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1.3.2.2 Les érythrocytes
La forme des globules rouges varie considérablement d’une espèce et surtout
d’une classe à l’autre : chez les vertébrés non mammaliens, ils sont nucléés, ovoïdes
et aplatis.
Chez les mammifères, ils sont généralement, dès la fin de la vie embryonnaire,
circulaires, biconcaves et anucléés (dans leur forme mature et circulante)
. Leur taille
et leur nombre sont constants au sein d’une même espèce bien que chez la vache et le
mouton une variation de la taille des G.R. ne soit pas rare, on appelle cela
l’anisocytose.
C’est chez les mammifères que les érythrocytes sont les plus nombreux et les
plus petits (homme : 5 millions/mm3, diamètre 7 m ; chien : 6 millions/mm3,
diamètre 7 m ; chèvre : 18 millions /mm3, diamètre 3 à 5 m).
1.3.2.3 Les leucocytes
Comme pour les globules rouges, il existe une grande variabilité de forme, de
taille et de pourcentage parmi les différents leucocytes d’une espèce. Comme chez
l’homme, les PMN neutrophiles sont les leucocytes les plus abondants chez le chien,
le chat et le cheval. Par contre, ce sont les lymphocytes les plus nombreux chez les
ruminants et le cochon.
Les polymorphonucléaires neutrophiles. Chez les mammifères, le noyau du PMN
neutrophile contient de la chromatine fortement condensée. Le noyau se dispose sous
la forme plurilobé segmenté mais il n’est pas rare de rencontrer des formes
monolobées. Chez le chat ou le cochon, le noyau peut être torsadé.
Les granulations cytoplasmiques sont fines, comme chez l’Homme,
difficilement visibles au microscope optique et chez le chien, elles sont tellement
petites que le cytoplasme apparaît à l’examen visuel comme non granulaire. Les
granulations sont les plus visibles chez le mouton et la chèvre.
Les polymorphonucléaires éosinophiles. Il existe une variabilité en termes de forme
de noyau parmi les mammifères. Chez le cochon ou les ruminants, le noyau de
l’éosinophile est ovale, réniforme voire en forme de « C », plutôt que segmenté.
Il existe aussi une variabilité en termes de densité et de taille des granulations
intracytoplasmiques. Chez le chien, à la différence des autres espèces domestiques,
les granulations éosinophiliques sont de taille variable et ne remplissent pas tout le
compartiment cytoplasmique. Chez le chat, les granules de l’éosinophile sont en
forme de bâtonnet. Chez le cheval, les granulations sont particulièrement
développées, remplissent tellement le cytoplasme qu’elles déforment la cellule et la
font ressembler à une framboise. Chez le cochon, le mouton, la chèvre, les
granulations sont petites et nombreuses. Enfin chez la vache, elles sont intensément
éosinophiles, nombreuses au point de déformer la membrane de la cellule.
Chez la jeune chèvre la forme est parfois anguleuse