Colas Luc - Univ. Nantes

publicité
UNIVERSITE DE NANTES
FACULTE DE MEDECINE
MASTER I SCIENCES BIOLOGIQUES ET MEDICALES
UNITE D’ENSEIGNEMENT OPTIONNEL
MEMOIRE REALISE dans le cadre du CERTIFICAT d’ANATOMIE,
D’IMAGERIE et de MORPHOGENESE
2007-2008
UNIVERSITE DE NANTES
Les Aponévroses du Muscle Gastrocnémien : Bases
Anatomiques des Aponévrotomies et Ténotomies
Par
COLAS Luc
LABORATOIRE D’ANATOMIE DE LA FACULTE DE MEDECINE DE NANTES
Président du jury :
Pr. R. ROBERT
Vice-Président :
Pr. J.M. ROGEZ
Enseignants :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Laboratoire :
Pr. O. ARMSTRONG
Pr. O. BARON
Pr. G. BERRUT
Pr. C. BEAUVILLAIN
Pr. D. CROCHET
Dr. H. DESAL
Pr. B. DUPAS
Dr E. FRAMPAS
Dr A. HAMEL
Dr O. HAMEL
Pr. Y. HELOURY
Pr A. KERSAINT-GILLY
Pr. J. LE BORGNE
Dr M.D. LECLAIR
Pr. P.A. LEHUR
Pr. O. RODAT
S. LAGIER et Y. BLIN - Collaboration Technique
UNIVERSITE DE NANTES
FACULTE DE MEDECINE
MASTER I SCIENCES BIOLOGIQUES ET MEDICALES
UNITE D’ENSEIGNEMENT OPTIONNEL
MEMOIRE REALISE dans le cadre du CERTIFICAT d’ANATOMIE,
D’IMAGERIE et de MORPHOGENESE
2007-2008
UNIVERSITE DE NANTES
Les Aponévroses du Muscle Gastrocnémien : Bases
Anatomiques des Aponévrotomies et Ténotomies
Par
COLAS Luc
LABORATOIRE D’ANATOMIE DE LA FACULTE DE MEDECINE DE NANTES
Président du jury :
Pr. R. ROBERT
Vice-Président :
Pr. J.M. ROGEZ
Enseignants :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Laboratoire :
Pr. O. ARMSTRONG
Pr. O. BARON
Pr. G. BERRUT
Pr. C. BEAUVILLAIN
Pr. D. CROCHET
Dr. H. DESAL
Pr. B. DUPAS
Dr E. FRAMPAS
Dr A. HAMEL
Dr O. HAMEL
Pr. Y. HELOURY
Pr A. KERSAINT-GILLY
Pr. J. LE BORGNE
Dr M.D. LECLAIR
Pr. P.A. LEHUR
Pr. O. RODAT
S. LAGIER et Y. BLIN - Collaboration Technique
Je tiens à adresser mes sincères remerciements
au Docteur Antoine HAMEL pour m’avoir prodigué ses conseils et guidés dans
mes recherches et dans la rédaction de ce rapport
a Messieurs Stéphane LAGIER et Yvan BLIN pour leur collaboration
technique
et
leur
bonne
humeur
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PREMIRE PARTIE : RAPPELS ANATOMIQUES
1) Situation, constitution, action et innervation du triceps sural
2) Rapport anatomiques du triceps sural
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES
1) Matériel
2) Méthodes
a) De dissection
b) De coupe
TROISIEME PARTIE : ANALYSE DES RESULTATS
1) Le muscle gastrocnémiens
a) Situtation
b) Morphologie
c) Vascularisation et innervation
d) Rapports
e) Rapport particulier
2) Les aponévroses superficielles
3) L’aponévrose profonde
4) Le tendon calcanéen
QUATRIEME PARTIE : DISCUSSION
1) Les syndromes de Little et de brièveté des gastrocnémiens
a) Description clinique
b) Anatomie fonctionnelle et pathologique
c) Examen clinique
2) Les traitements chirurgicaux
a) La libération proximale des aponévroses superficielle
b) Les libérations distales
c) Choix d’une technique
3) Les traitements non chirurgicaux.
REFERENCES
INTRODUCTION
Une aponévrose se définie d’un point de vu anatomique comme une large lame
fibreuse (contrairement au tendon qui est un lame fibreuse étroite) où s’insèrent des fibres
musculaires Elles sont constituées de fibres de collagène de type I regroupées en faisceaux,
ayant tous la même orientation, ils sont dits unitendus. Ces faisceaux sont séparés par des
plans de tissu conjonctif lâche parallèles aux fibres de collagène dénommés :
-endo-aponévrose, autour des faisceaux primaires
-péri-aponévrose, autour des faisceaux secondaires
-épi-aponévrose, autour des faisceaux tertiaires.
