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Lensemble vise à constituer un cadre professionnel orant une haute qualité de vie pour l’ensemble du personnel et une ouverture vers la vie locale par ses
aménagements collectifs.
L’histoire d’Arcadie prend sa source dans l’amour des plantes, de la botanique.
Le "retour à la terre"est à la mode, dans ces années-là.
Au surlendemain de mai 68, quand l’espoir d’un
monde changé par les forces politiques disparaît
de l’horizon. Où l’on décide de ne plus attendre que
"tout le monde s’y mette en même temps", et de se
jeter à l’eau tout seul.
Une époque où le chômage nexiste pas, pas plus que
le RMI, ou le RSA, où, par conséquent on n’attribue
pas encore à l’emploi salarié l’importance qu’il a de
nos jours. Peut-être parce que l’on sait qu’on peut y
revenir si le besoin sen fait sentir.
Mais c’est aussi l’époque où lorsqu’on choisit de
quitter le bateau pour se jeter à l’eau, cest sans bouée.
Alors on quitte le bateau, on réunit les économies
disponibles, on achète à crédit un coin de terre,
pour y vivre libre, sans concessions. On l’achète dans
l’inconscience la plus totale, on ne fait pas d’étude de
marché, on sappuie sur le réseau encore très ténu de
ceux qui ont sauté avant vous, et qui vous signalent
ces fameux coins de terre, ravis qu’ils sont de vous
voir les rejoindre...
On les rejoint, on nest plus tout seuls dans une ville
du nord, mais nombreux dans un pays du sud quasi
déserté de ses habitants traditionnels. On remplit
l’école du village: classe unique, 18 enfants dont
1du pays et 17 "néo-ruraux" comme on disait alors.
- "Oh ! à Camps-sur-l’Agly, il n’y a plus personne à
cette heure", soupirait le paysan.
Et pourtant 4 ou 5 familles s’y étaient installées depuis
deux ou trois ans.
Puis, emplis d’enthousiasme, on invente des moyens
de vivre, de gagner les quelques sous dont on va
avoir besoin, quand même, pour acheter ce quon
ne pourra pas produire.
On produit beaucoup, et on vend ou on troque: le
fromage, le lait, les légumes, les fruits, les vêtements
usagés, les bottes pour la boue (celles qui sont trouées
mais qu’on peut encore utiliser un peu, quand il ne
pleut pas trop), les réparations de voiture... Mais il
faut plus que ça pour payer la sécurité sociale des
agriculteurs (calculées au même taux à l’hectare que
dans la Beauce), et pour rembourser les emprunts
au Crédit Agricole.
Donc on se forme, Brevet Professionnel Agricole,
puis spécialisation plantes médicinales, on fonde à
plusieurs une coopérative, on expédie une première
commande, on embauche une première salariée, et
les jours commencent à passer plus vite et ça ne va
pas s’arrêter...
On passe du bureau aux champs, pour cultiver, récol-
ter, sécher, inventer encore, et des champs au bureau,
pour répondre au courrier, préparer les commandes,
ou les expédier. On gère les premiers impayés. Il n’y a
pas de fins de mois difficiles. Il n’y a pas de fins de mois
puisqu’il n’y a pas de salaire. Il y a des jours difficiles.
On est prêt à abandonner, on continue quand
même. On modifie les statuts comme on achète des
chaussures neuves à un enfant qui grandit.
La chance est avec nous. Si, dans les années 70, il
fallait être visionnaire pour vouloir “manger bio, si,
à cette époque, on traversait la France pour chercher
son riz en Camargue, ou son huile à Pont-St-Esprit,
dans les années 80, les circuits de distribution des
produits bio sont en train de naître, et nous accueil-
lent à bras ouverts.
D’année en année ces circuits vont sétoffer, se multi-
plier, et nous n’aurons pas de mal à faire accepter
nos sachets de tisanes, dans les rayons et chez les
consommateurs.
