©es aux indicateurs de pratique clinique.
C’est une mĂ©thode d’évaluation des processus de soins et
des organisations qui s’y rattachent Ă  partir d’un sĂ©jour de
patient hospitalisé
‱ Elle Ă©tudie la satisfaction aux attentes du manuel en situa-
tion concrĂšte
‱ Elle permet d’observer les interfaces et la collaboration
interdisciplinaire tout au long de la prise en charge
L’analyse du prol de risque de l’établissement dénit des
sujets (thématiques, secteurs, unités, activités, populations)
prioritaires Ă  investiguer. La durĂ©e moyenne d’un parcours
« patient traceur » est d’environ 2 heures. Dans chaque pĂŽle
de soins, deux « patients traceurs » seront réalisés prochai-
nement, an de mettre en oeuvre la visite de certication.
LE COMPTE QUALITÉ
LES PRATIQUES EXIGIBLES PRIORITAIRES EXIGIBLES
ÉVALUATION DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES EPP
DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL CONTINU DPC
Le compte qualité est une innovation de la V2014 : il doit par-
ticiper Ă  rendre la procĂ©dure de certication plus continue et
va constituer, pour la Haute autoritĂ© de santĂ©, l’outil de pilo-
tage de la dĂ©marche de certication de chaque Ă©tablissement.
Il porte une double ambition :
‱ Favoriser la simplicitĂ© et l’ecacitĂ© en Ă©vitant de multiplier
les approches et les supports en se substituant Ă  des Ă©tapes
actuelles de la procédure (autoévaluation, suivi
) ;
‱ Rendre le programme qualitĂ© et sĂ©curitĂ© des soins, comme
les axes d’évaluation, lisibles et mobilisateurs pour les pro-
fessionnels de santé.
Il a pour nalitĂ©s de contribuer au pilotage et Ă  l’animation
du Programme d’AmĂ©lioration de la QualitĂ© et la SĂ©curitĂ©
des Soins « PAQSS » et de mieux dénir les besoins dans le
cadre de la visite de certication.
Niveau Description synthétique
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
Niveau 4
Niveau 5
On sait faire face, bonne maĂźtrise : plans avec exercices et formations,
veille, contrÎle, amélioration continue
On a tout prĂ©vu : plans d’action en place avec indicateurs
On a organisé : organisation en place sans évualuation
On est en alerte : quelques actions mais insusantes - veille mais sans actions
On dĂ©couvre le risque : auncune action en place - Ă©tuses en cours - actions inecaces ...
Champ - il porte à minima sur les 12 thématiques auxquelles sont
rattachées les Pratiques Exigibles Prioritaires (2) :
‱ Il est tenu Ă  jour rĂ©guliĂšrement.
‱ II est adressĂ© Ă  la HAS tous les 24 mois pour le suivi des actions
et des résultats. Premier envoi : 15 janvier 2014.
PASS
Programme
d’AmĂ©lioration
de la Qualité et la
Sécurité des
Soins
Gestion Des Risques
A priori (analyse de
processus, AMDEC)
Cartographie des risques
A posteriori
(ÉvĂ©nements
indésirables, EIG)
EPP
Audit clinique,
RMM, CREX, REMED,
chemin clinique, RCP,
revue de pertinence,
patient traceur...
DPC
Accréditation -
Formation
Inspections
(ARS, ASN, DDPP
)
autres Ă©valuations
externes
Évaluations
Audits, enquĂȘtes,
Indicateurs internes
Indicateurs régionaux / nationaux
Suivi des
recom-
mandations
Point de vigilance Formalisation et dĂ©ploiement des EPP, patients traceurs
 ‱ Actualisation des procĂ©dures / protocoles dans chaque service
‱ Suivi des actions d’amĂ©lioration retenues, notamment suite aux visites / inspections rĂ©centes.
