L’ANATOMIE PATHOLOGIQUE DE LA LUXATION CONGENITALE DE LA HANCHE 20ème Congrès de la Société Algérienne de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (SACOT) Table ronde sur la Luxation Congénitale de la Hanche Oran le 06 au 09 Décembre 2013 Dr M. EL BOUTI EHS DOUERA – Service C.O.A • Embryologie • Croissance ossification • Vascularisation • Anatomopathologie de la LCH LA PERIODE EMBRYONNAIRE EMBRYON A 8 SEMAINES EMBRYON A 10 SEMAINES PERIODE Fœtale Un Embryon de 22 mm à la fin de la septième semaine de gestation. Formation de la cavité articulaire par séparation du fémur et de l’os iliaque issus d’une ébauche commune (schéma inspiré de Gardner) CROISSANCE OSSIFICATION 1- Développement du Cotyle Cotyle –Ilion –Ischion –Pubis Première poussée vers le bas , deuxième poussée vers le dehors (Guillaumat M) CROISSANCE OSSIFICATION 1- Développement du Cotyle Le développement du cotyle nécessite la présence d’une tête femorale,Le cotyle ne se creuse que si la tête fémorale est en face (notion moule tète fémoralecotyle) CROISSANCE OSSIFICATION 2- L’extrémité supérieure du fémur La hanche du nouveau-né est essentiellement cartilagineuse. A) Coupe frontale d’un fémur de nouveau-né. B) Coupe échographique frontale externe (GRAF). C) Radio simple de bassin de nouveau-né : la métaphyse fémorale et le cotyle sont radio transparents. D) Même cliché après dessin des contours cartilagineux invisibles CROISSANCE OSSIFICATION 2- L’extrémité supérieure du fémur VASCULARISATION ANATOMO-PATHOLOGIQUE DE LA LUXATION CONGENITALE DE LA HANCHE Étude des lésions anatomiques de la hanche luxée Anatomopathologie de la luxation de hanche. A) Une hanche normale est stable. Le cotyle est formé d’un rebord osseux (talus) et cartilagineux (limbus). B) Hanche luxée : le déplacement se fait dans une chambre de luxation ; le fémur appuie sur le bord post supérieur du cotyle et peut perturber le développement de celui-ci (dysplasie). C) Une arthrographie opacifie la poche capsulaire, en partie resserrée à l’orifice du cotyle (isthme). D) Vue anatomique (cliché R. Seringe — pièce de dissection d’une hanche de nouveau-né —) qui montre la lésion de dysplasie (cotyle ovalaire) et le repli capsulaire ANATOMO-PATHOLOGIQUE DE LA LUXATION CONGENITALE DE LA HANCHE -Étude des lésions anatomiques de la hanche luxée -LE REBORD COTYLOÏDIEN OU LIMBUS Le Limbus est parfois absent, le plus souvent déformé soit en dehors (éversé) soit en dedans (inversé) ANATOMO-PATHOLOGIQUE DE LA LUXATION CONGENITALE DE LA HANCHE - Comprendre les obstacles LES OBSTACLES SONT SUBDIVISÉS EN : OBSTACLE INTRA-ARTICULAIRE OBSTACLE EXTRA-ARTICULAIRE ANATOMO-PATHOLOGIQUE DE LA LUXATION CONGENITALE DE LA HANCHE - Comprendre les obstacles 2- Les obstacles intra-articulaires a- La capsule antéro-médiale resserrée ANATOMO-PATHOLOGIQUE DE LA LUXATION CONGENITALE DE LA HANCHE - Comprendre les obstacles 2- Les obstacles intra-articulaires b- Le ligament transverse acétabulaire c- Le ligament rond d- Le labrum inversé e- Le diamètre du cotyle f- Le fémur proximal ANATOMO-PATHOLOGIQUE DE LA LUXATION CONGENITALE DE LA HANCHE - Comprendre les obstacles 1- Les obstacles extra-articulaires a- Les muscles adducteurs: Les muscles pelvifemoraux deviennent raccourcis et contractés, avec le déplacement de plus en plus progressif vers le haut de la tête fémoralel . Les flèches représentent la direction des forces de muscle. ANATOMO-PATHOLOGIQUE DE LA LUXATION CONGENITALE DE LA HANCHE - Comprendre les obstacles 1- Les obstacles extra-articulaires b- Le psoas iliaque ANATOMO-PATHOLOGIQUE DE LA LUXATION CONGENITALE DE LA HANCHE - Comprendre les obstacles 1- Les obstacles extra-articulaires b- Le psoas iliaque A. Artère circonflexe postérieure comprimée entre le psoas et le pectiné. B. Compression du pédicule nourricier supérieur au bord supérieur du col par le limbus (rebord cotyloïdien). C. Compression du pédicule nourricier inférieur entre le psoas et le col fémoral. CONCLUSI ON Le but de ce travail est de vous rappeler les différents obstacles anatomiques qui empêchent la pénétration de la tète fémorale dans le cotyle. Le traitement a pour objectif une réduction stable sans nécrose secondaire; par ailleurs le traitement à cette période (0-18mois) permet le plus souvent la correction spontanée de la dysplasie