Les Crustacés

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Les Crustacés
on en pince pour eux !
Les Crustacés
• Plan
– Classification
• Définitions: arthropode, crustacés
• Classes
– Larve « nauplius »
– Focus Décapode
• Caractéristiques notables
• Bestiaire
– Annexes
• Bestiaire crustacés notable autre que décapode
– Note: impasse sur associations
Les Crustacés
• Classification des arthropodes (pieds articulés)
– 80% des espèces connues sont des arthropodes
– Ceux qui possèdent des antennes
• Insectes
• Crustacés: du latin crustaceus, crusta = croute (chitine + carbonate de
calcium))
– Formes variées
» Vivent dans l’eau,
» Fixe (sessile) Ou libre, benthique: nageur / marcheur
» Focus sur les décapodes (10 pieds, 2 pinces )
– Un corps segmente (métamère hétéronome spécialisés – tagmatisation)
» Céphalothorax: un seul morceau pour la tête et le thorax
» Abdomen emballé dans une carapace et articulé
» Telson
– Carapace inextensible > Mue de transformation de la larve (nauplius) puis de croissance
de l’adulte
– Ceux qui n’ont pas d’antennes
• Araignées
• Scorpion
• Limule
Les Crustacés
Les Crustacés
Larve:
• La larve Nauplius existe chez tous les
Crustacés, mais au premier stades du
développement embryonnaire.
• Elle est planctonique, pélagique, libre et
nageuse même pour les animaux fixés
• Elle a une forme ovoïde, pourvue de trois
paires d'appendices (antennes et
mandibules), elle possède un œil médian
(unique, photorecepteur généralement perdu
ensuite) ainsi qu'une bouche. Cette larve est
non segmentée. La segmentation au travers
de mues de métamorphose.
–
–
•
•
Les antennes et les mandibules sont équipées de soies
plumeuses qui leur permettent d’avoir une grande
portance sur l’eau
la locomotion est assurée par de brusques mouvements
de ces appendices vers l’arrière ce qui donne une allure
saccadée très caractéristique
A partir du stade suivants, apparition de
nouveaux appendices ainsi que de la
segmentation.
Ex Nauplius cirripède
http://www.cotebleue.org/genelarves.html
Les Crustacés
Les Crustacés
• Caractéristiques physiques notables:
– Décapodes
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•
Les décapodes ont ordinairement la tête et la région thoracique soudées en une masse
commune, ou céphalothorax revêtue d'une carapace solide et d'une grande résistance
= 10 pieds thoraciques dont 2 pinces
Appendices biramés
Autotomie
– Triploblastiques (l'ectoderme, l'endoderme et le mésoderme)
– Système nerveux
•
Il est organisé en 1 paire de ganglions par métamères mais susceptibles de fusionner (une seule
masse chez les crabes). Il peut présenter des différentiations ayant un rôle endocrine.
– Vue
•
Les yeux sont pédonculés et très mobiles en tous sens
– Alimentation
•
•
carnivores soit prédateurs actifs soit charognards(crabes, homards, crevettes).
L'estomac, souvent subdivisé en deux parties appelées estomac cardiaque et estomac pylorique,
est prolongé par l'intestin moyen et accompagné d'un important hépatopancréas glande qui
synthétise les principales enzymes digestives. L'estomac cardiaque comporte un appareil
masticateur (moulin gastrique) formé de pièces chitineuses épaissies très mobiles
– Excrétion
•
Des reins sont présents dans le métamère antennaire (Malacostracés). L’excrétion azotée elle
peut s’accomplir au niveau des branchies par exemple.
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– Appareil circulatoire
•
Il comporte un élément moteur, le cœur, dorsal, d’où partent des artères se ramifiant en
artérioles. Celles-ci débouchent sur des espaces non ou mal délimités (des lacunes ou des sinus)
d’où le liquide circulant (hémolymphe) est ramené au cœur. Ce système est dit « ouvert ».
– Respiration
•
•
•
Les branchies sont portées par les pattes thoraciques et protégées, de chaque côté du corps, par
un repli de la carapace délimitant une chambre branchiale.
La circulation de l’eau est assurée par les battements du maxille, un appendice de l'appareil
buccal du crustacé.
Les branchies sont en relation avec l’appareil circulatoire pour réaliser des échanges gazeux
– Reproduction
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•
Ovipare
La reproduction se fait toujours par voie sexuée. Certaines espèces sont hermaphrodites
(nombreux Cirripèdes), mais généralement les sexes sont séparés, ce qui s’accompagne d’un
dimorphisme plus ou moins marqué.
