europe mondialisation

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Thème 4 : France et Europe dans le monde : L’Union européenne dans la mondialisation Question centrale : le rôle de l’Union Européenne dans le monde (puis la France) ou plus précisément dans la mondialisation. Cours divisé en 3 parties : • UE = acteur et pôle majeur de la mondialisation • « Northern Range » : une façade maritime mondiale • La Méditerranée comme aire de relation Mondialisation : Processus d’ouverture des économies nationales sur un marché devenu planétaire (libéralisation) favorisé par l’interdépendance croissante entre les hommes et les économies (division internationale du travail par exemple) via la circulation des informations, les migrations de populations, le développement des moyens de transports, la libéralisation des échanges…  Processus de mise en relation des territoires à l’échelle mondiale  A travers une série de flux (personnes, informations, transports, marchandises, capitaux) de plus en plus nombreux et étendus : en général ils sont représentés par des flèches sur les cartes (p. 264 : grosses flèches = flux plus importants, plus nombreux, petites flèches = moins de flux).  Flux = circulation de marchandises, d’hommes, de capitaux, d’informations.  Il y a des endroits qui émettent et reçoivent plus de ces flux que d’autres (carte p. 260) : on dit qu’ils sont mieux insérés/intégrés dans la mondialisation et on les appelle des pôles I.
L’Union européenne, acteur et pôle majeur de la mondialisation Problématique : quelle est la place de l’UE dans la mondialisation ? Pour dire très mondialisé : intégré/inséré  pour dire par mondialisé : en marge => ici : quels sont les facteurs qui font que bien intégrée ou en marge ? a. L’UE, un pôle majeur du « système‐monde » •
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Rappel histoire : organisation économie mondiale aujourd’hui plus caractérisée par une économie‐monde mais un système‐monde : plusieurs pôles principaux émettent et reçoivent la plupart des flux sans qu’il y en ait un qui domine vraiment. Aujourd’hui, on dit que la mondialisation est dominée par 3 pôles principaux appelés la Triade (Amérique du Nord, Europe occidentale, Japon/Corée du Sud). L’UE fait donc partie de la Triade, elle est donc un pôle majeur de la mondialisation. Puissance économique: o Elle fournit 28% du PIB mondial (pour seulement 500 millions d’habitants) => plus que les EU. o Elle est le 1e producteur et exportateur agricole au monde avec les Etats‐Unis. o Aussi 1e puissance industrielle (automobile, pétrochimie (Shell doc. 4), assurances (AXA), aéronautique civile…). Services = 2/3 de son PIB => encore plus importants. 1 En fait, la plupart des entreprises européennes sont des Firmes Transnationales (FTN) : elles ont leur siège dans les pays européens (d’où la spécialisation dans le domaine des services) et déplace ses activités industrielle dans des pays du Sud (délocalisation). Elle rassemble 161 des 500 premières FTN mondiales (doc. 1) o Aussi flux touristiques : 1e foyer touristique mondial avec 6 des pays les plus visités au monde. Puissance commerciale (carte p. 264) o L’UE est la 1e puissance commerciale : 16% des importations et 15% des exportations mondiales. Mais plus de 2/3 de ces échanges sont intracommunautaires. o Les principaux partenaires commerciaux de l’UE sont donc les pôles de la Triade mais elle échange de plus en plus avec les puissances émergentes (Chine 1e fournisseur depuis 2006, mais aussi Inde, Brésil, Russie…) Puissance monétaire et financière : o Rappel : l’UE est un marché commun (libre circulation des hommes, marchandises, capitaux) et une union monétaire (monnaie unique partagée par 17 états). o Siège de banques parmi les plus grandes au monde (HSBC, BNP) et de bourses mondiales (Paris, Londres) o Elle est le premier pôle d’émission et d’accueil des IDE (42% du total mondial) > (déf. p. 268). o
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a. Les facteurs de la puissance de l’UE •
