L`activité sexuelle

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L’activité sexuelleCours no 223
Nous savons que l’approche HYGIONOMISTE® tient compte de tous les
facteurs naturels de santé. Ces facteurs correspondent à la façon correcte
d’agir dans tous les gestes que nous posons. S’il existe une façon correcte de
s’alimenter, de respirer, de bouger et de penser, il existe aussi une façon
correcte de s’activer sexuellement.
Nous avons déjà précisé que tous les gestes que nous posons sont bons ou
mauvais pour notre santé. En matière d’activité sexuelle, le même principe
s’applique.
Dans le domaine de la naturopathie et de la prévention de la maladie, il est
clair que nous devons nous préoccuper de la façon dont nous nous activons
sexuellement. Il n’est pas question ici d’adopter une approche religieuse ou
morale face à l’activité sexuelle. Nous consacrerons éventuellement un cours
à l’aspect spirituel (cours no 338). Ce sera alors le moment d’examiner cet
aspect en tant que facteur naturel de santé. Pour l’instant, il nous faut aussi
examiner l’activité sexuelle en tant que facteur naturel de santé.
Il est évident que l’activité sexuelle est reliée fondamentalement au
phénomène de la reproduction. Mais il serait anormal de soutenir qu’elle ne
devrait s’appliquer que dans ce but. Pour assurer la réalisation de certaines
fonctions de l’organisme, la nature a voulu y attacher certains plaisirs. Nous
mangeons pour nous nourrir, mais c’est plaisant de manger. S’il n’y avait
aucun plaisir à manger, certains oublieraient probablement de le faire. Il y a
aussi un plaisir à s’adonner à l’activité sexuelle. Ce plaisir est sain et mérite
d’être recherché.
Mais le plaisir relié à la sexualité doit se dérouler dans des conditions saines,
c’est-à-dire dans des conditions qui ne nuisent pas à la santé.
Le problème de la contraception
Les gens s’activent sexuellement sans nécessairement vouloir procréer. Par
conséquent, ils doivent recourir à diverses techniques pour éviter de se
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reproduire lorsqu’ils ne le désirent pas. Certaines de ces techniques ne
posent pas de problème; alors que d’autres peuvent en poser.
Il est clair que le recours à la pilule contraceptive ne peut pas être considéré
comme une mesure de santé. Cette pilule dérègle de système reproducteur en
déséquilibrant le système hormonal de la femme. On sait que la
consommation de cette pilule, sur de longues périodes de temps, augmente le
risque du cancer du sein et de l’utérus. À ce sujet, l’OMS a rendu publiques
les conclusions d’un groupe de 21 chercheurs venus de 8 pays. La
conclusion de ces chercheurs a été à l’effet que « La pilule augmente le
risque du cancer du sein, du col de l’utérus et du foie. »
Pourquoi en est-il ainsi? Parce que, dans ce cas, la prise d’hormones de
synthèse expose, pendant trois semaines sur quatre à la progestérone, les
tissus qui possèdent des récepteurs à ces hormones, comme le sein par
exemple. Normalement ces tissus devraient être exposés à cette hormone que
de 10 à 14 jours lorsqu’on compte uniquement sur l’activité normale des
ovaires. De plus, la concentration des hormones de synthèse est beaucoup
plus forte que celle des hormones naturelles.
Prétendre que la pilule contraceptive favorise la santé serait une aberration.
Par conséquent, le naturopathe et le praticien en prévention ne peuvent pas
recommander cette forme de contraception. Évidemment, c’est la personne
qui consulte qui décide, en dernier lieu, si elle veut assumer ce risque de
cancer. Si elle ne le veut pas, elle devra choisir une autre forme de
contraception moins problématique.
Les relations anales
Ce type de relations est largement répandu. Le sphincter de l’anus n’a pas
été conçu pour être pénétré de l’extérieur, surtout par un objet d’une certaine
grosseur comme un pénis en érection par exemple. Ce sphincter s’ouvre
naturellement de l’intérieur vers l’extérieur pour permettre l’évacuation des
matières fécales. Telle est sa finalité sur le plan physiologique.
Les pénétrations anales sont donc anti-physiologiques. Elles peuvent
notamment entraîner des micro-saignements. Elles risquent notamment
d’accroître le risque du cancer de l’anus. Une étude publiée, en 1997, dans le
New England Journal of Medicine, conduite par des chercheurs danois,
suédois et néerlandais, a montré que 84% des personnes atteintes d’un
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cancer de l’anus étaient aussi atteintes par l’une des versions du
papillomavirus HPV. Cette étude a également montré, pour les deux sexes,
que le risque de contracter un cancer de l’anus était nettement supérieur chez
les gens ayant multiplié les relations anales.