On fait le grand écart ; alors, un jour, sans vraiment
s’en rendre compte, on abandonne complètement
les champs, parce que la comptabilité, la commer-
cialisation, nous absorbent. On devient salarié. On
troque beaucoup moins. On embauche. Peu à peu
on augmente le catalogue, on importe des épices, on
propose des légumes déshydratés, des champignons
séchés, des arômes.
On déménage, parce que les locaux sont trop exigus,
une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, avant d’arriver
à Méjannes-lès-Alès, en 2005, pour emménager dans
des locaux conçus pour nous, construits pour nous.
Et à ce moment-là, ce moment où une partie des
problèmes posés sont réglés, où le petit bateau
semble tenir la mer et ne plus risquer de sombrer à
la première méchante vague, on décide de renouer
avec la terre, de réinventer un lien plus serré et plus
juste entre Arcadie et les producteurs.
Comme au jeu de l’oie, on revient à la case départ.
Depuis 30 ans, notre activité se déploie dans le domaine du végétal aromatique et médicinal
pour satisfaire les besoins des professionnels et des particuliers.
Arcadie, société créée il y a plus de 20 ans, est la
référence incontestée sur le marché français des
épices et plantes aromatiques bio. Des années de
voyages et de rencontres ont permis de constituer
un véritable réseau : partenaires des régions fran-
çaises ou des quatre coins du monde, animés de la
même passion de transmettre la richesse de terroirs
d'exception et de promouvoir un ensemble de valeurs
environnementales et sociales.
Installée depuis 1991 dans le département du Gard,
Arcadie a fait construire en 2005 un bâtiment
écologique et bioclimatique à proximité d’Alès,
au pied des Cévennes.
En 2013, l’entreprise a investi pour répondre à la
croissance du marché: construction de 2500m2
de bâtiments supplémentaires, répartis entre le
stockage, la transformation (2000m2) et les bureaux
(500m2). De nouveaux équipements industriels et
des espaces plus vastes améliorent les conditions
de travail, la productivité, et la qualité des produits.
Arcadie emploie à ce jour une soixantaine de
personnes et distribue sur le marché de la bio
près de 4 millions de produits par an.
Arcadie propose sous les marques Cook et
L’Herbier de France plus de 240 produits, plantes
médicinales et aromatiques, épices, arômes et
légumes déshydratés.
Arcadie sélectionne et reçoit en vrac des matières
premières certifiées et offre une gamme de produits,
en l’état ou transformés.
Les produits Arcadie sont présents dans plus de 2500
magasins bio français.
Arcadie répond également aux besoins spécifiques
des professionnels des métiers de bouche: bouchers,
charcutiers, boulangers, transformateurs, ou encore
restaurateurs bio. Au nombre des produits demandés,
les currys, les mélanges charcutiers, les légumes
déshydratés, tomates ou champignons...
Son savoir-faire dans la transformation lui permet
également de fournir des ingrédients travaillés à la
demande du client.
la référence
bio des
saveurs du
monde
Une crèche d'entreprise
Toujours soucieuse de placer l’homme au cœur
de l’entreprise, Arcadie a concrétisé en 2013
un projet ambitieux et abrite aujourd’hui une
crèche "Les Cardamômes’".
Celle-ci a vu le jour en novembre 2013 et ore
10 places, pour des enfants âgés de 3mois
à 6 ans, dans un bâtiment écologique, en
cohérence avec l’ensemble du site.
Cette micro-crèche, ouverte à tous les enfants
du "Grand Alès", vient répondre aux dicul-
tés que peut représenter une naissance pour
l’entreprise et la famille, pour concilier travail
et garde d’enfants.
Lobjectif des
années à venir
est là : recréer
autour d’Arcadie
un réseau de
producteurs et
de cueilleurs,
partenaires du
développement
des plantes
médicinales
de culture
biologique.
Les dirigeants d'Arcadie : Bernard Kimmel, Matthieu Brunet, Dominique Kimmel,
Laurence Tissier, Moïra Brunet et Manuel Brunet
La vocation première d’Arcadie, c’est de donner du goût.
Donner du goût à la vie et aux échanges pour que notre regard se
projette un peu plus loin... là où les hommes retrouvent le goût de
vivre ensemble.
