Contribution de la Communauté d`Agglomération du Bassin d

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Contribution de la Communauté d'Agglomération du Bassin
d'Aurillac au SRDEII
Pour l'élaboration du Schéma Régional de Développement Économique, d'Innovation et
d'Internationalisation (SRDEII), la Région a organisé des phases de concertation avec les
acteurs locaux et sollicité des contributions écrites des partenaires.
Dans ce cadre, les élus de la Communauté d'Agglomération du Bassin d'Aurillac (CABA)
souhaitent rappeler les spécificités de leur territoire et mettre en exergue plusieurs enjeux
majeurs de son développement économique futur au regard de celles-ci.
1 - Le contexte général du bassin de l'agglomération
L'aire urbaine d'Aurillac représente au total plus de 25 800 emplois, dont près de 22 000 à
Aurillac. Cette aire urbaine polarise largement au-delà de la CABA, puisqu'elle concerne une
grande partie des communautés de communes jouxtant le territoire de l'agglomération.
Le tissu d'entreprise du bassin est diversifié, tant en termes d'activité que de taille
d'entreprise, avec néanmoins un rôle central des PME-PMI. Ainsi, les entreprises de 10 à 50
salariés représentent 30 % des emplois et celles de plus de 50 salariés concentrent 53 % de
ceux-ci.
Le bassin économique de l'Agglomération
d'Aurillac dispose de plusieurs atouts:
1. Une situation économique dynamique et créatrice d'emplois
Le bassin d'emploi d'Aurillac est marqué par une croissance en terme de créations d'emplois
et présente un tissu économique diversifié tant en taille qu'en activités. Ainsi, entre 1999 et
2012, le bassin d'emploi d'Aurillac a connu une évolution positive avec la création de près de
1 200 emplois supplémentaires. Certes, dans un contexte économique national difficile, cette
tendance se contracte depuis 2008, mais les ingrédients de cette dynamique de croissance
restent intacts à travers le tissu de PME-PMI quasiment inchangé malgré la crise .
.
Si l'agriculture reste un pilier de l'économie locale, le nombre d'emplois agricoles a, quant à
lui, diminué de près du quart sur la même période.
2. Un environnement préservé permettant une qualité de vie rare
Le territoire de la CABA, par sa situation géographique, la diversité de ses sols ou encore la
variété de son relief, offre une diversité exceptionnelle de paysages, de milieux naturels et
de patrimoine bâti. Situé à proximité immédiate des zones urbanisées, des services et des
équipements urbains, ce cadre de vie contribue à une qualité de vie rare et constitue un
atout majeur pour l'attractivité de notre territoire.
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3. Une politique de grands équipements indispensable pour conserver de la
population et accueillir de nouveauxhabitants
L'agglomération d'Aurillac bénéficie d'un niveau d'équipement plutôt satisfaisant au regard
de la taille de sa population, qu'il s'agisse de l'offre de santé, d'enseignement y compris
supérieur (le territoire compte plus de 1 300 étudiants dont plus de 50 % non originaires du
Cantal), d'offre culturelle et sportive. Ce niveau de service est possible grâce à une politique
d'investissements continus dans des équipements de qualité indispensables pour conserver
et accueillir de nouveaux habitants.
4. Une qualité et une stabilité de la main d'œuvre et un attachement fort des
dirigeants d'entreprises à leur territoire
Attachées à leur territoire, les forces économiques de l'agglomération s'investissent
fortement pour conforter et dynamiser l'activité dans le Cantal, et les comportements
protectionnistes de quelques-uns uns ne doivent pas masquer la force de ce mouvement
porté par une large majorité des entreprises locales, y compris celles détenues par des
capitaux nationaux ou internationaux. Pour contribuer à ce dynamisme, les entreprises
bénéficient d'une main d'œuvre stable et de qualité permettant une gestion apaisée et
efficace des ressources humaines et constituant un atout pour le développement
économique.