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L’Europe est un foyer ancien de peuplement et c’est aujourd’hui le pôle le plus peuplé de la Triade. La population est qualifiée et le pouvoir d’achat élevé. Pour calculer la richesse d’une population, deux facteurs en géographie : o Le PIB o L’IDH L’UE fournir 28% du PIB mondial et en plus elle a un bon IDH (environ 80 ans espérance de vie et haut niveau de qualification moyen). Par ailleurs, de nombreux Etats ont mis en place des systèmes de protection sociale (chômage, assurance maladie, AVS etc.) Ce bon niveau de vie fait de l’UE un espace attractif sur le plan mondial : elle est le 1e pôle d’accueil des flux migratoires au monde (migrations surtout internes puis des Balkans, de l’Asie et du Proche et Moyen Orient) => flux humains => meilleure intégration dans la mondialisation. La bonne insertion à la mondialisation est aussi due au fait que c’est l’Europe qui a initié la mondialisation (découverte des Amériques, commerce triangulaire, économie‐monde britannique et autres empires coloniaux). Autre facteur important d’intégration : les métropoles qui sont puissantes et reliées à par des réseaux de transports modernes (métropole : agglomération exerçant des fonctions de commandement dans une zone d’influence étendue). Exemple : Bruxelles, Strasbourg et Luxembourg avec le Parlement européen, Francfort siège de la Banque centrale européenne, Paris, Milan et Rome comme centres culturels au rayonnement international… L’UE abrite deux villes mondiales : Londres et Paris qui concentrent les pouvoirs économiques, politiques et culturels (Aussi appelée ville globale ou ville‐monde, une ville mondiale concentre des fonctions de commandement économique (directions de firmes transnationales, institutions économiques mondiales, etc.), de formation supérieure et de recherche, elle dispose d’un réseau de communication et transports 2 •
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qui la lie bien au reste du monde et polarise (attire et émet) des flux de toute nature). Londres et Paris sont aussi des mégapoles, c’est‐à‐dire des villes de plus de 10 millions d’habitants. Les métropoles européennes se concentrent surtout dans la mégalopole européenne aussi appelée dorsale européenne (Francfort, Rotterdam, Bruxelles, Strasbourg, Anvers). C’est le noyau économique, démographique et politique de l’Europe et cet espace est bien connecté avec le reste du monde et de l’Europe par un réseau dense de transports. L’UE possède trois façades maritimes et de nombreux aéroports internationaux qui la relient à l’espace mondial (transports internationaux = bonne intégration à la mondialisation). Elle possède de nombreux hub (lieu de connexion des lignes d’un réseau de communication = aéroports, gares, ports) et des plates‐formes multimodales (espace équipé pour permettre le passage d’un mode de transport à un autre (rail, route, voie d’eau)). Analyse des relations internationales / de la mondialisation souvent à travers le concept de puissance : capacité d’influence sur un autre état/acteur par la force (hardpower) ou l’influence culturelle ou l’économie (softpower). o Puissance économique > déjà vu : ++ o Puissance politique :  Place importante dans les grandes OI (ONU, mais aussi présidents FMI, OMC, G8). Tentatives de parler d’une seule voix dans ces organisations.  Militaire : Politique étrangère et de sécurité commune (PESC), politique européenne de défense (PED) + opérations militaires d’intervention (Lybie 2011) ou aide aux opérations de l’ONU. o Puissance culturelle :  4 des langues européennes sont parmi les 10 langues les plus parlées au monde (français, anglais, espagnol, portugais).  Rayonnement culturel valeurs européennes (démocratie, paix, prospérité), produits (vin, fromage), événements culturels (festivals…) b. Les limites de la puissance européenne •
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Capacité d’innovation inférieure à celle des EU ou du Japon (moins de 2% du PID consacré à la Recherche et au Développement (R&D) contre 2,5 aux EU et 3% au Japon). L’industrie européenne est en retard dans les domaines de l’informatique, électronique et de la robotique. Pays émergents et Triade concurrencent l’UE dans ces domaines et fuite des cerveaux surtout vers les EU. Mais limites aussi causées par politique intérieure : o Tous les pays n’ont pas adopté l’euro => pas une seule économie => pas même insertion dans les flux financiers. o Nombreuses disparités => il y a des zones très bien intégrées et d’autres pas du tout. o 27 Etats => difficultés à parler d’une seule voix sur la scène internationale => difficulté à être un interlocuteur politique cohérent et crédible sur la scène internationale => faible poids diplomatique. o Aussi faible poids militaire, pas une armée, compte beaucoup sur l’OTAN et les EU… => hardpower limité. 3 II.
