La mégalopole japonaise

publicité
La mégalopole japonaise
Le territoire japonais est un archipel montagneux et volcanique constitué de près de quatre mille îles dont quatre
principales (Hokkaido, Honshu, Shikoku, Kyushu). Les montagnes occupent les deux tiers du territoire et les plaines
littorales sont de dimension réduite. Un processus de littoralisation des hommes et des activités sur le littoral Pacifique
(« Japon de l’endroit ») s’est opéré correspondant à un choix de société, à un modèle de société et à un modèle
économique tourné vers l’extérieur. Cette concentration des hommes et des activités a donné naissance à la mégalopole
japonaise.
En quoi la mégalopole constitue-t-elle un centre d’impulsion à diverses échelles ? Quels sont les risques et les
problèmes de gestion causés par une telle concentration d’hommes et d’activités ?
La mégalopole constitue un centre d’impulsion de l’économie mondiale et régionale mais n’est pas développé de façon
homogène. Cette puissance n’est pas exempte de risques.
I. La mégalopole japonaise, un centre d’impulsion de l’économie
mondiale et régionale
La mégalopole japonaise constitue un des centres du monde et rassemble l’essentiel de la population et des activités du
Japon. Cette littoralisation est le fruit d’un développement historique.
A. Le poids démographique et économique de la mégalopole
Le Japon est la 2e puissance commerciale du monde un PIB de 4 923 milliards de $ en 2008 (Etats-Unis 14 264, Chine
4 401), sa balance commerciale est excédentaire (4e exportateur mondial, 20 milliards de dollars d’excédents en 2008).
Cette puissance commerciale, liée au rôle du Japon comme interface avec le monde et l’Asie orientale, a provoqué la
polarisation des activités sur une partie du territoire : la mégalopole japonaise. Celle-ci constitue le plus long ensemble
urbain linéaire du monde. Elle s’étend sur 1 500 km de long et, au maximum, 50 km de large, du nord de Tokyo au nord
de l’île de Kyushu. Elle concentre 105 millions d’habitants, ce qui constitue la plus grande et la plus dense mégalopole du
monde (1 500 hab./km², voire 3 000 hab./km² localement ; en comparaison la densité du Japon est de 336 hab./km²). Elle
forme un long réseau urbain hiérarchisé et multipolaire de 210 villes de plus de 100 000 habitants.
Au-delà de cette puissance démographique, la mégalopole forme un des pôles économiques majeurs de la planète : elle
constitue la première concentration industrielle du monde, la 2e façade maritime mondiale avec 1,5 milliards de tonnes par
an et plus de 1 000 ports, le deuxième pôle financier de la planète (présence des bourses de Tokyo, le Kabuto-Cho, et
d’Osaka ; d’établissements financiers ; de sièges sociaux de FMN). De plus, la mégalopole est la première région
créancière du monde et le premier investisseur de la planète. Cette puissance se traduit par l’importance des villes
constituant la mégalopole, ainsi Tokyo est la première ville mondiale par son PUB (équivalent du PIB de la France).
Si la mégalopole constitue un des centres de l’économie mondiale, elle domine largement le reste du Japon.
B. La mégalopole au cœur de la puissance japonaise
La mégalopole japonaise constitue le cœur de la puissance japonaise. Elle rassemble 81,6% de la population japonaise
et les principales agglomérations alors qu’elle ne forme que 14% du territoire nippon. Cette concentration urbaine réunit
l’essentiel des activités japonaises : fonctions de production industrielle (70% de la production, des industries lourdes aux
industries de pointe), fonctions de commandements (1/2 des emplois de service ; sièges des principales entreprises,
banques, assurances et médias), fonctions de recherche (laboratoires de recherche, universités). La réunion de ces
pouvoirs permet à la mégalopole de produire 80% du PIB japonais ainsi que d’attirer les entreprises et les investissements
étrangers. Cette concentration des activités est parfaitement illustrée par les grandes zones industrialo portuaires de la
mégalopole, lesquelles canalisent 75% du trafic japonais. De plus, cette mégalopole réalise plus d’échanges internes
qu’avec le reste du pays.
