Les caractères du saignement sont parfois évocateurs d’une étiologie
particulière, mais cela reste très schématique, ainsi :
-les polypes endométriaux et les hyperplasies de l’endomètre saignent
généralement de manière assez abondante, la patiente comparant ses
hémorragies à des règles.
-les tumeurs ovariennes à activité hormonale déterminent des pseudo-
menstruations tout à fait significatives : saignement abondant, fréquent,
survenant dans un climat cataménial (tension des seins, ballonnement
abdominal, algies pelviennes).
-les métrorragies liées à l’atrophie endométriale sont à l’inverse le plus
souvent minimes, discrètes .il s’agit plutôt de pertes rosées ou (sale), brunâtre.
-dans les vaginites atrophiques ou surinfectées la leucorrhée est au premier
plan en général, la patiente signale des simples stries sanglantes ou encore une
coloration jaune –marron de cette leucorrhée.
Bien entendu les métrorragies du cancer peuvent apparaitre sous tous ces
aspects et il ne saurait être question d’attacher une valeur étiologique fiable à
un signe fonctionnel aussi contingent.
*-L’examen clinique :
Il est très fréquent qu’il soit malaisé et laborieux chez ces patientes
âgées souvent obèses, assombries d’un tractus génital atrophique au vagin
atrésique.
L’inspection :
L’inspection vulvaire qui précèdera celle des parois vaginales et du col
permettra d’en apprécier la trophocité et donnera un aperçu du degré
d’imprégnation hormonale.
L’examen au speculum : temps essentiel dans l’examen clinique permet
d’étudier l’intégrité des parois vaginales, l’état de la muqueuse, l’origine du
saignement ainsi l’état de l’exocol, de ce fait on est orienté d’une telle façon :