de l’optimisation des traitements médicamenteux ainsi que de la réduction des coûts qui découlent de tous ces
aspects (PWC, 2013, p.8.).
Mon hypothèse était la suivante : les pharmaciens, après avoir vu des preuves découlant du projet-pilote,
voudront investir dans le concept pour instaurer celui-ci à grande échelle, c’est-à-dire à travers leur clientèle.
Durant mon stage, j’ai investigué sur le potentiel du produit envers la clientèle cible, c’est-à-dire les résidences
de personnes âgées, la population atteinte d’une maladie chronique, puis le grand public. Ensuite, j’ai évalué
les facteurs qui favoriseraient et/ou qui entraveraient l’adoption de Pharmacie 3.0 à grande échelle. Ici, l’on parle
des facteurs en lien avec la santé (l’amélioration de l’état de santé, l’efficacité thérapeutique, l’amélioration de
l’observance thérapeutique, etc.), des facteurs en lien avec le système de santé (réduction du nombre
d’hospitalisations, réduction des coûts, réduction du nombre de consultations auprès des médecins), des
facteurs en lien avec l’amélioration de la communication à travers ce concept entre les médecins, les patients,
les pharmaciens et toutes autres personnes concernées. Ensuite les facteurs que j’ai trouvé qui sont les
désavantages à établir un programme de santé connecté sont les coûts de tous ces dispositifs technologiques
ainsi que de la formation à utiliser ces dispositifs aux spécialistes de la santé ainsi qu’aux patients, puisque ce
n’est pas tout le monde qui est doté de la capacité à se servir de cette technologie.
Recherches, analyses et liens avec Pharmacie 3.0
Le projet n’a pas encore donné fin, donc je suis dans l’incapacité de soumettre des résultats du projet S.M.A.R.T.,
par contre des données sont sorties d’études internationales desquelles je présenterai des chiffres.
L’e-santé ou la santé connectée est également bénéfique pour différents secteurs dans la société. Elle
représente une réponse concrète et efficace aux enjeux donc je vous ai fait part, auxquels est confronté le
système de santé. (PWC, 2013, p.9.)
L’e-santé est bénéfique pour les patients, puisque cela améliore la relation spécialiste-malade et permet un
meilleur accès aux soins dans les zones de faible densité médicale. De plus, comme je l’ai mentionné
auparavant, la prise en charge est plus fiable, il y a une réduction d’examen subis, une limitation des recours
injustifiés dans les salles d’urgence, et le maintien à domicile est facilité pour les patients atteints de maladie et
pathologies chroniques. (PWC, 2013, p.9.)
‘’Le concept de santé connecté est aussi profitable pour les professionnels et les établissements de santé,
puisque il y a des outils d’aides accessibles à la décision et au diagnostic, il y a un décloisonnement entre la
médecine de ville, l’hôpital et le secteur médico-social dans une logique de parcours de soins, et beaucoup
plus’’. (PWC, 2013, p.9.)
La santé connectée est bénéfique également pour les industries du secteur de la santé, l’on parle des fabricants
de matériels et de dispositifs médicaux ainsi que les compagnies pharmaceutiques. De plus, c’est un avantage
pour les entreprises du secteur des TIC, et des secteurs assurantiels (PWC, 2013, p.9.) (Voir annexe I p.9)
Une étude a été menée sur des projets d’e-santé dans 10 pays dont l’Inde, les États-Unis, le Danemark, le
Japon, l’Espagne, le Canada, la Grande-Bretagne, l’Arabie Saoudite, Singapour et Israël. L’analyse des résultats
de ces expériences permet d’identifier les principales composantes du succès du développement de l’e-santé
sur un territoire (PWX, 2013 P.18).
En Espagne, la crise économique ainsi que l’augmentation du chiffre des maladies chroniques obligent les
pouvoirs publics à restructurer leur système de santé afin de mieux organiser leurs dépenses (Dumas, A. &
Bouret, R. (2009).Économie globale : à l’heure de la mondialisation. Montréal : ERPI). Dans cette situation,
l’option de la santé connectée semble être la meilleure réponse. Depuis, 1500 centres de santé, 32 sites
hospitaliers et 102 000 professionnels de santé utilisent la plateforme d’e-santé d’Andalousie et 93,5% de la
population du sud de l’Espagne est couverte par le dispositif d’e-prescriptions. Grâce à ces mesures, il y a eu