Une aponévrose est donc une structure solide et inextensible qui est soumise à des
forces de tension unidirectionnelles générées par la contraction des fibres musculaires. Le rôle
des aponévroses sera donc de transmettre la force musculaire sur son point d’application (=
insertion distale de l’aponévrose) à distance et ce avec une perte énergétique négligeable.(1)
Le muscle gastrocnémien possède des aponévroses tout à fait remarquables de part
leurs dispositions anatomiques. Ces dispositions particulières jouent un rôle important dans la
marche. Cependant certaines pathologies comme le syndrome de Little ou la brièveté des
gastrocnémiens affectant ce muscle vont altérer la qualité de la marche ou prévenir le
développement de la marche chez le jeune enfant. Il existe des traitements chirurgicaux, les
aponévrotomies du muscle gastrocnémiens ou les ténotomies du tendon calcanéen.
Au travers d’une analyse anatomique basée sur l’analyse et la discussion de travaux
effectués au laboratoire, nous allons tenter de comprendre les tenants de ces pathologies ainsi
que de leurs traitements chirurgicaux.
PREMIERE PARTIE : RAPPELS ANATOMIQUES(1),(2)
1) Situation, constitution, action et innervation du triceps sural.
Ce groupe musculaire est situé dans la loge postérieure superficielle de la jambe
délimité en avant par le septum intermusculaire crural, en arrière par le fascia crural,
latéralement par le septum intermusculaire fibulaire latéral séparant la loge des fibulaires de la
loge postérieure et médialement par la diaphyse tibiale.
Ant
Lat
(2)
(3)
(1)
D’après G Paturet, TomeII(2)
Légende :
1 : fascia crural
2 : septum intermusculaire profond
3 : Septum intermusculaire fibulaire latéral
Le triceps sural comprend deux parties : les muscles gastrocnémien et un tendon
commun, le tendon calcanéen (ou d’Achille).
a) Origine :
Le muscle gastrocnémien est constitué de deux chefs, latéral et médial :
-Le chef latéral naît selon une ligne d’insertion en accent circonflexe, par des
fibres musculaires sut le tubercule supra-condylaire latéral, par des fibres tendineuses ; sur la
partie voisine de la capsule articulaire et de la surface poplitée, par des fibres charnues ;
-le chef médial s’insère de façon identique médialement ;
-les fibres tendineuses de chaque chef se prolongent en bas par une lame
tendineuse, l’aponévrose gastrocnémienne, d’où partent les fibres charnues
Le muscle soléaire naît par des fibres tendineuses :
-de la fibula, sur la face postérieure de la tête et du quart supérieur du corps ;
-du tibia, sur la ligne du muscle soléaire et du tiers moyen du bord médial ;
-de l’arcade tendineuse du muscle soléaire, tendue entre les insertions
précédentes.
Ces origines se prolongent par une lame intramusculaire, l’aponévrose du soléaire.
b) Le ventre
Il est volumineux et complexe :
-les bords axiaux des chefs gastrocnémiens convergent en bas : le chef médial,
plus développé, descend plus bas ; leurs fibres musculaires se terminent sur la face postérieure
de la lame d’origine du tendon calcanéen (aponévrose inférieure principal du gastrocnémien).
-les fibres musculaires du soléaire naissent des deux faces de l’aponévrose du
soléaire. Elles se jettent sur les faces antérieure et latérale de la lame d’origine du tendon
calcanéen.
Vue postérieure des muscles gastrocnémien et soléaire + vue sagittale des aponévroses
D’après G Paturet, Tome II(2)
c) Terminaison
Elle se fait par le tendon calcanéen sur la tubérosité du calcanéus. Une bourse séreuse
sépare le tendon et le calcanéus. Ce tendon subit de haut en bas une tension médio-latérale de
ses fibres
Vue postérieure : torsion du tendon calcanéen
D’après P Kamina
d) Innervation :
Le nerf tibial qui donne deux nerfs pour le muscle gastrocnémiens, un pour chaque
chef et deux nerf pour le soléaire : le nerf supérieur qui nait au souvent du même tronc que le
nerf du chef latéral du gastrocnémien et le nerf inférieur qui naît sous l’arcade du soléaire.
D’après Paturet, Tome II(2)
e) Action
Il est fléchisseur de la jambe grâce au muscle gastrocnémien. Ce muscle est
responsable de la force propulsive de la locomotion.
Il est extenseur du pied, grâce au muscle soléaire Celui-ci est responsable de la
stabilité de la jambe sur le pied en station debout.
2) Rapports Anatomiques
a) Antérieur :
-au dessus de l’arcade du soléaire, on distingue le muscle poplité, les vaisseaux poplité
et le nerf tibial
-au dessous de l’arcade du soléaire, on trouve la loge postérieure de jambe avec les
muscles tibial postérieur, le long fléchisseur des orteils et le long fléchisseur de l’hallux.
-au niveau de la région talonnière, on distingue la loge graisseuse et au niveau de
l’insertion du tendon calcanéen une bourse séreuse rétro-calcanéenne.
-au niveau de la région malléolaire interne on trouve les tendons des longs fléchisseurs
des orteils et de l’hallux et celui du tibial postérieur.
