iien dier des pièces célèbres, soit par leur mérite, soit par Sylvestre, Luguèt, Klein et Landrol Pont ; très > , secondée. le scanda'ie qu'elles ont voulevé, nous poursuivent Chose assez bizarre, la pièce de Lucrèce A Poîde théâtre en théâtre de leurs plats calembourgs et — de L'Assassin Boyvin, Première représentation. vu liersse vendait dans la salle, lé soir mêmedVlà preainsi cela s'est leurs que stupides concetti, vaudeville en un acte, par M. Lécosse.— Foliaire, de mière On y lit ïa note suivante 1: au récemment à des encore tout représentation. Burgraves; propos chez Ninon (reprise). « Léonard doit déclarer M.. lieu de ces tableaux sans esprit, sans goût et, ce qui qu'il est étranger aux fusil en traversant une » et à la a un de doncoup est pire encore, sans gaîté, M. Léonard nous a couplets partie chantée, ajoutés à Paris par Boyvin reçu sur » nuit. Un homme a été arrêté le, de aurait tant de plaisir :à remercier et à la à une sorte M***,qu'il forêt, jeune né, sous le titre de Lucrèce Voiliers, lieu du crime. Il a protesté de sou innocence; mais revue critique des dernières nouveautés représentées » nOuimer ici, sans l'odieux interdit qui }ïèsé surfe comme il n'a pas voulu due d'où il venait et ce sur les théâtres royaux.. Judith, les Burgraves, » Gymnase, et qui fôrc.éj sous pëiiiédécbfifiscatiori, qu'il faisait là à celle heure^ on l'a incarcéré et il est Charles VI, Lucrète, apparaissent tour à tour, e* » les auteurs les plus honbrabfé^ et les plus distinquestion de le traduire devant les assises. Dans la leur procès ou leur éloge se fait toujours dans le-- >»gués à se cacher en travaillant pour ce théâtre. ville où cela se passe, et je ne sais plus laquelle, se termes les plus convenables, les plus spirituels et les » Cette mesure d'une autre époque ,'TM.Léonard atrouve un avocat stagiaire qui obtient l'immense fa plus amusaro à la fois. Il y a dans cette pièce cer- » vait cru devoir la flétrir dans quelques vers" dont veur de défendre l'assassin de Boyvin. L'assassinat se tains?vers frappés au bon coin et que ne désavoue » M. le directeur du Gyhïnase a exigé " le ; retran» -. -. i 'n: ' "' complique d'un adultère et de la fuite d'une femm> rait pas M. Ponsard Iui-mê;ne. La province, après » chement. » J o. K. coupable, de sorte que la Ciiuse promet d'avoir un avoir appris aux auteurs parisiens comment se faigrand retentissement. Qu'il survienne encore quel saient les bonnes tragédies, va-t-elle donc aussi nous montrer comment se font les revues honnêtes, déquesincidens,comme faux témoins,révélationsspon tanées : un sourd qui ait entendu, un aveugle vu et centes, sans ignobles farces, sans grossières injures THÉÂTRE DE tAlGATTË, un Lazare, le pâtre ou non, qui parle tout à coup, et ipour les auteurs, pour les artistes, et pour les théâPremière représentation. —* Le* deux Malipieri, [affaire, tournant, à la cause célèbre, l'avocat de l'as tres où les pièces parodiées sont représentées? drame en trois actes, par M. Anselme Guy. sàssin de Boy vinle devient à son tour (célèbre) et Au reste, rien de plus simple que le canevas de de là à une place de procureur-général il n'y a .... M. Léonard. Le directeur du théâtre de Poitiers Comment se fait-il quelaGajlfé, --n qui sait, pac qu'un client comme l'assassin de Boyvin. Mais cet s'est ruiné ou à peu près, en jouant lés ehefs-d'oeumieux que tout autre théâtre, quç;ftn, infâme, scélérat, non content d'avoir assassiné Boyvin, vre de l'école romantique. Voulant s?entourer des; expéri«?nce(et lérêt de coeur est aujourd'hui je0meilleur et presque* TcJe à son avocat tout ce bel avenir. L'assassin lumières de ses commanditaires, il a fait appelei le seul de captiver le public,— aille encore moyen la de la robe l'avocat dans publiée par s'empare deux bons bourgeois