L`Indépendant.Furet des théâtres_1843_8 juin

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iien
dier des pièces célèbres, soit par leur mérite, soit par Sylvestre, Luguèt, Klein et Landrol Pont ; très
>
,
secondée.
le scanda'ie qu'elles ont voulevé, nous poursuivent
Chose assez bizarre, la pièce de Lucrèce A Poîde théâtre en théâtre de leurs plats calembourgs et
—
de
L'Assassin
Boyvin,
Première représentation.
vu
liersse
vendait dans la salle, lé soir mêmedVlà preainsi
cela
s'est
leurs
que
stupides concetti,
vaudeville en un acte, par M. Lécosse.— Foliaire, de
mière
On y lit ïa note suivante 1:
au
récemment
à
des
encore
tout
représentation.
Burgraves;
propos
chez Ninon (reprise).
«
Léonard
doit
déclarer
M..
lieu de ces tableaux sans esprit, sans goût et, ce qui
qu'il est étranger aux
fusil
en
traversant
une
»
et
à
la
a
un
de
doncoup
est pire encore, sans gaîté, M. Léonard nous a
couplets
partie chantée, ajoutés à Paris par
Boyvin reçu
sur
»
nuit.
Un
homme
a
été
arrêté
le,
de
aurait
tant de plaisir :à remercier et à
la
à
une
sorte
M***,qu'il
forêt,
jeune
né, sous le titre de Lucrèce Voiliers,
lieu du crime. Il a protesté de sou innocence; mais revue critique des dernières nouveautés représentées » nOuimer ici, sans l'odieux interdit qui }ïèsé surfe
comme il n'a pas voulu due d'où il venait et ce sur les théâtres royaux.. Judith, les Burgraves, » Gymnase, et qui fôrc.éj sous pëiiiédécbfifiscatiori,
qu'il faisait là à celle heure^ on l'a incarcéré et il est Charles VI, Lucrète, apparaissent tour à tour, e* » les auteurs les plus honbrabfé^ et les plus distinquestion de le traduire devant les assises. Dans la leur procès ou leur éloge se fait toujours dans le-- >»gués à se cacher en travaillant pour ce théâtre.
ville où cela se passe, et je ne sais plus laquelle, se termes les plus convenables, les plus spirituels et les » Cette mesure d'une autre époque ,'TM.Léonard atrouve un avocat stagiaire qui obtient l'immense fa plus amusaro à la fois. Il y a dans cette pièce cer- » vait cru devoir la flétrir dans quelques vers" dont
veur de défendre l'assassin de Boyvin. L'assassinat se tains?vers frappés au bon coin et que ne désavoue » M. le directeur du Gyhïnase
a exigé
" le ; retran»
-.
-.
i 'n: ' "'
complique d'un adultère et de la fuite d'une femm> rait pas M. Ponsard Iui-mê;ne. La province, après » chement. »
J
o. K.
coupable, de sorte que la Ciiuse promet d'avoir un avoir appris aux auteurs parisiens comment se faigrand retentissement. Qu'il survienne encore quel saient les bonnes tragédies, va-t-elle donc aussi nous
montrer comment se font les revues honnêtes, déquesincidens,comme faux témoins,révélationsspon
tanées : un sourd qui ait entendu, un aveugle vu et centes, sans ignobles farces, sans grossières injures
THÉÂTRE DE tAlGATTË,
un Lazare, le pâtre ou non, qui parle tout à coup, et ipour les auteurs, pour les artistes, et pour les théâPremière représentation. —* Le* deux Malipieri,
[affaire, tournant, à la cause célèbre, l'avocat de l'as tres où les pièces parodiées sont représentées?
drame en trois actes, par M. Anselme Guy.