On recense enfin des cas d’hermaphrodisme protandrique, par exemple chez la crevette du Nord
Pandalus borealis
Chez les décapodes, l’accouplement se produit souvent peu après une mue de la femelle. Son
exosquelette étant alors moins dur
Œuf gardées sous l’abdomen ( femelle grainee)
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Mue: http://fish-dont-exist.blogspot.fr/2012/10/unehistoire-en-rester-mue.html
Les Crustacés
• Mue:
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–
Carapace rigide empêche la croissance
Leur mue permet, en changeant périodiquement leur squelette externe,
• d'acquérir de nouveaux organes, voire de changer de forme (mue de
métamorphose).
• de grandir en taille (mue de croissance). Le Taux de croissance est variable : 10 à
20% (par an) pour le HOMARD 25% (par an) pour le CRABE; 30% (par an) pour
l’ARAIGNEE et le BERNARD l’Ermite
– Phénomène à épisodes (pratiquement toute la vie…)
• Les mues correspondent à des remaniements périodiques de l’organisme .
L’intestin moyen subit une rénovation quasi-totale
• La périodicité de la mue dépend de beaucoup de facteurs : Température, Age…et
Espèce !
• Le mâle mue plus fréquemment que la femelle.
•
Plus on est « jeune » plus on mue !
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• Déroulement
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Avant de muer, l’animal cesse de manger et s’immobilise.
La mue est « managée » par la sécrétion de glandes endocrines hormone stéroïde,
appelée ecdysone)
• Décollement de l'épiderme et de l'ancienne cuticule (apolyse) . Ce décollement
commence plusieurs jours avant l'exuviation .
• sécrétion d'un liquide de mue (exuvial) entre l'épiderme et la cuticule. Qui contient
des enzymes qui ont pour effet de digérer les couches les plus internes (et les
moins dures) de la cuticule. Les composants issus de cette digestion sont récupérés
par l'organisme et stockés pour être ré-utilisés ultérieurement dans la nouvelle
cuticule. Cette digestion se poursuit jusqu'à l'exuviation et a pour effet de rendre
l'animal plus mou, et donc plus vulnérable.
• Remaniements de l'épiderme, croissance ou métamorphose
• Synthèse de la nouvelle cuticule,
• Lorsque la nouvelle cuticule est suffisamment épaisse, c'est l'exuviation (la mue au
sens restreint). Le rejet de la vieille cuticule (exuvie)grâce à des mouvements
rythmiques, et gonflement maximal du corps, souvent en avalant de l'eau.
• La vieille cuticule se déchire selon des lignes de déhiscence, c'est-à-dire des lignes
de moindre résistance, qui ont été presque complètement digérées par le liquide
exuvial.
• reprise de la sécrétion cuticulaire, dite post-exuviale. Durcissement par
incorporation de calcaire
La mue peut durer (chez les DECAPODES) de 12 à 110 jours !
Le homard européen
http://www.larousse.fr/encyclopedie/vie-sauvage/homard/184026
Homarus gammarus (Linnaeus, 1758)
Le homard européen
• Critères de reconnaissance
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Carapace bleue
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Grandes pinces asymétriques aux extrémités blanches
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Il possède un rostre à l'avant de la tête, celui-ci est muni d'épines toutes tournées vers le haut
Enfin, sa queue se termine par un telson, formant une puissante nageoire caudale.
Deux grandes pinces se situent à l’avant du céphalothorax, à l’inverse de la langouste, qui n’en possède pas.
Ses 2 pinces sont différentes : la plus large, armée de dents irrégulières, broie, tandis que l’autre, plus mince et armée d’une
rangée de dents en scie, coupe. Elles se situent indifféremment à droite ou à gauche et sont particulièrement puissantes.
Le mâle a de grosses pinces et un corps fin alors que la femelle a de plus petites pinces et un abdomen plus large.
Grandes antennes orange
•
Le homard possède deux paires d'antennes : les antennules pour l’"odorat", les grandes antennes pour le toucher (détection
d’un éventuel danger).
• Nourriture
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Agressif, cannibale
Carnassier: poisson crustacés
Jusqu’à 60 cm, 8kg, 50ans+
• Distribution
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–
Le homard vit dans les mers froides et tempérées, entre 20 m et 100 m de profondeur, de la
Norvège au Maroc.