La « Northern Range », deuxième façade maritime mondiale Problématique : Comment la Northern Range (Rangée Nord) exprime la puissance de l’UE et son intégration dans la mondialisation ? a. Qu’est‐ce que la Rangée Nord ? •
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Lexique : o C’est une interface : zone de contact entre deux ensembles géographiques différents (océan VS continent) o C’est une façade maritime : espace littoral ayant une fonction d’interface entre un arrière‐pays continental (hinterland) et un avant‐pays océanique (foreland) auxquels il est relié par des réseaux de communication denses et variés. On peut donc aussi dire que c’est une interface maritime entre l’UE et le reste du monde. o Un réseau de communication est un ensemble des voies de communication de même nature (transports, télécommunications) reliées entre elles. La porte principale de l’Europe : façade maritime qui s’étend sur plus de 1000km du Havre jusqu’à Hambourg (p. 270). Elle comprend les littoraux sur de la Manche et de la Mer du Nord, leur foreland et leur hinterland. Cette façade compte une quinzaine de ports de taille européenne ou mondiale. Carte p. 266 C’est la deuxième façade maritime la plus importante du monde après cette qui se trouve dans l’Est Asiatique (du Japon à Singapour). Son trafic cumulé est de 1,2 milliards de tonnes en 2012. Cette importance s’explique par une mise en valeur très ancienne de cette façade. Au Moyen Âge, cette façade est déjà très active car elle relie le Nord de l’Europe aux pays qui entourent la mer Baltique et les cités marchandes s’associent ensemble pour commercer (c’est le système de la Hanse). Puis à la Renaissance, ses ports participent à la première phase de la mondialisation, celle des grandes découvertes et des empires coloniaux (France, Hollande). Au XIXe siècle ils profitent de l’industrialisation et des échanges avec les colonies (division internationale du travail). Avec la mondialisation, cette façade devient encore plus importante. Elle devient la principale façade maritime de l’UE (elle reçoit plus de 80% des importations de l’UE => assure l’intégration de l’UE dans la mondialisation). Avec la libéralisation des échanges et la multiplication des accords commerciaux internationaux, elle est traversée par des flux de plus en plus nombreux (les 25 dernières années le trafic de Rotterdam augmente de 40%, 130% pour Anvers !). Ses ports ont donc du s’adapter à la révolution des transports maritimes (conteneurisation, portiques, grues, plates‐
formes multimodales…) La Northern Range est aussi une zone de carrefour entre l’Europe et le reste du monde. Son arrière‐pays est constitué par l’Europe rhénane (qui suit le cours du Rhin, ce qui permet d’assurer des transports maritimes efficaces, doc. 2) véritable cœur économique et démographique de l’UE. Elle permet aussi de relier le nord et le sud de la dorsale européenne avec des ferries et le tunnel sous la Manche. b. L’organisation de la Northern Range •
On parle d’une littoralisation des activités des pays qui touchent cette façade car les activités (emplois, entreprises, banques…) se concentrent de plus en plus sur les littoraux à cause de leur dynamisme. Des zones‐industrialo‐portuaires (ZIP) qui combinent zones portuaires et industries de production pour transformer directement les produits importés et leur ajouter de la valeur. 4 •
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III.