de la ville pour l'aider à choi- chercher des élémens de succès dans le dévergondage isiUon; et, comme il le dit lui-même assez pitto- sir l'oeuvre qui devra relever le théâtre aux abois. des excentricités sanguinaires? — Aurait-pn déjài resqiiementjît se dérobe au glaive de la loi. Et où C'est alors que, devant ce triumvirat, défilent suc- oublié les recettes de la Grâce de Dieu et faillie de vient-il se réfugier, ce scélérat endurci? Dans le sein cessivement Guanhumara, Judith avec son Holose donne tant de mal pour provoLafaille, qu'on de son dont il aime la cousine. Ce de» lares avocat, pherne-céladon, Charles VI et Odette, puis enfin quer la terreurou l'indignation, et venait de faire un qu'on «'en"donne, plai Lucrèce. La première épouvante et déroute son can- si que voyant, favocat, qui émouvoir et attendrir? peu pour et de son prouver, par Cujas, que doyersuperbe dide auditoire par son jeu et son langage, qui amèIci nous avons, pour ordonnateur de la fête, un client était innocent, se met à replaider, prouve, nent le suivant entre.les trois juges : dialogue \ ministre est disgracié. — La scène se passe à Nuples, au coupable, et démontre si bien par Barthole, qu'il : moyen-âge, à l'époque de l'occupa|ion; de cette ville, le crime, le flétrit avec tant d'énergie, le foudroie aElle vient de parler, si je l'ai bien saisie, par Charles d'Anjou. vecune si effroyable véhémence, que le véritable En proseantique ? — Non, moderne poésie. Devenu chef d'une conspiration contre Charles, Je suis de votre avis, ; coupable, un pauvre diable de vieux bonhomme qui On la se sont mis. où les vers se trouve là, se laisse tomber sur ses rotules trémChristiani, le ministre dégommé, s'acharne à la perte diraitjle prose de Lorenzô Malipieri, son rival auprès de la.ûi^ce, blottantes et dévoîte 1à^venfé.""^G*ést Tui qui,'par maOdette et Charles "VI endorment profondément de la baronne de •Monlefeltro. Il en tirant sur un blessé l'accuse avec son a ladresse, faisan, Boyvin. L'affaire s'arrangera; elle s'arrange même. L'assassin leurs auditeurs, qui sortent cependant de leur lé- frère, Fernando Malipieri, d'un assassinat nocturne,; au moment où se chante l'air magnifique du les fait condamner tous deux à mort, aposle des asprétendu de Boyvin se trouvant aussi prétendu dé thargie acte. Judith premier sa fatigue par ses lamentations sassins pour tuer leur père qui vient proclamer leur Plie Alphonsine, épouse belle, et l'avocat est nommé.... substitut. Quàiît'a l'auteur, M. Lecoss'e, il est continuelles, et Holopherne, transformé en doux innocence et,— sans le complice de rigueur qui vend nommé... au milieu d'un léger bruit d'applaudisse- berger, en amoureux transi, roucoulant comme un la mèçHe au moment de rendre le dernier soupir,—, mens et d'un bruit plus léger encore de chûchotte- marquis de l'hôtel Rambouillet, est honni par l'a- 'les Malipieri seraient exterminés au, grand, complet., snens. Le tout fera peu de tapage dans Landernau, réopage. Le directeur 3e désespère et se croit perdu, Ajoutez un enfant volé jadis pour; se venger , des, si tant est que Boyvin et son assassin aillent jamais lorsque se présente Lucrèce. En écoutant ce beau .dédains de sa mère, une ignoble cupidité recouverte, cette poésie si pure exprimant de si nobles :du manteau de l'amour, en un mot la réunion deplus loin que le boulevart Bonne-Nouvelle. Numa est langage, senlimens, de si belles pensées, l'auditoire est ravi, tous les genres de scélératesses et de lâchetés, et vqus amusant dans le rôle de l'avocat. — chez, Voltaire Ninon. C'est l'ancienne pièce transporté :.Lucrèce l'emporte ; elle seule régnera aurez une idée du personnage principal de, Ja pièce, de M. Lafortelle, arrangée nous ne savons par qui, sur la scène et toutes ses rivales seront honleuser nouvelle.