Il était une fois... Arcadie
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le commerce équitable
Outre la certication Agriculture Biologique, une grande partie des matières premières transformées par Arcadie est issue
de partenariats équitables. Pour garantir la rigueur de la démarche, l’entreprise a choisi d’intégrer deux labels reconnusaux
plans national et international.
Le Bio Solidaire
Ce label défend les lières biologiques locales et
durables et tend à garantir avec les producteurs de
proximité "une politique commerciale pérenne et
transparente entre tous les acteurs permettant une
juste rémunération des producteurs." page 8
Le Bio Équitable
Ce label garantit une relation commerciale
équitable, l’implication de l’acheteur en matière
de développement, une gestion responsable des
écosystèmes et la durabilité de la production.
Commerce équitable contrôlé par Ecocert Envi-
ronnement selon le référentiel ESR. page 12
L’association Bio Partenaire réunit de Petites et Moyennes Entreprises soucieuses, depuis l’origine, de produire selon des
critères de développement durable.
Avec le label Bio Équitable, elles ont décidé de communiquer auprès des consommateurs. Le cahier des charges Bio Équitable,
contrôlé par Écocert selon le référentiel ESR, garantit au consommateur le respect conjoint des critères environnementaux
et qualitatifs de l’Agriculture Biologique et des critères sociaux et éthiques du Commerce Équitable, de la production à la
consommation.
La logique est globale et implique en dénitive tous les acteurs de la chaîne: les agriculteurs qui produisent, les entreprises
qui transforment, les distributeurs et les consommateurs qui utilisent les produits.
Depuis 1991, Arcadie importe de
Madagascar des épices biologiques.
Madagascar, qui est l'une des économies les plus
pauvres, a été préservée de l'invasion des pesticides
qui a atteint tant de pays.
La Grande Île est LE paradis des épices, puisquon
y trouve dans une superficie à peine supérieure à
celle de la France, la gamme presque complète des
épices utilisées en Europe: la muscade, le poivre, le
curcuma, le gingembre, le piment, les baies roses, et
bien sûr le girofle et la fameuse "vanille Bourbon".
Partenariat Arcadie - Golgemma
Dans le cadre de l'une de nos filières Équitables,
Solidaires et Responsables (ESR), la prime obtenue
lors de la campagne 2011 a permis de financer
4000 pieds de girofliers qui, en août 2012, ont
été distribués aux associations de producteurs du
sud-est de Madagascar qui les ont plantés afin de
pérenniser sur le long terme les productions de
clous de girofle.
Notre partenaire malgache le plus ancien est
une petite société dirigée par le jeune Hery
Rambotiana qui a succédé à son père.
En plus de la cannelle, il fournit à Arcadie
une grosse quantité de curcuma séché de
belle qualité. Ce curcuma est produit par un
groupe de 70 familles à l’est d’Antananarivo,
proche de la côte Est, qui possèdent chacune
1 à 2 hectares sur lesquels elles font pousser
les rhizomes de curcuma et quelques cultures
vivrières.
Depuis la récolte 2014, ce projet
a obtenu la certification ESR.
Lorsque l’heure de la récolte est
venue, Hery et son épouse orga-
nisent le transport des tonnes de
curcuma frais qui seront transfor-
mées (lavées, coupées, séchées)
dans les locaux de la société dans
la capitale malgache.
Chargé ensuite dans un conteneur, le curcuma
prend la mer à Tamatave pour gagner la France
quelques semaines après.
Hery a aussi investi dans une plantation où des
salariés permanents développent la culture du
curcuma et du gingembre. Ce projet a obtenu la
certification selon le référentiel ESR et la prime
du Fond de Développement versée lors de
l’achat des matières premières a servi à
financer la création d’une rizière pour la
dizaine d’employés du domaine et leur
familles.