sàssin de Boy vinle devient à son tour (célèbre) et
Au reste, rien de plus simple que le canevas de
de là à une place de procureur-général il n'y a .... M. Léonard. Le directeur du théâtre de Poitiers
Comment se fait-il quelaGajlfé, --n qui sait, pac
qu'un client comme l'assassin de Boyvin. Mais cet s'est ruiné ou à peu près, en jouant lés ehefs-d'oeumieux que tout autre théâtre, quç;ftn,
infâme, scélérat, non content d'avoir assassiné Boyvin, vre de l'école romantique. Voulant s?entourer des; expéri«?nce(et
lérêt
de
coeur
est aujourd'hui je0meilleur et presque*
TcJe à son avocat tout ce bel avenir. L'assassin lumières de ses commanditaires, il a fait appelei le seul
de captiver le public,— aille encore
moyen
la
de
la
robe
l'avocat
dans
publiée par
s'empare
deux bons bourgeois de la ville pour l'aider à choi- chercher des élémens
de succès dans le dévergondage
isiUon; et, comme il le dit lui-même assez pitto- sir l'oeuvre qui devra relever le théâtre aux abois. des
excentricités
sanguinaires? — Aurait-pn déjài
resqiiementjît se dérobe au glaive de la loi. Et où C'est alors que, devant ce triumvirat, défilent suc- oublié les recettes de
la Grâce de Dieu et faillie de
vient-il se réfugier, ce scélérat endurci? Dans le sein cessivement Guanhumara,
Judith avec son Holose
donne
tant de mal pour provoLafaille,
qu'on
de
son
dont
il
aime
la
cousine.
Ce
de» lares
avocat,
pherne-céladon, Charles VI et Odette, puis enfin quer la terreurou l'indignation, et
venait
de
faire
un
qu'on «'en"donne,
plai Lucrèce. La première épouvante et déroute son can- si
que voyant, favocat, qui
émouvoir
et
attendrir?
peu
pour
et
de
son
prouver, par Cujas, que
doyersuperbe
dide auditoire par son jeu et son langage, qui amèIci nous avons, pour ordonnateur de la fête, un
client était innocent, se met à replaider, prouve, nent le
suivant entre.les trois juges :
dialogue
\
ministre
est
disgracié. — La scène se passe à Nuples, au
coupable, et démontre si bien
par Barthole, qu'il
:
moyen-âge, à l'époque de l'occupa|ion; de cette ville,
le crime, le flétrit avec tant d'énergie, le foudroie aElle vient de parler, si je l'ai bien saisie,
par Charles d'Anjou.
vecune si effroyable véhémence, que le véritable
En proseantique ? — Non, moderne poésie.
Devenu chef d'une conspiration contre Charles,
Je suis de votre avis,
;
coupable, un pauvre diable de vieux bonhomme qui
On
la
se
sont
mis.
où
les
vers
se trouve là, se laisse tomber sur ses rotules trémChristiani, le ministre dégommé, s'acharne à la perte
diraitjle prose
de Lorenzô Malipieri, son rival auprès de la.ûi^ce,
blottantes et dévoîte 1à^venfé.""^G*ést
Tui qui,'par maOdette et Charles "VI endorment profondément de la baronne de •Monlefeltro. Il
en
tirant
sur
un
blessé
l'accuse avec son
a
ladresse,
faisan,
Boyvin.
L'affaire s'arrangera; elle s'arrange même. L'assassin leurs auditeurs, qui sortent cependant de leur lé- frère, Fernando Malipieri, d'un assassinat nocturne,;
au moment où se chante l'air magnifique du les fait condamner tous deux à
mort, aposle des asprétendu de Boyvin se trouvant aussi prétendu dé thargie acte. Judith
premier
sa
fatigue par ses lamentations sassins pour tuer leur père qui vient proclamer leur
Plie Alphonsine, épouse belle, et l'avocat est nommé.... substitut. Quàiît'a l'auteur, M. Lecoss'e, il est continuelles, et Holopherne, transformé en doux innocence et,— sans le complice de rigueur qui vend
nommé... au milieu d'un léger bruit d'applaudisse- berger, en amoureux transi, roucoulant comme un la mèçHe au moment de rendre le dernier soupir,—,
mens et d'un bruit plus léger encore de chûchotte- marquis de l'hôtel Rambouillet, est honni par l'a- 'les Malipieri seraient exterminés au, grand, complet.,
snens. Le tout fera peu de tapage dans Landernau, réopage. Le directeur 3e désespère et se croit perdu,
Ajoutez un enfant volé jadis pour; se venger , des,
si tant est que Boyvin et son assassin aillent jamais lorsque se présente Lucrèce. En écoutant ce beau .dédains de sa mère, une ignoble cupidité recouverte,
cette poésie si pure exprimant de si nobles :du manteau de l'amour, en un mot la réunion deplus loin que le boulevart Bonne-Nouvelle. Numa est langage,
senlimens, de si belles pensées, l'auditoire est ravi, tous les genres de scélératesses et de lâchetés, et vqus
amusant dans le rôle de l'avocat.