-au niveau de la région malléolaire externe on trouve les tendons des muscles
fibulaires.
b) Postérieur :
De la superficie à la profondeur on retrouve le revêtement cutané, la graisse sous
cutanée, le fascia crural, et la petite veine saphène accompagné latéralement du nerf sural issu
du nerf tibial.
c) Supérieur :
Il y a la fosse poplitée où l’on retrouve les vaisseaux poplités et la division du nerf
sciatique en nerf fibulaire commun qui descend en direction oblique en bas vers l’extérieur le
long du bord inférieur du biceps fémoral et de son insertion distale et le nerf tibial
accompagné des vaisseaux poplité qui descendent dans l’espace formé par les deux bords
axiaux de chaque chef en forme de V formant la limite inférieure de la fosse poplitée.
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES
1) Matériels
3 sujets anatomiques ont été disséqués pour ce travail.
-1er sujet : Féminin, 88 ans, sans moyen de conservation
-2ème sujet : Féminin, 76 ans, sans moyen de conservation
-3ème sujet : Féminin, 99 ans, sans moyen de conservation
Les instruments utilisés furent :
-un bistouri n°4 lame n°23
-un bistouri n°3 lame n°15
-deux pinces à disséquer à mors striés
-une paire de ciseaux de Metzembaum
-une paire de ciseaux à bouts pointus
-un Beckman.
-une scie
2) Méthodes
a) de prélèvement
Le prélèvement de la pièce à partir des sujets frais a été effectué en faisant une incision
circulaire à mi-cuisse dans la peau avec un bistouri n°4 de lame n°23. Puis il y a eu section
des masses musculaires du quadriceps, des ischio-jambiers et des adducteurs de la cuisse
jusqu’ à l’os. Enfin, la diaphyse fémorale a été sectionnée avec une scie.
b) de dissection
Chaque pièce a été abordée selon cette méthode.
Nous avons tout d’abord incisé la peau avec un bistouri n°4 lame n°23 depuis le haut
de la fosse poplité jusqu’à la moitié de la sole plantaire. Puis deux incisions transversales à
chaque extrémité de l’incision verticale ont été réalisées. Ensuite la peau à été disséquée de la
graisse sous cutanée en préservant tout particulièrement la petite veine saphène avec une
pince et des ciseaux de Metzembaum. La graisse hypodermique fût ôtée aux ciseaux et le
fascia crural sectionnée pour libérer le muscle gastrocnémiens avec un bistouri n°4 de lame
n°23.
La dissection des structures vasculo-nerveuses s’est faite avec des ciseaux de
Metzembaum, à bout pointus pour les dissections fines (dissection des nerfs du gastrocnémien
et du soléaire) et une pince à disséquer.
La dissection du nerf supérieur du soléaire s’est faite avec l’aide d’un Beckman pour
écarter les deux corps musculaires du gastrocnémiens.
c) de coupe
La pièce anatomique a été prélevée et congelée à -18°C pendant 7 jours Il fut tracé sur
la peau la ligne médiane et la pièce fut positionnée à plat le pied bloquée dans l’axe de la
jambe
à
90°
Les coupes ont été réalisées avec la scie présente au laboratoire. La première coupe
passa par la ligne médiane pour obtenir une coupe sagittale. Les coupes parasagittales ont été
déclinées à partir de cette dernière.
TROISIEME PARTIE : ANALYSE DES RESULTATS
1) Le muscle gastrocnémiens
a) Situation
Le muscle gastrocnémiens est situé dans la loge postérieure et superficielle de la
jambe qui délimité antérieurement par le septum crural et postérieurement par le fascia crural,
lui-même recouvert par le plan cutané. Antérieurement au muscle gastrocnémiens, on trouve
le muscle soléaire.
Ht
Post
Plan cutané et
fascia crural
Muscle tibial
postérieur
Muscle
gastrocnémiens
Muscle soléaire
Septum crural
b) Morphologie
Le muscle gastrocnémien est composé de deux chefs musculaire, l’un médial l’autre
latéral qui s’insèrent respectivement sur la partie supéro-interne du condyle fémoral médial et
sur la partie supéro-externe du condyle fémoral latéral par deux tendons. On remarque que le
chef médial est plus charnu que le chef latéral et également que le ventre musculaire du chef
médial s’insère plus distalement que celui du chef latéral. Enfin, le muscle gastrocnémien
s’insère distalement sur la tubérosité du calcanéum par le tendon calcanéen ou d’Achille.
On remarque également la présence de trois lames fibreuses entre lesquelles sont
tendues les fibres musculaires du muscle orientées oblique en bas vers la ligne médiane. Il y
en a une au niveau chaque corps musculaires des deux chefs. La dernière est impaire et
s’étend jusqu’ au tendon calcanéen ; elle est le point d’insertion des corps des deux chefs
musculaires. Ces sont les aponévroses du muscle gastrocnémien.
Fait également remarquable sur les trois dissections réalisées, le corps musculaire (les
deux chefs confondus) s’arrête toujours à mi-jambe en prenant comme point de repère
proximale l’articulation du genou et comme point de repère distal, l’insertion du tendon
calcanéen sur la tubérosité du calcanéum. On n’en infère que le relief du corps du mollet (qui
se situe également à mis jambe avec les mêmes points de repères) est représenté par les corps
musculaires des deux chefs des gastrocnémiens.