Les individus qui trouvent leur plaisir dans la pratique de telles relations,
posent donc un geste qui n’est pas compatible avec la santé. Ils doivent en
être avertis. Il leur appartient ensuite de décider s’ils doivent mettre un terme
ou non à cette pratique. Cette décision ne peut être que la leur.
Certains diront que leur orientation sexuelle ne leur laisse pas d’autres choix.
L’anus est le seul orifice qu’ils affectionnent vraiment! Sans ce dernier, la
vie sexuelle serait bien triste et incomplète pour certains. Qu’ils choisissent
de s’activer analement s’ils pensent ne pas être en mesure de faire autrement.
Mais qu’ils assument aussi les risques pour la santé reliés à cette pratique.
Les diverses orientations sexuelles
L’orientation ou les préférences sexuelles d’un individu ne sont pas à
discuter. Chacun devrait être totalement libre de s’activer sexuellement
comme il l’entend. La société n’a pas à imposer des contraintes sur ce plan.
Qu’une personne soit hétérosexuelle, homosexuelle ou bisexuelle ne
présente aucun problème, pourvu que ses pratiques sexuelles soient saines.
Le sadomasochisme, par exemple, ne peut pas être considéré comme sain.
Ne pouvoir jouir que lorsqu’on ressent ou qu’on donne de la douleur, relève
d’une déviation. La même remarque s’applique évidemment à la pédophilie.
Dans ce dernier cas, la déviation est criminelle puisqu’elle implique des
enfants. Dans le sadomasochisme, on est au moins en présence d’adultes
consentants.
La tendance, à l’heure actuelle, semble présenter l’hétérosexualité comme
étant la bonne norme. C’est une erreur. Il n’y a pas de normes en matière de
choix sexuelle, pas plus d’ailleurs qu’il y en a dans le choix des fruits. Les
gens qui préfèrent les pêches aux pommes ne sont pas plus normaux que
ceux qui préfèrent les cerises aux oranges!
En matière sexuelle, c’est la personne qui est importante et non pas le genre.
Il y a des gens pour qui la sexualité est à ce point importante qu’ils arrivent
facilement à trouver sexuellement du plaisir autant avec un homme qu’une
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femme. Leur bisexualité est correcte pourvu qu’elle s’exprime sainement.
Ces personnes rencontrent cependant des objections de toutes parts. Elles
sont généralement mal vues à la fois par les hétérosexuels et les
homosexuels. En réalité, elles ont droit à leur orientation sexuelle, même si
celle-ci inclut la possibilité de s’activer sexuellement avec tout le monde.
Pourquoi faudrait-il reprocher aux bisexuels leur universalité?
Ce qui est vrai pour les bisexuels, l’est tout autant pour les homosexuels.
Leur choix sexuel est plus restreint et porte sur des individus de même sexe.
C’est bien. Seuls des gens bornés y voient des objections. La bonne attitude
à adopter en cette matière est celle du vivre et laisser vivre.
Certaines personnes soutiennent qu’elles sont très mal à l’aise lorsqu’elles
voient deux personnes du même sexe s’embrasser. Mais lorsque le même
geste est posé entre deux personnes de sexe opposé, elles ne ressentent pas
ce malaise profond. Aimeraient-elles mieux voir deux hommes se battre ou
deux femmes s’arracher les cheveux? Il n’y a pas de mal à s’embrasser,
quelque soit le sexe des individus. Si tout le monde le faisait, on éviterait
certainement les guerres.
La vasectomie
La vasectomie est considérée comme étant une méthode plus ou moins
définitive de contraception masculine. Elle consiste à pratiquer deux petites
incisions dans les bourses afin d’atteindre les canaux déférents. Ces canaux
sont sectionnés pour empêcher les spermatozoïdes de se mélanger au liquide
spermatique.
Dans les documents qui vantent les mérites de la vasectomie, on mentionne
que les testicules continuent à produire des spermatozoïdes qui sont absorbés
normalement par l’organisme comme chez l’homme non vasectomisé.
