La Compagnie Théâtrale Francophone présente Le chef-d’œuvre de Anton Tchekhov ttttttttttttttttttttttttttttttt tttttt tttttt CONTACT I FICHE TECHNIQUE I TARIFS Chargé de production & diffusion 06 79 15 13 52 t [email protected] t t Jean-Yves Ostro www.spectacles-jyoprod.com Oncle Vania De Anton Tchekhov Recentré sur les 5 personnages principaux Durée du spectacle : 1h30 sans entracte Mise en scène Philippe Nicaud Collaborations artistiques Damiane Goudet & Arevik Martirossian Etty Benhamou (costumes) Perrine Trouslard (chorégraphie) Adaptation / traduction Céline Spang & Philippe Nicaud Composition musicale et chant Philippe Nicaud Avec Représentations et tournées. t Bouffon Théâtre, Paris, du 20 mars au 27 avril 2014 t Festival du théâtre de la Grange, Pau, du 3 au 5 juillet 2014 t Théâtre Pierre Tabard, Montpellier, du 27 janvier au 1er février 2015 t Théâtre Pierre Tabard, Montpellier, du 22 au 29 novembre 2016 t Théâtre de l’Âne Vert, Fontainebleau, du 21 au 24 janvier 2016 À venir. t Festival Off Avignon 2016, Fabrik Théâtre, du 7 au 30 juillet 2016 ttttttttttttttttttttttttttttttt tttttt tttttt tttttt t Extrait vidéo du spectacle : https://www.youtube.com/watch?v=eZeZlutc4gI Sonia Marie Hasse Éléna Céline Spang Vania Fabrice Merlo Docteur Astrov Philippe Nicaud Sérébriakov Bernard Starck Production & diffusion Jean-Yves Ostro « Donnez-vous la splendeur , au moins une fois dans votre vie, d’être amoureux d’un ondin quelconque, et piquez une tête dans le torrent de la liberté ! » Résumé de la pièce. On ne dort plus, on ne travaille plus, on mange à des heures impossibles. Rien ne va plus sur le domaine depuis que le «Herr Professeur», intellectuel à la retraite, et sa belle et paresseuse épouse Éléna s’y sont installés. Vania n’a plus goût à rien et tourne désespérément autour d’Éléna à la poursuite de sa jeunesse perdue. Sonia, autrefois si travailleuse, perd le sens de la réalité de se trouver si peu désirable. Le docteur Astrov lui-même, pourtant si lucide, semble ensorcelé. On en crève de ne pas avoir vécu, de ne plus vivre, d’avoir trop travaillé, alors on passe la journée à boire, on en rit, on en pleure, on en danse, on en chante. Tout cela est malsain… Il fait une chaleur infernale. On étouffe. L’étau se resserre. L’orage va éclater. Directions de travail. Se saisir de l’œuvre de Tchekhov comme d’un matériau vivant, tout en respectant infiniment le texte de l’auteur. Voir en quoi il nous parle aujourd’hui, ici et maintenant. Plonger au cœur de l’extrême tension qui relie les protagonistes principaux de cette douloureuse histoire de famille. En tirer la quintessence dans toute sa violence, sa puissance, mais aussi dans son absurde drôlerie : voilà comment nous avons travaillé jusqu’à faire surgir notre Vania, une tragicomédie éternellement moderne. Mise en scène. Entretien avec Philippe Nicaud, metteur en scène et porteur du projet Pourquoi avoir recentré Oncle Vania sur les 5 personnages principaux ? À l’origine, Oncle Vania comporte 9 personnages. Les 4 personnages secondaires que j’ai supprimés sont souvent là pour tempérer la violence des émotions et accentuer cet effet de temps qui passe. J’ai voulu aller au cœur de cette tension familiale insoutenable, tirer de ce texte toute sa nervosité, toute son intensité. Des répliques ont été supprimées, d’autres prises en charge par les personnages principaux, mais j’ai fait très attention de respecter le texte de Tchekhov. Je trouve souvent les traductions des pièces de Tchekhov un peu littéraires. J’ai donc beaucoup travaillé à partir du texte original en russe avec l’une des comédiennes qui parle la langue. Et au cours des répétitions, lorsqu’une réplique posait question, nous sommes toujours revenus au texte en russe pour tenter d’en tirer le sens d’origine et nous l’approprier. Pourquoi avoir monté Oncle Vania ? Ce qui m’a intéressé, c’est la fulgurance des sentiments, la rage d’avoir gâché sa vie, la déception, les injustices, le refus d’une autorité qu’on estime usurpée, la peur de la vieillesse, de la mort et de l’amour. L’amour déraisonnable, incontrôlable, amer. J’ai ressenti dans ce chaos le besoin irrépressible de liberté qui est en chacun de nous. Comment avez-vous travaillé avec les acteurs ? J’ai commencé les