Avec néanmoins des handicaps à surmonter:
1. Un enclavement routier et ferroviaire marqué et une couverture numérique à
poursuivre
Le territoire de l'agglomération d'Aurillac n'est traversé par aucune infrastructure
autoroutière, tous les grands axes structurants du Massif Central (A20, A75, A89 et RN 88)
contournant cet espace et plaçant la CASA à plus d'une heure de trajet de ces voies. Tant
l'installation d'entreprises exogènes que les échanges avec les autres territoires sont de fait
rendus plus difficiles.
Compte tenu du faible nombre de trains vers les capitales régionales et de la durée de trajet
(aller-retour difficilement envisageable sur la journée), ce mode de transport n'est pas
compétitif pour relier Montpellier, Toulouse, Clermont-Ferrand ou Lyon, la capitale régionale
et encore moins Paris. Par ailleurs, aucune activité de fret n'y est opérée.
Concernant le numérique, conformément au cadre du Schéma Directeur de l'Aménagement
Numérique du Territoire Auvergnat et du Programme National « Très haut débit »,
l'opérateur Orange s'est engagé à déployer la fibre optique sur l'ensemble du territoire de
l'Agglomération d'ici 2020 et ce sur des investissements privés réalisés sur ses fonds
propres. Les travaux de déploiement qui ont débuté depuis 2013 sur la ville d'Aurillac doivent
se poursuivre pour desservir les 24 autres communes de l'Agglomération conformément au
calendrier et aux engagements pris par l'opérateur.
2. L'accentuation annoncée du vieillissement au sein des entreprises du Bassin
d'emploi d'Aurillac
Le territoire de la CASA connaît un vieillissement de sa population qui n'épargne, ni les
responsables d'entreprises (artisanat notamment), ni les salariés. Ainsi, les départs à la
retraite devraient concerner plus d'un tiers des actifs à l'horizon 2020 (diagnostic territorial de
l'INSEE - juin 2014).
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Cette évolution s'inscrit dans un contexte de taux de chômage plus faible que sur le territoire
national (7%) mais associé à une faible employabilité d'une fraction de ces demandeurs
d'emploi.
Il est donc stratégique pour le territoire d'anticiper le besoin en actifs et d'accompagner les
entreprises du territoire pour qu'elles puissent disposer de porteurs de projets et de salariés
qualifiés permettant de renouveler les emplois. Le maintien et l'accueil des compétences les
plus élevées (matière grise) à travers la formation post Bac sur le territoire ou l'insertion dans
la vie active locale des étudiants issus du territoire mais partis achever leurs études dans les
grands centres universitaires est un des axes incontournables du développement futur.
3. La captation des emplois de cadres publics et privés par la métropolisation
(Services déconcentrés de l'Etat, Opérateurs téléphoniques, Banques,
assurances, ... )
Comme de nombreuses villes-préfectures de taille moyenne, la ville d'Aurillac et son
territoire ont été frappés par la centralisation des emplois à l'échelle régionale qui a
accompagné les mouvements de restructuration des services de l'Etat et des grandes
entreprises issues du giron public (SNCF, Orange, EDF, Engie) ainsi que des secteurs de la
banque et de l'assurance. Ce sont ainsi plusieurs centaines de postes qualifiés qui ont été
détruits au profit des pôles métropolitains alors que les compétences et la vivacité d'action
de ces services se sont largement amoindries à l'échelle locale.
4. Les difficultés à maintenir la matière grise sur place
Bien que la dynamique d'emploi, comme il vient d'être démontré, a été soutenue sur le
territoire, la taille de ce marché n'est pas encore suffisante pour garantir aux CSP les plus
élevées un accès rapide aux postes pour les ménages dont les deux membres sont des
actifs.
La capacité à implanter cette matière grise exogène est pourtant fondamentale car, une fois
installées, la qualité de vie offerte par le territoire permet à ces nouvelles populations d'être
rapidement très attachées à leurs nouvelles racines.
Il - Les actions et les projets à accompagner
1. Financer les opérations de désenclavementindispensables au développement:
maintien d'une liaison aérienne avec Paris, amélioration des accès routiers et
pérennisation des lignes ferroviaires
Au vu de l'enclavement, l'amélioration des axes de desserte routiers dans le Cantal et le
maintien de la desserte ferroviaire d'Aurillac doivent être des priorités pour la Région
Auvergne-Rhône-Alpes.
