La luxation médiale de la rotule Fiche pratique

Fiche pratique
CANINE N°1
La luxation médiale
de la rotule
Fréquente chez les chiens de
petites races. L’ostéopathie
peut être de bon recours
lorsque le stade n’est pas
trop avancé et qu’il n’existe
pas de malformations
osseuses avérées !
Définition et signes
cliniques :
Etiologie des
troubles :
La luxation de la rotule (dislocation) est caractérisée par le
déplacement de la rotule d’un
côté de la fosse fémorale quand
le genou réalise une flexion. La
luxation peut être médiale ou
latérale mais elle est médiale
dans la plupart des cas chez le
petit chien.Les signes cliniques
associés vont de l’inexistence
(asymptomatique) à la boiterie
sévère avec non appui sur le
membre concerné.
Elle peut être traumatique ou
liée à une malformation congénitale, mais est généralement
liée à un trouble de développement pendant la croissance.
Traitements
allopathiques :
Une chirurgie relativement
lourde
associant
plusieurs
techniques (transposition de la
crête tibiale, desmotomie médiale) est envisagée suivant le
stade évalué. Pour les luxations
asymptomatiques il n’existe pas
de traitement allopathique.
Le point de vue de
l’ostéo :
Sur une boiterie précoce associant une luxation médiale de la
rotule, au cours de la croissance
notamment, il est important
de vérifier l’intégrité fonctionnelle des structures mises en
œuvre dans le fonctionnement
du grasset, particulièrement
celle de la commande du quadriceps. De la même manière,
la vascularisation de la région
doit être optimale au cours de
la croissance pour éviter les
phénomènes secondaires de
déformations osseuses.
ÉCOLE D’OSTÉOPATHIE ANIMALE
18 RUE DE LA FRÉBARDIÈRE
35000 RENNES
www.ecole-osteopathie-animale.fr
Paroles d’experts
ENTRETIEN AVEC
Aude DRAHONNET
/ Ostéopathe animalier D.O.A
/ Diplômée de l’EOA de Rennes
/ Membre de l’IPOAM
/ Chargée de cours à l’EOA
‘‘
Quand et
comment
intervenir ? :
Pour quels
résultats ?
Sur les chiens de petites races,
présentant une boiterie au
cours de la croissance, il est important d’intervenir rapidement
pour limiter des anomalies de
développement et des sur sollicitations mécaniques pouvant
entrainer des lésions anatomiques irréversibles. Une dysfonction L4/L5 peut induire une
sollicitation dysfonctionnelle du
quadriceps, et avec le temps
endommager les structures du
grasset et ainsi conduire à une
luxation permanente de la rotule. De la même manière, une
dysfonction coxo-fémorale peut
entrainer une rotation interne
du tibia et induire une luxation
de rotule, occasionnelle au départ puis pouvant évoluer vers
la luxation permanente.
Pris précocement et sans malformations installées, les résultats sont immédiats. Le chien
devra être suivi régulièrement
ensuite pendant la croissance
en s’assurant d’une bonne
hygiène tant alimentaire que
physique et en évitant toute
sur-sollicitation
mécanique
pendant la croissance !
’’
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