— C'est à faire regretter le bon,.temps, des ni pourquoi, et représentée, nous eu ignorons "com- ment répoussées. souterrains fortifiés et des arsenaux pendus à la ceinLes quelques vers de la Lucrèce de M» Ponsard, ture des plètement le motif, le samedi 3 juin i843. Mme Volbrigands* —- Triste progrès'que celui-là !... nys et Julien Deschamps jouent dans cette pièce, qui cités textuellement dans la pièce nouvelle, ont été CAMILLEBERRIJ. a passé... comme une ombre, sagement, paisiblement applaudis au Gymnase comme à l'Odéon, et M. Ponet sur les minuit. sard, qui assistait à la représentation de la tragédie' vaudeville de M. Léonard, a du être vivement satis. Vx. y fait de ces témoignages si honorables pour lui. LuEXPOSITION crèce à Poitiers a obtenu un succès des plus mérim L'ACADÉMtJtejJE^JNflUSÏfiîË. Brcmière représentation.—Lucrèce à Voitiers, tratés, et elle peut en obtenir davantage encore par la gédie-vaudeville en un acte, par M. Léonard de suite,si l'auteur fait des en général coupures dans quelques parL'artiste, l'écrivain surtout, ne font Ghâlellerault. , ties de la pièce, notamment dans la scène de Char- assez de cas de l'homme d'industrie etpas de labeur; il Nous étions'surpris que la Lucrèce, déjà et à si les VI et dans Favant-dernière, qui a paru froide et est yrai que celui-ci le leur rend bien, en quoi. juste titre fameuse, de M. Ponsard, n'eût pas encore peu compréhensible pour la majorité du public. il n'est pas moins injuste. Les arts et l'industrie eu les honneurs de l'imitation, de la revue ou de la Le pièce est parfaitement jouée par Mlle Nathalie, n'ont pas assez de points de contact pour se confonparodie. Ce moment est venu, enfin, et nous n'avons qui remplit avec un talent très distingué les quatre dre dans une intimité quelconque ; il ne peut exisrien perdu pour attendre; car, au lieu de ces rôles principaux: ceux de Guanhumara, de Judith, ter entre eux de grossympathie basée sur des rapports sières et triviales farces qui, sous prétexte de paro- |d'Odette et de Lucrèce. Ses camarades, Paslelot, d'intérêts ou de travaux, sur une communauté d'oGYMNASE-DRAMATIQUE. 2 *- qui nous paraîtraient capables de piquer n'est pas là une raison suffioante pour vous permetpinionsou de sentimens: jamais la pensée qui poé- vrage tise ne voudra rien avoir de commun avec la pensée la curiosité de nos lecteurs. — Nous userons de la tre d'allonger votre vers presque à l'égal de votre vue • l'harmonie imitalive a des bornesjj de même que là qui calcule à froid. Ç'esl un malheur, parceque permission, mais nous n'en abuserons pas. On a dit, en parlant de Lucrèce, qu'un second licence. toutes deux ne pourraient que gagner à se comprenj -,, Le poète, après un nouvel hommage rendu à Ia dre mutuellement-, l'époque qui verrait faire à la ci- Corneille allait peut-être se lévéler ; — nous somvilisation un de ses plus grands pas, une de ses plus mes glorieux d'être des premiers à signaler l'étoile candeur du beau sexe, — nous révèle en lui unatf* Ire ordre de sympathies : importantes révolutions sociales, serait celle où l'au- d'un nouveau Dubignac ! Le poète offre à la capitale les prémices de son teur d'un beau livre et l'inventeur d'un simple usMentionnerai-je ici les faveurs de ta tabîèt """"' tensile d'utilité réelle avoueraient réoiproquement, enthousiasme lyrique : Qui ne sait qu'à nulle autre elle n'est comparable ! sans arrière-pensée, que chacun d'eux a du mé# Cinq ans ! j'ai vu Paris, la reine des cités, J'aime la franchise de cet aveu. — Au diable ces rite. chéri et des célébrités : Séjour des rois Au train dont nous'allons, cette époque-là est enpiteux élégiaques qui viennent nous chanter qu'ils Cité universelle de plaisirs et de gloire, loin de nous. core bien léjeunent avec les parfums de