—
chez,
Voltaire
Ninon.
C'est l'ancienne pièce transporté :.Lucrèce l'emporte ; elle seule régnera aurez une idée du personnage principal de, Ja pièce,
de M. Lafortelle, arrangée nous ne savons par qui, sur la scène et toutes ses rivales seront honleuser nouvelle.— C'est à faire regretter le bon,.temps, des
ni pourquoi, et représentée, nous eu ignorons "com- ment répoussées.
souterrains fortifiés et des arsenaux pendus à la ceinLes quelques vers de la Lucrèce de M» Ponsard, ture des
plètement le motif, le samedi 3 juin i843. Mme Volbrigands* —- Triste progrès'que celui-là !...
nys et Julien Deschamps jouent dans cette pièce, qui cités textuellement dans la pièce nouvelle, ont été
CAMILLEBERRIJ.
a passé... comme une ombre, sagement, paisiblement applaudis au Gymnase comme à l'Odéon, et M. Ponet sur les minuit.
sard, qui assistait à la représentation de la tragédie'
vaudeville de M. Léonard, a du être vivement satis. Vx. y
fait de ces témoignages si honorables pour lui. LuEXPOSITION
crèce à Poitiers a obtenu un succès des plus mérim L'ACADÉMtJtejJE^JNflUSÏfiîË.
Brcmière représentation.—Lucrèce à Voitiers, tratés, et elle peut en obtenir davantage encore par la
gédie-vaudeville en un acte, par M. Léonard de suite,si l'auteur fait des
en général
coupures dans quelques parL'artiste, l'écrivain surtout, ne font
Ghâlellerault.
,
ties de la pièce, notamment dans la scène de Char- assez de cas de l'homme d'industrie etpas
de labeur; il
Nous étions'surpris que la Lucrèce, déjà et à si les VI et dans Favant-dernière, qui a
paru froide et est yrai que celui-ci le leur rend bien, en quoi.
juste titre fameuse, de M. Ponsard, n'eût pas encore peu compréhensible pour la majorité du public.
il n'est pas moins injuste. Les arts et l'industrie
eu les honneurs de l'imitation, de la revue ou de la
Le pièce est parfaitement jouée par Mlle Nathalie, n'ont pas assez de
points de contact pour se confonparodie. Ce moment est venu, enfin, et nous n'avons qui remplit avec un talent très distingué les quatre dre dans une intimité
quelconque ; il ne peut exisrien perdu pour attendre; car, au lieu de ces
rôles principaux: ceux de Guanhumara, de Judith, ter entre eux de
grossympathie basée sur des rapports
sières et triviales farces qui, sous prétexte de
paro- |d'Odette et de Lucrèce. Ses camarades, Paslelot, d'intérêts ou de travaux, sur une communauté d'oGYMNASE-DRAMATIQUE.
2
*- qui nous paraîtraient capables de piquer n'est pas là une raison suffioante pour vous permetpinionsou de sentimens: jamais la pensée qui poé- vrage
tise ne voudra rien avoir de commun avec la pensée la curiosité de nos lecteurs. — Nous userons de la tre d'allonger votre vers presque à l'égal de votre vue •
l'harmonie imitalive a des bornesjj de même que là
qui calcule à froid. Ç'esl un malheur, parceque permission, mais nous n'en abuserons pas.