Lors de la dernière réunion, les employés ont
manifesté le souhait que la prochaine prime
puisse servir à financer l’installation de l’électricité
dans leur maison. En effet, à Madagascar,
nombreuses sont encore les maisons qui nont
ni l’eau courante, ni l’électricité.
tri de curcuma - Madagascar
réunion avec les producteurs - Madagascar
www.biopartenaire.com - www.ecocert.com
distribution des boutures de giroiers - Madagascar
employés de la plantation - 2011 Madagascar
notre
partenaire
historique
Les gousses sont d’abord séparées les unes des autres,
c’est "l’égrappage". Léchaudage consiste ensuite à les
plonger quelques minutes dans une eau à 60-65°. Elles
sont immédiatement enfermées dans des grands cais-
sons en bois capitonnés avec des couvertures de laine,
pendant 24h. C’est "létuvage".
Ensuite, pendant une semaine à dix jours, les gousses
sont alternativement étalées pendant quelques heures
au soleil, puis remises à l’étuve, jusqu’à ce qu’elles aient
pris une bonne couleur brun chocolat. Elles continuent
ensuite leur séchage à l’ombre, pendant 2 à 3 mois,
d’abord sur des claies, puis dans des caisses en bois.
Les gousses sont enfin "dressées", c’est-à-dire étirées
et lissées, puis triées, et regroupées en "bottillons".
Une dernière phase de maturation dans une boîte en fer,
étroitement surveillée, et elles auront enfin, 7 à 8 mois
après la récolte, développé tout leur arôme.
la vanille Bourbon
Quand les
paysans
récoltent les
gousses, à
partir du mois
de juin, elles
sont encore
vertes, et ne
dégagent
aucun arôme.
récolte égrappage séchage au soleil
le berceau
du curcuma
d’Arcadie
Madagascar, la Grande Île est LE paradis des épices
ESR
Équitable
Solidaire
Responsable
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Le meilleur safran du monde
Depuis plusieurs années, nous soutenons le développement
d'une filière de safran bio en Iran.
Situés à plus de 2000m d’altitude, à l’est du désert de sel et à
l’ouest de l’Afghanistan, les champs de bulbes s’étalent à perte
de vue sur les hauts plateaux.
La floraison des bulbes de crocus sativus a lieu vers la fin octobre
au même moment partout dans le monde.
Les fleurs sont récoltées à l’aube, avant le lever du soleil qui, une
fois la fleur ouverte, décolore les stigmates.
Durant la journée, les pistils entiers sont séparés des fleurs en
frais et séchés en bouquets.
Le "sargol", la partie la plus rouge du stigmate, environ un tiers
du pistil, est ensuite obtenu par séparation manuelle de la partie
jaune non commercialisable.
Le safran iranien est très sec et réputé pour son arôme et l’intensité
de sa couleur qui en font le meilleur safran du monde.
Cette année, nous avons la fierté de vous annoncer que cette
filière a reçu la certification équitable qui sera valable sur
la récolte 2014.
Filière eau de rose
Portée par le même partenaire, notre filière iranienne d'eau de rose se développe et est, elle aussi, certifiée Bio Équitable. Elle fait vivre
13 producteurs et leurs familles qui récoltent les fleurs dans les roseraies situées sur les hauts plateaux à plus de 2000m d'altitude.
Les roses sont cultivées depuis des siècles en Iran. Cette culture traditionnelle, dont la vente constitue la principale
source de revenus des producteurs, est en effet bien adaptée au climat froid et sec d'altitude.
La rose de Damas est présente de façon significative dans plusieurs régions d'Iran où les cultures sont toutes
situées entre 2000 et 3000 mètres d'altitude. Les champs sont regroupés autour de points d'eau et les roses sont
tributaires de systèmes d'irrigation souvent anciens. L'altitude et l'aridité du climat dû à la sécheresse de l'air,
permettent aux roses de se développer sans recours à des produits phytosanitaires. Les pétales des roses sont
récoltées quotidiennement entre mai et fin juin et transportées aussitôt à la distillerie comprenant 6 alambics.
Chaque alambic peut contenir une tonne de pétales de rose. Mélangées avec une tonne d'eau bouillie et refroidie
à la vapeur, on obtient 1 tonne d'hydrolat de rose et 0,10 kg d'huile essentielle.
