Syria Archéologie, art et histoire 83 | 2006 Hommage à Henri de Contenson La tour de Jéricho, encore et toujours Olivier Aurenche Éditeur IFPO - Institut français du Proche-Orient Édition électronique URL : http://syria.revues.org/172 ISSN : 2076-8435 Édition imprimée Date de publication : 1 janvier 2006 Pagination : 63-68 ISBN : 9782351590515 ISSN : 0039-7946 Référence électronique Olivier Aurenche, « La tour de Jéricho, encore et toujours », Syria [En ligne], 83 | 2006, mis en ligne le 01 juillet 2016, consulté le 05 octobre 2016. URL : http://syria.revues.org/172 Ce document est un fac-similé de l'édition imprimée. © Presses IFPO LA TOUR DE JÉRICHO, ENCORE ET TOUJOURS Olivier AURENCHE Maison de l’Orient et de la Méditerranée - Jean Pouilloux Archéorient - UMR 5133 (CNRS, université Lyon-II), Lyon Résumé – On propose, à la lumière de découvertes récentes dans le Levant Nord, de faire entrer la tour de Jéricho dans la série des « bâtiments communautaires » maintenant bien attestés dès le début du Néolithique procheoriental. Construite en hauteur et non creusée dans le sol, d’accès rendu volontairement difficile, à l’écart du village, la tour pouvait servir de lieu de réunion et d’initiation pour les différentes composantes de la communauté villageoise. Abstract – We propose, in the light of new discoveries in the Northern Levant, to put the Jericho tower in the series of the “community buildings” which are now well attested in the PPNA. Built above the ground and not sunken in the earth, with an intentionally reduced physical and visual access, off the village, the tower might be devoted to meeting or rituals for the villagers. ﻧﻘﺘﺮح إدﺧﺎل ﺑﺮج أرﻳﺤﺎ ﻓﻲ ﺳﻠﺴﻠﺔ اﳌﺒﺎﻧﻲ اﳉﻤﺎﻋﻴﺔ واﳌﺜﺒﺘﺔ ﻣﻨﺬ ﺑﺪاﻳﺔ،ﺧﻼﺻﺔ – ﻋﻠﻰ ﺿﻮء اﳌﻜﺘﺸﻔﺎت اﳊﺪﻳﺜﺔ ﻓﻲ اﳌﺸﺮق اﻟﺸﻤﺎﻟﻲ ، ﻳﻘﻊ ﻫﺬا اﻟﺒﺮج ﺑﺠﺎﻧﺐ اﻟﻘﺮﻳﺔ، وﺻﻌﻮﺑﺔ اﻟﺪﺧﻮل إﻟﻴﻪ ﺻﻤﻤﺖ ﺑﺸﻜﻞ ﻃﻮﻋﻲ، وﻫﻮ ﻣﺒﻨﻲ ﻋﻠﻰ ﺳﻄﺢ اﻻرض وﻏﻴﺮ ﻣﺤﻔﻮر.اﻟﻨﻴﻮﻟﻴﺖ اﳌﺸﺮﻗﻲ .وﻣﻦ اﳌﻤﻜﻦ أﻧﻪ ﻛﺎن ﻳﺴﺘﺨﺪم ﻛﻤﻜﺎن ﻟﻼﺟﺘﻤﺎﻋﺎت واﳌُﺴﺎ ّرة ﻣﻦ أﺟﻞ ﻣﺨﺘﻠﻒ اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ ﻓﻲ اﳌﺠﺘﻤﻊ اﻟﻘﺮوي La tour de Jéricho revient sur le devant de la scène, à en juger du moins par les articles récents qui lui sont consacrés 1. Une des raisons qui explique, sans jeu de mot, ce re-tour, est qu’elle constitue un enjeu dans le débat, sinon éternel, du moins récurrent, qui agite la communauté scientifique, divisée depuis toujours entre « positivistes » ou « matérialistes » et « spiritualistes » ou « idéalistes ». Les premiers reprochent notamment aux seconds de trouver une interprétation de nature systématiquement « religieuse », « rituelle » ou « sacrée » à tout phénomène, monument ou artefact archéologique qui ne fournit pas, au premier regard, une explication entrant dans la catégorie du fonctionnel ou du rationnel. Les exemples abondent, qu’il est inutile de rappeler ici. Pour s’en tenir à l’histoire récente, les « positivistes » avaient le vent en poupe dans la seconde moitié du XXe siècle et, dans la terminologie anglo-saxonne, sont plus ou moins identifiés à l’école « processuelle ». Mais la roue a tourné et il est de bon ton désormais de se dire « post-processuel », c’est-à-dire d’effectuer un « retour au sacré » 2. Comme d’autres, l’auteur de ces lignes a donné des gages à la première école et, comme Monsieur Jourdain de la prose, faisait donc du « processuel » sans le savoir. À propos des trois constructions dallées retrouvées à Beidha, en Jordanie, à l’écart du village, accompagnées dans un cas de grandes dalles posées de chant et d’un bassin monolithe en grès, j’avais mis en doute dans les années 1970 1. RONEN & ADLER 2001, NAVEH 2003 et, en dernier lieu, ROLLEFSON 2005. 