On a dit, en parlant de Lucrèce, qu'un second licence.
toutes deux ne pourraient que gagner à se comprenj -,,
Le poète, après un nouvel hommage rendu à Ia
dre mutuellement-, l'époque qui verrait faire à la ci- Corneille allait peut-être se lévéler ; — nous somvilisation un de ses plus grands pas, une de ses plus mes glorieux d'être des premiers à signaler l'étoile candeur du beau sexe, — nous révèle en lui unatf*
Ire ordre de sympathies :
importantes révolutions sociales, serait celle où l'au- d'un nouveau Dubignac !
Le poète offre à la capitale les prémices de son
teur d'un beau livre et l'inventeur d'un simple usMentionnerai-je ici les faveurs de ta tabîèt """"'
tensile d'utilité réelle avoueraient réoiproquement, enthousiasme lyrique :
Qui ne sait qu'à nulle autre elle n'est comparable !
sans arrière-pensée, que chacun d'eux a du mé#
Cinq ans ! j'ai vu Paris, la reine des cités,
J'aime la franchise de cet aveu. — Au diable ces
rite.
chéri
et
des
célébrités
:
Séjour
des rois
Au train dont nous'allons, cette époque-là est enpiteux élégiaques qui viennent nous chanter qu'ils
Cité universelle de plaisirs et de gloire,
loin
de
nous.
core bien
léjeunent avec les parfums de la brise, — assaison. '
Paris sera toujours gravé dans ina mémoire !
Le négociant, le manufacturier, l'ouvrier qui tra.lés d'un petit verre... des pleurs de l'aurore!
vaille assis devant un métier, ou l'outil de sa proies de même que ces«rers le seront
omme si
longtemps dans la iiiour et on pouvait vivre de l'air du temps, d'à'
sion à la main, ont cependant leur mission comme nôtre.
d'eau fraîche!...
nousavons la nôtre : celle de concourir au bien-être
NoUs n'adresserons qu'une observation à l'auteur
Des bords de la Seine, la muse de M. Barret nou?
de la société.
le cette poésie originale, — observation que nou3
transporte sur ceux de la Loire :
Toutes fois qu'un homme tend de ses efforts vers
tvons longuement médi;ée et qui, — malgré sa recJe désirai de voir celle qu'on disait belle,
ce noble but, quelque soit son point de départ et l'éitude, — ne laisse pas de nous épouvanter par son
L'habitant très humain, brave, superstitieux ;
lan de sa course, il a payé sa dette à son pays, et son
péd'antisme.
J'ai vu Nante étalant sa parure nouvelle
oeuvre, fièrement élancée de son imagination ou pé
La voici :
Sur les bords de la Loire, pays délicieux.
nibletnent élaborée sous le marteau de l'atelier, est
L'identité des deux dernières lettres de deux vers
une oeuvre toujours généreuse, toujours respectaLe poète s'est souvenu qu'Ovide, Aiioste, Pétrar ue constitue pas toujours une bonne rime. — Ainsi,
ble!
et Mile Loïsa Ptiget avaient chaité l'amour, — dans ces quatre vers, un rigoriste pourrait trouver
Il en est de même du charlatanisme : celui du que
el il croit devoir nous apprendre qu'il n'éprouve pa.- que la rime est faible :
marchand de pommade n'est pas plus mesquin, pas d'éloignement
pour le beau sexe :
Las ! j'ai parcouru cent autres villesencore,
plus menteur, pas plus ignoble que celui du dramaJ'ai
connu
de
l'Hérault
la
fière
Qui toutes m'ont offert l'utile et l'agrément :
capitale,
turge, du peintre ou du musicien.
Pour
n'a
Dieppe a.ses bains de mer, Caen sa riche pâture;,
Le puff artistique et le pnff industriel sont frères
gentil Montpellierqui
quelquespenchants?
Rouen
a ses antiques, qui en font l'ornement.