répétitions en leur disant : « pas de samovar dans ma mise en scène ». Je leur ai demandé une tension permanente, une attention à leur propre gouffre, à chaque mot, à chaque inflexion et sur cette «border line», laisser les mots s’échapper, les blesser, les élever et les porter vers un sens caché. De ce vertige, devenir le personnage sans chercher à le jouer. Et si Vania apparaît parfois avec un nez rouge, c’est parce que son désir impulsif ne peut s’exprimer que derrière un masque. C’est un clown tellement pathétique qu’il en devient drôle. Les comédiens sont sur scène pendant tout le spectacle. Pourquoi ? La scénographie est organisée selon 4 espaces : le salon au centre où se passe la majorité de l’action, le bureau de Vania à jardin, la chambre/bureau de Sérébriakov en fond de scène et l’atelier du docteur à cour. Il m’est apparu que la façon la plus efficace de recréer cette atmosphère familiale étouffante, c’était que tous les personnages, et donc les acteurs, soient présents à chaque instant, et cela dès l’entrée des spectateurs. J’aime cette ambiguïté : est-ce que les acteurs sont déjà les personnages, ou est-ce qu’ils sont encore des acteurs qui vont bientôt vivre une histoire avec le public ? Et au cours du spectacle, les personnages, même s’ils ne participent pas à la scène en cours, continuent de vivre. Le spectateur a ainsi le choix de porter son regard où il le souhaite et a l’impression d’être dans la maison avec eux. Le son et la lumière participent aussi à cette « vérité du moment »… Oui, j’ai évité le plus possible les effets de mise en scène artificiels : la musique est produite uniquement par les comédiens (Astrov joue de la guitare et chante en direct) ou par un lecteur de CD qui se trouve dans la maison et que les personnages décident de mettre en marche ou pas. Les lumières sont elles aussi essentiellement diégétiques : les personnages allument des lampes, un plafonnier… Les projecteurs ne servent qu’à renforcer ces lumières «naturelles». J’ai aussi utilisé le son et l’odeur d’une cafetière qui fonctionne réellement sur le plateau. Ce spectacle est un véritable moment de vie que l’on partage tous, acteurs et spectateurs, dans un même lieu. La Compagnie Théâtrale Francophone. L’équipe. Philippe Nicaud Dirigée par Damiane Goudet, basée à la fois à Paris et à Montpellier, la CTF a produit une trentaine de spectacles depuis 1998 et donné plus de 1500 représentations à Paris et en province. Son objectif : Rendre accessibles des textes exigeants suivant le principe qu’une langue écrite est toujours une langue étrangère. Sa détermination : Aller à la rencontre des publics les plus mixtes en tout lieu. L’humain, partout, communique avec l’humain. Parmi les productions de la CTF, on notera Macbeth avec Philippe Nicaud dans le rôle-titre (une centaine de représentations à Paris et en province), Baudelaire, dernière escale, une création de Fabrice Merlo, M ou les Blessures silencieuses, un texte de Philippe Nicaud soutenu par la Fondation Beaumarchais et interprété par lui-même, et aussi Antigone de Sophocle, L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel, Léonce et Lena de Georg Büchner… La compagnie a aussi à son catalogue près d’une dizaine de spectacles pour enfants, propose des ateliers de théâtre en milieu scolaire et organise des stages de chant improvisé et d’initiation au conte. Metteur en scène & comédien t Rôle du docteur Astrov Acteur, metteur en scène, compositeur et chanteur, il est aussi l’auteur de plusieurs pièces (Les Taulards, M ou les blessures silencieuses). Au théâtre, il interprète entre autres Macbeth, Verchinine dans Les Trois Sœurs de Tchekhov ou encore Thésée dans Phèdre de Racine. Il tourne aussi pour la télévision et le cinéma. À l’origine du projet Vania, il en signe aussi la musique et les textes des chansons. Céline Spang Comédienne t Rôle d’Éléna Formée par Pierre Castagné à la Compagnie Maritime de Montpellier puis à Paris par Blanche Salant et Steve Kalfa, elle joue entre autres Novarina, Carole Fréchette et Racine au théâtre. Au cinéma, elle travaille notamment avec Laurent Cantet (Entre les murs) et Jalil Lespert (YSL, rôle de Zizi Jeanmaire). Fabrice Merlo Comédien t Rôle de Vania Formé au Conservatoire du Centre de Paris, puis à