[ ORECO ]
N°9
novembre 2010 1
[ ]
COMMERCE
[ N°9 novembre2010 ]
[ Chires-clés du secteur
Un secteur important et diversifié ]
0 10 20
km
N
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Eectif salariés
par canton
7 928
3 515
14
Nombre d'établis-
sements par canton
de 16 à 85
de 86 à 178
de 179 à 604
de 605 à 1 637
de 1 638 à 2 231
Ce numéro étudie la compétitivité du secteur haut-normand du Commerce qui regroupe les activités de commerce et réparation automobile, de commerce de détail et de
commerce de gros.
Le secteur du commerce joue un rôle majeur dans l’économie et la
structuration des territoires. Depuis les années 1970, ce sont les grandes
surfaces commerciales et la grande distribution qui organisent l’urbanisme
commercial des villes et agglomérations. Les centres commerciaux se sont
multipliés en périphérie des villes et ont concouru à l’étalement urbain.
Aujourd’hui, ces espaces se recomposent, se renouvellent et s’adaptent pour
répondre aux nouveaux besoins et comportements des consommateurs.
Des nouveaux concepts d’espaces commerciaux se développent notamment
par la réhabilitation de timents désaectés proches des centres-villes
l’instar des Docks 76 à Rouen et des Docks Vauban au Havre). S’ajoutent à
cela une vitalité nouvelle pour le commerce de proximité et une libéralisation
des surfaces commerciales découlant de la loi de modernisation de l’économie
de 2008 (page 2).
Le commerce dans sa totalité regroupe des activités très diérentes
répondant à des logiques de veloppement et à des clientèles distinctes.
Si le commerce de gros peut s’apparenter à une activité de services aux
entreprises, le commerce de détail est plutôt associé aux services aux
particuliers tandis que le commerce et la réparation automobile à du service
mixte.
Le secteur du commerce de tail est lui-même très hétérogène, en raison du
nombre d’activités qu’il comprend (alimentaire, équipement de la personne,
équipement de la maison, sport-loisir, bricolage…), de la variété des surfaces
de vente et des stratégies d’implantation des entreprises. C’est pourquoi
on distingue communément le petit commerce des grandes et moyennes
surfaces par le seuil de 300 m².
En Haute-Normandie, le commerce est un secteur de poids tant dans l’emploi
que dans l’appareil productif ou la production de richesse. Toutefois, il pèse
moins que dans les autres régions : la Haute-Normandie est la région pour
laquelle le commerce est le moins représenté. Ceci résulte notamment du
poids plus important de l’industrie et des services marchands dans l’emploi
régional qu’au niveau national.
Représentant 12 % du total régional (contre 13,6 % au niveau national), les
75 500 emplois salariés du commerce se répartissent inégalement selon les
activités (graphique 1). Le commerce de détail rassemble près de 60 % des
emplois du secteur et est davantage présent en région comparativement à
la moyenne nationale. Le commerce de gros, quant à lui, est sous-représen
en Haute-Normandie. Si en France métropolitaine, il concentre 33 % des
eectifs salariés, en région il n’en regroupe que 26 % (zoom page 3).
Sur le plan géographique également, l’activité commerciale se répartit de
manière inégale. Les 18 500 établissements commerciaux (soit près d’un
quart du total régional) sont avant tout concentrés dans les pôles urbains
(carte 1). Parmi les 10 plus grandes entreprises du secteur, on retrouve les
enseignes de la Grande Distribution (Auchan, Carrefour, Leclerc, Système U,
Ikéa, Leroy Merlin) et également Socopal, Lunor, Saint Louis Sucre (Commerce
de gros alimentaire) ou encore les Éditions Atlas (vente par correspondance).
Graphique 1 - Répartition des eectifs salariés selon les activités au 01.01.2009
Source : Insee - Clap
Source : Insee – Clap, REE Sirène
France
métro.
Haute-
Normandie
15,6 % 12,7 %
26,1 % 33,2 %
58,3 % 54,1 %
Commerce de gros
Commerce de détail
Commerce et réparation
d'automobiles et de motocycles
0 %
100 %
Carte 1 - Eectifs salariés et nombre d’établissements commerciaux
par canton au 01.01.2009
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N°9 novembre 2010
2
[ La Haute-Normandie dans le paysage national
Un secteur de croissance pour l’économie régionale ]
[ ORECO ]
N°9
novembre 2010 3
[ Quelle compétitivité pour la Haute-Normandie en Europe ?