Son
et
doux
son
son
et
frères
du
touchant
accord
climat,
pur
Pérou,
école,
quoiqu'on dise,
plus
Son sexe gracieux, sont objets attachants!
Cela vient de ce qu'il n'y a pas assez de manières d'être
De même que dans les suivans :
puffisle. Les Robert Macaire de chaque secte se res . M. Barret a visité Bordeaux, Marseille, —au bleu
J'ai vu Tours, qui semblait un paradis sur terre.
semblent encore mieux : ce sont plus que des frère»,
regard de flamme, comme dans le Rêve du Mousse.
Avecson Mail fleuri, son abord enchanteur;
ce sont des complices, selon toutes les règles.
—qui aurait pour lui du charme si ses habitaus n'y
C'est là qu'il est permis d'avoir une demeure,
avons
fait
faire
conDepuis plusieurs années,nons
habitaient pas et si le mistral y soufflait moins foit,
Tout
naissance à nos lecteurs avec l'Exposition de VAca- —y parle la paix, l'amour, le créateur.
son pays natal, dont la richesse commerdémie de ïindustrie qui a lieu, tous les étés, dans cialeLyon,
lui a inspiré cette flatteuse apostrophe :
Par exemple, trois lettres, -— comme dans hallel'orangerie du Louvre. Si le charlatanisme, avonsbarde et misérico/Y/e, —riment toujours heureusePour nombrer tes produits, il faudrait mille voix :
nous déjà dit, exploite ce mode licite de publicité, le
ment et parfois avec une certaine élégance. Voyez:
producteur consciencieux y trouve également le M. Barret a pincé son petit çalembourg;
J'ai visité Bordeaux, sa charmante Quinconce, /..
moyen d'entrer en communication avec l'acheteur
Son pqnt tant célébré, son théâtre et son port :•"-.
sous
ce
de
cette
institution
a
rendu
et
riche
tes
tissus
de
soies?
et,
Partant, quoi
plus
que
rapport,
peut
J'ai de ses vins exquis savouré Impuissance,
rendre encore de grands service». Si donc nous Ve Ce second vers a
plus de noblesse.
lions d'insister sur le mérite des adeptes de l'indusHé
! voilà que Bordeaux n'a pu fixer mon sort,
Puis, il a vu Dieppe, Caen, Rouen; ensuite Antrie, si nous avons posé en principe que leurs tra- goulême, A vallon,
Ordinairement quinconce est masculin ; — mais'
qui rime richement avec le vallon
vaux sont susceptibles d'inspirer un intérêt égal à ceTours et ses pruneaux, que le poète comme je ne suis jamais allé à Bprdeaaix, je ne m'exd'Angoulème,
lui des productions les plus estimées de l'art et de la
sous silence, Saumur,
poserai pas à écrire une bêtise en discutant le genre
science, que leurs créations et leurs découvertes passe spirituellement
de «a quinconce.
sont appelées à des résultats d'une influence non
La cité où valurent l'intérêt et la gloire, .
M. Barret appelle son poème un essai. — C'est
moins directe dans la grande cause du progrès et de
être
trop modeste et il aurait pu ajouter, en forme
et
la civilisation, ce ne sera point, de notre part, l'ex- Angers, Amiens, Orléans, Nismes, Rennes, Dijon
à sa brochure, ces vers' d'un'de ses conles
—
de
son
musée.
De
là
il
nous
d'épigraphe
richespareittens
posé sommaire d'une conviction ou d'une théorie
—
frères
du
ou plutôt il nous entraîne avec la fou
temps classique .•
Ce ne sera point urie réflexion, semée entre mille conduit,
—
de
son
à Nancy, à Toulon où,
imagination
Mes pareils à deux fois ne se font pas connaître,
autres,en forme d'épisode,dans les colonnes de notre gue
dit-il
Nous
avons
un
Et pour des coups d'essai veulent des coups de maître.
journal.
aujourd'hui signalé
fait, pro
*
clamé une vérité ••la valeur de l'individualité indus
. . . J'ai frémi en foulant l'arsenal...