2. BOYD 2005. Syria 83 (2006), p. 63 à 68 O. AURENCHE 64 Syria 83 (2006) l’interprétation proposée avec beaucoup de prudence par D. Kirkbride qui, elle-même consciente du problème, posait le débat dans les bons termes : « despite the fact that, probably all too frequently, archaeologists fall back on the terms “shrines” or “sanctuaries” in their interpretations of puzzling features, I am forced, nevertheless, to submit that these carefully built edifices with their huge flat stone slabs and basins have to do with some kind of religious observance 3 ». J’avais alors considéré ces installations comme étant de nature « utilitaire » sans pouvoir préciser exactement cette nature 4… Les fouilles de Çayönü d’abord, dès les années 1970, avec la découverte de trois bâtiments « exceptionnels » successifs, le Flagstone building, le Skull building et le Terrazzo building 5, puis celles de Nevalı Çori, de 1988 à 1996, avec deux Cult Building successifs 6, enfin celles, plus récentes, de Göbekli, depuis 1995 7, ont profondément modifié les données du problème : on possède désormais des preuves tangibles que, dans le Néolithique du Proche-Orient, il existait des constructions qui ne relevaient pas du « quotidien » et dont la fonction n’était pas le simple habitat « ordinaire ». Deux éléments principaux sont à prendre en compte : la morphologie et la qualité de ces constructions qui diffèrent de celles des nombreuses constructions « ordinaires » qui les entourent, et leur contenu (en l’espèce statues en pierre, piliers sculptés, etc.). Si l’on accepte de ne pas considérer chaque site comme un phénomène isolé et unique, mais d’admettre qu’en architecture, comme dans tous les domaines de la culture matérielle (industrie lithique, céramique), il existe des séries, on peut tenter des explications sinon vérifiées, du moins plausibles. C’est ainsi que, dès 1982, grâce aux découvertes de Çayönü, seul site alors connu, j’avais modifié mon interprétation des constructions de Beidha pour admettre l’hypothèse de D. Kirkbride 8, interprétation confirmée en 1988 9. Pour en terminer avec Beidha, il faut pourtant préciser que, dans sa première reprise de l’étude du village, B. Byrd ne mentionnait même pas le « sanctuaire », la relation stratigraphique entre les deux secteurs n’ayant pas été clairement établie 10. Dans la publication définitive, en revanche, cédant aux sirènes post-processuelles, il se range désormais, sans enthousiasme, à la première interprétation de D. Kirkbride 11. Beidha date de la seconde phase du Néolithique appelée PPNB (8500-7000 cal. BC). Qu’en est-il de la phase précédente, le PPNA (10200-8500 cal. BC), à laquelle appartient la tour de Jéricho ? On va voir que l’histoire de son interprétation a subi les mêmes fluctuations, reflétant à chacune des époques l’idéologie dominante chez les préhistoriens. Lors de la découverte, K. Kenyon avait immédiatement considéré mur et tour comme un système défensif 12, ancêtre du rempart tombé au son des trompettes de Josué. Dès 1968, J. Perrot avait mis en doute la valeur défensive d’une tour située en arrière et non pas en avant du dit rempart 13. En 1981, j’avais plutôt