Un secteur européen du commerce à plusieurs visages ]
Un secteur dynamique, créateur d’activité
Un quart des établissements nouvellement créés en Haute-
Normandie sont des commerces
Le commerce est un secteur particulièrement dynamique en Haute-Normandie
pour la création d’activité, tout comme dans les autres régions industrielles.
Pesant pour 26 % dans le total des créations régionales avec 3 255 nouveaux
établissements en 2009 (soit 3 points de plus qu’au niveau national), le
commerce se caractérise par un tissu d’entreprises qui se renouvelle plus vite
que dans les autres secteurs. Pour 100 établissements actifs, il y a eu 17,7
créations dans le commerce contre 16,4 pour la moyenne régionale.
Pour mieux comprendre le dynamisme de la création dans le commerce, il est
nécessaire de descendre au niveau des sous-secteurs. En eet, ce dynamisme
tient avant tout à celui du commerce de détail qui pèse pour 75 % des créations
de commerces en Haute-Normandie. Comme en ce qui concerne l’emploi,
le commerce de détail est davantage représenqu’au niveau national et a
fortiori, le commerce de gros moins contributeur à la création d’activité.
Une activité boostée par le régime d’auto-entrepreneur
Ces chires encourageants et a priori révélateurs d’un grand dynamisme
doivent toutefois être pondérés.
Si au niveau régional, le commerce haut-normand pèse particulièrement dans
la création d’activité, il n’arrive qu’en queue de peloton au niveau national
en comparaison avec les volumes de créations d’établissements des autres
régions.
De plus, si l’année 2009 a émarquée par un boom des créations d’entreprises
(+ 63 % par rapport à 2008), c’est principalement du fait de l’apparition du régime
d’auto-entrepreneur qui séduit bon nombre de créateurs du secteur tertiaire
(carte 2). En effet, ce régime concerne près de 50 % des créations totales
dans le commerce. Tout comme pour l’ensemble des créateurs, le commerce
séduit davantage les auto-entrepreneurs en Haute-Normandie qu’en moyenne
nationale. Il reste à savoir si ce dynamisme s’inscrira dans la durée…
Le développement du commerce de détail,
des implications en termes d’urbanisme com-
mercial
Si le dynamisme et la croissance du commerce sont bénéfiques pour l’économie
haut-normande tant par le volume d’activité que d’emploi ou de richesse
qu’ils génèrent, ils ont également des incidences sur la disponibilité foncière
et l’aménagement du territoire, plus spécifiquement en ce qui concerne le
commerce de détail.
Zoom sur les grandes et moyennes surfaces : les commerces de
plus de 300 m²
La Haute-Normandie compte 744 magasins de grandes et moyennes surfaces
(GMS) pour une surface de vente de près de 1 400 000 m². Les grandes surfaces
alimentaires sont prédominantes dans la région, comme au niveau national, et
représentent 49 % des grandes et moyennes surfaces et 70 % des emplois.
La région est mieux équipée que la moyenne des autres régions puisqu’elle
ache une densité de 768 m² pour 1 000 habitants contre 707 pour la France
(tableau 1). Elle est particulièrement mieux pourvue en super et hypermarchés
ainsi qu’en hard-discount. Au sein du territoire, la Seine-Maritime concentre 68 %
de la surface totale de vente. Toutefois, même si l’Eure, plus rurale, dispose de
surfaces globalement plus petites qu’en Seine-Maritime, elle se caractérise par
un meilleur taux d’équipement en GMS.
Les Commissions Départementales d’Aménagement Commercial
Relevant le seuil d’autorisation des surfaces commerciales de 300 à
1 000 en 2008 (Loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008), la
nouvelle législation en matière d’urbanisme commercial desserre le cadre d’im-
plantation des établissements commerciaux et pourrait favoriser la création
de grandes surfaces de vente. L’équipement commercial est désormais régulé
par les Commissions Départementales d’Aménagement Commercial (CDAC) qui
statuent sur l’autorisation d’exploiter uniquement pour les projets d’une sur-
face supérieure à 1 000 m². En 2009, 49 projets de création ou d’extension
de grandes et moyennes surfaces ont été présentés aux CDAC de l’Eure et de
Seine-Maritime (1 306 dossiers au total pour la France), l’équivalent de 200 000
(tableau 2).