DÉMARCHE QUALITÉ  GESTION DES RISQUES CERTIFICATION / ACCRÉDITATION
Autodiagnostic, visites sur le terrain, Ă©valuation des processus
Les PEP sont identiques Ă  celles de la V2010, il faut consolider
nos acquis et prouver notre Ă©volution !
Objectifs de la V2014 :
Evaluer la structuration institutionnelle de l’EPP/DPC,
Mesurer le dĂ©ploiement eectif et l’engagement des professionnels,
Mesurer l’impact et les progrùs accomplis
Un thùme d’impulsion est un sujet comportant une forte
dimension d’ordre culturel :
Importance de la mise en place de projets
et de dĂ©marches d’amĂ©lioration
Changement culturel et organisationnel Ă  conduire.
Les thùmes d’impulsion de la V2014 sont :
Bientraitance
Qualité de vie au travail.
LES THÈMES D’IMPULSION
Le thÚme management de la qualité et des risques devient une
Pratique Exigible Prioritaire « PEP » dans son ensemble et inclut les
exigences relatives Ă  l’évaluation des pratiques professionnelles. Les
établissements de santé doivent travailler sur leurs risques majeurs
sans nĂ©gliger la priorisation de leurs actions. Cela signie :
ConnaĂźtre ses risques (8d)
Mettre en place un processus de maßtrise des risques résiduel
RĂ©aliser une approche systĂšme (processus) avec un accent mis
sur les interfaces.
LE MANAGEMENT QUALITÉ ET GESTION DES RISQUES
Certaines organisations ou secteurs identiî€ŸĂ©s (Prise en charge mĂ©di-
camenteuse, Service d’Accueil des Urgences, Bloc opĂ©ratoire, Prise en
charge du patient en endoscopie).
La Haute AutoritĂ© de SantĂ© a identié des sujets fondamen-
taux ayant un fort impact sur l’amĂ©lioration de la qualitĂ© et de
la sĂ©curitĂ© des soins. Ces thĂšmes font l’objet d’une exigence
renforcĂ©e. Lors de la visite, les experts visiteurs de l’HAS mĂšne-
ront un examen approfondi de l’atteinte de ces exigences.
Au nombre de 18, on peut les regrouper en 7 familles :
La politique et l’organisation de l’Evaluation des Pratiques
Professionnelles
L’organisation QualitĂ©/Risques (Gestion des risques,
évÚnements indésirables, plaintes et réclamations, Pro-
gramme qualité et sécurité des soins)
Les vigilances (Risques infectieux et identitovigilance)
L’information mĂ©dicale (Gestion du dossier du patient,
AccĂšs du patient Ă  son dossier).
Prise en charge du patient (continuité et coordination de la
PCP, prise en charge somatique des patients, respect des liber-
tés individuelles et gestion des mesures de restriction de liberté)
Les prises en charge spĂ©ciques des patients (Douleurs,
Soins palliatifs)
Admission non programmée
par les urgences
Admission non programmée
par une liĂšre spĂ©cique
Accueil dans le service
Identication du patient
Douleur
Évaluation initiale et continue de
l’état de santĂ© du patient et PPS
Examens biologie médicale
Examens d’imagerie
Examens de médecine nucléaire
Examens d’endoscopie
Passage au bloc opératoire
Prise en charge médicamenteuse
Prise en charge transfusionnelle
Education thérapeutique
Continuité et coordination
de la prise en charge
Gestion des données du patient
Droits des patients
Prévention de la maltraitance et
promotion de la bientraitance
Respect de la dignitĂ© et de l’intimitĂ©
du patient
Respect de la condentialitĂ© des
informations
Prise en compte de l’entourage
En cas de restriction de liberté
Si hospitalisation sans consentement
Information du patient sur son Ă©tat de
santé et les soins
Consentement et participation du patient
Personne de conance
Quelques parcours Ă  fort enjeu : Personnes ĂągĂ©es ‱ Patients porteur
de maladie chroniques ‱Enfants et adolescents ‱ Chirurgie ambulatoire
LE PATIENT TRACEUR
L’AUDIT DE PROCESS
Un processus est déni comme un enchaĂźnement d’étapes suc-
cessives au service d’un objectif. L’audit de processus = une
mĂ©thode d’évaluation de la rĂ©alitĂ© de l’activitĂ© des Ă©tablissements
de santĂ© (HAS, novembre 2013). Il permet d’évaluer l’enchaĂźne-
ment des activités et la maßtrise des interfaces (entre services /
entre professionnels) dans le but de détecter les écarts entre ce
qui est prévu et ce qui est réalisé. Une majorité des processus
de notre établissement sont repris dans les 20 thématiques du
manuel de certication(2). Ils sont schĂ©matisĂ©s ci-contre dans une
« cartographie des processus ». DÚs janvier 2015, les groupes
d’autodiagnostic seront mis à contribution pour la formalisation
des processus au CHPM.
