LE RETOUR AU DÉSERT Spectacle en français et en portugais avec surtitrage Création Durée : 2h15 C R É AT I O N © Pierre Grosbois Coproduction Texte Bernard-Marie Koltès Traduction de Angela Leite Lopès Mise en scène Catherine Marnas, Cie Parnas Scénographie Carlos Calvo Création son Madame Miniature Lumières Michel Theuil Costumes Bia Junqueira Assistante à la mise en scène Rita Grillo Avec : André Auke, Sandra Corveloni*, Julien Duval, Aline Filocomo, Franck Manzoni, Gisella Millas, Maud Narboni, Olivier Pauls, Jairo Pereira, Rita Pisano, Ricardo Romao, Davi Rosa, Bénédicte Simon, Théâtre La passerelle scène nationale de Gap et des Alpes du Sud, Compagnie Parnas La création du Retour au désert a eu lieu à : São Paulo, Rio de Janeiro et São José de Rio Preto Avec l’aide de : CulturesFrance (Théâtre sur mesure), la convention CulturesFrance, D.R.A.C. P.A.C.A. et Région P.A.C.A., les Consulats de France à São Paulo et à Rio de Janeiro, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le SESC de São Paulo. * SANDRA CORVELONI, Prix d’interprétation féminine au dernier festival de Cannes pour le film Linha de Passe de Walter Salles et Daniela Thomas. Née en 1965 à São Paulo, Sandra Corveloni, s'est formée au théâtre avant de rejoindre la troupe d'Eduardo Tolentino, dont elle est à la fois la comédienne et l'assistante. Elle a débuté au cinéma dans les courts-métrages Flores Impares de Sung Sfai et Amor de José Roberto Torero. Dans Linha de Passe, elle joue Cleuza, une émouvante mère de famille d'un quartier populaire, étranglée par les problèmes financiers mais toujours disponible pour ses fils. La Compagnie dramatique Parnas est subventionnée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (Ministère de la Culture), par la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, par le Conseil Général des Bouches du Rhône et par la Ville de Marseille Dossier de Présentation I Le Retour au désert N OT E D ’ I N T E N T I O N D E CAT H E R I N E M A R N A S «La langue française, comme la culture française en général, ne m’intéresse que lorsqu’elle est altérée.Une langue française qui serait revue et corrigée, colonisée par une culture étrangère, aurait une dimension nouvelle et gagnerait en richesses expressives. » Bernard-Marie Koltès Bernard-Marie Koltès aimait surprendre. Avec Le Retour au désert, l’une de ses dernières pièces, la surprise vint d’abord de l’interprète pour laquelle il écrivit le rôle de Mathilde : Jacqueline Maillan, une star comique du théâtre de boulevard. Il nous avait habitués aux lieux hors du monde, no man’s land marginaux et sombres et nous voilà dans une maison bourgeoise de la province française embarqués dans une histoire de famille, une sorte de comédie bourgeoise en apparence, une attaque en règle contre l’ethnocentrisme mesquin de la bourgeoisie française de province. Monter cette pièce au Brésil c’est choisir de la sortir de son contexte franco-français, de la déraciner pour entendre de manière évidente sa force métaphorique et les mythes universels qui font pour moi la force des pièces de Koltès. Il y a des Atrides, des tragiques grecs dans le combat fratricide que se mènent Mathilde et Adrien. La guerre est partout : dedans, dehors, passée et présente, la Guerre d’Algérie, la Deuxième Guerre mondiale reproduites intramuros dans un cycle sans fin. La naissance des deux bébés noirs à la fin, Rémus et Romulus, assure que le combat continuera. On trouve dans Le Retour au désert un thème que Koltès poursuivra avec Roberto Zucco : les murs. Murs qui enferment et qui protègent, que Zucco traverse avant de se rendre compte que «derrière un mur il y a un autre mur» et que c’est