C. B.
trielle ; demain nous déduirons les conséquences de
Et du bagne de Brest le repaire infernal....
ce fait, nous démontrerons cette vérité.
Enfin, j'ai vu le lieu que l'Anglais ambitionne,
Nous conduirons nos lecteurs à travers les salons
Boulogne, à-qui.sourit un brillant avenir :
de l'Orangerie ; nous les y conduirons plus d'une
MOSAÏQUE.
De tous les ports de mer, celui que j'affectionne,
Le Havre redira mon premier souvenir !
fois, comme des ciceroni fiers et pénétrés du mérite
OPÉRA.— La représentation du dimanche n'a
des curiosités dont ils racontent l'histoire an voya
M.
Barret termine son excursion poétique par point eu lieu le jour de la Pentecôte : c'est une bonne
genr. En présence de tout ce qui nous semblera
— à laquelle il dédie son oeuvre,— ce
recette de moins dans la caisse de l'Opéra; mais c'est
beau, utile, ingénieusement conçu et habilement Toulouse,
qui chose si commune à
-ne
ce théâtre, que ce n'est vraifaire
—
de
tressaillir
lés
mânes
de
peut manquer
exécuté, nous leur dirons :
"Voyez si l'industrie* Clémence
ment
la
de
la
Isaure.
''.-'
pas
peine
regretter. Lundi, on donnait
son
le
n'a pas
génie, son talent qus
regard peut ad
le Guérillero et la Jolie Fille de Gahd, deux ousa
tâche
de
dévouement
et
de
services
natiomirer,
Parmi tes soeursaimables qui ont su m'inspirer,
vrages qui ne manquent jamais leur effet attractif.
naux!...
Je t'ai vu, ô Toulouse, j'ai dû te préférer !
Hier la Favorite, incessamment Charles VI.— On
Oui, nous rendrons un compte détaillé, conscienannonce
le retour de Spontini et l'apparition d'une
cieux, mais sévère, de cette nouvelle exposition.
Oui ! de l'Occitaniej'ai vu la Métropole,
oeuvre
importante de ce compositeur. L'arrivée de M.
Nous louerons avec plaisir et surtout avec discerneSon canal merveilleux, l'imposant Capitole !
iVIeyerbeer et de son prophète est toujours à l'état
ment; quant au puff, nous l'attaquerons avec la seule
de
problême.— Pour fêter la présence de Rossini, on
arme qui ne rebondisse pas sur sa cuirasse de caoutL'allée de Lafayette, la colonne qui hante
a eu l'idée de représenter l'opéra de la Donna
avec
le
ridicule
crève
chouc,
qui
journellement tant
D'un ministre guerrier la valeur éclatante....
del lago; en conséquence, le librelto italien va, ditde ballons près|_d£atteindre> l'|^ogée de leur ascenêtre traduit en vers fiançais par MM. Royeï*:et
sion. Hommage à 1intelligence partout où elle grave Image neuve: —une colonne
hante la valeur on, et la
qui
Vaëz,
!
Haro
sur
partition arrangée par M. Adolphe Adam*
son empreinte
le charlatan! feu de bâbord d'un ministre... Hum ! hum !... c'est hardi !
sous la direction de l'illustre maestro.— Des médail^
et de tribord sur le flibustier!... v
les d'encouragement ont été accordées, la semaine
La place Trinité, le clocher Saint-Sernin,
Le pont d'où l'on découvre le mont Pyrénéen.
dernière, et le seront fréquemment h l'avenir, au*
POÉSIE DESCRIPTIVE.
jeunes sujets de la danse qui se distingueront p*r
Ici, M. Barret, je suis forcé de vous déclarer que leurs progrès. M. Léon Pillef, que nous félicitons de
Nous sommes autorisés par l'auteur d'une petite votre muse va
trop loin. — Je veux bien cette innovation, se propose de
égale*
brochure qui vient de paraître, sous le titre deiVtce admettre que lebeaucoup
de Toulouse est sur une hau- ment aux auditions de chant.—A l'appliquer
pont
qui l'aura!