En Méditerranée occidentale et centrale et dans la mer Noire, on le trouve plutôt à partir de 30
m
• Biotope
–
Caché dans un abri le jour (faille, terrier, épave), sort la nuit pour chasser (Nocturne)
Les Crustacés
• Couleur
La couleur rouge ou rosée des crustacés est
due à un caroténoïde, l'astaxanthine. Mais
la plupart d'entre eux ont une toute autre
couleur quand ils sont vivants, comme le
homard, par exemple, qui est... bleu!
Cette couleur est due à un pigment, la
crustacyanine, qui est formé
d'astaxanthine (rose), mélangée à une
autre molécule, ce qui donne une couleur
beaucoup plus sombre. Quand on cuit
l'animal, la chaleur détruit la
crustacyanine : il ne reste que
l'astaxanthine, et l'animal devient donc
d'une belle couleur rouge. D'où l'expression
"rouge comme un homard", pour parler de
quelqu'un qui a attrapé un coup de soleil,
par exemple
La langouste rouge
Palinurus elephas (Fabricius, 1787)
La langouste rouge
• Critères de reconnaissance
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Taille jusqu'à 30 à 50 cm. 400-600 g. 20 ans
Antennes très longues
Carapace bombée latéralement et recouverte de tubercules pointus
Couleur rouge à brun-violet, plus ou moins sombre, avec des marbrures plus claires
A l'avant de la carapace, deux fortes épines triangulaires
Cinquième paire de pattes locomotrices bien plus courte que les autres. Chez la femelle cette
paire de pattes se termine par une petite pince qui permet d'apporter des soins aux œufs au
cours de l'incubation
• Biotope
–
La langouste affectionne les anfractuosités, les failles notamment, où elle pourra se sentir en
sécurité durant son repos diurne.
• Distribution
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Elle se rencontre depuis la surface jusqu'à 150 m de profondeur.
En Méditerranée, elle descend plus bas à cause d'une température d'eau plus élevée qu'en
Atlantique.
C'est surtout dans l'espace médian, aux alentours de 25 m qu'elle est observée.
Les juvéniles vivent à des profondeurs plus faibles, 15 à 25 m, et se rencontrent souvent dans les
herbiers de posidonies.
Migre en file indienne
• Nourriture:
–
La langouste se nourrit d'algues, d'invertébrés — Annélides, Bryozoaires, Échinodermes,
Mollusques, Spongiaires et, parfois, de Crustacés — et, rarement, de poissons. Elle est également
nécrophage
Cigale de mer
Scyllarus arctus (Linnaeus, 1758)
Cigale de mer
• Critères de reconnaissance
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Petite cigale de 16 cm maximum, 1.5 à 2 kg,
Antennes transformées en palettes arrondies et crénelées. Permet de fouiller le sol.
Couleur brun rougeâtre
Anneaux bleus visibles sur les pattes
Trois bandes rouges sur la face dorsale
La cigale doit son nom français au fait qu'elle fait claquer ses pinces,(ressemblant ainsi à la
stridulation de la cigale méridionale)
• Distribution
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–
Cette espèce est présente principalement en Méditerranée occidentale, mais aussi en Atlantique
oriental, de la Manche jusqu’aux Canaries
Protegee en mediterranée.
• Biotope
–
On trouve la petite cigale dans les grottes et les fonds rocheux, cachée dans les cavités, herbiers
et fonds détritiques, de quelques mètres et 50 mètres de profondeur
• Nourriture
–
Petits mollusques
La Galathée bicolore
Galathea strigosa (Linnaeus, 1761)
Galathée
• Critères de reconnaissance
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17 cm
Couleur typique rouge à bandes bleues (adulte)
Abdomen replié sous le céphalothorax
Grosses pinces sur la 1ère paire de pattes
Pattes velues
Cachées le jour dans les anfractuosités et fentes rocheuses
• Distribution
–
Atlantique Est, de la Norvège aux Canaries et toute la Méditerranée
• Biotope
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3-20m
Fond rocheux
• Nourriture
–
Elle sort la nuit pour se nourrir de déchets organiques et notamment de cadavres.