Le développement de la mégalopole s’est effectué en plusieurs étapes.
C. Un aménagement par étape
Le Japon est couvert au trois-quarts de montagnes, les populations se sont donc concentrées dans les plaines. Les trois
grandes plaines (Kanto, Nobi ou Tokaï, Kansai ou Kinki) du littoral oriental d’Honshu ont offert, aux populations venant
du Sud, des plaines plus larges, largement ouvertes sur la mer et aux conditions climatiques plus clémentes. C’est ainsi
que s’est développé un réseau urbain préfigurant la mégalopole. Ce réseau s’est organisé autour de la route du Tokaido
reliant Kyoto à Tokyo dès le XVIIe. L’ère Meiji (1868-1912) débute avec le transfert de la capitale de Kyoto vers Edo qui
devient Tokyo (« capitale de l’Est »). Les avantages politiques et démographiques des grandes agglomérations du littoral
oriental permettent d’attirer les activités nouvelles liées à l’ouverture économique et à l’industrialisation du Japon. Cette
organisation économique a provoqué le développement des ports et des industries littorales, entraînant un exode rural
important qui a renforcé la force démographique de la mégalopole. C’est avec la période de « haute croissance » (19551/5
1975) que la mégalopole s’est définitivement imposée. L’exode rural a alimenté la croissance de la mégalopole rendant
les agglomérations contiguës. La densité de la population (main-d’œuvre et marché) et celle des services ont favorisé le
développement des entreprises fixant ainsi dans la mégalopole les fonctions de commandement. Dès lors, la mégalopole
s’est développée vers le Sud, le long de la Mer intérieure jusqu’au nord de Kyushu. Cependant, pour maintenir son
attractivité, la mégalopole a dû se doter d’un réseau de transport efficace. Ainsi, dès 1964, le réseau du Shinkansen – train
à grande vitesse, 270 km/h – a été mis en place pour former l’épine dorsale de la mégalopole. Ce réseau ferroviaire
principal est doublé par un réseau de lignes de banlieues, par un réseau autoroutier et routier auxquels s’ajoutent les lignes
aériennes intérieures. L’ensemble de ces réseaux permet à la mégalopole d’être d’un seul tenant grâce à de nombreux
ouvrages d’art (lien entre Honshu et Kyushu par tunnel, entre Shikoku et Kyushu par pont). La connexion entre ces
différents réseaux renforce aussi l’importance des plates-formes multimodales (aéroports, gares, ports).
Après la période de « haute croissance », la mégalopole a continué à attirer les activités et les populations provoquant
une spéculation foncière forte. Par conséquent, les banlieues des grandes villes se sont étalées donc la mégalopole s’est
étendue vers le Nord et le Sud. Ceci a permis, le long des axes de circulation qui permettent les migrations pendulaires, la
rurbanisation et le développement des desakotas (espaces périurbains denses mêlant activités agricoles intensives,
activités industrielles et résidences pavillonnaires). Les PME et les industries d’assemblages moins liées aux ports se
déplacent vers l’intérieur des terres, vers les provinces du « Japon de l’envers » ou se délocalisent en Asie. Le recul de
l’industrie renforce la tertiairisation de la mégalopole par le développement des fonctions de recherche et de
commandement, il permet aussi un certain rééquilibrage du territoire japonais et un desserrement de la mégalopole. C’est
pour atteindre ce même objectif que le plan Technopolis a été mis en place en 1983, il visait à la création de pôles de RD
dans les technologies de pointe associant les capitaux privés et publics. Chaque technopôle doit posséder une ville-mère
d’au moins 200 000 habitants, se trouver à 1 journée aller-retour d’une des trois mégapoles. On peut citer les exemples
des technopôles de Tsukuba, du Kansai et du nord de Kyushu. Le souci de désengorgement de la mégalopole passe aussi
par une amélioration des moyens de transport, par exemple avec le projet « Japan Corridor » (1989) devant dédoubler
l’axe Tokyo – Osaka par une ligne de train à lévitation magnétique (TLM) sur laquelle s’organiseraient de nouvelles
villes.