Les liaisons rapides vers l'extérieur sont ainsi largement dépendantes de la ligne aérienne
Aurillac-Paris et de l'infrastructure aéroportuaire gérée par la CABA.
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Plusieurs entreprises du territoire, intégrées dans un réseau national ou international, ont
conservé leur siège social ou des établissements
d'envergure sur le territoire de
l'agglomération mais doivent pouvoir être rapidement en lien avec les centres de décision
nationaux et les hubs nationaux ou internationaux.
Ces entreprises concentrent une part conséquente de l'emploi salarié du territoire et de sa
richesse économique. Près de 36% des emplois de l'agglomération sont liés à des
entreprises employant plus de 100 salariés. Sans liaison directe et rapide vers Paris, la
pérennité de leur installation serait sérieusement remise en cause.
Dans ces domaines, le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes
indispensable à la croissance économique de notre territoire.
doit se poursuivre et est
2. Conforter l'enseignement supérieur sur le site d'Aurillac
Avec plus de 1 300 étudiants, le pôle d'enseignement supérieur du Bassin d'Aurillac est un
marqueur fort de notre territoire. Aux côtés des 12 établissements d'enseignement supérieur,
le Département du Cantal et la CABA œuvrent pour le développement et la qualité des
formations proposées.
En lien avec les principaux acteurs économiques des secteurs de l'aéronautique, de
l'automobile et de la machine outil du bassin d'emploi d'Aurillac et au-delà, nous souhaitons
voir aboutir l'ouverture à l'IUT d'un 3ème Département Sciences et Génie des Matériaux, ce
qui renforcera le Campus Universitaire d'Aurillac.
Cette diversification et cette adaptation des formations aux besoins des entreprises de notre
territoire, ajoutées à la présence d'un site d'enseignement supérieur de proximité sont des
atouts majeurs pour permettre aux entreprises de recruter des compétences et profils
essentiels et stratégiques pour leur développement.
3. Accompagner les entreprises familiales PME-PMI
Le Bassin d'Aurillac est marqué par un tissu d'entreprises de taille moyenne, attachées à leur
territoire. Le développement de ces entreprises doit être accompagné par des dispositifs
souples, adaptés aux PME-PMI et à la diversité des secteurs d'activité (y compris BTP) afin
de permettre un appui tout au long de leur vie (de l'ébauche du projet, à la création puis à
l'accompagnement dans leur développement).
La transmission de ces entreprises est aussi un enjeu majeur pour l'activité économique du
territoire.
Pour ce type d'entreprises, la simplification des dispositifs d'aides de la Région et l'ouverture
à des domaines d'activité variés doivent être un enjeu du SRDEII.
Dans le respect de la réglementation des aides, l'accompagnement de projets d'entreprises
appartenant à un groupe et portant des projets d'investissement majeur pour le territoire doit
aussi pouvoir être envisagé, ces établissements représentant en termes de nombre
d'emplois et de sous-traitance des acteurs essentiels du territoire.
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4. Constituer des
espaces économiques
développement des entreprises
nécessaires
à
l'accueil
et
au
Les agglomérations sont compétentes pour l'aménagement d'espaces fonciers adaptés et
l'appui à l'immobilier d'entreprises. Depuis plusieurs années, la Communauté
d'Agglomération développe un pôle immobilier d'entreprises qui offre notamment des
services de type pépiniére aux jeunes créateurs et accueille aujourd'hui plus de 300 emplois.
Parallélement, elle propose aussi une offre foncière diversifiée sur la zone d'activité d'Esban.
Il est néanmoins nécessaire de poursuivre ces efforts pour anticiper les besoins futurs. Le
lancement d'une 6ème et r= tranche du pôle immobilier d'entreprises et l'extension de la
zone d'activité d'Esban sont ainsi prévus. En cohérence avec les orientations du SCOT du
bassin d'Aurillac, du Carladès et de la Châtaigneraie en cours de finalisation, des espaces
d'activités à vocation plus artisanale pourraient également être étendus sur les pôles relais
du territoire dans une échéance plus lointaine.