insisté sur le rôle de soutènement que pouvait jouer ce mur, présent pendant tout le PPNA, même après l’abandon apparent de la tour, et reconstruit dix mètres en avant au PPNB et je l’avais rapproché du mur de Beidha qui, bien que moins important, remplissait lui aussi cette fonction 14. Cette hypothèse a été confirmée par l’étude géomorphologique conduite par Bar-Yosef qui, tenant compte de la position du site entre deux puissants wadis, concluait : « given all the available data it seems that a plausible alternative interpretation for the Neolithic walls of Jericho is that they were build in stages 3. KIRKBRIDE 1968. 4. AURENCHE 1981, p. 264. 5. Cf. en dernier lieu ÖZDO≠AN 1999. 6. HAUPTMANN 1999 7. SCHMIDT 2006. 8. AURENCHE 1982, p. 77. 9. AURENCHE & CALLEY 1988, p. 18. 10. BYRD 1994. 11. BYRD 2005, p. 118. 12. KENYON 1957. 13. PERROT 1968, col. 385. 14. AURENCHE 1981, p. 32, 108-110 et 279. Syria 83 (2006) LA TOUR DE JÉRICHO, ENCORE ET TOUJOURS 65 as a defence system against floods and mudflows 15 ». Mais, si cette interprétation est la bonne, elle ne rend pourtant pas compte du rôle exact de la tour elle-même, que l’on doit dissocier du mur puisque le second a continué à fonctionner sans la première. Le seul point sur lequel tout le monde était à peu près d’accord pouvait se résumer dans la formule déjà ancienne de J. Cauvin : mur et tour témoignent « d’un important travail collectif qui ouvre des perspectives sur une organisation communautaire des activités du village 16 ». Telle était en tout cas la situation à l’ère de l’archéologie processuelle triomphante, dominée « par un point de vue cartésien 17 ». Mais voici venu le règne de l’archéologie « post-processuelle » et tout s’éclaire d’un jour nouveau. C’est ainsi par exemple que Ronen et Adler 18 n’hésitent pas à proclamer que le mur de Jéricho ne constitue pas une défense contre la nature ou les hommes, mais contre des « esprits surnaturels » (mythological beings) 19. C’est peut-être aller un peu vite en besogne, et renvoyer le balancier un peu plus loin que nécessaire… La tour de Jéricho reste, au PPNA, un monument exceptionnel, mais il n’est plus, si l’on accepte de sortir du strict cadre du Levant Sud, un monument unique. Il appartient, comme on l’a récemment suggéré, à une série 20. Cette série, dans le Levant Nord, sur l’Euphrate, commence à Mureybet, où la « maison XLVII », considérée d’abord comme une maison ordinaire 21, fait désormais partie d’un ensemble de « bâtiments communautaires », selon l’heureuse formule de D. Stordeur, dont quatre exemplaires successifs ont été retrouvés dans un même site à Jerf el-Ahmar 22, un à Tell Abr 23 et un autre, au moins probable, à Djaade 24. À cette série s’ajoutent les bâtiments les plus anciens de Göbekli 25 et, de manière plus hypothétique, la « tour » de Qaramel, qui demande confirmation 26. Dans le Levant Nord, ces bâtiments ont en commun leur plan circulaire, leur mode de construction (creusement, à l’exception de Qaramel ?), leurs dimensions (diamètre moyen de 6 à 10 m), leur système de couverture (toit plat reposant sur des poteaux ou des piliers périphériques et centraux), leurs aménagements intérieurs (banquette périphérique ou située face à l’entrée), leur mode d’accès (par le toit à partir d’une plate-forme latérale), leur position, lorsqu’on la connaît, en bordure des villages, et enfin, un investissement en