Tenue du dossier patient
DĂ©lai d’envoi du courrier
de n d’hospitalisation
TraçabilitĂ© de l’évaluation
de la douleur
DĂ©pistage des troubles
nutritionnels
Tenue du dossier
anesthésique
RĂ©union de concertation
pluridisciplinaire en can-
cérologie
TDP
DEC
TRD
DTN
TDA
RCP
94/100
64/100
90/100
81/100
95/100
70/100
79/100
51/100
81/100
87/100
85/100
79/100
Janvier FĂ©vrier Mars Avril Mai Juin
DAN
DPA MCO
SSR
RPC
DPA PSY
Calendrier 2014 de recueil des indicateurs
Mots clés Intitulé Résultats
du CHPM Evolution
2012/2014 Moyenne
nationale
RĂ©sultats 2014
LIEN AVEC LA PROCÉDURE DE CERTIFICATION V2014
Compte qualité
Outil de pilotage interne + Outil de communication HAS
Extrait des thématiques :
Auteurs : Carina Le Foll et Kathia Foucher
POUR EN SAVOIR +
L’insufïŹsance
veineuse
La distensibilité excessive des parois vei-
neuses et l’augmentation de pression dans
les veines profondes et supercielles favo-
risent une modication du tonus veineux
responsable d’une diminution du retour
veineux.
La perte d’étanchĂ©itĂ© des valvules entraĂźne
un reux dont les consĂ©quences sont la
stase veineuse et ses diî€Ă©rentes compli-
cations.
Ils sont multiples et le premier est bien sûr le fait
que nous sommes les seuls mammifĂšres qui ont
acquis la position verticale. Nous pouvons citer:
‱ l’hĂ©rĂ©ditĂ©,
‱ le surpoids,
‱ la sĂ©dentaritĂ©,
‱ les dĂ©sordres et certains traitements hormonaux,
‱ la grossesse,
‱ les dĂ©sĂ©quilibres alimentaires,
‱ les troubles de la statique plantaire,
‱ la chaleur,
‱ certains sports,
‱ les antĂ©cĂ©dents de phlĂ©bite,
‱ l’ñge...
La prévention et le traitement de la maladie
veineuse sont indissociables et complémentaires.
La prévention consiste en la correction des facteurs
de risque par :
Le traitement peut ĂȘtre mĂ©dical et/ou chirurgical:
Ces deux traitement ne s’opposent pas mais sont
complémentaires.
Le traitement mĂ©dical associe:
- Une bonne hygiĂšne de vie veineuse,
- La prise Ă©ventuelle d’un traitement phlĂ©botonique
qui a pour objectif de tonier les parois veineuses et
d’éviter leur inammation ; c’est un traitement symp-
tomatique dont le but est de soulager la douleur.
l’application des rĂšgles hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques, une ali-
mentation équilibrée, une lutte contre le surpoids, la
mise en route d’une bonne hygiùne de vie veineuse
qui stimulera les mécanismes naturels du retour vei-
neux, la pratique réguliÚre de sports conseillés tels
la marche, le jogging sur terrain meuble avec de
bonnes chaussures, le vélo, la natation

Et Ă©videmment certains emplois et postes de
travail: en eet les postes de travail en position
assise ou debout prolongée et certains postes
de travail mobiles mais avec port fréquent de
charges lourdes détériorent le systÚme veineux et
favorisent la maladie veineuse.