Ces opérations nécessitent une mobilisation conséquente des collectivités. Le soutien de la
Région sur ces projets est indispensable pour permettre de proposer des tarifs compatibles
avec les besoins des entreprises.
De plus, certaines entreprises très représentées sur nos territoires et contribuant fortement à
l'emploi, comme les entreprises de BTP ou des services à la personne ne peuvent, à notre
sens, être exclues de ces dispositifs d'aides.
Enfin, rappelons que le développement d'espaces d'activités doit également passer en zone
urbaine par l'aménagement, la rénovation et la reconquête d'espace en friche permettant de
redynamiser les centres villes et d'apporter une mixité des espaces notamment dans les
quartiers les moins favorisés (QPV par exemple). Ces aménagements ne pourront être
réalisés qu'avec le soutien de la région Auvergne Rhône Alpes et le concours d'investisseurs
privés.
5. Développer les services à la personne et l'économie présentielle
Le territoire du Cantal et l'Agglomération du Bassin d'Aurillac sont des territoires propices au
développement de services à la personne et plus largement au développement de
l'économie résidentielle englobant les services, le commerce de proximité et l'activité
touristique.
Ces secteurs d'activité, très souvent constitués de TPE, étaient jusqu'alors appuyés par les
aides du Département, tant pour la création que le développement. Cet accompagnement
permettait, de plus, de mobiliser des financements européens (Leader) sur le territoire du
pays d'Aurillac.
L'accompagnement de ces TPE doit être envisagé dans le cadre du SRDEII.
6. Développer l'activité touristique et apporter une aide aux investissements
Le tourisme est un secteur d'activité essentiel pour le territoire mais qui nécessite encore
d'être conforté, le nombre d'emplois liés à cette activité restant encore faible. Les conditions
climatiques du territoire et son relatif éloignement des grands flux contribuent à concentrer
cette activité sur des périodes d'exploitation permettant difficilement d'amortir des
investissements importants pour des opérateurs privés.
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Ainsi, la Communauté d'Agglomération a réalisé et développe encore de nombreux
équipements touristiques structurants pour dynamiser ce secteur (Gorges de la Jordanne,
aménagement de Puech des Ouilhes, gestion de campings communautaires, station de
pleine nature de Mandailles, projet de réalité augmentée de Cartat.v).
L'accompagnement, tant des maîtres d'ouvrage privés que publics, est indispensable dans le
futur SRDEII en particulier sur ce territoire où la rentabilité économique est difficile à
atteindre. L'articulation de cet accompagnement par la Région avec celui du Département
reste à définir et semble nécessaire voire indispensable pour être en capacité de faire
émerger de nouveaux projets.
7. Conforter l'agriculture et l'agro-industrie
L'agriculture est une composante économique majeure sur le territoire du Bassin d'Aurillac.
En 2010, ce dernier comptait 562 exploitations de taille moyenne (environ 69 hectares) dont
les productions principales sont les bovins viande et les bovins lait. 77 % des exploitations
du territoire intercommunal sont sous la forme individuelle.
Avec une moyenne de 10 installations par an ces dernières années, la CABA connaît une
dynamique très positive en ce domaine.
Celle-ci se traduit par le développement, en conséquence, de l'industrie agroalimentaire,
mais également d'une èconomie globale autour de l'agriculture (coopératives,
concessionnaires de matériel agricole, négociants en bestiaux, fromagers, abattoirs, . . ) et
des services aux exploitations agricoles, lesquels sont générateurs d'emplois.
Il est important qu'à l'avenir, le secteur agricole reste placé au cœur des préoccupations en
terme de développement économique du territoire de la CABA. Plusieurs enjeux se
dessinent.
En premier lieu, la dynamique d'installation doit être accompagnée et renforcée car, à l'instar
des actifs salariés ou chefs d'entreprises, nombre d'exploitants agricoles proches de l'âge de
la retraite n'ont pas de successeur. Les formes sociétaires, qui permettent aux jeunes
agriculteurs, notamment pour les productions les plus contraignantes, d'améliorer leurs
conditions de vie et de travail, pourraient être encouragées.