Ht
Ht
Lat
Lat
Aponévroses
superficielles
Chefs
musculaires
Insertion distale
du tendon
calcanéen
Aponévrose
profonde
Tendon
calcanéen
A Gche : vue postérieure
A Dte : insertion distale
c) Vascularisation et Innervation
Le muscle gastrocnémien est perfusé par deux artères et drainé par deux veines
satellites des artères qui d’après la Nomine Anatomica se nomment respectivement les artères
et les veines du muscle gastrocnémiens. Il y a une artère et une veine pour chaque chef
musculaire.
Ces artères sont issues de la face postérieure de l’artère poplitée. Leurs naissances sont
assez difficilement repérables car elles sont masquées par les veines poplitées qui forment un
manchon veineux solidaire de l’artère poplitée. Il est également intéressant de noté que
l’artère destinée au chef médial naît plus haut située que l’artère destinée au chef latéral.
Lat
Dist
Artère du
chef médial
Artère poplité
Origine et trajet de l’artère du chef médiale
Lat
Artère du
chef latéral
Dist
Artère poplité
Origine et trajet de l’artère du chef latérale
Les naissances des veines sont aisément repérables fait de la disposition anatomique
entre les veines et l’artère sus-décrite et suivent le même schéma que sus-décrit pour les
artères.
Lat
Dist
Veine du
chef latéral
Veine poplité
Veine du
chef médial
Origine et trajet des veines de chaque chef
Le muscle gastrocnémiens est innervé par deux rameaux nerveux issus du nerf tibial
qui se nomment d’après la Nomine Anatomica : les nerfs du muscle gastrocnémien. Il y a un
nerf par chef.
Il est intéressant de noter que la naissance du nerf destiné au chef médiale est
également plus haute située que l’origine du nerf destiné au chef latéral.
Lat
Nerf du
chef latéral
Dist
Nerf tibial
Nerf du
chef médial
Innervation des deux corps musculaires
d) Rapports Anatomiques
Ils sont au nombre de quatre :
-antérieur : le muscle soléaire et son aponévrose
Med
Ht
Muscle soléaire
Muscle
gastrocnémien
récliné
Vue postérieure du muscle soléaire après résection proximale du gastrocnémien
-postérieur : la petite veine saphène monte depuis la malléole externe tout
d’abord latéralement au tendon calcanéen dans la moitié inférieure de son trajet puis sur la
ligne médiane vers la fosse poplité. La petite veine saphène est accompagnée latéralement par
le nerf sural qui suit strictement le même trajet que cette dernière mais dans le sens opposé.
Ht
Lat
Petite veine
saphène
Nerf sural
Rapports postérieurs du gastrocnémiens
-inféro-antérieur: la loge graisseuse postérieur au tendon calcanéen et les
régions malléolaires internes et externes.
Ht
Ant
Tendon calcanéen
Loge graisseuse
Coupe sagittale de jambe
-supérieur : la fosse poplitée dont la limite inférieure est les bords axiaux des
chefs du gastrocnémiens. Elle contient l’artère et la veine poplité ainsi que la division du nerf
sciatique en nerf tibial et nerf fibulaire commun
Ht
Muscle semimembraneux
Muscle semitendineux
Lat
Muscle biceps
fémoral
Pédicule vasculaire poplité
Muscle
gastrocnémien
Nerf tibial
Nerf fibulaire commun
Fosse Poplité
e) Rapport particulier
Il existe un espace qui est la voie de passage depuis la fosse poplitée vers la loge
postérieur profonde.de la jambe. Dans cet espace graisseux, on trouve le nerf tibial qui
abandonne latéralement le nerf supérieur soléaire issu d’un tronc commun avec le nerf du
gastrocnémien supérieure et le nerf du muscle poplité ainsi que l’artère et la veine poplité.
Les rapports de cet espace sont
-antérieure : le muscle poplité
-inférieur : l’arcade du muscle soléaire
-postéro-latéro-supérieur : la partie musculaire proximale de chaque chef
musculaire du muscle gastrocnémien ainsi que le corps musculaire du plantaire
grêle médialement à l’insertion du chef latéral du muscle gastrocnémien.
Med
Ht
Vue supérieure de cet espace
Med
Nerfs du soléaire
Nerf tibial
Ht
Nerf du muscle
poplité
Nerfs du muscle
gastrocnémiens
Vue supérieure de cet espace
Son orientation est oblique en bas, d’arrière en avant.
Med
Ht
Vue sagittale de cet espace
Med
Ht
Vaisseaux poplité
Nerf tibial
Muscle
gastrocnémiens
Muscle poplité
Vue sagittale de cet espace
Projection cutanée de cet espace :
D’après les photos ci-dessus, on remarque que cet espace se situe à l’intersection entre
une ligne parallèle à celle de l’interligne articulaire du genou passant par la tête supérieure de
la fibula et la ligne médiane.
Or, l’interligne articulaire se projette au niveau du pli poplité.
Donc on en conclut que cet espace se projette à l’intersection de la droite parallèle au
pli poplité passant par la tête proximale de la fibula et la ligne médiane.
2) Les aponévroses superficielles.