donc vers le haut, vers le ciel que l’on peut s’échapper. Envol qu’Édouard réalisera miraculeusement dans Le Retour au désert. Ces murs prennent une évidence criante au Brésil. L’énorme différence de niveau de vie (division de plus en plus évidente dans le monde entier) voit naître de plus en plus de résidences fortifiées, prisons farouches. La cristallisation de cette peur qui régit les rapports entre les hommes est rendue encore plus cruelle et plus actuelle par le côté désuet de cette propriété provinciale des années 60. La vision de Koltès a la force d’une métaphore poétique mais aussi d’une prophétie sur notre temps. Mathilde vient pour arracher Adrien hors de ces murs, parois de la cage dans laquelle il enferme son fils, protections contre les dangers du monde, protections contre la vie. A l’épreuve du plateau, sous l’apparente clarté des personnages et des situations (quelquefois BD ou télénovela) sourdent vite des forces noires, sauvages. Je crois que cette pièce doit beaucoup à l’admiration absolue que portait Koltès à Rimbaud ; la haine de ses racines que le poète vagabond a manifestée par rapport à sa ville, Charleville-Mézières, est la même que celle que Koltès exprime ici par rapport à ses propres racines : Metz. Refuser le poids de l’héritage, prendre le risque de vivre, regarder plus large jusqu’aux étoiles, s’arracher à l’attraction terrestre, refuser l’immobilité des racines (« Mes racines, quelles racines, je ne suis pas une salade » dit Mathilde), la comédie bourgeoise laisse transparaître en filigrane le portrait d’un Koltès plus familier. Voilà qui rend Koltès très présent dans Le Retour au désert. Catherine Marnas Dossier de Présentation I Le Retour au désert RÉSUMÉ DE LA PIÈCE Metz à la fin de la guerre d’Algérie. © Pierre Grosbois Mathilde revient (je ne peux m’empêcher de penser que Koltès s’est amusé avec la chanson de Jacques Brel : Mathilde est revenue…). C’est en effet l’événement et le moteur de la pièce : après avoir fui en Algérie la honte d’avoir été tondue à la Libération, Mathilde revient avec ses enfants Édouard et Fatima pour apparemment se venger et récupérer sa part d’héritage. Son frère Adrien, propriétaire de l’usine familiale, est installé avec sa famille dans la maison qu‘elle possède (il y a sûrement là une métaphore de la situation en Algérie). Les hostilités et les bouleversements sont donc ouverts. Pendant que le frère et la soeur règlent violemment les comptes du passé, Fatima dialogue avec le fantôme de Marie, la première épouse d’Adrien morte mystérieusement. Mathieu, le fils d’Adrien, apprend à sauter les murs qui le maintenaient hors du monde et Édouard finit par s’arracher à l’attraction terrestre. La vengeance fait rage. Mathilde rase le préfet de police, Plantières, qui l’avait dénoncée de complicité avec l’ennemi à la Libération à la demande d’Adrien. Elle s’acharne sur la pauvre seconde épouse d’Adrien, Marthe, alcoolique désarmée sous la tentative d’arbitrage des domestiques « onusiens » : Maame Queuleu et Aziz. Pendant ce temps des complots se trament dans la maison d’Adrien ; les notables membres de l’OAS projettent un attentat dans un café arabe ; un parachutiste noir surgit miraculeusement dans le jardin pour faire une apologie nostalgique de la colonisation, d’un grand État français de « Dunkerque à Brazzaville ». Mathilde finit par avouer au public son véritable objectif : « déraciner » son frère et l’emmener avec elle en Algérie. Son rejet des racines est aussi un rejet de l’héritage et d’un ordre établi qu’elle ne cesse de secouer. Ils finiront par partir ensemble, laissant sur place les braises d’un conflit vraisemblablement perpétué par