Galathée des comatules
Pagure
Pagure = s’enfonce en tournant
Pagure
Crevette grise
Crevette « rose »/ bouquet
Crevette autruche
Crevette nettoyeuse
Crabe
Crabe
Crabe
Araignée
22-plongee bio
Crabes
Mots clés
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Antennes, eventuellement pinces
Pieds articules
Carapace
Metamère = segments specialisés
Mue
Nocturnes
Trous failles pour les benthiques
Nauplius
Reference
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http://www.pratique.fr/crabes-littoral.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nauplius_(larve)
http://www.dauphinsubaquatiqueclub.fr/IMG/pdf/LES_ARTHROPODES.pdf
http://www.plancton-du-monde.org/fr/decouvrir-le-plancton/le-zooplancton/zooplanctontemporaire/larves-de-crustaces.html
http://www.cotebleue.org/genelarves.html
http://gd-biosubsea.pagesperso-orange.fr/crustaces.htm
http://22-plongeebio.wifeo.com/les-crustaces-par-formes.php
C'est pas sorcier -SORCIERS EN PINCENT POUR CRUSTACES
http://www.ozoir-plongee.org/biologie/crustaces.pdf
http://www.cosmovisions.com/crustacesClassification.htm
http://www.ecosociosystemes.fr/crustaces.html
http://www.bretagne-peches.org/index.php?option=com_content&view=article&id=71&Itemid=77
http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/crustac%C3%A9/38780
http://fr.wikipedia.org/wiki/Stomatopoda
http://www.youtube.com/watch?v=glOsvm9t7ec
http://www.youtube.com/watch?v=H69cLQdLPfg
http://www.dinosoria.com/crabe.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sacculina_carcini
http://www.ecofog.gf/Docs/LicenceBGS/TPcrevette.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crustac%C3%A9
http://fish-dont-exist.blogspot.fr/2012/10/une-histoire-en-rester-mue.html
http://coenobita.e-monsite.com/pages/biologie-et-physiologie/reproduction-et-stades-larvaires.html
http://coenobita.e-monsite.com/pages/biologie-et-physiologie/anatomie-d-un-coenobita.html
Annexes
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Anilocre
Copépode
Balane étoilée
Pouce pied
Squille
Anilocre _ Parasite
Le copepode
Le copépode
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Les copépodes sont de petites tailles.
Ils n'ont ni branchies ni carapace, et ne présentent qu'un seul œil, médian, dit « œil
nauplien ».
Ils nagent par petits sauts, à l'aide d'antennes natatoires.
Les femelles sont reconnaissables à leurs deux sacs ovigènes latéraux.
Certaines espèces de copépodes sont parasites de cnidaires, mollusques, crustacés,
ascidies, poissons (pou du poisson), cétacés. La morphologie des espèces parasites est
très différente de celle des espèces de copépodes libres.
Là où ils sont nombreux, ils peuvent constituer jusqu'à 60 % de la biomasse du
zooplancton océanique.
Balane étoilé
Balanomorpha
Balane etoile
• Critère de reconnaissance
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Aspect d'un petit volcan aplati atteignant 12 mm de diamètre
Six plaques calcaires formant la carapace
Opercule de forme ovale, constitué de 4 plaques
Sutures de l'opercule formant un angle droit, situé au niveau du tiers antérieur
• Biotope
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Crustacés marins fixés, appartenant à l’infra-classe des Cirripèdes et dépourvus de pédoncule. Elles se trouvent en grand nombre sur
les rochers de l’estran, les quais, les éléments de balisage (bouées, perches etc.) les coques des navires non protégées, bref tous les
corps solides, éventuellement des organismes vivants, en contact permanent ou quotidien avec l’eau de mer.
• Nourriture
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Les balanes capturent, grâce à leurs trois paires de cirres postérieurs les particules vivantes ou non en suspension dans l’eau (elles
sont microphages et suspensivores) celles-ci vont de grains de pollen à de petits organismes planctoniques animaux (Tintinnidés,
Foraminifères, Copépodes, Amphipodes, Cnidaires, Mollusques etc.)
Comme tous les crustacés et les arthropodes en général, les balanes doivent muer pour accomplir leur croissance linéaire. Cependant
la mue revêt ici un aspect particulier. En effet, le corps de l’animal et le revêtement interne de la cavité palléale muent normalement :
les exuvies (vieille cuticule) sont récoltées fréquemment dans le plancton côtier. Par contre, la muraille et les pièces operculaires ne
participent pas à ce phénomène et ont une croissance comparable à celle de la coquille des mollusques.
Les balanes sont hermaphrodites
• Prédation:
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D’un autre côté, sur l’estran, les balanes sont consommées à l’état de juvéniles nouvellement installés par les espèces brouteuses,
notamment les patelles Patella spp. Le prédateur le plus redoutable de Balanus(= Semibalanus) balanoides, à l’état adulte, est le
pourpre Nucella lapillus. Contrairement à ce qui se passe lorsqu’il s’attaque à des moules, le pourpre perfore rarement la muraille de la
balane mais parvient à la dévorer en écartant les plaques operculaires.
