A cloche-pied en résumé
Genre : Comédie
L’histoire : La vie trépidante de Dany, productrice d’émissions télévisées, a
brusquement été interrompue par un accident de voiture. Gravement blessée,
il n'est pas sûr qu'elle puisse remarcher un jour ? Malgré la gravité de la si-
tuation, Dany conserve son mordant sens de l’humour qui n'est pas toujours
du goût du médecin chef... Une infirmière dévouée, un mari dépassé par les
évènements et une collègue de bureau ambitieuse complètent une distribu-
tion haute en couleurs.
Notes d’intentions : Avec Patricia LEVREY, nous entrons de fait dans le mon-
de de la comédie, du rire et de la bonne humeur. A un détail près : dans «
A
cloche pied
», l’auteur a pris le parti de faire rire en partant d’une situation
qui ne semblait pas la mieux adaptée pour cela : un grave accident, le risque
d’une paraplégie, le tout dans le cadre strict d’une chambre d’hôpital où se
déroule la pièce. Rien d’hilarant au demeurant. Et pourtant, l’auteur réussit
merveilleusement bien son pari avec au final une pièce pleine d’humour, de
situations décalées, le tout sur un rythme trépident qui emmène le specta-
teur dans une histoire aux rebondissements multiples et variés, passant tour
à tour de l’humour au tragique, de l’émotion à l’improbable pour finir sur une
chute qui surprend autant qu’elle fait rire.
Si les réparties des personnages contribuent pour beaucoup à déclen-
cher le rire, j’ai souhaité toutefois mettre en exergue la situation dramati-
que qui sous-tend l’ensemble de la pièce et qui peut renvoyer le spectateur à
lui-même, à ses possibles maladies, ses possibles incapacités physiques et ce
questionnement implicite lié à la situation du personnage principal de Dany :
et si cela devait m’arriver ?...
J’ai opté donc pour un décor dépouillé qui renvoie à l’essentiel d’une
chambre d’hôpital : le lit et au delà, l’immobilisation qui en découle et la dé-
pendance aux autres. En contrepoint, la fenêtre ouvrant sur l’extérieur,
le monde, la vie, l’autonomie, la lumière en-
fin qui tente de pénétrer dans la pièce,
empêchées par les lames du store. L’éclai-
rage de la chambre reste quant à lui réso-
lument froid avec une concession aux
contres plus chauds destinés à rehausser la
silhouette des comédiens.