les enfants de Fatima qui vient d’accoucher de deux bébés noirs : Romulus et Rémus. Le cycle de la guerre continuera. Catherine Marnas Dossier de Présentation I Le Retour au désert EXTRAIT DU TEXTE Dossier de Présentation I Le Retour au désert B I O G R A P H I E D E K O LT È S « Faire du théâtre est la chose la plus superficielle, la plus inutile du monde, et du coup on a envie de la faire à la perfection. » Bernard-Marie Koltes Né à Metz le 9 avril 1948 dans une famille bourgeoise, Bernard-Marie Koltès est aujourd’hui le dramaturge français le plus joué dans le monde. Sa brève existence fut nourrie de voyages et d’expériences parfois extrêmes, mais surtout ponctuée de pièces de théâtre aujourd'hui traduites dans une trentaine de langues. Enfant, il voit son père partir pour la guerre d'Algérie tandis qu'à Metz le général Massu devient gouverneur. Il reçoit un enseignement jésuite au collège Saint-Clément qui fera naître en lui le goût de la littérature et de la controverse intellectuelle. Rapidement, il ressent l’appel des voyages et veut découvrir le monde. « A dix-huit ans j’ai explosé. Ça a été très vite Strasbourg, très vite Paris, et très vite New York, en 68. Et là, tout d’un coup, la vie m’a sauté à la gueule. » Passionné de musique, de cinéma et de lecture, il ne découvre pourtant le théâtre qu’à l’âge de 20 ans. C’est lors d’une représentation de Médée, dans une mise en scène de Jorge Lavelli interprétée par Maria Casarès, qu’il va trouver sa voie. « Un coup de foudre ! S’il n’y avait pas eu ça, je n’aurais jamais fait de théâtre. » Après avoir suivi l’enseignement de l'école du Théâtre national de Strasbourg dirigée par Hubert Gignoux (qui fut le premier à reconnaître son talent d'auteur), il fonde la compagnie Le Théâtre du Quai pour laquelle il écrit Les Amertumes (1970), La Marche, Procès ivre (1971) et Récits morts (1973) qu'il met en scène lui-même et confirme sa décision de ne pas travailler mais de vivre de sa plume. « Très tôt je me suis dit: il y a des choses que je ne ferai jamais, je ferai exclusivement ce que j’ai envie de faire. » Au milieu des années 70, il part en Russie. A son retour, il entre dans une année noire : drogue, désintoxication, dépression… Il décide de s’installer à Paris. Et l’oeuvre commence… 1977 est l'année charnière dans la carrière du dramaturge qui se lance véritablement dans l'écriture théâtrale avec le monologue La Nuit juste avant les forêts et Sallinger (inspirée des nouvelles de l’auteur américain, mise en scène par Bruno Boëglin). C’est un moment décisif dans l’écriture de Bernard-Marie Koltès qui renie ses textes précédents. Toujours porté sur les voyages, il part cette fois-ci pour l’Amérique Latine, puis en Afrique, au Nigeria. Ce continent le marque énormément et nourrit son écriture théâtrale. « Je savais bien que tant de beauté réunie me ferait perdre pied, et si je la consomme à dose infinitésimale en France, ici, elle s’offre à mon regard, et à mon regard seulement, dans une telle proportion, je sens la fermeté de mon jugement être ébranlée, je sens sourdre en moi des éléments obscurs et douteux. » Au début des années 1980, son rêve d’être mis en scène par Patrice Chéreau se réalise avec Combat de nègre et de chiens au Théâtre de NanterreAmandiers. C’est le début d'une collaboration exemplaire : Patrice Chéreau monte ses pièces au fur et à mesure de leur écriture. Lorsque les premiers signes de la maladie du sida se déclarent, Bernard-Marie Koltès décide de créer jusqu’à la mort et entredans une période très productive : Quai Ouest (1983), Dans la solitude des champs de coton et Tabataba (1985), Le Conte d’hiver, traduction de la pièce de