maritime (i), à reproduire les fragmens de son ou- teur d'où l'on découvre les
—
mais ce
Pyrénées ;
— Mlle Rachel, en se ren^;
COMÉDIE-FRANÇAISE.
de
dant
de
Ou
industrielle
villes
Rouen
à
(i)
description pittoresque, critique,
France, par P. Barret. A Paris, chez l'auteur,
Marseille, s'est arrêtée à Paris pouf
et sentimentale de cette riante et délicieuse cité, enrichie i3, rue des Prouvaires, au second,
S. S. V. P. Prix : ijouer, samedi, Phèdre, au bénéfice de la caisse des
d'une belle pièce de cent vers, de'crivant les principales 3o centimes; 10fr. les5o exemplaires, 18fr. le cent.
J pensions. Le succès a été digue du mérite de l'oeuvre.
saim de jolies femmes, a été reçue et mise immédiate- lont ou le Bal et VIncendie. Cette intéressante pièce
sOtit
succédé,
se
'
Selle-Isle
a obtenu, mardi dernier, un beau et légitime succès.
de
Ttf ot Mlle
- *
lieu une ment en répétition. Ou répète également Abeilard, à Une brillante mise en scène, des costumes nouveaux
a
eu
Mardi
l'affiche.
t0Mh.Ï
lunïsur
à
pour Neuville, attribuée
au bénéfice d'un père pièce travestissemen3
dima'H ILI
a
et Grandier, attribué et un fort joli ballet, assurent à cet ouvrage une vo„trÏÏrfla.ire
ex
et
MM.
de
Villeneuve
Jaime,
à
concoU
^
—
et la
co- gue de longue durée.
represe^aUon
Le
Métier
à M. Clairville.
d
deux prem.ers actes de médie-vaudeville en deux actes, de Quenouille,
avec
les
Tribunal Rose, piMM.
DÉLASSEMENS-COMIQUES.—Le
He tnle"»",,
Bayard et
des Huguenots et
le
et
Tell
Muette
de
MM.
Clairville
quatrième
Philibert; la SteLafont,
Dussert,
quante
GuillTume
Hyacinthe,
Du- Dumanoir, jouée par
de
M.
Alexandre
de
M.
en
trois
de
St-Cyr,
Carmouche; la Caactes,
Mlle Boisgonthier et Mme Bressan, a été représenté Catherine,
Xes Soiselles
étude.
de
ricature
au
la
du
et
de
son
salon,
Cinq mai, le drame
reprise
l'ouvrage
mas, sont en pleine
hier; nous parlerons dimanche
touchant
tels
sont
les
P«ito
ont
été
—
d'Adèle,
ouvrages qui font
succès.
Les aitistes anglais
rengagés pour
LaVartduDiable,le
OPÉRA-COMTQUE.—
—
au
C'est
dire
le
activité!
Adrien,
du
appel
public.
que
public ne se fait
repertum. huit représentations. Quelle
et les meilleurs ouvrages
Wmoar
tirer
l'oreille
Me
pour y répondre, et il tait bien.
Angélique et
qui devait, annonçait-on, partir pour Saint-Péters- pas
font, tous les soirs, salle comble.
Nous
reparlerons de YAnnée bissextile ^ en "trois
se décide, à ce qu'il paraît, à rester pensionavec Audran, Henntt
dor sont toujours applaudis Moreau-Sa.nli, Masset, bourg,
actes,
joués hier avec bonheur.
naire de M. Roqueplan.
flicAard,
par
;
Saiute-Foy
PALAIS*
ENCHANTÉ.—Lessoirées de magie et de
Deseot et Félix, le #<™
Six mille francs de récomt gnon, *m«dam.