Ce traitement est délivré en pharmacie sans ordonnance médicale.
- Le port d’une contention veineuse adaptĂ©e qui exerce une contre pression
mécanique dégressive le long du mollet et ainsi aide au retour veineux et limite
la stase veineuse. Une contention bien prescrite, choisie en accord avec le pa-
tient et bien dĂ©livrĂ©e par le pharmacien a une action trĂšs ecace!
- La sclĂ©rothĂ©rapie: cette technique permet de traiter varicositĂ©s et varices.
Elle est ancienne et extrĂȘmement rĂ©pandue. L’injection d’un produit sclĂ©rosant
dans la veine variqueuse provoque une inammation de ses parois qui vont se
rĂ©tracter; la veine va se broser puis disparaĂźtre. Il existe diérentes mĂ©thodes:
micro sclĂ©rose pour les vaisseaux trĂšs ns, sclĂ©rose non guidĂ©e, Ă©cho sclĂ©rose,
sclĂ©rose Ă  la mousse. La sclĂ©rothĂ©rapie permet d’oblitĂ©rer les varices troncu-
laires, rĂ©ticulaires et les tĂ©langiectasies; ses indications sont trĂšs larges mais elle
a bien sĂ»r ses limites et l’on est obligĂ© alors de recourir Ă  une autre technique.
Plus tard vont apparaitre des petits vaisseaux viola-
cés dénommés varicosités et des veines dilatées,
reuantes et disgracieuses appelĂ©es varices.
Les varices qui sont des veines supercielles di-
latĂ©es et reuantes entraĂźnent Ă  plus ou moins
long terme plusieurs complications (hypodermite
chronique, dermite ocre, ulcùre variqueux
) et
favorisent la phlébite.
Varicosités Varices OédÚme Eczéma
La maladie veineuse n’est pas une fatalitĂ©îŒŸ; la prĂ©vention et les traitements adaptĂ©s
doivent permettre de la limiter. Quand un traitement est nécessaire, quelque soit la
technique utilisée, le geste thérapeutique ne guérit pas la maladie veineuse qui est
une maladie chronique et nécessite donc un suivi phlébologique régulier.
La prĂ©vention reste primordialeau travail et dans la vie quotidienne !
Au travail: Pour limiter les risques d’insusance veineuse, il faudrait limiter
les stations debout prolongées qui représentent le premier facteur de risque,
opĂ©rer quelques dĂ©placements, avoir quelques zones d’appui fessier, arriver
à maitriser l’ambiance thermique et fractionner le port de charges lourdes.
Cette meilleure ergonomie doit s’accompagner d’une mobilisation de cha-
cun: port d’une contention adaptĂ©e, adoption de chaussures confortables
avec appui plantaire satisfaisant, pratique de mouvements de exion-exten-
sion de la cheville, mouvements de respiration ample

Dans notre vie quotidienne, nous pouvons, remettre de l’ordre dans notre
régime alimentaire, lutter contre le surpoids, nous battre contre la sédenta-
ritĂ©, pratiquer une activitĂ© physique adaptĂ©e : les sports conseillĂ©s sont la
marche, le jogging sur terrain meuble et avec de bonnes chaussures, la bicy-
clette, la gymnastique en Ă©vitant de sauter sur place

Et dans notre belle rĂ©gion proter des bienfaits de la mer: natation,
aquagym, marche aquatique

En conclusion
Comprend plusieurs techniques qui sont proposées
au patient selon la varice qu’il prĂ©sente.
- Eveinage par stripping classique ou par invagina-
tion sur l: cette technique a pour but d’enlever les
gros troncs variqueux.
- PhlĂ©bectomie ambulatoire qui permet d’enlever
sous anesthésie locale certaines branches veineuses
inesthétiques.