France métropolitaine : 144 878
autres
créations
créations
d'auto-entrepreneurs
28 733
14 749
947
N
0 170 km
Carte 2 - Créations d’établissements et d’auto-entrepreneurs
dans le commerce par région en 2009
Tableau 2 - Dossiers examinés par les CDAC en 2009
Tableau 1 - Les commerces de plus de 300 m² en 2010
Source : Insee - REE Sirène, champ marchand non agricole
Sources : Préfectures de l’Eure et de Seine-Maritime, DGCIS
Source : Panorama Trade Dimensions
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Nombre
total
Surface
totale en m
Taux
d'autorisation
Taux
d'autorisation
Eure 100 % 91 973 100 %
88 %
94 %
84 %
Seine-Maritime 91 % 107 152
Haute-Normandie 94 % 199 125
France 88 %
14
35
49
1 306 3 713 766
Nombre total
de magasins
Densité
commerciale
(m/1000 hab.)
Surface
moyenne
(m)
Bricolage - Jardinage 117 3 632 234
39
40
75
353
17
10
768
Culture - Sport - Loisirs 51 1 382
Équipements de la maison 52 1 404
Équipement de la personne 131 1 042
Grandes surfaces alimentaires 361 1 776
Grds magasins - Magasins popu. 11 2 850
Spécialistes alimentaires 21 846
Total
Haute-Normandie
744 1 875
Bricolage - Jardinage 3 803 3 303 198
41
40
64
325
20
18
707
Culture - Sport - Loisirs 1 843 1 419
Équipements de la maison 1 592 1 599
Équipement de la personne 4 220 963
Grandes surfaces alimentaires 11 640 1 775
Grds magasins - Magasins popu. 379 3 363
Spécialistes alimentaires 1 264 914
Total
France
24 741 1 816
[ ORECO ]
N°9
novembre 2010 3
[ Quelle compétitivité pour la Haute-Normandie en Europe ?
Un secteur européen du commerce à plusieurs visages ]
Le commerce dans l’Union Européenne, une
structuration diérente selon les pays
Il est complexe de comparer au niveau européen le développement et le
dynamisme du secteur du commerce tant les comportements nationaux
dièrent. Les comparaisons nationales peuvent d’ailleurs sembler moins
pertinentes que pour d’autres secteurs (industriels par exemple) car le
commerce dans sa globalité est moins soumis à la concurrence extérieure,
mises à part quelques activités comme le commerce de gros ou encore le
commerce par correspondance ou internet.
Cela étant, l’Union Européenne compte 6,4 millions d’entreprises et 27 millions
de salariés dans le secteur du commerce en 2007. Le commerce de détail est
prédominant en nombre d’emplois et d’entreprises (respectivement 52 % et 62 %
du commerce dans son ensemble) mais ne pèse que pour un tiers du chire
d’aaires. Il est structuré diéremment selon les pays. En eet, certains pays se
caractérisent par un nombre important de grandes voire très grandes surfaces
employant un grand nombre de salariés, comme le Royaume-Uni, l’Irlande,
l’Allemagne ou encore le Danemark, tandis que pour d’autres, le commerce de
détail est principalement concentré dans des petites et moyennes surfaces, à
l’image de l’Italie, l’Espagne, la Bulgarie (graphique 2). Quant au commerce de
gros, il est plus présent en proportion dans les pays de l’est il représente
près de 40 % des salariés (34 % au niveau européen).
La France n’a pas de profil particulier au regard de la moyenne européenne, si
ce n’est un développement particulier et une surreprésentation, par rapport
aux autres pays, de la vente par correspondance et du e-commerce.
Zoom sur le commerce de gros
Bien distinct des deux autres composantes du secteur du commerce de par
sa clientèle exclusivement « entreprises », le commerce de gros regroupe
les grossistes qui achètent des marchandises en nom propre pour les
revendre ensuite à des utilisateurs professionnels et les intermédiaires du
commerce qui mettent en rapport acheteurs et vendeurs. Son périmètre
tend de plus en plus à s’élargir aux activités de conseil auprès des clients
comme des fournisseurs.