Acting International, il a poursuivi ses recherches sur le jeu de l’acteur en Moldavie, en Bulgarie puis aux États-Unis auprès de Larry Moss. Coach depuis 2003, il a interprété entre autres Hamlet et Lorenzaccio et met en scène des pièces de Musset, Victor Hugo, Corneille, Woody Allen, Hanokh Levin. Bernard Starck www.cietheatralefrancophone.jimdo.com 35, rue Sainte Ursule - 34000 Montpellier Contact I Damiane Goudet I 09 50 99 27 14 I [email protected] SIRET / SIREN : 791 337 421 0002 2 I APE : 9001Z I LICENCE : N° 1063663 Nos partenaires. Comédien t Rôle de Sérébriakov Après des études de philosophie et de psychologie, il exerce comme soignant dans diverses institutions pédo-psychiatriques, puis fonde une agence événementielle avant de se consacrer définitivement au théâtre. Il met en scène des pièces de Strindberg et de Labiche, et interprète le roi Duncan dans Macbeth de Shakespeare. Marie Hasse Comédienne t Rôle de Sonia Formée à l’école Charles Dullin, elle a joué Shella dans Maison d’Arrêt de Bond dans le cadre du JTN, Electre dans Elektra de Hofmannstahl au Théâtre de l’ENS, Laeta dans La Cantate à trois voix de Paul Claudel au Collège des Bernardins puis au Théâtre de Grestain (Haute Normandie). On peut la voir dans Marie Tudor et La Petite Fille Espérance. Elle est aussi metteuse en scène et dirige depuis 2013 la Compagnie Le Pont suspendu. Ils ont vu, ils en parlent « Vania mis en scène par Philippe Nicaud, c’est bien évidemment la partition de Oncle Vania de Tchekhov mais expurgée du folklore russe, de la traditionnelle métaphore de la fin d’un monde, de la mélancolie de l’âme slave et des scènes de genre de la vie de campagne qui versent dans l’anecdotisation. (…) Privilégiant une efficiente dramaturgie du corps, ce corps dans lequel se collettent l’organique et l’émotionnel et se manifestent des forces contradictoires souvent irrésolues, Philippe Nicaud met en scène de manière inspirée et terriblement efficace ce quadrille des vies ratées formés par deux couples en miroir : Élena et le docteur Astrov renonçant à un amour partagé, Sonia et son oncle Vania devant faire le deuil d’un amour refusé. (…) Soutenue par une dramaturgie scénique engagée sur un syncrétisme réussi entre l’organique et l’émotionnel et une interprétation émérite, la proposition de Philippe Nicaud qui, par une analogie picturale, ne fait pas dans l’impressionnisme mais dans l’expressionnisme, rend compte du bouillonnement des passions et parvient à faire re-découvrir _ ce qui n’est pas la moindre de ses vertus _ un opus tchekhovien considéré comme la tragédie des amours invécus, de la solitude et de la stérilité. (…) » Froggy’s delight t Martine Piazzon t 7 avril 2014 « (…) Dès les premières réplique, on sent qu’on va voir du grand, du très grand théâtre. On est immédiatement emporté, embarqué dans cet univers, on vit avec eux tous si présents, si bien interprétés qu’on en oublie que ce sont des comédiens, ils sont là, tous, les héros de Tchekhov, tous ou presque car Philippe Nicaud, le metteur en scène, a eu l’excellente idée de resserrer l’action autour des cinq personnages principaux, adieu la mère, adieu la nourrice, adieu Téléguine, adieu le valet. Ils sont là, tous les cinq, aux prises avec leurs sentiments, le reste est anecdotique. Et on vit avec eux, on souffre avec eux, on assiste impuissants à leurs naufrages. (…) » Reg’arts t Nicole Bourbon t 11 avril 2014 Quelques avis de spectateurs sur Billetreduc « Tchekhov comme je ne l’imaginais pas, violent, drôle, dévorant et poétique. C’est de l’art. » « L’adaptation de Philippe Nicaud procède à une réduction quasi chimique des émotions, essentielle et subtile. Il en résulte un précipité de violence et de tendresse mêlées, au point que la vie même est là, devant nous tout simplement. » « On espère, on rit, on pleure comme dans la vraie vie. » ttttttttttttttttttttttttttttttt tt tt tttttt tttttt CONTACTS I FICHE TECHNIQUE I TARIFS Chargé de production & diffusion, Jean-Yves Ostro 06 79 15 13 52 t [email protected] t www.spectacles-jyoprod.com Directrice artistique, Damiane Goudet Compagnie Théâtrale Francophone 09 50 99 27 14 t [email protected] t www.cietheatralefrancophone.jimdo.com Metteur en scène, Philippe Nicaud 06 15 91 96 44 t [email protected]