termes de recherche et de traitement des matériaux largement supérieur à celui qui était consenti pour les maisons « ordinaires ». Sur ce dernier point, les travaux de construction et de sculpture monumentales réalisés à la même époque à Göbekli, mais aussi plus tard à Nevalı Çori ou Çayönü, n’ont rien à envier à ceux qu’a nécessités la tour de Jéricho. D’autres rapprochements sont possibles. Le diamètre du sommet actuellement conservé de la tour, de l’ordre de 7 m, est comparable à celui des bâtiments contemporains de l’Euphrate et, sans en connaître le mode de couverture, on sait que cette plate-forme comportait des aménagements construits, comme en témoigne une observation clairement mentionnée dans la publication définitive de K. Kenyon et passée trop souvent inaperçue : l’escalier et le corridor d’accès intérieurs de la tour ont été retrouvés, à la fouille, comblés par des débris brûlés d’une construction qui ne pouvait se trouver que sur la plate-forme sommitale : « the fill was of loose brick fragments, some of them burnt, with some stones. This layer seemed to be continuous 15. BAR-YOSEF 1986, p. 161. 16. CAUVIN 1978, p. 32. 17. NAVEH 2003, p. 87. 18. RONEN et ADLER 2001. 19. Cité par NAVEH 2003, p. 87 et ROLLEFSON 2005, p. 3. 20. AURENCHE 2006. 21. AURENCHE 1980. 22. STORDEUR et alii 2000. 23. YARTAH 2004. 24. E. Coqueugniot, communication personnelle. 25. SCHMIDT 2005 et 2006. 26. MAZUROWSKI 2003 et 2004. 66 O. AURENCHE Syria 83 (2006) with that in the passage, though the latter contained less stones and burnt material 27 ». On rappellera que, sur l’Euphrate, la plupart des bâtiments communautaires ont aussi fait l’objet d’une destruction, probablement volontaire, par le feu. C’est le cas à Mureybet 28 et Jerf el Ahmar 29. À Jéricho, douze squelettes humains en connexion ont été retrouvés sur ce remplissage, au pied de l’escalier, dans le couloir d’accès. L’association de squelettes humains avec les « bâtiments communautaires » est attestée à Jerf el-Ahmar (bâtiment EA 30) 30 et peut-être aussi, de manière plus hypothétique, à Nemrik 31. Dans la plupart des cas, lorsque la superficie fouillée est suffisante, ces « bâtiments communautaires », au PPNA comme au PPNB, sont situés à la périphérie des villages : c’est le cas de Jerf el-Ahmar, Çayönü, Nevalı Çori, Beidha et a fortiori Jéricho ! Seul Göbekli paraît faire exception, puisqu’il semble que tous les bâtiments retrouvés jusqu’à aujourd’hui soient « communautaires ». En se référant au monde grec, Schmidt n’hésite pas à comparer Göbekli à un sanctuaire amphictyonique 32, c’est-à-dire commun à une « association de peuples habitant autour et réunis par la communauté d’origine ou d’intérêts 33 ». Qu’en est-il du mode d’accès à ces bâtiments, difficile à déterminer lorsque les bâtiments sont enterrés – ce qui est le cas de la quasi-totalité de ceux du Levant Nord – et que l’entrée se fait par le toit ? La tour de Jéricho fournit sur ce point des indications précieuses. L’accès au sommet de la tour se fait par l’est, à travers une « porte étroite » d’où un corridor en pente douce de 3 m de long conduit au pied d’un escalier de 20 marches qui aboutit dans le quart sud-ouest de l’espace circulaire sommital. Comme l’observe à juste titre Naveh, tout est fait pour en limiter l’accès et dérober l’intérieur aux regards : « a process of reduction in both physical and visual access to