- Techniques endoveineuses par laser ou radio fré-
quence qui constituent de nouvelles procédures et
pour lesquelles nous n’avons pas encore assez de
recul pour connaßtre les résultats à long terme.
Le traitement médical et le traitement chirurgical
ne s’opposent pas mais sont complĂ©mentaires.
A quoi servent les vaisseaux?
Les artĂšres envoient le sang chargĂ© d’oxy-
gĂšne et de nutriments vers les membres
inférieurs. Les veines remontent le sang
chargé de gaz carbonique et de déchets vers
les poumons et le cƓur.
Pour remonter dans les veines, contre la
pesanteur, le sang doit ĂȘtre propulsĂ© par
trois pompes:
la principale pompe est le systĂšme mus-
culaire du mollet ; lors de la marche, Ă 
chaque pas, les contractions des muscles
du mollet exercent une pression sur les
veines et ainsi font remonter le sang vei-
neux des pieds vers le cƓur.
Cette pompe musculaire est ecace dùs
sept pas consĂ©cutifs!
la deuxiÚme pompe est constituée par les
valvules Ă  l’intĂ©rieur des veines (sorte de
clapets anti-retour) qui orientent le sang
vers le haut du corps.
la troisiĂšme pompe est le systĂšme respira-
toire: chaque inspiration favorise l’aspiration
du sang veineux des pieds vers le cƓur.
Quels sont les symtîmes? Que faire ?
Qu’est-ce qu’une mauvaise circulation veineuse?
La maladie veineuse commence souvent de maniĂšre
anodine avec une sensation de jambes lourdes, des
crampes nocturnes, un Ɠdùme touchant le dos du
pied et les chevilles, une fatigabilité 
GRAND ANGLE N°42 - OCTOBRE 2014
7
Votre médecin traitant, le médecin du travail et le
médecin vasculaire sont là pour vous aider.
Le médecin traitant : par son interrogatoire et son
examen clinique peut faire l’ébauche du diagnostic
et commencer un traitement médical.
Le mĂ©decin du travail : le personnel hospitalier
étant particuliÚrement vulnérable à cette patho-
logie, le médecin du travail joue un rÎle essentiel
dans la prise en charge de la maladie veineuse; sa
mission lui permet d’exercer un suivi rĂ©gulier des
salariés et des professionnels de santé et il connaßt
mieux que tout autre les contraintes imposées
par les postes de travail. La visite médicale avec le
mĂ©decin du travail est primordiale puisqu’elle lui
permet d’intervenir sur la prĂ©vention de la mala-
die veineuse, son dépistage et son suivi ainsi que
d’orienter le professionnel vers le bon interlocuteur
qui est souvent le médecin vasculaire.
Le mĂ©decin vasculaire eectue grĂące Ă  l’écho-Dop-
pler une exploration méthodique du réseau veineux
profond et superciel des membres infĂ©rieurs.
L’écho Doppler est une mĂ©thode d’exploration des
vaisseaux sanguins qui associe l’image (Ă©chogra-
phie) Ă  la rĂ©î€œexion des ultra sons sur les globules
rouges (Doppler). Cet examen Ă©cho Doppler lui
permet de connaĂźtre le trajet Ă©ventuellement pa-
thologique des veines, la qualité de leurs parois,
l’état de leurs valvules et leur caractĂšre ou non re-
uant. Au terme de cet examen, il peut dresser une
cartographie du rĂ©seau superciel et profond
veineux qui le guidera, en association avec l’inter-
rogatoire et l’examen clinique du patient, dans le
choix du traitement le plus adapté. Le choix de ce
traitement se fait avec l’accord du patient qui doit
recevoir l’information la plus prĂ©cise possible.
À qui en parler ?
Comment le sang veineux remonte t-il?
Quels sont les facteurs favorisants
de l’insusance veineuse?