La mégalopole concentre l’essentiel des activités du Japon mais est-elle uniformément puissante et développée.
II. L’organisation de la mégalopole
La mégalopole rassemble un chapelet d’aires métropolitaines mais trois aires dominent rassemblant 44% de la
population (plus de 50 millions) et 65% du PIB japonais. Il s’agit des trois centres anciens de l’ère Meiji. Tokyo, premier
port japonais et capitale, domine la métropole du Kansai (Osaka-Kobé-Kyoto) s’étant développé grâce au textile et celle
du Nobi (Nagoya) s’étant appuyée sur la production de coton et de laine. A côté de ces trois centres, profitant de
l’élargissement de la mégalopole, d’autres pôles secondaires se développent.
A. Tokyo, le centre de la mégalopole
Le Kanto, au centre de l’archipel, constitue la plus vaste baie du Japon, sa cité principale, Edo (« porte de la baie »),
est la plus grande ville du monde dès le XVIIIe avec 1 millions d’habitants et devient la capitale en 1868, à la place de
Kyoto, sous le nom de Tokyo. L’agglomération de Tokyo constitue la plus peuplée de la planète avec 35 millions
d’habitants (1/4 de la population), de plus elle est en forte croissance (86% des 25 millions de nouveaux japonais entre
1955 et 1977 sont de Tokyo, 300 000 nouveaux habitants par an). Cet attrait pour la capitale japonaise s’explique par son
rôle de ville mondiale et par sa domination sur l’économie japonaise. Tokyo est fortement reliée au monde (1er ensemble
portuaire, 4 ports – 600 millions de tonnes contre 582 pour Shanghai, 4e aéroport du monde). Cette liaison forte permet
une importante concentration d’industries très variées, de sièges sociaux de FMN (60% des FMN japonaises, 52 des 500
premières FMN mondiales), de sociétés étrangères (plus de 80% de celles présentes au Japon) et la présence d’une
puissance financière importante (Kabuto-Cho, 2e bourse mondiale) permettant à Tokyo de détenir le premier PUB
(produit urbain brut) mondial avec 1 500 milliards de $. Pour finir, Tokyo dispose d’un rôle culturel mondial (expositions,
présentations de modes et spectacles d’avant-garde) de plus en plus fort en raison de l’émergence d’une immigration
occidentale et asiatique. Ce rôle mondial s’appuie aussi sur une puissance nationale. Tokyo est la capitale du Japon et
concentre 50% des industries de pointe, 50% des entreprises de médias, 46% des instituts de recherche, 40% des
étudiants. Ainsi, Tokyo constitue le centre de commandement politique, économique (30% du PIB japonais), scientifique
et culturel du Japon. Le PNB du Kanto s’élève à 1650 milliards de $ à comparer avec le PIB de l’Italie (1 766 ma de $)
Le développement de Tokyo s’est d’abord organisé autour du centre historique (Marunouchi) à proximité du Palais
impérial dans lequel se sont concentrées les fonctions politiques et financières (bourse du Japon, Kabuto-Cho). Par la
suite, de nouveaux centres ont fait leur apparition à proximité des grandes gares (Shinjuku, Ginza, Shibuya) ou dans les
villes périphériques (Yokohama, Kawasaki, Chiba, Tsukuba). L’extension de la mégapole provoque d’importants
mouvements pendulaires (3,7 millions de voyageurs allant chaque jour vers le centre, 25% des habitants faisant plus de 2
h de transport par jour). La croissance de la ville provoque une recomposition urbaine par la verticalisation du centre, la
gentrification des terre-pleins du centre, la création de nouveaux centres tertiaires et commerciaux en périphérie (Minato
Mirai 21, Ropponi Hills) en raison du prix du foncier trop élevé.