Shakespeare, Le Retour au désert. Sa dernière pièce, Roberto Zucco, terminée peu de temps avant son décès (le 15 avril 1989, à quarante-et-un ans), sera créée en Allemagne par Peter Stein et en France par Bruno Boëglin, et fera rapidement le tour de monde dans une grande diversité de langues et de mises en scène. Dossier de Présentation I Le Retour au désert À P R O P O S D E K O LT È S BIBLIOGRAPHIE DE KOLTÈS Théâtre : Les Amertumes (1970) – L’Héritage (1972) – Sallinger (1977) – La Nuit juste avant les forêts (1977) – Combat de nègre et de chiens, Carnets (1979) – Quai Ouest (1983) – Dans la solitude des champs de coton (1985) – Le Conte d’hiver (traduction de la pièce de Shakespeare) – Le Retour au désert (1988) – Prologue et autres textes (1986) – Roberto Zucco suivi de Tabataba (1988). Romans : La Marche (1970) - Procès ivre (1971) - La Fuite à cheval très loin dans la ville (1984). Oeuvres de jeunesse (publiées récemment) : Des voix sourdes – Récits morts, un rêve égaré - Le jour des meurtres dans l’histoire d’Hamlet Recueil d’entretiens : Une part de ma vie, entretiens, publié en 2008.Tous ses textes sont publiés aux Editions de Minuit. LES MISES EN SCENE DU RETOUR AU DESERT 1988 – Mise en scène de Patrice Chéreau avec Jacqueline Maillan et Michel Piccoli au Théâtre du Rond-Point, Paris 1995 – Mise en scène de Jacques Nichet avec Myriam Boyer et François Chattot au Théâtre de la Ville, Paris 2001 – Mise en scène de Thierry de Peretti au Théâtre de La Bastille, Paris 2007 – Mise en scène de Muriel Mayette avec Martine Chevallier et Bruno Raffaelli à la Comédie-Française, Paris Dossier de Présentation I Le Retour au désert B I O G R A P H I E D E C AT H E R I N E M A R N A S Tout en suivant une formation de comédienne au Conservatoire de Lyon, elle obtient un D.E.A. de Sémiologie Théâtrale sous la direction de Michel Corvin en 1982.Formée à la mise en scène auprès d'Antoine Vitez en 1983 et 1984, elle est assistante puis collaboratrice artistique de Georges Lavaudant de 1987 jusqu'en 1994. En parallèle, elle fonde la COMPAGNIE DRAMATIQUE PARNAS et crée sa première mise en scène Rashômon en 1986 d'après une nouvelle d'A. Ryunosuke puis Elise et Marcel en 1988 d'après Les Journaliers de M. Jouhandeau. Artiste associée de la Scène Nationale La Passerelle à Gap dès 1991, elle monte successivement Vania d'après Oncle Vania d'A. Tchekhov, Les Diablogues de R. Dubillard en 1992, Les Chiens de conserve de R. Dubillard, L'Héritage de B.M. Koltès en 1997, La Tempête de W. Shakespeare en 1998, Fragments Koltès, collage de textes de B. M. Koltès en 1999, Marys' à minuit de S. Valletti en 2001, Faust ou la Tragédie du Savant d'après Goethe, Marlowe en 2002, Lilith ou de l'inconvé nient pour sa réputation de refuser la position du missionnaire en 2005, Sainte Jeanne des abattoirs de Bertolt Brecht en 2006, Vengeance tardive de Jacques Rebotier, créé à Briançon puis à Gap en 2007, Le Crabe et le Hanneton, fantaisie théâtrale et musicale de rue. À partir de 1994, elle se consacre uniquement à sa Compagnie implantée à Marseille. En 1999, elle obtient le Grand Prix National du Ministère de la Culture, catégorie « jeune talent » des Arts du Spectacle Vivant. A l’international, Catherine Marnas initie régulièrement des projets avec l’Amérique latine et l’Asie : - Au Mexique avec l'aide de l'Association Française d'Action Artistique, Roberto Zucco de B.M. Koltès en 1995 - Alors, enton ces, atelier franco-mexicain en 1998 - Eva Peron de Copi, en 2002. - En Chine : Dom Juan de Molière dans le cadre du Festival Croisements en mai 2006 avec les élèves de 3e année de l'Académie Centrale de Pékin où elle a été nommée Professeur