 VOUS SOUFFREZ DES JAMBES AU TRAVAIL, Pourquoi?
quels en sont les symPtîmes? À qui en Parler? que faire? 
6
Tibia
Muscle
Veine
intramusculaire
Veine profonde
Peroné
Veine
supercielle
Le sang veineux circule
dans le bon sens : de
bas en haut
Les valvules retrouvent
leur étanchéité
Valvule ouverte
Etanchéité :
Valvule fermée
OedĂšme
Douleur
Absence d’étanchĂ©itĂ© :
inversion du courant
sanguin
Dilatation :
Ă©cartement des
valvules, reux
Contraction
musculaire = Eet de pompe
ArtĂšre
Examen Ă©cho-Doppler
Contention veineuse
Le traitement chirurgical
Sclérothérapie
Consultations de phlébologie au CHPM
Auteurs : Docteur Françoise CORRE et Docteur Françoise LE GALL
au CHPM, sont ouvertes à tous des consultations de phlé-
bologie assurées par les Docteurs LE GALL et BOUDIER,
médecins vasculaires qui vous proposent une prise en
charge complĂšte en diagnostic, traitement et suivi : bilan
clinique et cartographie par écho-Doppler, microsclérothérapie
et sclérothérapie (sclérose conventionnelle, écho-sclérose
et sclérose à la mousse) ; si une intervention chirurgicale est
nĂ©cessaire, elle pourra ĂȘtre eectuĂ©e en chirugie ambulatoire
par le professeur GOUNY et le docteur HUYBRECHTS.
GRAND ANGLE N°42 - OCTOBRE 2014
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8
ÉVÈNEMENT
C’est nous, les rĂ©sidents,
Regard des résidents de Bélizal
Et aujourd’hui, 6 juin 2014
C’est la fĂȘte, des 20 ans, de notre Maison...
Bien sûr, Madame Le Brun et Monsieur Breban
commencent par faire un beau discours, Bien sûr, il y a également nos
« prestigieux » invités, merci à eux, mais il y a surtout nous, les résidents,
c’est pour nous que notre Maison a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e. Nous avons donc rĂ©uni autour
de nous, les anciens, de Plourin, de Henvic
 Et nous avons fait honneur à la
fĂȘte ; habillĂ©s avec coquetterie, coiés, maquillĂ©es
 Il faut bien cacher un peu nos
rides, n’est-ce pas ? Bref, lorsque tout le monde fut placĂ©, le spectacle a commencĂ©.
On nous a dit que c’était Dimitri, mais Dimitri, nous, on connait pas !!! Et ben, je n’ai
jamais vu un artiste comme ça ! On est tous restés bouche bée : un beau garçon, je
vous dis que cela et quand il chante, on dirait que des perles sortent de sa bouche. Il
chante mĂȘme des chansons que nous connaissons, alors, nous, on chante avec lui !
Et pas er du tout, notre Dimitri, il passe auprĂšs de nous, s’assoit mĂȘme Ă  cĂŽtĂ© de
nous. Il joue d’un instrument, je ne sais pas comment il s’appelle, mais c’est beau !
Il est comme les enfants, il aime se dĂ©guiser, alors nous on rit, qu’est-ce qu’on a ri !
Par exemple, il a chanté « La tactique du gendarme » (déguisé) Puis « Les gars
de la marine » (avec son béret à pompon rouge) ou, encore des chansons
« Lyriques », d’aprĂšs ce qu’on m’a dit. Il s’est transformĂ© en oiseau et
aussi en Indien, c’est vous dire ! Pour nir, il a voulu faire danser les
« Vieux », ceux qui avaient encore la tĂȘte et les jambes, bien sĂ»r !!!
Mais tout Ă  une n
 un bon goĂ»ter a Ă©tĂ© servi Ă  toute l’assemblĂ©e.
Ah ! j’ai eu du plaisir pour la fĂȘte des 20 ans de chez nous.
Et nous ne sommes pas prĂȘts d’oublier
notre Dimitri !
Auteur : Yvonne Goulme
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