Un dynamisme relatif
Comptant 19 700 emplois salariés et 3 800 établissements, le commerce
de gros est moins présent en Haute-Normandie qu’en moyenne nationa-
le. Des trois sous-secteurs du commerce haut-normand, il apparaît comme
le moins dynamique. Si ce constat se vérifie globalement pour l’ensemble
des régions françaises, il est davantage marqué pour notre région.
Sur le plan de l’emploi, il enregistre une baisse des eectifs salariés de
plus de 10 % depuis 2000. Cette dernière peut s’expliquer en partie du
fait de la dépendance à l’industrie qui connaît depuis plusieurs années
une période de grandes mutations. En eet, près d’un tiers des emplois
du commerce de gros en Haute-Normandie est dédié au commerce de
gros d’équipements industriels.
Le commerce de gros est également la branche la moins contributrice à la
création d’activités commerciales (page 2). S’ajoute à cela une contraction
du nombre d’établissements en raison d’une tendance à la concentration
des structures d’achats, de stockages ou encore de plateformes
logistiques de la grande distribution. Les entreprises cherchent par ce
moyen à augmenter leur puissance de négociation entre les fabricants
et la distribution.
Une activité concentrée géographiquement
L’activité du commerce de gros est plus inégalement répartie sur le
territoire que l’ensemble de l’activité commerciale haut-normande. Plus
de la moitié des emplois est concentrée dans la zone d’emploi de Rouen
(tableau 3). En outre, certains territoires sont plus spécialisés dans la
branche que d’autres, à l’image des zones d’emploi de Pont-Audemer et
de Dieppe.
Graphique 2 - Eectif salarié moyen par entreprise
dans le commerce de détail en Europe en 2007
Tableau 3 - Répartition des emplois salariés du commerce de gros
par zone d’emploi au 01.01.2009
Source : Insee - Clap
Source : Eurostat
Des grands établissements autonomes
Autre singularité du commerce de gros : l’appareil productif se caractérise
par un taux d’autonomie élevé des établissements. 67 % d’entre eux sont
des sièges et contrôlent près des trois quarts des eectifs. Les plus grandes
structures sont plus spécifiquement liées à l’industrie agroalimentaire :
Lunor, Davigel, Eismann… De surcroît, le commerce de gros fait partie des
rares secteurs régionaux qui rayonnent au-delà des frontières régionales.
7 200 emplois localisés hors région, soit l’équivalent de la moitié des
eectifs du commerce de gros, dépendent d’un siège haut-normand.
Ces derniers sont avant tout localisés dans les régions voisines : Basse-
Normandie, Ile-de-France, Picardie et Nord-Pas-de-Calais.
Eectifs
salariés
Poids dans
l'emploi
régional
Part
dans le
commerce
Bernay 364 18 % 2 %
8 %
9 %
1 %
2 %
15 %
3 %
1 %
4 %
51 %
1 %
3 %
2 %
Dieppe 1 605 34 %
Évreux 1 696 21 %
Fécamp 208 15 %
Gisors 337 27 %
Le Havre 2 871 21 %
Lillebonne 495 22 %
Pays-de-Bray 208 15 %
Pont-Audemer 772 36 %
Rouen 9 940 30 %
Vallée-de-la-Bresle 372 25 %
Verneuil-sur-Avre 215 24 %
Vernon 594 19 %
Haute-Normandie 19 677 26 % 100 %
0 % 3 % 6 % 9 % 12 % 15 %
Estonie
Danemark
Irlande
Royaume-Uni
Finlande
Pologne
Rép. tchèque
Bulgarie
Grèce
Italie 1,4
1,4
2,0
2,1
2,1
2,4
2,5
14,6
11,3
11,0
10,5
8,7
8,6
8,6
8,2
6,9
6,9
6,4
5,8
4,2
3,8
3,7
3,6
3,1
2,8
2,7
2,6
Lettonie
Luxembourg
Allemagne
France
Portugal
Belgique
Roumanie
Espagne
UE 27
Lituanie
Suède
Autriche
Slovénie
Chypre
Hongie
Slovaquie
Pays-Bas
4[ ORECO ]
N°9
novembre 2010
Directeur de la Publication : Christian Hérail. Rédaction : Hélène Grandclaudon.
Cartographie et mise en page : Jérôme Rigaudière. Conception graphique :
www.nord-ouest-creation.fr. Crédits photos : Page 1 : Fotolia ©Nmedia.