Comme nous l’avons précédemment, les aponévroses superficielles sont au nombre de
deux, une par chef musculaire. Elles s’étendent en « flaques d’huile » postéro-latéralement par
rapport à la ligne médiane depuis leurs insertions proximales respectives jusqu’au ventre
musculaire de chaque chef.
Remarquons que l’aponévrose du chef médiale descend plus bas que l’aponévrose du
chef latéral.
Med
Ligne médiane
Ht
Ligne d’extension
postéro-latérale dite en
« flaque d’huile »
Ligne d’extension
postéro-latérale dite en
« flaque d’huile »
Aponévrose latérale
Aponévrose médiale
Vue générale postérieure des aponévroses superficielles
Ces aponévroses s’étendent comme sus-décrit depuis le tendon d’insertion de chaque
chef musculaire. Du fait de leur mécanisme de déploiement, elles vont donc présenter à leurs
extrémités proximales un épaississement fibreux (lieu d’insertion de nombreuses fibres
musculaires).
Il est intéressant de noter que ces épaississements sont alignés suivant une ligne
passant par la tête fibulaire proximale (cf photographies précédente et ci après). Ils se
projettent donc sur la ligne cutanée parallèle au pli poplité précédemment décrite (cf III.1).e)).
Post
Epaississement
aponévrotique
Bas
Insertion tendineuse
proximale du chef médial
Vue médiale de l’extrémité proximale de l’aponévrose médiale
Post
Epaississement
aponévrotique
Ht
Partie distale du
muscle biceps fémoral
Insertion tendineuse
proximale du chef latéral
Vue latérale de l’extrémité de l’aponévrose latérale
Enfin, les aponévroses superficielles émettent des prolongements antérieurs ce qui à
pour conséquence que les aponévroses ont une insertion que l’on qualifie d’en «accent
circonflexe »(1).
De plus, on observe que la partie antérieure de chaque aponévrose émet des
prolongements fibreux entrainant quelques fibres musculaires avec elles qui vont se croiser au
niveau de l’extrémité proximale du raphé médian du muscle gastrocnémien pour se terminer
sur l’extrémité supérieure de l’aponévrose distale du muscle gastrocnémien (ci après décrite).
Lat
Partie antérieure de
l’aponévrose latérale
Prolongements de
l’aponévrose médiane
Prolongements de
l’aponévrose latérale
Partie antérieure de
l’aponévrose médiale
Vue antérieur des chefs du muscle gastrocnémien
D’après les résultats précédents : le mécanisme d’expansion en « flaque d’huile » mêlé
avec l’insertion en accent circonflexe des aponévroses, les prolongements ci-dessus décrits et
en tenant compte de l’orientation des fibres musculaires, on peut en conclure que les fibres
musculaires se répartissent en deux plans se refermant sur le pédicule vasculaire comme un
livre sur un stylet.
3) L’Aponévrose profonde
Cette aponévrose st impaire et s’étend sur la face antérieure du muscle gastrocnémien
et rejoint l’aponévrose du muscle soléaire pour former le tendon calcanéen.
A sa partie supérieure, on observe les prolongements ci-dessus décrits (III.2) puis ses
fibres s’organisent en faisceaux parallèles les uns aux autres dans le plan frontal jusqu’à ce
qu’elles rejoignent les fibres de l’aponévrose du muscle soléaire.
Enfin, on peut noter que dans sa partie inférieure, l’aponévrose est apposée sur celle
du soléaire de laquelle elle est facilement individualisable sur une certaine distance. Cette
distance fut variable sur les trois pièces disséquées. Nous discuterons des facteurs qui
induisent cette variabilité dans la partie discussion.
Ht
Med
Confluent de
l’aponévrose
profonde avec
celle du soléaire
Ht
Faisceaux parallèles de
l’aponévrose profonde
Vue de la face antérieure du muscle gastrocnémien.
Post
Bas
Partie distale et dissociable de
l’aponévrose profonde
Vue médiale de l’aponévrose distale du muscle gastrocnémien
4) Le tendon calcanéen
Le tendon calcanéen est une structure fibreuse composée par la réunion de
l’aponévrose profonde du gastrocnémien et l’aponévrose du soléaire. Le tendon calcanéen
s’étend donc depuis le point de confluence des deux aponévroses jusque son insertion sur la
tubérosité du calcanéum.
Ces rapports sont :
-le plan cutané postéro-latéralement. Ce tendon est donc sous cutané et formera donc
un relief facilement identifiable sur la partie postérieures de la cheville.
-Il est flanqué antérieurement d’une loge graisseuse
Ht
Muscle soléaire
Ant
Accolement entre l’ aponévrose
profondes du gastrocnémien et
celle du soléaire
Tendon calcanéen
Coupe sagittale de jambe
Ces deux aponévroses étant constituées de faisceaux de fibres parallèles, il est aisé de
suivre à l’œil nu leur distribution dans le tendon cependant je n’ai pas réussi à les
individualiser.
On s’aperçoit que les fibres venant de l’aponévrose profonde du gastrocnémien sont
tout d’abord médiales puis subissent une torsion dans le sens médio-latéral pour se retrouver
latérales et basculent d’un plan frontal dans un plan sagittal (torsion de 90°).Enfin, on
remarque que la torsion de fibres à lieu au niveau de la mortèse tibio-fibulaire.