Lorsqu'ils sont en extension, les cirres des balanes sont "broutés" par des poissons littoraux comme les blennies (Coryphoblennius
galerita, Blennius plolis)
Pouce-Pied
Pollicipes pollicipes
Pouce-Pied
• Critère de reconnaissance
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Pédoncule épais
Capitulum court doté de nombreuses plaques calcaires
Capitulum bordé de rouge
• Distribution
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En France surtout présent en Bretagne sud et au Pays Basque. Atlantique, du sud-ouest de la Cornouaille en Grande-Bretagne
jusqu’aux côtes nord africaines. Egalement en Méditerranée, dans sa partie sud-ouest (côtes marocaines et algériennes).
• Biotope
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Côtes rocheuses, particulièrement celles dont le substrat est schisteux, du médiolittoral* inférieur en milieu battu, où
l’hydrodynamisme des vagues est important. Les colonies, parfois très denses en nombre d’individus, occupent une bande de largeur
comprise entre 2 et 10 m selon que la paroi est verticale ou en pente douce. Les animaux se fixent sur tous les espaces disponibles,
dont les interstices des failles et des fissures
Le pouce-pied a des exigences écologiques contraignantes qui réduisent en nombre et en étendue les sites où il peut se développer. Il
s’agit toujours de côtes rocheuses fortement battues par la mer et particulièrement celles dont le substrat est schisteux. Les colonies,
très denses en individus, occupent une bande de largeur variant de 2 à 10 m selon que la paroi est verticale ou en pente douce. Il
occupe alors tous les espaces disponibles comme les interstices des failles et des fissures. La progression d’une colonie est très lente et
se réalise de proche en proche à partir d’individus déjà installés. Il semble en effet que la larve de type cypris ne puisse se fixer et se
métamorphoser qu’à proximité immédiate d’adultes. Ce comportement rend le pouce-pied peu performant face aux moules dans la
compétition pour l’espace et anéantit toute possibilité naturelle de recoloniser un site dont il a été complètement arraché. Les
principaux prédateurs naturels du pouce-pied sont les goélands et les poissons de roche comme les Labridés
• Nourriture
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Le pouce-pied est un filtreur essentiellement planctophage
• Reproduction
–
La maturité sexuelle est atteinte à 5 ans en moyenne. les pouces-pieds sont hermaphrodites
Squille – Malacostracés- stomatopode
Odontodactylus scyllarus Mante de mer paon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Stomatopoda
http://www.youtube.com/watch?v=glOsvm9t7ec
http://www.youtube.com/watch?v=H69cLQdLPfg
Squille
Squille multicolore, crevette-mante, squille briseuse de pouce, casse-doigts
• Critère de reconnaissance
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Animal généralement de couleur vert brillant
Yeux globulaires et pédonculés
2 larges écailles antennaires
2 pattes ravisseuses avec une massue et dans une posture rappelant la mante religieuse
3 paires de pattes locomotrices
Appendices (écailles antennaires, pattes, pléopodes, uropodes...) bordés de longs poils rouge vif
• Distribution
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Odontodactylus scyllarus se rencontre dans tout l'océan Indien tropical ainsi que dans le Pacifique jusqu'à Hawaii et du sud du Japon à
l'Australie et la Nouvelle-Calédonie.
• Biotope
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La mante de mer paon fréquente les fonds sableux ou détritiques, à proximité de formations coralliennes, de la surface à une vingtaine
de mètres de profondeur (mais observée jusqu'à 70 m). Elle vit dans des terriers à plusieurs sorties, qu'elle creuse dans le sable, ou
dans des trous dans les récifs. Très active de jour, elle n'hésite pas à s'éloigner de plusieurs mètres de son abri
Elles possèdent des pattes ravisseuses typiques comparables à celles de la mante religieuse d'où leur nom anglophone de crevettemante bien qu'elles ne soient ni des crevettes, ni des mantes. Celles-ci, d'une très grande force et rapidité, peuvent être massives,
lestées de calcaire pour briser coquilles et carapaces, ou plus minces et garnies d'éperons pour empaler des proies. Pour certaines
espèces, il a été calculé que ces pattes se projetaient sur leur proie en 2 millièmes de seconde : cette vitesse est telle que la dépression
crée une bulle de vapeur explosive (phénomène de cavitation).
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