Dans le cadre du SCOT, une attention particulière a d'ailleurs été portée en zone périurbaine
sur un partage du foncier entre activités agricoles, urbanisation et développement de zones
d'activités.
La proximité de la zone urbaine et la préoccupation croissante, ces dernières années, des
consommateurs quant à la qualité et à la traçabilité des produits alimentaires, sont des
atouts pour les exploitations du Bassin d'Aurillac.
L'évolution vers des circuits courts, à destination des particuliers ou des collectivités
(restauration scolaire, par exemple) mais également vers l'obtention de certificats de qualité
(Labellisation Agriculture Biologique, AOP fromagères, par exemple) devra être
accompagnée. Cela est d'autant plus vrai que le développement des filières de qualité
répond à une demande de nos concitoyens mais également à une nécessité économique
pour le maintien de certaines exploitations et leur adaptation aux diverses évolutions
réglementaires (fin des quotas laitiers, par exemple). La diversification des productions peut
également constituer une réponse à ces divers enjeux économiques, notamment en offrant
aux consommateurs, via des circuits de proximité, une gamme plus variée de produits.
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Enfin, le territoire de la CABA, de par son patrimoine naturel riche et la diversité de ses
paysages, présente une réelle attractivité touristique, à laquelle pourrait être associée
l'activité agricole. En effet, l'agrotourisme est une forme de diversification (fabrication et
vente de produits à la ferme, visites de ferme, gîtes et chambres d'hôtes, campings à la
ferme, fermes-auberges,... ) à développer et à accompagner dans le ressort intercommunal.
8. Construire une politique dynamique et innovante dans le domaine de l'énergie
Le territoire de la CABA et plus largement du Département du Cantal est propice à la
production d'énergies. Depuis le milieu du XXéme siècle, la production d'énergie électrique
s'y est largement implantée à travers les grandes centrales hydroélectriques, concessions
d'Etat, qui équipent non seulement les principaux cours d'eau (chaînes Dordogne,
Lot/Truyère) mais aussi leurs affluents. A partir des années 70, la production d'énergie s'est
encore accrue via des installations hydroélectriques de taille plus modeste (micro-centrales).
Plus récemment, de nombreuses centrales solaires photovoltaïques (au sol ou sur toiture)
ont été réalisées et des projets de méthaniseurs émergent. Des champs éoliens encadrent
également le territoire communautaire. Ainsi, depuis plusieurs décennies, le territoire
participe au développement des nouvelles sources d'énergies. La présence forte de ces
nouvelles sources d'énergie peu stockable et leur potentiel de développement incitent la
CABA à se positionner résolument sur ces sujets et notamment sur l'intégration de
l'hydrogène dans son mix énergétique.
A ce tire, la loi sur la Transition Energétique pour la Croissance Verte permet aux
collectivités de participer au capital de sociétés dont l'objet est la production d'énergies
renouvelables. Le dispositif réglementaire permettant le renouvellement des concessions
hydroélectriques est également défini. Le décret relatif aux modalités d'attribution et
d'exploitation de ces concessions est en effet paru au Journal officiel du 30 avril 2016.
Alors que s'ouvre le renouvellement des concessions hydroélectriques sur notre territoire
départemental, la constitution de SEM associant opérateurs et collectivités locales s'impose
et constitue une opportunité sur nos territoires pour développer une économie innovante
autour de cet atout énergétique.
9. Proposer des conditions propices à l'accueil de porteurs de projets extérieurs
au Département et à l'innovation
Défi pour nos territoires, l'accompagnement à l'innovation et au développement d'activités
nouvelles nécessitent d'être nettement plus accompagnée dans les années futures et ne
peut être porté par les seules collectivités du territoire: recherche d'investisseurs privés,
cluster, amorçage... La création par la Région Auvergne Rhône Alpes de dispositifs
répondant à ces objectifs de prospection et d'aménagement équilibré de son territoire ne
pourrait que contribuer dans les années futures à la dynamique économique et à l'innovation
dans les territoires des villes moyennes.
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