2/5
B. Les autres pôles urbains
Après Tokyo, deux autres agglomérations dominent le Japon, celles du Kansai et de Nagoya.
1.
Le Kansai
Le Kansai est le deuxième pôle mondial situé au Japon. Il rassemble les trois villes d’Osaka (cité marchande et
industrielle depuis le XVIIIe), Kobe (port) et Kyoto (ancienne capitale impériale pendant 10 siècles), dans une
agglomération de 22 millions d’habitants. La crise des industries lourdes après la période de « haute croissance » et dans
les années 90 a provoqué le développement du chômage et une migration vers le Kanto. La reconversion de la région en a
fait un foyer d’innovation (invention des premiers jeux vidéos) et permet à cette conurbation d’accueillir aujourd’hui ¼
des FMN japonaises, l’aéroport le plus moderne du monde, des centres de recherche puissants (Kansai City Science
disposant d’un synchrotron). Le Kansai est à l’origine de 20% du PIB japonais et tend à se développer grâce à de
nouveaux aménagements (nouvel aéroport, cité scientifique, îles artificielles de Port Island et de Rokko Island). Le PNB
du Kansai s’élève à 681 ma de $ proche de celui de l’Australie (708). Cependant, il doit faire face à la proximité de Tokyo
et au manque de cohésion régional.
2.
Nagoya
Longtemps considérée comme un « satellite hypertrophié » de Tokyo, Nagoya est devenue, au milieu des années 90, le
deuxième pôle industriel de la mégapole en raison de sa proximité avec le Kanto permettant de créer des liens entre les
FMN tokyoïtes et les PME du Nobi. Aujourd’hui, la ville comprend 8,5 millions d’habitants et l’agglomération 14
millions engendrant 15% du PIB japonais et 19% de la production industrielle. Le PNB du Nobi s’élève à 656 ma de $
pour 626 aux Pays-Bas. Marquée par l’histoire (destructions par la Seconde Guerre mondiale et par le typhon de 1959),
elle présente un urbanisme audacieux avec de grandes artères. On peut illustrer son développement avec Toyota, société
de métier à tisser, devenue le premier constructeur national et mondial d’automobiles.
C. Des périphéries plus ou moins intégrées
La croissance de la mégalopole s’effectue actuellement vers de nouveaux pôles : au nord vers Sendai (2% PIB), au sud
le long de la mer intérieur (8% PIB) et dans le nord de Kyushu (3%). Vers le nord, la croissance s’effectue par transfert
d’activités et donc de main d’œuvre, Sendai a vu sa population augmenter de moitié en 20 ans et devrait prochainement
intégrer la mégalopole. Les étroites plaines de la mer intérieure accueillent d’immenses ZIP autour de quelques cités
millionnaires (Hiroshima, Okayama), en particulier grâce aux ponts reliant Shikoku et Honshu. Enfin, le « midi »
japonais, l’île de Kyushu rassemble d’actives technopoles comme Kita-Kyushu, Nagasaki ou Kumamoto qui en font la
« Silicon island ». Celle-ci constitue le 3e pôle mondial de fabrication et d’assemblage de circuits intégrés et bénéficie de
la proximité avec la Chine et la Corée du Sud. Cependant, elle doit faire face à la difficile reconversion de l’ancien « pays
noir » de Fukuoka.
III. La mégalopole et son environnement
Selon les grandes compagnies d’assurances, la mégalopole japonaise constitue l’espace le plus risqué de la planète,
cela en raison des risques naturels mais aussi des risques technologiques. Cette vulnérabilité entraîne un changement dans
l’attitude des habitants et des politiques.