Notre paprika vient de Hongrie, où il
est cultivé en Agriculture Biologique
aux alentours de Szeged et Kalosca
depuis de nombreuses années selon
un savoir-faire traditionnel.
Sa culture est très répandue en
Hongrie, car les conditions de produc-
tion sont idéales. On considère désor-
mais que c'est l'un des meilleurs grâce
à son goût et sa belle robe rouge.
Son procédé de culture, et un traite-
ment particulier de transformation,
lui confèrent toutes ses saveurs
authentiques.
Son goût est doux, fruité, légère-
ment âcre, voire amer parfois, et
son dégradé de couleur sétend du
rouge vermillon au rouge foncé.
Récolté à maturité, à la mi-septem-
bre, le fruit est mis dans des filets où
il sèche lentement au soleil pendant
15 jours.
Ce procédé garantit l’intensité de la
couleur et les qualités aromatiques
du produit fini.
Ensuite, les fruits sont lavés puis
séchés en continu dans des séchoirs
à air chaud à 65°C, ce qui permet de
préserver les vitamines et les saveurs.
Enfin, ils sont broyés dans des
moulins spécifiquement conçus pour
la mouture du paprika.
Pour conférer son éclat et son goût
unique au produit final, une partie
des graines est conservée lors du
broyage.
champ de safran en eurs - Iran
roses de Damas
Épices, légumes et plantes aromatiques issus de l’Agriculture Biologique.
Conditionnés en flacons P.E.T. de 100 ml, 230 ml et 500 ml munis d’un opercule de garantie et d’un bouchon flappeur.
120 références
épices
& aromates
11 références 5 références
Un goût inégalable
présentoir, voir page 18
Filières Bio Équitable Iran : le safran et l'eau de rose
Le paprika de Hongrie
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Tisanes, plantes aromatiques et médicinales issues de l’Agriculture Biologique. Conditionnées en sachet kraft.
74 références
tisanes
plantes aromatiques et médicinales
15 références 2 références
Arcadie participe à 3 projets construits sur le cahier des charges Bio Solidaire
et 1 en cours de certification.
Le tilleul de la Drôme et du Vercors
Arcadie est associée dans ce projet à la société
L'Herbier du Diois qui anime un groupe de
producteurs depuis de nombreuses années,
et qui s'est engagé à maintenir des prix
rémunérateurs tout en améliorant le niveau
de qualité. Lobjectif est de maintenir cette
production traditionnelle, mise à mal depuis
plusieurs années par les importations à bas
prix et de qualité médiocre. Le tilleul constitue
un revenu complémentaire non négli-
geable pour les agriculteurs, et les ruraux en
général, dans des zones où il est vital qu’une
population active se maintienne.
13 plantes médicinales en Auvergne
Les cueillettes sont effectuées par des ramas-
seurs regroupés dans la Sicarappam. Cette
région dispose de grandes ressources en
plantes mais l’activité de cueillette, intense
autrefois, a failli disparaître. Aujourd’hui, le
recours croissant aux ressources végétales
redonne à ce métier ses lettres de noblesse,
à condition quil soit reconnu et correctement
rémunéré. Tel est lobjectif du contrat Bio
Solidaire passé entre Arcadie et la Sicarappam,
contrat dans lequel sont définis les engage-
ments d’achats sur des périodes de 3 ans, en
quantité et en prix. Arcadie sengage aussi à
apporter à la Sicarappam ses compétences et
moyens pour améliorer la démarche qualité
de la structure de producteur.
La lavande du Vaucluse
Aù-delà des engagements écologiques et économiques du contrat Bio Solidaire, cette filière a
pour enjeux de préserver et développer la culture de la lavande vraie dans un contexte durable.
Une lière régionale P.A.M. en cours de certication ESR Bio Solidaire
Depuis 2006, Arcadie a pris le parti de
tirer ses approvisionnements de plantes
aromatiques de la production locale, dans
le Languedoc-Roussillon. Celle-ci étant
au départ quasi inexistante, une filière
locale est maintenant créée. Pour ce faire,
Arcadie s’est associée avec une autre
entreprise utilisatrice de plantes,
Golgemma, et a mobilisé les organ-
isations de producteurs bio (Civam)
autour de ce projet ambitieux. Des liaisons
ont été établies avec les autres régions
productrices afin de bénéficier des acquis
techniques et d’activer toutes les syner-
gies possibles, par exemple le finance-
ment d’un technicien spécialisé pour
accompagner les nouveaux producteurs.