Honoraire. Passionnée par la formation de l’acteur, elle est professeur d’interprétation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris de 1998 à 2001 et enseigne régulièrement à l’École Régionale d’Acteurs de Cannes depuis 1994. CATHERINE MARNAS ET L’OEUVRE DE KOLTÈS Catherine Marnas aime ouvrir de nouvelles perspectives dans l’oeuvre de Bernard-Marie Koltès. On lui doit la découverte d’une pièce inédite de jeunesse, L’Héritage, qu’elle crée en 1997 au Théâtre de la VilleParis. Sa toute première mise en scène de Koltès aura lieu au Mexique en 1995 : Roberto Zucco, dans la distribution figurent Daniel Gimenez Cacho (qui joue Zucco), acteur vedette au Mexique (La Mauvaise Education de Pedro Almodovar), et un tout jeune acteur : Gael Garcia Bernal. Puis travaille Matériau Koltès au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris en 1998. Alors, entonces, est un atelier franco-mexicain dirigé en 1998, composé d’extraits de plusieurs pièces de Koltès, notamment Le Retour au désert. Fragments Koltès, collage de textes, spectacle créé à Gap, en 1999 présenté au Théâtre des Abbesses à Paris. La Nuit juste avant les forêts, direction d’acteur pour lljir Sélimoski, créé au Théâtre des Salins à Martigues en 2007. Dossier de Présentation I Le Retour au désert C O M PAG N I E D R A M AT I Q U E PA R N A S Depuis ses débuts, la Compagnie Parnas s'est presque exclusivement dédiée au répertoire contemporain en faisant le choix de parler d'aujourd'hui avec des paroles d'aujourd'hui, auteurs vivants ou morts (Copi, Dubillard, Koltès, Pasolini, Valletti, Frisch, Olivier Py, Rebotier…). Le choix de parler de « notre » monde consiste aussi à explorer différents matériaux comme les scénaris de cinéma, les collages de textes, le son, la musique... Ainsi les petites et les grandes formes théâtrales cohabitent dans le travail de la Compagnie comme le prônait Antoine Vitez, il s'agit de « faire théâtre de tout ». Diversité des formes et des langages et aussi diversité des lieux. Installée à Marseille depuis 1997, la Compagnie rayonne sur la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur où elle est très investie notamment grâce à des complicités avec le Théâtre La passerelle, scène nationale des Alpes du Sud de Gap depuis quinze ans, le Théâtre des Salins, scène nationale de Martigues, Le Théâtre, scène nationale de Cavaillon, le Théâtre d’Arles, Théâtres en Dracénie de Draguignan... Elle tourne aussi dans les autres régions françaises, à Paris et travaille régulièrement avec l’Amérique Latine (Mexique, Brésil...) et l’Asie (Pékin, Cambodge...). L’autre singularité de la Compagnie Parnas est d’avoir initié en 2005 un projet de mutualisation en collaboration avec des théâtres partenaires de la Région PACA (Gap, Martigues, Cavaillon). Ce projet s’appuie sur une troupe de cinq comédiens permanents réunis autour de Catherine Marnas et rejoints par d’autres compagnons fidèles comme le scénographe, la costumière... Tous engagés à faire vivre le répertoire de la Compagnie et aussi à travailler au quotidien sur le territoire, à chercher ensemble et à démultiplier les rencontres avec les publics. La Compagnie est tout à la fois une ruche et un laboratoire ce qui lui permet également de se confronter depuis 2007 à de nouveaux territoires comme l'espace public (Le Temps sus pendu, Le crabe et le hanneton...). direction artistique Catherine direction générale Marnas Claude Poinas information/communication Nathalie F r i c h e L a B e l l e d e Tél. 04|91|64|41|90 Fax. 04|91|08|01|32 [email protected] Garnel M a i 1 3 3 3 1 Tél. 04|91|64|41|90 Mob. 06|32|11|17|36 [email protected] M a r s e i l l e c e d e x 0 3