the interior of the tower can be discerned 34 ». Il en allait de même pour les « bâtiments communautaires » de l’Euphrate : on y descendait depuis l’extérieur par une plate-forme probablement couverte située aussi à l’est ou au sud, qui, dans un cas au moins (Jerf el-Ahmar), était précédée de véritables propylées – on reste dans le domaine grec – sous la forme d’une construction rectangulaire construite en surface 35. Il fallait, là aussi, en compliquant l’accès, ménager une transition entre le monde extérieur quotidien et un univers intérieur mystérieux, dissimulé aux regards et brusquement révélé. Quelle pouvait être, alors, la fonction de ces « bâtiments communautaires » ? On observera d’abord que leur taille ne permettait pas d’y accueillir une grande foule. Verhoeven, par exemple, l’estime à une vingtaine de personnes, chiffre qui semble dans de nombreux cas un maximum 36. Il ne devait donc pas s’agir de l’ensemble de la communauté, mais d’un certain nombre de ses représentants. Parmi les différentes fonctions que recouvre l’appellation de Ritual Centers – dénomination aujourd’hui admise par l’ensemble de la communauté scientifique 37 – et sans entrer dans le fond du débat, on peut en ajouter une qui nous semble trop rarement soulignée explicitement : celle de lieu où se déroulaient les cérémonies d’initiation ou les rites de passage pour les jeunes membres de la communauté. On sait que les communautés de chasseurs-cueilleurs, auxquelles appartenaient – on l’oublie parfois – les populations de Jéricho, de Mureybet, de Jerf el-Ahmar ou de Göbekli, développent, comme le rappelle encore Verhoeven, « many kinds of complex rituals, which not necessarily left any traces 38 ». Pourquoi ne pas voir dans ces bâtiments communautaires le lieu privilégié de ces rituels complexes, ce qui 27. KENYON & HOLLAND 1981, p. 32-33 et pl. 243c. 28. AURENCHE 1980. 29. STORDEUR et alii 2000, p. 37. 30. Ibid. 31. KOZLOWSKI 2002, p. 78. 32. SCHMIDT 2005. 33. P. FOUCART, dans DAREMBERG & SAGLIO 1875, s.v. amphictyones. 34. NAVEH 2003, p. 90. 35. AURENCHE 2006, p. 12. 36. VERHOEVEN 2005, p. 41. 37. Cf. Neolithics 2/05 : « Dialogue on the Early Neolithic Origin of Ritual Centers ». 38. VERHOEVEN 2005, p. 41. Syria 83 (2006) LA TOUR DE JÉRICHO, ENCORE ET TOUJOURS 67 n’excluait d’ailleurs pas d’autres pratiques au grand jour ? La même angoisse devait étreindre celui – ou celle – qui franchissait la « porte étroite » de la tour de Jéricho et celui – ou celle – qui s’aventurait sur la plate-forme d’accès des bâtiments enterrés du Levant Nord. Dans l’état actuel des connaissances, il est difficile de connaître le fonctionnement exact de ces lieux d’initiation, mais il ne paraît pas impossible de rapprocher leur version « positive » (en élévation) du Levant Sud, de leur version « négative » (en creux) du Levant Nord. En filant la métaphore qui assimile Göbekli à un centre amphictyonique 39 (comme en connaissait la Grèce archaïque et classique), on relèverait la préférence, dans le Levant Nord, pour des divinités chthoniennes et, dans le Levant Sud, pour des divinités ouraniennes… BIBLIOGRAPHIE AURENCHE (O.) 1980 « Un exemple de l’architecture domestique en Syrie au VIIIe millénaire : la maison XLVII de Tell Mureybet », dans J.-Cl. MARGUERON éd., Le Moyen Euphrate, zone de contacts et d’échanges, Leyde, E.J. 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