www.arcadie.fr ARCADIE - en bio les saveurs du monde - 2015
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L’ensemble vise à constituer un cadre professionnel orant une haute qualité de vie pour l’ensemble du personnel et une ouverture vers la vie locale par ses
aménagements collectifs.
L’histoire d’Arcadie prend sa source dans l’amour des plantes, de la botanique.
Le "retour à la terre"est à la mode, dans ces années-là.
Au surlendemain de mai 68, quand l’espoir d’un
monde changé par les forces politiques disparaît
de l’horizon. Où l’on décide de ne plus attendre que
"tout le monde s’y mette en même temps", et de se
jeter à l’eau tout seul.
Une époque où le chômage n’existe pas, pas plus que
le RMI, ou le RSA, où, par conséquent on n’attribue
pas encore à l’emploi salarié l’importance qu’il a de
nos jours. Peut-être parce que l’on sait qu’on peut y
revenir si le besoin s’en fait sentir.
Mais c’est aussi l’époque où lorsqu’on choisit de
quitter le bateau pour se jeter à l’eau, c’est sans bouée.
Alors on quitte le bateau, on réunit les économies
disponibles, on achète à crédit un coin de terre,
pour y vivre libre, sans concessions. On l’achète dans
l’inconscience la plus totale, on ne fait pas d’étude de
marché, on s’appuie sur le réseau encore très ténu de
ceux qui ont sauté avant vous, et qui vous signalent
ces fameux coins de terre, ravis qu’ils sont de vous
voir les rejoindre...
On les rejoint, on n’est plus tout seuls dans une ville
du nord, mais nombreux dans un pays du sud quasi
déserté de ses habitants traditionnels. On remplit
l’école du village: classe unique, 18 enfants dont
1du pays et 17 "néo-ruraux" comme on disait alors.
- "Oh ! à Camps-sur-l’Agly, il n’y a plus personne à
cette heure", soupirait le paysan.
Et pourtant 4 ou 5 familles s’y étaient installées depuis
deux ou trois ans.
Puis, emplis d’enthousiasme, on invente des moyens
de vivre, de gagner les quelques sous dont on va
avoir besoin, quand même, pour acheter ce qu’on
ne pourra pas produire.
On produit beaucoup, et on vend ou on troque: le
fromage, le lait, les légumes, les fruits, les vêtements
usagés, les bottes pour la boue (celles qui sont trouées
mais qu’on peut encore utiliser un peu, quand il ne
pleut pas trop), les réparations de voiture... Mais il
faut plus que ça pour payer la sécurité sociale des
agriculteurs (calculées au même taux à l’hectare que
dans la Beauce), et pour rembourser les emprunts
au Crédit Agricole.
Donc on se forme, Brevet Professionnel Agricole,
puis spécialisation plantes médicinales, on fonde à
plusieurs une coopérative, on expédie une première
commande, on embauche une première salariée, et
les jours commencent à passer plus vite et ça ne va
pas s’arrêter...
On passe du bureau aux champs, pour cultiver, récol-
ter, sécher, inventer encore, et des champs au bureau,
pour répondre au courrier, préparer les commandes,
ou les expédier. On gère les premiers impayés. Il n’y a
pas de fins de mois difficiles. Il n’y a pas de fins de mois
puisqu’il n’y a pas de salaire. Il y a des jours difficiles.
On est prêt à abandonner, on continue quand
même. On modifie les statuts comme on achète des
chaussures neuves à un enfant qui grandit.
La chance est avec nous. Si, dans les années 70, il
fallait être visionnaire pour vouloir “manger bio”, si,
à cette époque, on traversait la France pour chercher
son riz en Camargue, ou son huile à Pont-St-Esprit,
dans les années 80, les circuits de distribution des
produits bio sont en train de naître, et nous accueil-
lent à bras ouverts.
D’année en année ces circuits vont s’étoffer, se multi-
plier, et nous n’aurons pas de mal à faire accepter
nos sachets de tisanes, dans les rayons et chez les
consommateurs.