A. La mégalopole face aux risques
Le territoire japonais est exposé aux aléas naturels : séismes, éruptions volcaniques, tsunamis, inondations, glissement
de terrains, coulées de boues, risques climatiques (typhons, vagues de froid, pointes de chaleur). Tokyo est la ville la plus
risquée au monde (indice 710 selon les assureurs ; la 2e ville, San Francisco, a un indice de 167). La concentration de la
population dans la mégalopole fait de ces aléas des risques naturels importants. Ainsi, les catastrophes naturelles
provoquent des bilans élevés (Tokyo en 1923 140 000 morts, Kobé en 1995 6 000 morts) et cela malgré des politiques de
prévention fortes. Ainsi, les Japonais ont appris à composer avec ces risques : constructions aux normes parasismiques,
plans d’évacuation, côtes protégées par des digues, éducation de la population, réseau de surveillance des tsunamis (150
observatoires et un satellite). Cependant, le séisme de Kobé a montré les failles et les limites de cette politique de gestion
des risques (non respect des normes de construction, zones refuges et couloirs coupe-feux noyés dans l’urbanisation,
confiance excessive dans la technologie).
B. Les atteintes à l’environnement
Le développement industriel pendant la « haute croissance » s’est déroulé sans prêter attention aux conséquences sur
l’environnement. Il en a résulté de fortes pollutions dues aux rejets industriels dans les eaux et l’atmosphère. La mer
intérieure, surnommée la « mer de boue » ou la « mer malade », et les grandes baies subissent le phénomène des « eaux
rouges », les nappes phréatiques sont polluées. Les grandes villes industrielles sont les plus polluées du monde dans les
3/5
années 60 (exemple de Minamata, pollution au mercure provoquant 300 morts et des malformations chez les nouveaux
nés). Face à cette situation, la population s’est organisée dans le « mouvement habitant » visant à lutter contre ces
pollutions. Des procès ont permis une reconnaissance tardive des responsabilités des industriels et la mise en place de
politiques étatiques de protection de l’environnement. Si les usines les plus polluantes ont été transférées en Asie du SudEst, si la réglementation japonaise est l’une des plus sévère du monde, certains problèmes ne sont pas encore réglés. La
congestion des réseaux de transport provoque une importante pollution atmosphérique, les villes sont très bruyantes, des
installations d’évacuation des eaux usées ne sont pas achevées (tout-à-l’égout non achevé à Yokohama et Hiroshima), la
gestion des déchets reste complexe (utilisation pour remblaiements, 80% des 6 millions de tonnes d’ordures ménagères de
Tokyo dans les remblais), enfin il reste 320 000 sites à traiter dans la mégalopole.
La dépendance énergétique du Japon a conduit au développement de l’énergie nucléaire mais la multiplication des
incidents dans les centrales et les risques naturels ont remis en question la politique énergétique du Japon.
C. La gestion de l’espace
La croissance continue de la mégalopole a d’abord été absorbée par la réalisation de terres pleins dans les baies et par
le développement de nouveaux centres près de grandes gares. Mais, l’engorgement des axes de transport (système
autoroutier entre Tokyo et Nagoya obstrué plus de 15 heures par jour), l’allongement de la distance entre les lieux
d’habitation et de travail, la spéculation foncière ont donné naissance à une politique d’aménagement pour desserrer la
mégalopole (plan Technopolis en 1983). Il comprenait la création de nouveaux centres technologiques, le transfert de la
capitale et une politique de reconversion des terre-pleins industriels pour accueillir des fonctions urbaines ou récréative.
Le Japon, première puissance de l’Asie orientale, a, en raison de son histoire, concentré ses activités et sa population
dans la plus grande concentration urbaine du monde, la mégalopole japonaise. Celle-ci joue un rôle mondial et national
important. Cependant, elle est dominée par trois mégapoles dont un hypercentre, la ville mondiale de Tokyo. La
concentration forte des activités et des habitants dans cet ensemble provoque une vulnérabilité forte aux risques naturels
ainsi qu’une forte atteinte à l’environnement.
Face à cette situation, une politique d’aménagement du territoire doit permettre de désengorger la mégalopole. Va-telle atteindre ses objectifs ?
4/5
5/5
Téléchargement