On oublie de dire que ce dernier est en mesure d’évacuer ses spermatozoïdes
lors de l’éjaculation. Chez le vasectomisé, ces spermatozoïdes ne sont jamais
évacués. C’est l’organisme qui a l’obligation de les neutraliser. En fait, on
peut dire que le vasectomisé, en ce qui concerne ses spermatozoïdes, est
sensiblement dans la même situation qu’un homme qui n’éjacule jamais.
Mais dans ce cas, il peut quand même se produire des éjaculations
nocturnes.
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Dans le cas du vasectomisé, il doit trouver le moyen d’autolyser ses
spermatozoïdes. Il ne s’agit pas d’une tâche impossible à réaliser, mais il
s’agit néanmoins d’un travail superflu imposé à l’organisme. Ce travail
exige une perte d’énergie nerveuse qui pourrait sans aucun doute être utilisée
à meilleur escient.
On peut donc dire que la vasectomie est une mesure anti-physiologique.
Certains la compare à la ligature des trompes chez la femme. Bien que cette
intervention soit plus sérieuse chez la femme que chez l’homme, il faut
savoir que celle-ci n’est appelée qu’à neutraliser qu’un seul ovule par mois,
alors que l’homme produit de très grandes quantités de spermatozoïdes
chaque jour. Le travail d’autolyse est donc beaucoup plus considérable chez
l’homme.
En définitive, la vasectomie n’est donc pas recommandée par le naturopathe
ou par le spécialiste en prévention. Mais encore une fois, il n’appartient qu’à
l’individu lui-même de prendre la décision de se faire vasectomiser ou non.
L’éjaculation fréquente
Certains auteurs naturistes ont exposé les mérites de l’éjaculation fréquente.
Ils soutiennent qu’il n’est pas question de tomber ici dans l’exagération,
mais d’exercer une activité sexuelle assez régulièrement. L’observation
semble en effet indiquer qu’une telle activité pourrait prévenir des troubles
de la prostate, notamment l’hypertrophie bénigne de cet organe.
Le gros bon sens semblerait nous indiquer qu’il n’est pas souhaitable de
conserver trop longtemps les sécrétions des glandes séminales et prostatique.
En termes quelques peu vulgaires, certains diront qu’il est bon de faire un
« petit changement d’huile » à l’occasion!
D’une façon plus sérieuse, il existe une hypothèse qui a été mise de l’avant
pour expliquer le phénomène de l’hypertrophie bénigne de la prostate. On
sait qu’avant la puberté, le jeune garçon a une très petite prostate. À la
puberté, sous l’influence de la production de la testostérone par les
testicules, le volume de la prostate augmente considérablement. En fait, cet
organe grossit afin de pouvoir jouer éventuellement son rôle dans la fertilité.
Au moment de la puberté, personne ne s’inquiète du fait que la prostate
prend du volume. Mais plus tard dans la vie de l’homme, cette même
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prostate peut à nouveau s’hypertrophier. Cette fois, ce n’est pas souhaitable
car cette hypertrophie vient comprimer le canal qui provient de la vessie
(urètre) et qui passe au centre de la prostate, ce qui empêche l’urine d’être
évacuée normalement.
Mais pourquoi la prostate s’hypertrophie-t-elle une deuxième fois? Certains
supposent qu’elle le fait par ce que l’homme n’est pas suffisamment actif sur
le plan sexuel. Il n’éjaculerait pas suffisamment souvent. Tout se passe
comme si son organisme prenait conscience qu’il est à nouveau impubère. Il
déciderait de faire grossir la prostate pour la rendre active à nouveau!
Évidemment, cette situation ne règle rien, bien au contraire.
Cette hypothèse n’est évidemment qu’une simple supposition. Elle n’a
jamais été validée. Mais il n’en reste pas moins que les individus qui
demeurent sexuellement actifs tout au long de leur vie, seraient moins
touchés par le problème de l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Le fait de demeurer actif sur le plan sexuel serait peut être tout aussi
important que le fait de demeurer actif sur le plan physique ou intellectuel.
Nos fonctions se maintiennent lorsque nous en faisons un usage régulier.
L’expression anglaise qui dit « Use it or lose it » demeure problablement
juste.
D’autre part, une autre hypothèse soutient qu’en matière sexuelle, l’homme
aurait grandement avantage à conserver ses « fluides vitaux » à l’intérieur de
son corps. Ces fluides vitaux contribueraient à assurer, grâce à un
mécanisme délicat et subtil, la force vitale à chaque atome du corps par
l’intermédiaire du système nerveux. Cette dernière hypothèse n’est peut être
pas sans fondement!
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