1 Chapitre 8 Vaccination et sérothérapie I. La - E

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Chapitre 8
I.
Vaccination et sérothérapie
La vaccination
Définition :
C’est le faîte d’injecter à un individu, un antigène non pathogène mais toujours immunogène de
façon qu’il développe une réaction immunitaire spécifique contre l’antigène pathogène.
C’est une immunité active, c’est à titre présomptif et c’est une protection sur une longue durée.
Tous les vaccins doivent être très immunogènes
1. Caractéristique des vaccins
Il faut développer une réaction primaire en anticorps avec la formation de lymphocytes mémoire.
La seconde injection déclenche une réponse secondaire ou anamnestique (c’est plus rapide)
La troisième injection ne fait que d’augmenter la réponse secondaire.
Les rappels servent à entretenir les stocks d’anticorps.

Les voies d’administration sont parentérale (tous sauf la voie orale)

Les doses en anticorps sont importantes :
- Pas de dose forte, sinon cela déclenche un état de tolérance du système immunitaire
- Pas de dose faible, sinon le système immunitaire ne réagit pas.

Addition d’un adjuvant
Il ralentie la destruction de l’antigène, c’est à dire tout le temps que l’antigène est là, la
réaction se prolonge (cela peut être de l’hydroxyde d’alumine, des dérivée de composé
bactérien)

Vaccins associés
- DT coq
- DT polio
Il y a une réaction immunitaire amplifié dans l’organisme et il y a qu’une seule injection.

Calendrier
- Fonction de l’âge , les plus âgées ou les plus jeunes ont des défenses immunitaire plus
faible
- Vaccins thérapeutique (grippe, rubéole, antirabique (rage))
- Vaccins obligatoire
o Vaccin antitétanique
o Vaccin antipoliomyelique
o Vaccin diphtérique
o BCG (tuberculose
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-
II.
Vaccins obligatoire au laboratoire
o Hépatique B
o BCG
Les vaccins classiques
On fabrique les vaccins a partir de la bactérie ou du virus rendus non pathogène.
1. Vaccins tués (bactérie) ou inactivés
Ils sont fabriqués par stérilisation avec de la chaleur ou du formol.
Exemple :
- Bactérie : vaccin contre la coqueluche
- Virus : Grippe, vaccin de Salk (poliovirus)
L’inconvénient, c’est que tous ces vaccins ont une action limité dans le temps.
2. Vaccin avec de bactérie ou virus atténués
Ceux sont de repiquage successif sur un milieu de culture. Il y a perte du pouvoir pathogène (comme
le BCG)
Le virus de la polio perd sa neurotoxine par culture cellulaire.
Il représente des inconvénients, on doit garder une grande quantité de bactéries ou de virus (risque
de contamination accidentelle ou de retour du pouvoir pathogène)
Il y a des avantages, il est très immunogène, il y a donc une réaction immunitaire importante et donc
une seul injection est nécessaire
3. Vaccins toxinogènes
On utilise une anatoxine (toxine qui a perdu son pouvoir pathogène mais qui reste immunogène)
On le fabrique avec du formol à une température de 40°c pendant 1 mois.
Elles sont moins immunogènes donc 3 injections sont nécessaire complétés par un adjuvant.
Les avantages de cette technique, c’est qu’il n’y a aucun risque de contamination et aucun risque de
retour du pouvoir pathogène)
4. Les vaccins sous-unités
Ceux sont des vaccins fabriqués avec la partie immunogènes de la bactérie.
Exemple :
Streptocoque qui est un polyoside de paroi.
On va mettre en culture une très grande quantité de bactérie puis on les inactive par du phénol.
On va extraire ce polyoside de paroi et on le récupère par centrifugation.
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Les inconvénients de cette technique sont un risque de contamination accidentelle, retour de la
virulence, il faut beaucoup de bactéries et c’est très long à réaliser.
III.
Les vaccins modernes
Ils ont un point commun :
On utilise et on fabrique les substances vaccinantes (les protéines)
 Génie génétique
Voir feuille « vaccins recombinant contre l’hépatique B »
La protéine est un ensemble d’acides aminés
 Par voie chimique
On reconstitue la séquence d’acides aminés par reconstitution de la liaison peptidique.
IV.
La sérothérapie
On injecte du sérum avec les anticorps spécifiques sur un malade, c’est donc à titre curatif.
C’est une immunité passive avec une courte durée d’action.
- Sérum hétérologue (immunoglobuline d’origine animale)
On injecte à un animale l’antigène pathogène, il est donc hyperimmunisé
Inconvénients :
Risque de réaction immunitaire et de choc anaphylactique (production d’anticorps en masse pouvant
entrainer la mort)
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Sérum homologue, ceux sont de sérum humain (provenant d’individus vaccinés ou
malade)
Les modalités pour la sérothérapie :
Il doit se faire rapidement et on injecte une dose massive d’anticorps par voie intra musculaire. Pour
éviter les risques, on l’injecte de façon fractionnée (plusieurs injections sur 1 H
A la suite, on injecte l’antigène pathogène pour déclencher une réaction immunitaire.
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