la brise, — assaison. ' Paris sera toujours gravé dans ina mémoire ! Le négociant, le manufacturier, l'ouvrier qui tra.lés d'un petit verre... des pleurs de l'aurore! vaille assis devant un métier, ou l'outil de sa proies de même que ces«rers le seront omme si longtemps dans la iiiour et on pouvait vivre de l'air du temps, d'à' sion à la main, ont cependant leur mission comme nôtre. d'eau fraîche!... nousavons la nôtre : celle de concourir au bien-être NoUs n'adresserons qu'une observation à l'auteur Des bords de la Seine, la muse de M. Barret nou? de la société. le cette poésie originale, — observation que nou3 transporte sur ceux de la Loire : Toutes fois qu'un homme tend de ses efforts vers tvons longuement médi;ée et qui, — malgré sa recJe désirai de voir celle qu'on disait belle, ce noble but, quelque soit son point de départ et l'éitude, — ne laisse pas de nous épouvanter par son L'habitant très humain, brave, superstitieux ; lan de sa course, il a payé sa dette à son pays, et son péd'antisme. J'ai vu Nante étalant sa parure nouvelle oeuvre, fièrement élancée de son imagination ou pé La voici : Sur les bords de la Loire, pays délicieux. nibletnent élaborée sous le marteau de l'atelier, est L'identité des deux dernières lettres de deux vers une oeuvre toujours généreuse, toujours respectaLe poète s'est souvenu qu'Ovide, Aiioste, Pétrar ue constitue pas toujours une bonne rime. — Ainsi, ble! et Mile Loïsa Ptiget avaient chaité l'amour, — dans ces quatre vers, un rigoriste pourrait trouver Il en est de même du charlatanisme : celui du que el il croit devoir nous apprendre qu'il n'éprouve pa.- que la rime est faible : marchand de pommade n'est pas plus mesquin, pas d'éloignement pour le beau sexe : Las ! j'ai parcouru cent autres villesencore, plus menteur, pas plus ignoble que celui du dramaJ'ai connu de l'Hérault la fière Qui toutes m'ont offert l'utile et l'agrément : capitale, turge, du peintre ou du musicien. Pour n'a Dieppe a.ses bains de mer, Caen sa riche pâture;, Le puff artistique et le pnff industriel sont frères gentil Montpellierqui quelquespenchants? Rouen a ses antiques, qui en font l'ornement. Son et doux son son et frères du touchant accord climat, pur Pérou, école, quoiqu'on dise, plus Son sexe gracieux, sont objets attachants! Cela vient de ce qu'il n'y a pas assez de manières d'être De même que dans les suivans : puffisle. Les Robert Macaire de chaque secte se res . M. Barret a visité Bordeaux, Marseille, —au bleu J'ai vu Tours, qui semblait un paradis sur terre. semblent encore mieux : ce sont plus que des frère», regard de flamme, comme dans le Rêve du Mousse. Avecson Mail fleuri, son abord enchanteur; ce sont des complices, selon toutes les règles. —qui aurait pour lui du charme si ses habitaus n'y C'est là qu'il est permis d'avoir une demeure, avons fait faire conDepuis plusieurs années,nons habitaient pas et si le mistral y soufflait moins foit, Tout naissance à nos lecteurs avec l'Exposition de VAca- —y parle la paix, l'amour, le créateur. son pays natal, dont la richesse commerdémie de ïindustrie qui a lieu, tous les étés, dans cialeLyon, lui a inspiré cette flatteuse apostrophe : Par exemple, trois lettres, -— comme dans hallel'orangerie du Louvre. Si le charlatanisme, avonsbarde et misérico/Y/e, —riment toujours heureusePour nombrer tes produits, il faudrait mille voix : nous déjà dit, exploite ce mode licite de publicité, le ment et parfois avec une certaine élégance. Voyez: producteur consciencieux y trouve également le M. Barret a pincé son petit çalembourg; J'ai visité Bordeaux, sa charmante Quinconce, /.. moyen d'entrer en communication avec l'acheteur Son pqnt tant célébré, son théâtre et son port :•"-. sous ce de cette institution a rendu et riche tes tissus de