Ht
Lat
Malléole tibiale
Rétinaculum des
fléchisseurs
Torsion des
fibres du tendon
Vue postérieure de l’insertion du tendon calcanéen
5) Disposition générale
Ht
Ant
Aponévrose superficielle
Muscle gastrocnémiens
Muscle soléaire
Accolement des deux
aponévroses
Tendon calcanéen
Coupe sagittale de jambe
QUATRIEME PARTIE : DISCUSSION
1) Les syndromes de Little et de brièveté des gastrocnémiens
a) Description clinique
Le syndrome de Little correspond à une paraplégie spasmodique apparaissant dès les
premiers mois de vie chez les enfants au monde avant terme ou en état d’asphyxie ou par un
accouchement difficile. Cette paraplégie est due à des lésions cérébrales : c’est une diplégie
infantile spasmodique.
La présentation typique du syndrome de Little chez l’IMC (Infirme Moteur Cérébral)
est un pied bot en équin plus ou moins varus et un flexum du genou plus ou moins valgum(3).
D’après la gazette du GEOP(3)
Le syndrome de brièveté des gastrocnémiens se caractérise par une sensation de
brièveté c'est-à-dire une tension qui apparaît à la marche dans le mollet.(4)
b) Anatomie fonctionnelle et pathologique
Nous avons vu que les insertions du muscle gastrocnémien couvrent deux
articulations : le genou et le mortaise tibiofubulaire (III.1)a)), c’est donc un muscle bi
articulaire.
Cette configuration implique que le muscle gastrocnémien est responsable de la
mobilité et de la cinétique de ces deux articulations qui fonctionnent par son biais en
tandem.(5) Cela implique deux situations différentes :
-lors de la flexion de jambe : il n’y a pas de mise en tension au niveau des
insertions proximales, on aura donc une flexion dorsale passive plus ample de quelque degrés
(de -5 à -10°)
-lors de l’extension de jambe : il y a une mise en tension du muscle, on aura
une perte de ces degrés en flexion passive. Cependant, la flexion passive reste dans une
fourchette d’angle dit physiologique (-5 à -30°).
Dans le cas du syndrome de Little, il y a une spasticité neurologique du muscle
gastrocnémien qui induit en flexion de jambe c'est-à-dire que lors de la mise en charge sur les
jambes, il y a une mise en tension qui s’ajoute à la tension exercée par la spasticité sur les
insertions proximales. Le fonctionnement en tandem décrit plus haut oblige à la flexion
plantaire de la mortaise tibiofibulaire pour ne pas surajouter une tension qui pourrait induire le
déchirement du muscle d’où le pied bot en équin.
Remarque : la spasticité ne s’arrête pas au seul muscle gastrocnémien mais touche tous
les muscles du membre pelvien. Par exemple, le valgum du genou peut s’expliquer par la
spasticité au niveau des adducteurs de la cuisse.
Dans le cas de la brièveté des gastrocnémiens, la sensation de tension dans le mollet à
la marche est due la brièveté empêche une flexion dorsale du pied normale (de -5° à -30°) lors
de l’attaque du cycle de marche par le talon.
c) Examen clinique
Des conclusions précédentes, on peut en déduire un certain nombre de signes qui
pourront être visible lors de l’examen clinique.
1er signe : l’attaque de la marche ne sera fera pas par le talon(5). Avec un œil plus
exercé, on pourrait également voir d’autres anomalies du cycle de marche mais nous ne les
traiterons pas.
2ème signe : Sur la table d’examen le patient en position de décubitus dorsal, on teste la
flexion dorsale passive en exerçant une légère pression sur les métatarses. Dans les deux
syndromes ont devra observer une perte la flexion dorsale passive (-5 à -30°).
D’après LS Barouk et P Barouk(4)
Il existe un troisième signe mais qui est plus significatif pour le syndrome de brièveté
des gastrocnémiens de par sa réalisation : c’est le signe de la taloche. Il consiste à faire tenir le
patient en équilibre sur un plan incliné. Il est positif s’il y a perte d’équilibre(4).
2) Traitements chirurgicaux
Ces traitements visent à allonger le triceps sural pour faire disparaître l’équinisme et
retrouver une harmonie fonctionnelle entre l’articulation du genou et l’articulation de la
cheville. On peut allonger à trois endroits ; au niveau des aponévroses superficielles, au
niveau de l’aponévrose profonde et au niveau du tendon calcanéen.
a) La résection proximale des aponévroses superficielles
Il s’agît en fait de soulager la tension anormale à laquelle est soumis le muscle
gastrocnémien en sectionnant les aponévroses superficielles de façon bilatérale.
En règle génrale, on sectionne les aponévroses à 1cm au dessous du pli poplité,
cependant on peut les sectionner plus bas. D’après les résultats observés sur les dissections, il
serait judicieux de sectionner au niveau de la ligne passant par la tête supérieure de la fibula,
car c’est à ce niveau que se trouve un épaississement conséquent de l’aponévrose.