Face à cette importance croissante de la façade, on cherche donc à promouvoir un développement durable de ces ports mais il est difficile : o Le développement constant des activité industrialo‐portuaires menace les écosystèmes des estuaires, littoraux et espaces maritimes. o Question sociale de plus en plus critique : modernisation et robotisation entraine des licenciements difficilement compensables. o Difficile de combiner compétition mondiale pour capter le trafic maritime et impératif écologique. Il existe une hiérarchie entre les ports de la Northern Range (p. 270). Les deux plus importants sont Rotterdam et Anvers qui polarisent près de 50% du trafic de la façade (seul accès à la mer pour la Belgique et les Pays‐Bas) o Le port dominant est Rotterdam. Il a été longtemps le premier port mondial mais a été dépassé il y a peu par Singapour. Son trafic portuaire reste énorme (400 millions de tonnes par an soit plus du double d’Anvers). Le port apporte 90 000 emplois directs et plus de 300 000 indirects (comme au siège social néerlandais d’Unilever) o En Belgique, Anvers est le 1e pôle pétrochimique d’Europe, le 2e au monde derrière Houston. Zeebrugge est leader mondial pour le transport de voitures neuves par transroulage… Les ports de la Northern Range sont généralement bien connectés avec leurs arrière‐
pays. Ils alimentent l’hinterland en matières premières et organisent l’exportation de sa production. Ce sont donc des hubs (lieu de connexion des lignes d’un réseau de communication) et des plates‐formes multimodales => espaces d’importation, exportation mais aussi redistribution. L’Union Européenne tente de promouvoir la coopération et la complémentarité (répartition des tâches) entre les ports (répartis entre 4 pays) pour s’unir face à la concurrence mondiale, mais la concurrence reste le principal objectif de ces ports qui cherchent tous à alimenter le maximum de territoires de l’intérieur du continent européen. Il existe aussi une concurrence entre les ports de la Northern Range et ceux de la Méditerranée, des villes comme Lyon étant alimentée par les deux. La Méditerranée, aire de relation de l’UE a. Les flux en Méditerranée : un espace de relation de l’UE marqué par des dysmétries •
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Comme la Northern Range, la Méditerranée peut être considérée comme une interface entre l’Europe et le monde, mais aussi entre le Nord et le Sud / l’Europe et l’Afrique. Comme toujours avec les zones de contact, c’est donc un lieu traversé par de nombreux flux. Ces flux sont très anciens, la Méditerranée est une zone de commerce, conquêtes, échanges intellectuels et culturels etc. depuis l’Antiquité (au moins). On a tendance à diviser la Méditerranée en deux « civilisations » : l’aire chrétienne au Nord et l’aire musulmane au Sud. Cette division est trop schématique (minorités partout, importantes communautés juives, beaucoup de non‐pratiquants partout…) mais elle est utilisée pour expliquer une histoire de conflits entre le Nord et le Sud assez intense : invasions arabo‐musulmanes dès le VIIe siècle, Reconquista espagnole dès le XIe, Croisades jusqu’au XVe, Conquêtes coloniales européennes au XIXe siècle (Algérie, Tunisie, Maroc), guerres de décolonisations dans la 2e moitié du XXe… Mais en réalité il existe une histoire d’échanges intellectuels et de circulation des idées tout aussi 5 •
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importante (entre les 3 monothéismes, architecture, facebook et les révolutions arabes…) Flux humains : o Le bassin méditerranéen est la première destination touristique mondiale : 40% des arrivées internationales et 30% des recettes touristiques internationales. Ces flux de touristes sont essentiellement émis par des pays européens, d’abord vers la rive européenne de la Méditerranée, puis asiatique (Tunisie, Israël), puis africaine (Maroc, Tunisie, Egypte) o Les flux migratoires fonctionnent dans le sens opposé : du Sud vers le Nord. Différence de niveau de vie => UE attractive (accueille 900'000 personnes par an). Politique de l’UE restrictive et surveillance active, voire violente, aux frontières. 