soies? et, Partant, quoi plus que rapport, peut J'ai de ses vins exquis savouré Impuissance, rendre encore de grands service». Si donc nous Ve Ce second vers a plus de noblesse. lions d'insister sur le mérite des adeptes de l'indusHé ! voilà que Bordeaux n'a pu fixer mon sort, Puis, il a vu Dieppe, Caen, Rouen; ensuite Antrie, si nous avons posé en principe que leurs tra- goulême, A vallon, Ordinairement quinconce est masculin ; — mais' qui rime richement avec le vallon vaux sont susceptibles d'inspirer un intérêt égal à ceTours et ses pruneaux, que le poète comme je ne suis jamais allé à Bprdeaaix, je ne m'exd'Angoulème, lui des productions les plus estimées de l'art et de la sous silence, Saumur, poserai pas à écrire une bêtise en discutant le genre science, que leurs créations et leurs découvertes passe spirituellement de «a quinconce. sont appelées à des résultats d'une influence non La cité où valurent l'intérêt et la gloire, . M. Barret appelle son poème un essai. — C'est moins directe dans la grande cause du progrès et de être trop modeste et il aurait pu ajouter, en forme et la civilisation, ce ne sera point, de notre part, l'ex- Angers, Amiens, Orléans, Nismes, Rennes, Dijon à sa brochure, ces vers' d'un'de ses conles — de son musée. De là il nous d'épigraphe richespareittens posé sommaire d'une conviction ou d'une théorie — frères du ou plutôt il nous entraîne avec la fou temps classique .• Ce ne sera point urie réflexion, semée entre mille conduit, — de son à Nancy, à Toulon où, imagination Mes pareils à deux fois ne se font pas connaître, autres,en forme d'épisode,dans les colonnes de notre gue dit-il Nous avons un Et pour des coups d'essai veulent des coups de maître. journal. aujourd'hui signalé fait, pro * clamé une vérité ••la valeur de l'individualité indus . . . J'ai frémi en foulant l'arsenal... C. B. trielle ; demain nous déduirons les conséquences de Et du bagne de Brest le repaire infernal.... ce fait, nous démontrerons cette vérité. Enfin, j'ai vu le lieu que l'Anglais ambitionne, Nous conduirons nos lecteurs à travers les salons Boulogne, à-qui.sourit un brillant avenir : de l'Orangerie ; nous les y conduirons plus d'une MOSAÏQUE. De tous les ports de mer, celui que j'affectionne, Le Havre redira mon premier souvenir ! fois, comme des ciceroni fiers et pénétrés du mérite OPÉRA.— La représentation du dimanche n'a des curiosités dont ils racontent l'histoire an voya M. Barret termine son excursion poétique par point eu lieu le jour de la Pentecôte : c'est une bonne genr. En présence de tout ce qui nous semblera — à laquelle il dédie son oeuvre,— ce recette de moins dans la caisse de l'Opéra; mais c'est beau, utile, ingénieusement conçu et habilement Toulouse, qui chose si commune à -ne ce théâtre, que ce n'est vraifaire — de tressaillir lés mânes de peut manquer exécuté, nous leur dirons : "Voyez si l'industrie* Clémence ment la de la Isaure. ''.-' pas peine regretter. Lundi, on donnait son le n'a pas génie, son talent qus regard peut ad le Guérillero et la Jolie Fille de Gahd, deux ousa tâche de dévouement et de services natiomirer, Parmi tes soeursaimables qui ont su m'inspirer, vrages qui ne manquent jamais leur effet attractif. naux!... Je t'ai vu, ô Toulouse, j'ai dû te préférer ! Hier la Favorite, incessamment Charles VI.— On Oui, nous rendrons un compte détaillé, conscienannonce le retour de Spontini et l'apparition d'une cieux, mais sévère, de cette nouvelle exposition. Oui ! de l'Occitaniej'ai vu la Métropole, oeuvre importante de ce compositeur. L'arrivée de M. Nous louerons avec plaisir et surtout avec discerneSon canal merveilleux, l'imposant Capitole ! iVIeyerbeer et de son prophète est toujours à l'état ment; quant au puff, nous l'attaquerons avec la seule de problême.