Enfin, on finit la procédure opératoire en fléchissant le genou en positionnant le pied à
90° puis extension de la jambe pour procéder au glissement.(4)
D’après LS Barouk et P Barouk(4)
Les avantages de cette technique :
-garder une continuité aponévrotique(4) qui est du à la disposition biplanaire des
fibres musculaire qui a été observé sur les dissections car seules les fibres insérées sur la
partie sectionnée des aponévroses (partie postérieure donc superficielle) vont pouvoir glisser
lors la manœuvre de flexion extension. On a donc créé donc un allongement du muscle
gastrocnémiens.
-pas de rupture post opératoire du tendon calcanéen.
-enfin, elle peut-être facilement associée à la neurotomie du soléaire(6) qui est
fréquemment réaliser dans la prise en charge d’un syndrome de Little. En effet, nous avons vu
que l’espace dans lequel le nerf tibial abandonne le nerf supérieur du soléaire se trouve en
pojection de la ligne passant par la tête supérieure de la fibula. On peut donc réaliser la les
deux interventions par un abord commun.
L’inconvénient majeur.de cette technique :
D’après certains auteurs, cette technique est à réserver pour des cas où
l’équinisme n’est pas très prononcé car on ne peut métriser la longueur de l’allongement.
b) Les libérations distales
Elles peuvent s’effectuer soit sur la partie inférieure de l’aponévrose profonde du
muscle gastrocnémien en respectant le tendon calcanéen soit sur le tendon calcanéen.
Les techniques d’aponévrotomie(3),(7) respectant le tendon calcanéen sont au nombre de
trois pour lesquelles il est essentielle d’individualiser la partie distale de l’aponévrose
profonde de celle du soléaire :
-l’aponévrotomie de Stayer (c) qui consiste à effectuer une section transversale
de l’aponévrose profonde puis de suturer plus haut l’aponévrose.
-l’aponévrotomie de Baker (b) dite consiste à effectuer un allongement en U de
l’aponévrose puis de la suturer à elle-même.
-l’aponévrotomie de Vulpius (a) consiste à sectionner l’aponévrose en chevron
sur un ou deux niveaux.
D’après V Saraph and al(8).
Ces trois techniques visent à prévenir le risque de rupture post opératoire du tendon
calcanéen suite à une ténotomie. Cependant, plusieurs études montrent qu’à long terme les
patients peuvent présenter des hypercorrections(7),(9).
Notons également que le nerf sural et la petite veine saphène sont des rapports
postérieurs de l’aponévrose et qu’il faudra veiller à ne pas les endommager durant
l’intervention.
Les techniques d’allongement du tendon calcanéen sont au nombre de deux : la
technique de green et de l’allongement en Z.
La technique de green consiste en une hémisection basse interne juste au dessus de
l’insertion du tendon et une hémisection transversale externe et haute. Puis, on met en flexion
dorsale la cheville doucement et progressivement jusqu’à ce que l’équin soit corrigé.
On trouve des variantes de cette technique comme faire les deux hémisection du même
côté ou bien encore une hémisection basse externe et une hémisection haute interne ou encore
rajouter un troisième hémisection cependant des auteurs ont montré que cette technique
augmentait le risque iatrogène de rupture du tendon calcanéen.(3),(7)
Quelque soit la méthode utiliser elle est baser sur la torsion de fibres venant
respectivement de l’aponévrose du soléaire et de l’aponévrose profonde du gastrocnémien.
Les hémisections réalisées détermineront l’aponévrose qui sera allongée.
Cependant, nous avons vu que l’équinisme en extension de jambe était
majoritairement du au muscle gastrocnémien, il serait donc judicieux d’allonger sont
aponévrose en réalisant une hémisection haute interne et un hémisection basse externe car au
vu des résultats, l’aponévrose du gastrocnémien est d’abord médiale et du fait de la torsion du
tendon médiolatérale de 90° depuis un plan frontale vers un plan sagittal, elle se retrouve donc
en sur la partie latérale de l’insertion du tendon calcanéen.
Technique d’allongement de green d’après le Tachdjain’s Pediatric Orthpaedics(7)
La technique d’allongement en Z est identique à celle de green mais on relie les deux
hémisections transversales par une section verticale puis on réalise la mise en équin puis on
suture le tendon.
Technique d’allongement en Z d’après le Tachdjian’s Pediatric Orthopaedics(7)
Ces deux techniques ont comme désavantage de présenter un risque augmenté de
rupture iatrogène du tendon calcanéen post opératoire.
Cependant, leur avantage majeur est le contrôle de l’allongement du tendon. En effet,
des auteurs ont prouvé la corrélation linéaire entre la longueur du tendon et la gamme d’angle
dorsiflexion de la cheville. C’est pourquoi certains auteurs la conseillent pour les équinismes
prononcés(10).
c) Choix d’une technique.
Outre les avantages et les inconvénients de chaque technique, l’anatomie peut jouer
comme facteur exclusif de certaines techniques.
En effet, nous avons montré par les travaux que l’aponévrose profondes du
gastrocnémiens et du soléaire était facilement dissociable jusqu’à leur point de réunion qui est
le limite anatomique entre le tendon calcanéen et les deux aponévroses. Mais nous avons
également dit que la longueur sur laquelle elles pouvaient se dissocier était variable d’un
individu à l’autre.