2 tendances : ceux qui sont contre la migration et veulent durcir les contrôles (crise économique, déjà chômage) et ceux qui affirment qu’elle représente un besoin avec le vieillissement de la population (retraites, population peu dynamiques) et refusent de s’enfermer. Flux financiers : o Les migrants représentent 9% de la population européenne. Ils font circuler des capitaux en renvoyant de l’argent ou des biens à leurs familles. Ces envois s’appellent des remises (6 milliards de $ par an pour l’Egypte ou le Maroc). o Flux d’IDE déséquilibrés : ils s’effectuent surtout du Nord vers le Sud. Les IDE en provenance de l’Europe représentent 1/3 des IDE entrants dans les Pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée (PSEM) car le coût de la main‐d’œuvre est plus bas, les distances moindres et donc les entreprises européennes s’y délocalisent facilement. Flux de marchandises : o Ces flux sont aussi très déséquilibrés. L’UE est le premier partenaire commercial des PSEM tandis que ceux‐ci n’ont qu’une faible place dans ses échanges commerciaux et financiers. Pays de la rive Sud exportent principalement vers l’UE des hydrocarbures (pétrole et gaz naturel), tandis que l’UE exporte de biens de consommation et des céréales en plus grande quantité. Elle possède d’ailleurs ses propres raffineries de pétrole… (doc. 2 p. 275) o La Méditerranée est aussi un lieu de passage très important dans le commerce mondialisé. Avec le détroit de Gibraltar et le canal de Suez elle fait transiter le pétrole du Moyen Orient et les produits manufacturés produits en Asie orientale vers l’UE et l’Amérique du Nord. Là encore, les déséquilibres sont importants puisque c’est l’UE qui en profite le plus : elle dispose de la plupart des ports de conteneurs de la mer. b. La Méditerranée entre interface et frontière •
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La Méditerranée est à la fois un espace de flux entre le Nord et le Sud (interface) ce qui favorise des politiques de voisinage entre l’UE et les PSEM, mais c’est aussi un espace marqué par des déséquilibres forts. Clivages et déséquilibres : o Economiques : carte p. 267. UE globalement plus riche, produit 85% du PIB Méditerranéen => met en contact une zone de prospérité avec des pays partiellement développés à pauvres. o Politiques : UE en général démocratie pacifiées  régimes autoritaires (même après printemps des peuples, remaniement des cartes en cours mais trop instable pour tirer des conclusions). Aussi problème de la violence, Moyen Orient marqué par forte instabilité politique (Israël‐Palestine, Syrie) 6 Culturelle : pas d’incompatibilité en soi, mais parfois confrontations entre les extrêmes (xénophobie en France, mentalité néocolonialiste  fondamentalisme islamiste) L’UE cherche donc à stabiliser et sécuriser la Méditerranée par des moyens diplomatiques, commerciaux et financiers. Par exemple, volonté d’offrir une aide au développement au Sud pour freiner les inégalités et donc les flux de migrants. Mais investissements dans ce cadre moins importants que contrôles des migrations (doc. 1) ou lutte contre le terrorisme… Politique de voisinage de l’UE o Commence en 1995 avec le processus de Barcelone ou Euromed (UE et 10 PSEM) pour coopération politique et sécurité. But ambitieux : créer un espace de paix et de stabilité fondé sur la démocratie et les droits de l’homme. A long terme zone de libre‐échange quand Sud suffisamment développé. En attendant, le programme MEDA fixe les conditions de la coopération économique et les modalités de l’Aide au Développement émise par l’UE. o 2008 Processus de Barcelone transformé en Union pour la Méditerranée (UPM) avec les mêmes objectifs mais aussi développement durable, coopération culturelle… carte p. 277 o Bilan assez mitigé pour l’instant à cause de l’instabilité politique qui freine le développement au Sud et aussi de la méfiance des Etats du Sud qui ne veulent plus que les européens s’immiscent dans leurs affaires depuis la décolonisation. o
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