LE SUIVI DE LA QUALITE DE L'EAU SUR NEUF COURS D'EAU DE LA NIEVRE
Les paramètres recherchés sont :
● in situ :
- la température de l'air,
- la température de l'eau,
- l'oxygène dissous,
- la conductivité.
● en laboratoire :
- les matières en suspension (MES),
- la demande biologique en oxygène (DBO5),
- le carbone organique dissous (COD),
- l'azote Kjeldahl (NKJ),
- l'ammonium (NH4),
- les nitrites (NO2-),
- les nitrates (NO3-),
- les orthophosphates (PO4 3-),
- le phosphore total (P tot),
- la chlorophylle a,
- les phéopigments.
En 2005, la recherche d'IBGN et IBD a été réalisée.
Les paramètres recherchés permettent de définir la classe de qualité des altérations suivantes :
● les Matières Organiques et Oxydables,
● les Matières Azotées Hors Nitrates,
● les Nitrates,
● les Matières Phosphorées
● les Effets des Proliférations Végétales,
● les Particules en Suspension,
● la Température,
● l'Acidification.
Des mesures physico-chimiques sont réalisées au niveau de chaque station six fois par an en respectant le
calendrier suivant :
● au moins un prélèvement par trimestre,
● quatre prélèvements pendant l'étiage (du 1er mai au 31 octobre)
De telles fréquences permettent d'évaluer l'incidence des différentes pollutions tant à l'étiage, periode durant laquelle la
capacité d'auto-épuration est plus faible qu'en période de hautes eaux où les apports par ruissellement sont importants.
La qualité physico-chimique des eaux est déterminée à partir de mesures ponctuelles et non continues.
Il est donc possible que les prélèvements soient réalisés lors de conditions exceptionnelles (aussi bien favorables que
défavorables), peu représentatives du véritable état du milieu. D'où l'intérêt de réaliser des analyses biologiques en parallèle
(inventaires de macro-invertébrés aquatiques, de diatomées). La faune et la flore ont l'avantage d'intégrer sur une longue
période les altérations que peut subir le milieu.