Or, certain auteurs ont montré que la longueur du tendon calcanéen était variable d’un
individu à l’autre.(11)
On en déduit donc que plus le tendon calcanéen est long et plus le point de réunion de
deux aponévroses sera haut situé.
De plus, nous avons remarqué sur les dissections que le muscle gastrocnémien
s’arrêtait à mi-jambe.
On peut donc en déduire que plus le tendon calcanéen sera long plus le point de
réunion sera haut donc plus la surface dissociable entre l’aponévrose profonde du
gastrocnémien et l’aponévrose soléaire sera faible et par conséquent non accessible aux
techniques de Vulpius, Baker et Strayer.
Remarque : pour prouver cette déduction, il faudrait effectuer des mesures du ventre
musculaire du muscle gastrocnémien sur une centaine de sujet depuis leurs insertions
proximale jusqu’à l’arrêt du muscle en rapport cette longueur à celle de la jambe en prenant
pour point de repère les insertions proximales des gastrocnémiens et l’insertion distale sur la
tubérosité calcanéenne.
L’évaluation de la longueur du tendon calcanéen peut se faire facilement en pratique
courante en clinique par deux techniques d’imagerie : l’échographie car le tendon calcanéen
est sous cutané et l’IRM.(11),(12)
En effet, les tendons sont des structures qui sont peu riche en e au comparativement
aux muscles. Cette différence rend les tendons hypodenses (noirs) à l’IRM par rapport au
muscles (gris) qui seront hyperéchogènes à l’échographie et hyperdenses à l’IRM.
De plus, les tendons sont des structures très denses en fibres unitendues,ce qui pour les
ultrasons de l’échographie est un milieu de forte impédance qui plus est isotrope. Ces deux
propriétés des tendons et aponévroses vont apparaître hyperéchogènes (blancs)
comparativement aux muscles qui forment un milieu d’impédance plus faible qui apparaîtrons
plus hypoéchogène (gris).
(Voir IRM et échographie du tendon calcanéen. ci après
Echographie du tendon calcanéen :
D’après le Journal de Radiologie, Formation continue(12)
IRM du tendon calcanéen :
D’après Journal de Radiologie, Formation continue(12)
Pour terminer, je dirais que pour une question de coût, il faudrait préférer
l’échographie à l’IRM.
3) Autres traitements non chirurgicaux.
Il existe d’autres traitements non chirurgicaux. On trouve les traitements
orthopédiques d’allongement par plâtre successif plus ou moins associée avec un et plus
spécifiquement pour le syndrome de Little, on trouve également pour contrôler la spasticité
l’injection de toxine botulique dans le muscle gastrocnémien. (3)
REFERENCES
(1)
Précis d’anatomie clinique, Tome 1
Pierre Kamina, 2ème édition, édition Maloine 2005
(2)
Traité d’anatomie humaine, Tome II membres supérieur et inférieur
G Paturet, édition Masson 1951
(3)
P Journeau, Les techniques d’allongement du tendon d’Achille. La gazette du groupe
d’étude en orthopédie pédiatrique n°1°Nov/Dec 2003, p5-7
(4)
LS Barouk,P Barouk, La brièveté des gastrocnémiens : compte rendu du symposium ;
congrès SCFMCP AFCP Toulouse. Juin 2006
(5)
Biomécanique fonctionnelle-membres,tête et cou
Dufour, Pillu, édition Masson 2005.
(6)
Doute DA, Sponseller PD, Tolo VT, Atkins E, Silberstein CE, Soleus neurotomy for
dynamic ankle equinus in children with cerebral palsy. Am J Orthop. 1997 ; 26 : 613616
(7)
Herring Ja and Al , Tachdjian’s Pédiatric Orthopaedics. Philadelphia Third édition,
WB. Saunders Company ed, 2003, 3 volumes
(8)
V. Saraph, E. B. Zwick, C. Uitz, W. Linhart, G. Steinwender, The Baumann procedure
for fixed contracture of the gastrosoleus in cerebral palsy, evaluation of the function
of the ankle after multilvel surgery. J Bone Joint Surg [Br] 2000;82-B:535-40.
(9)
Taussig G, Aufaure P, Pillard D, La chirurgie tendineuse du pied varus équin de
l’enfant et de l’adolescent infirme moteur cérébrale. Rev Chir Orthop, 1990 ; 76 : 128136
(10)
Costa ML, Logan K, Heylings D, Donell ST, Tucker K, The effect of achilles tendon
lengthening on ankle dorsiflexion : a cadaver study. Foot Ankle Int. 2006
Jun;27(6):414-7
(11)
Morvan G, Vuillemin-Bodaghi V, Mathieu P, Wybier M, Busson J, Imagerie normale
et pathologique du système suro-achilléo-plantaire propulseur du pied. J Radiol 2007,
88 : 143-55
(12)
Busson J, Thelen Ph, Echographie des muscles et des tendons. J Radiol 2000, 81 :
317-327.
Téléchargement