Impression : ETC. Dépot légal : à date de parution. ISSN : 2102-1465.
Contact : Hélène Grandclaudon - 9 rue Robert Schuman - 76042 Rouen Cedex 1
Tél. : 02 35 88 38 09 - [email protected]
[ Baromètre de la compétitivité ]
8e
Taux de survie à 3 ans des entreprises créées 65,4 % 63,2 % 2007
_
_
_
14e
26 233 € 29 188 € 2009
Coûts de production (rémunération par salarié en €)
22e
12,0 % 13,6 % 2009
Spécialisation sectorielle (poids du secteur dans l'emploi salarié régional)
8e
3,9 3,6 2009
Taille moyenne des établissements (nombre de salariés par établissement)
11e
17,7 % 18,2 % 2009
Taux de création d'établissements
10e
59 902 € 63 568 € 2008
Productivité (valeur ajoutée par salarié en €)
6e 2005-2009
2,6 % 0,7 %
Évolution de l'emploi salarié
INNOVATION ET SAVOIR
RAYONNEMENT ÉCONOMIQUE
(*) Évolution constatée de l'indicateur par rapport à la période précédant la période de référence
(**) Le chire correspond à celui de la province, pour plus de pertinence dans les comparaisons interrégionales
Besoin de renouvellement (part des salariés de + de 50 ans)
Taux d'encadrement (part des cadres)
Part des salariés non qualifiés
Potentiel de relève (Nbre de sal. de - de 30 ans pour 100 salariés de + de 50 ans)
14e
16e
17e
15,4 %
6,6 %
5,8 %
153,5 %
9,7 %
5,6 %
143,7 %
15,4 %
4e 2009
2009
2009
2009
SPÉCIALISATION ET DYNAMISME ÉCONOMIQUE
Dynamisme économique (croissance de la valeur ajoutée)
Contribution à la richesse régionale
(part dans la valeur ajoutée régionale)
26,7 % 28,3 % 12e
22e
2000-2008
8,7 % 9,9 % 2008
PERFORMANCE ÉCONOMIQUE ET PRODUCTION DE RICHESSE
Ind.
Haute-
Normandie
France
métropolitaine
Évolution
(*)
Rang
national
Périodes de
férence
11
5
8
9
10
4
7
15
16
17
14
Taux de rayonnement décisionnel hors région des établissements
Taux de dépendance décisionnelle des établissements
6e
4e
31,9 %
15,5 % 22,9 % (**)
27,6 % (**)
2009
2009
20
21
1
2
des de Haute-Normandie
OBSERVATOIRES ECONOMIQUES
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Forces : Un secteur de poids au niveau régional…
- Un secteur créateur d’emplois et de richesse pour l’économie haut-normande qui séduit un grand nombre de créateurs d’entreprises par rapport
aux autres secteurs régionaux (indicateurs 1 et 7, pages 1 et 2)
- Un secteur jeune avec un potentiel de relève important : 150 salariés de moins de 30 ans pour 100 salariés de plus de 50 ans (indicateur 14)
- Un taux d’équipement en grandes et moyennes surfaces pour la population régionale supérieur au niveau national (page 2)
- Une présence importante de sièges sociaux en région dans l’activité de commerce de gros qui contrôlent l’équivalent de 50 % de leurs emplois
à l’extérieur de la région (page 3)
Faiblesses : ... mais une faible contribution au niveau national
- Un secteur sous-représenté en comparaison avec l’ensemble des régions françaises (indicateurs 2 et 8, page 1)
- Des créations d’entreprises nombreuses en région mais inférieures aux volumes nationaux (indicateur 10, page 2)
- Un dynamisme de la création d’activité largement impulsé par l’apparition des auto-entrepreneurs (page 2)
- Le commerce de gros haut-normand, une branche très dépendante de l’industrie en pleine mutation (page 3)
Tableau de bord de la compétitivité sectorielle
L’Observatoire de la Compétitivité s’attache à suivre 22 indicateurs stratégiques. Ne figurent ici que les indicateurs les plus pertinents et disponibles pour le
secteur du Commerce. Ce numéro ainsi que la méthodologie complète sont disponibles en téléchargement sur www.drakkaronline.com, rubrique « Chires clés
& Observatoires Eco. »
Forces et faiblesses du secteur
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