— Pour fêter la présence de Rossini, on arme qui ne rebondisse pas sur sa cuirasse de caoutL'allée de Lafayette, la colonne qui hante a eu l'idée de représenter l'opéra de la Donna avec le ridicule crève chouc, qui journellement tant D'un ministre guerrier la valeur éclatante.... del lago; en conséquence, le librelto italien va, ditde ballons près|_d£atteindre> l'|^ogée de leur ascenêtre traduit en vers fiançais par MM. Royeï*:et sion. Hommage à 1intelligence partout où elle grave Image neuve: —une colonne hante la valeur on, et la qui Vaëz, ! Haro sur partition arrangée par M. Adolphe Adam* son empreinte le charlatan! feu de bâbord d'un ministre... Hum ! hum !... c'est hardi ! sous la direction de l'illustre maestro.— Des médail^ et de tribord sur le flibustier!... v les d'encouragement ont été accordées, la semaine La place Trinité, le clocher Saint-Sernin, Le pont d'où l'on découvre le mont Pyrénéen. dernière, et le seront fréquemment h l'avenir, au* POÉSIE DESCRIPTIVE. jeunes sujets de la danse qui se distingueront p*r Ici, M. Barret, je suis forcé de vous déclarer que leurs progrès. M. Léon Pillef, que nous félicitons de Nous sommes autorisés par l'auteur d'une petite votre muse va trop loin. — Je veux bien cette innovation, se propose de égale* brochure qui vient de paraître, sous le titre deiVtce admettre que lebeaucoup de Toulouse est sur une hau- ment aux auditions de chant.—A l'appliquer pont qui l'aura! maritime (i), à reproduire les fragmens de son ou- teur d'où l'on découvre les — mais ce Pyrénées ; — Mlle Rachel, en se ren^; COMÉDIE-FRANÇAISE. de dant de Ou industrielle villes Rouen à (i) description pittoresque, critique, France, par P. Barret. A Paris, chez l'auteur, Marseille, s'est arrêtée à Paris pouf et sentimentale de cette riante et délicieuse cité, enrichie i3, rue des Prouvaires, au second, S. S. V. P. Prix : ijouer, samedi, Phèdre, au bénéfice de la caisse des d'une belle pièce de cent vers, de'crivant les principales 3o centimes; 10fr. les5o exemplaires, 18fr. le cent. J pensions. Le succès a été digue du mérite de l'oeuvre. saim de jolies femmes, a été reçue et mise immédiate- lont ou le Bal et VIncendie. Cette intéressante pièce sOtit succédé, se ' Selle-Isle a obtenu, mardi dernier, un beau et légitime succès. de Ttf ot Mlle - * lieu une ment en répétition. Ou répète également Abeilard, à Une brillante mise en scène, des costumes nouveaux a eu Mardi l'affiche. t0Mh.Ï lunïsur à pour Neuville, attribuée au bénéfice d'un père pièce travestissemen3 dima'H ILI a et Grandier, attribué et un fort joli ballet, assurent à cet ouvrage une vo„trÏÏrfla.ire ex et MM. de Villeneuve Jaime, à concoU ^ — et la co- gue de longue durée. represe^aUon Le Métier à M. Clairville. d deux prem.ers actes de médie-vaudeville en deux actes, de Quenouille, avec les Tribunal Rose, piMM. DÉLASSEMENS-COMIQUES.—Le He tnle"»",, Bayard et des Huguenots et le et Tell Muette de MM. Clairville quatrième Philibert; la SteLafont, Dussert, quante GuillTume Hyacinthe, Du- Dumanoir, jouée par de M. Alexandre de M. en trois de St-Cyr, Carmouche; la Caactes, Mlle Boisgonthier et Mme Bressan, a été représenté Catherine, Xes Soiselles étude. de ricature au la du et de son salon, Cinq mai, le drame reprise l'ouvrage mas, sont en pleine hier; nous parlerons dimanche touchant tels sont les P«ito ont été — d'Adèle, ouvrages qui font succès. Les aitistes anglais rengagés pour LaVartduDiable,le OPÉRA-COMTQUE.— — au C'est dire le activité! Adrien, du appel public. que public ne se fait repertum. huit représentations. Quelle et les meilleurs ouvrages Wmoar tirer l'oreille Me pour y répondre, et il tait bien. Angélique et qui devait, annonçait-on, partir pour Saint-Péters- pas font, tous les soirs, salle comble. Nous reparlerons de YAnnée bissextile ^ en "trois se décide, à ce qu'il paraît, à rester pensionavec Audran, Henntt dor sont toujours applaudis Moreau-Sa.nli, Masset, bourg, actes, joués hier avec bonheur. naire de M. Roqueplan. flicAard, par ; Saiute-Foy PALAIS* ENCHANTÉ.