On fait le grand écart ; alors, un jour, sans vraiment
s’en rendre compte, on abandonne complètement
les champs, parce que la comptabilité, la commer-
cialisation, nous absorbent. On devient salarié. On
troque beaucoup moins. On embauche. Peu à peu
on augmente le catalogue, on importe des épices, on
propose des légumes déshydratés, des champignons
séchés, des arômes.
On déménage, parce que les locaux sont trop exigus,
une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, avant d’arriver
à Méjannes-lès-Alès, en 2005, pour emménager dans
des locaux conçus pour nous, construits pour nous.
Et à ce moment-là, ce moment où une partie des
problèmes posés sont réglés, où le petit bateau
semble tenir la mer et ne plus risquer de sombrer à
la première méchante vague, on décide de renouer
avec la terre, de réinventer un lien plus serré et plus
juste entre Arcadie et les producteurs.
Comme au jeu de l’oie, on revient à la case départ.
Depuis 30 ans, notre activité se déploie dans le domaine du végétal aromatique et médicinal
pour satisfaire les besoins des professionnels et des particuliers.
Arcadie, société créée il y a plus de 20 ans, est la
référence incontestée sur le marché français des
épices et plantes aromatiques bio. Des années de
voyages et de rencontres ont permis de constituer
un véritable réseau : partenaires des régions fran-
çaises ou des quatre coins du monde, animés de la
même passion de transmettre la richesse de terroirs
d'exception et de promouvoir un ensemble de valeurs
environnementales et sociales.
Installée depuis 1991 dans le département du Gard,
Arcadie a fait construire en 2005 un bâtiment
écologique et bioclimatique à proximité d’Alès,
au pied des Cévennes.
En 2013, l’entreprise a investi pour répondre à la
croissance du marché: construction de 2500m2
de bâtiments supplémentaires, répartis entre le
stockage, la transformation (2000m2) et les bureaux
(500m2). De nouveaux équipements industriels et
des espaces plus vastes améliorent les conditions
de travail, la productivité, et la qualité des produits.
Arcadie emploie à ce jour une soixantaine de
personnes et distribue sur le marché de la bio
près de 4 millions de produits par an.
Arcadie propose sous les marques Cook et
L’Herbier de France plus de 240 produits, plantes
médicinales et aromatiques, épices, arômes et
légumes déshydratés.
Arcadie sélectionne et reçoit en vrac des matières
premières certifiées et offre une gamme de produits,
en l’état ou transformés.
Les produits Arcadie sont présents dans plus de 2500
magasins bio français.
Arcadie répond également aux besoins spécifiques
des professionnels des métiers de bouche: bouchers,
charcutiers, boulangers, transformateurs, ou encore
restaurateurs bio. Au nombre des produits demandés,
les currys, les mélanges charcutiers, les légumes
déshydratés, tomates ou champignons...
Son savoir-faire dans la transformation lui permet
également de fournir des ingrédients travaillés à la
demande du client.
la référence
bio des
saveurs du
monde
Une crèche d'entreprise
Toujours soucieuse de placer l’homme au cœur
de l’entreprise, Arcadie a concrétisé en 2013
un projet ambitieux et abrite aujourd’hui une
crèche "Les Cardamômes’".
Celle-ci a vu le jour en novembre 2013 et ore
10 places, pour des enfants âgés de 3mois
à 6 ans, dans un bâtiment écologique, en
cohérence avec l’ensemble du site.
Cette micro-crèche, ouverte à tous les enfants
du "Grand Alès", vient répondre aux dicul-
tés que peut représenter une naissance pour
l’entreprise et la famille, pour concilier travail
et garde d’enfants.
L’objectif des
années à venir
est là : recréer
autour d’Arcadie
un réseau de
producteurs et
de cueilleurs,
partenaires du
développement
des plantes
médicinales
de culture
biologique.
Les dirigeants d'Arcadie : Bernard Kimmel, Matthieu Brunet, Dominique Kimmel,
Laurence Tissier, Moïra Brunet et Manuel Brunet
La vocation première d’Arcadie, c’est de donner du goût.
Donner du goût à la vie et aux échanges pour que notre regard se
projette un peu plus loin... là où les hommes retrouvent le goût de
vivre ensemble.
Il était une fois... Arcadie