Au printemps 2012, 40 hectares ont
été plantés, répartis entre le Gard et
l’Hérault.
Le programme complet se fixe comme
objectif 200hectares pour approvisionner
les deux entreprises initiatrices du projet.
S’impliquant directement dans le mouve-
ment, Arcadie a acquis 17 hectares à
St-Etienne-de-l’Olm (Gard) pour disposer
d’une ferme expérimentale. Sur la même
commune, un bâtiment de 600 m2 abrite
toutes les machines et installations pour
traiter les plantes après récolte: séchage,
battage, tri.
Ces équipements bénéficient d’aides
financières octroyées par l’Europe, la
Région et le Département et sont mis à
la disposition des agriculteurs de la région.
En fait, l’existence d’une filière PAM
(Plantes Aromatiques et Médicinales)
aura sans nul doute un effet
d’attraction sur dautres acheteurs,
dans un marché fortement déficitaire en
quantité comme en qualité.
Le Languedoc-Roussillon offre une grande
variété de terroirs favorables aux plantes
aromatiques ainsi qu’une biodiversité
unique (6 chémotypes de thyms).
séchoir naturel de tilleul - Drôme
L’association Bio Partenaire
s’est employée à dénir des
critères qui puissent réellement
garantir une démarche de
partenariat durable entre les
entreprises importatrices et
les producteurs, sans s’en
tenir à une simple garantie
de prix minimum. Arcadie a
ainsi développé deux lières
d’approvisionnement d’épices,
l’une en Inde et l’autre à
Madagascar. Sur la base de
ces expériences, Bio Partenaire
a voulu proposer un modèle
de relation partenariale
entre les entreprises et les
producteurs de proximité. Les
critères ont été adaptés à ce
contexte, tout en gardant les
principes de base: partenariat
durable, engagement dans
la durée avec des objectifs
de développement profi-
tant aux deux parties, sans
induire une relation de
dépendance.
www.biopartenaire.com - www.ecocert.com
récolte de thym - Gard
présentoir, voir page 18
Languedoc-Roussillon
des plantes bio et locales
Initiée il y a quatre ans par les sociétés Arcadie
et Golgemma, une filière locale s’est créée en
Languedoc-Roussillon, comprenant 40 hectares
de plantes aromatiques et médicinales répartis
entre le Gard, l’Hérault et les Pyrénées Orientales.
Lobjectif est d’atteindre 200 hectares mis en culture.
Au travers de sa ferme expérimentale “Les plantes
de l’Olm, Arcadie a, de son côté, fait l’acquisition
de 17 hectares au pied des Cévennes. Les premières
récoltes ont été réalisées sur les champs d’origan,
de sauge, de diverses variétés de thym et de
romarin. Depuis 2014, elles viennent compléter
les approvisionnements existants de la marque
“L’Herbier de France.
Cette lière locale est en cours de certication
Bio Solidaire.
des plantes bio et locales
Initiée il y a quatre ans par les sociétés Arcadie
et Golgemma, une filière locale s’est créée en
Languedoc-Roussillon, comprenant 40 hectares
de plantes aromatiques et médicinales répartis
entre le Gard, l’Hérault et les Pyrénées Orientales.
Lobjectif est d’atteindre 200 hectares mis en culture.
Au travers de sa ferme expérimentale “Les plantes
de l’Olm, Arcadie a, de son côté, fait l’acquisition
de 17 hectares au pied des Cévennes. Les premières
récoltes ont été réalisées sur les champs d’origan,
de sauge, de diverses variétés de thym et de
romarin. Depuis 2014, elles viennent compléter
les approvisionnements existants de la marque
“L’Herbier de France.
Cette lière locale est en cours de certication
Bio Solidaire.
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