—Lessoirées de magie et de Deseot et Félix, le #<™ Six mille francs de récomt gnon, *m«dam. AMBIGU-COMIQUE.— de M. Philippe continuent à attirer' Y Ambassadrice, Mme Ross. ; prestidigitation „oi? avec Mocker et — pense, tel est le titre du drame de M. Desnoyers qui au bazar Bonne-Nouvelle une foule d'autant plus succe». le mê.ne et dans lequel les avec'Mlle P.évost, obtienne dans le rôle du viendra après Eulalie Ponlois, ce nécromancien n'a que d'Augele se va Albert et Chilly. En nombreuse qu'on sait que produire se;ont rôles Mlle Lavoye pour principaux de désormais à rester à Paris. b.iller après temps Domino, <ù son talent pourra encore la distribution de ces rôles a amené la rup- peu attendant, de celui de Mme Rossi. — Robert Simnel approche — En recommandant la si précieuse découverte de M. ture de rengagement dt Prosner-Gothy. C'est fâen le ne et cheux l'acteur théâtre, pou Michel de Chaillevois, dentiste breveté du roi, courues plus. qui pour pour plus — Bouché a hérité vaient que gagner à faire bon ménage. Fontaines, 7, et qui préserve d'une manière certaine de SBCOND-THÉATHB-FRAHÇAM. des dents; nous ajouterons qu'il plombe aussi l'extraction un nouvel Ce serait du rôle de Bocage dans Lucrèce. DES CHAMPSELYSÇES.— Pluie ou beau les dents,par un procédé à lui seul. CIKQUE si son du empressepublic, se porte vers le car— Le'on, dentiste, rue de la Chaussée-d'Antin, 8. attrait pour 1J curiosité de l'oeuvre de temps, rien n'unête la fout&^ui cet habile praticien aux personnes ment à se rendre au* repré*e.itulioiis un enthousiasme Nousrecommandons qu'explique par— Aille ré Mariguy avec exercices le malheur de perdre leurs dents, comme les salle et des ont eu M. Ponsard avait besoin d'être stimulé. de la faitement la qui magnificence la vogue dont 12 jusqu'à 18 fr. .. les avidepuis Rose a toujours ta bonne part dans — aux posant parfaitement, rien à désirer plus nejaissent regards Un dra- qui — de sa clôture. directeur de V au moment M. de Benoît, Horlogerie française l'Odéofi — M. Léclair, Auriol a un rival, jouit des de merveilles. un dépôt de sa fabrique, boul. me en cinq actes, le Camoens, admis à correction, qui fait, prodige incroyable de voltige! deux tours Versailles,vient d'établir : on en dit beaucoup des Italiens, 17, à Paris. La collection des pièces exvient d être reçu"définitivement en l'air sur lui-même. — Robert de Normandie, poséesest aussi riche que parfaite dans son exécution. — de bien. monté par M. Baucher, est vraiment admirable. faite à l'horlogerie du platine allié inoxien Les charmantes écuyères du Cirque, ses Petits her- L'application dable, réunit à l'élégance et à un charme d'aspect inconVAUDEVILLE.—* AU premier jour, une pièce Elle sera cules, la Lutte des Voltigeurs el Jacques le Singe testables, des propriéte's exclusives de précision et de dutrois actes de M. Dai lois ,- pour Félix. inimi- rée. Les efforts de M. Benoît pour populariser et perfecsuivie à courte distance de Loïsa, de Mme Ancelot, composent un ensemble de représentation tionner sa belle industrie, ont été récompensés dans le Bardou. table. et d'un vaudeville en un acte pour dernier concours quinquennal, où le jury central lui a — Le théâtre Comte décerné une médaille DE M. COMTE. nous THÉÂTRE d'or. en (Voir aux annonces.) actes, que Vne VARIÉTÉS.— quatre pièce son répertoire d'une charmante, I et Svient d'enrichir dire fort raisons bonnes piquante de pour avons B. DATONS, direcleur-géranti deux actes intitulée : Fénêdont l'apparition sera rehaussée par celle d'un es- 1 comédie-vaudeville en