AMBIGU-COMIQUE.—
de M. Philippe continuent à attirer'
Y
Ambassadrice,
Mme Ross. ;
prestidigitation
„oi? avec Mocker et
— pense, tel est le titre du drame de M. Desnoyers qui au bazar Bonne-Nouvelle une foule d'autant plus
succe».
le
mê.ne
et dans lequel les
avec'Mlle P.évost, obtienne dans le rôle
du viendra après Eulalie Ponlois,
ce nécromancien n'a que
d'Augele
se
va
Albert
et Chilly. En nombreuse qu'on sait que
produire
se;ont
rôles
Mlle Lavoye
pour
principaux
de
désormais
à
rester
à Paris.
b.iller après
temps
Domino, <ù son talent pourra encore
la distribution de ces rôles a amené la rup- peu
attendant,
de
celui de Mme Rossi. — Robert Simnel approche
— En recommandant la si précieuse découverte de M.
ture de rengagement dt Prosner-Gothy. C'est fâen
le
ne
et
cheux
l'acteur
théâtre,
pou
Michel
de Chaillevois, dentiste breveté du roi, courues
plus.
qui
pour
pour
plus
— Bouché a hérité vaient que gagner à faire bon ménage.
Fontaines,
7, et qui préserve d'une manière certaine de
SBCOND-THÉATHB-FRAHÇAM.
des dents; nous ajouterons qu'il plombe aussi
l'extraction
un
nouvel
Ce
serait
du rôle de Bocage dans Lucrèce.
DES CHAMPSELYSÇES.— Pluie ou beau les dents,par un procédé à lui seul.
CIKQUE
si
son
du
empressepublic,
se porte vers le car— Le'on, dentiste, rue de la Chaussée-d'Antin, 8.
attrait pour 1J curiosité
de l'oeuvre de temps, rien n'unête la fout&^ui
cet habile praticien aux personnes
ment à se rendre au* repré*e.itulioiis
un
enthousiasme
Nousrecommandons
qu'explique par— Aille ré Mariguy avec
exercices
le
malheur
de perdre leurs dents, comme les
salle
et
des
ont
eu
M. Ponsard avait besoin d'être stimulé.
de
la
faitement
la
qui
magnificence
la vogue dont
12 jusqu'à 18 fr.
..
les
avidepuis
Rose a toujours ta bonne part dans —
aux
posant
parfaitement,
rien
à
désirer
plus
nejaissent
regards
Un dra- qui
—
de sa clôture.
directeur
de
V
au
moment
M.
de
Benoît,
Horlogerie
française
l'Odéofi
—
M.
Léclair,
Auriol a un rival,
jouit
des de merveilles.
un dépôt de sa fabrique, boul.
me en cinq actes, le Camoens, admis à correction, qui fait, prodige incroyable de voltige! deux tours Versailles,vient d'établir
: on en dit beaucoup
des Italiens, 17, à Paris. La collection des pièces exvient d être reçu"définitivement
en l'air sur lui-même. — Robert de Normandie,
poséesest aussi riche que parfaite dans son exécution.
—
de bien.
monté par M. Baucher, est vraiment admirable.
faite à l'horlogerie du platine allié inoxien Les charmantes écuyères du Cirque, ses Petits her- L'application
dable, réunit à l'élégance et à un charme d'aspect inconVAUDEVILLE.—* AU premier jour, une pièce
Elle sera cules, la Lutte des Voltigeurs el Jacques le Singe testables, des propriéte's exclusives de précision et de dutrois actes de M. Dai lois ,- pour Félix.
inimi- rée. Les efforts de M. Benoît pour populariser et perfecsuivie à courte distance de Loïsa, de Mme Ancelot, composent un ensemble de représentation
tionner sa belle industrie, ont été récompensés dans le
Bardou.
table.
et d'un vaudeville en un acte pour
dernier concours quinquennal, où le jury central lui a
— Le théâtre Comte décerné une médaille
DE
M.
COMTE.
nous
THÉÂTRE
d'or.
en
(Voir aux annonces.)
actes,
que
Vne
VARIÉTÉS.—
quatre
pièce
son répertoire d'une charmante, I
et
Svient
d'enrichir
dire
fort
raisons
bonnes
piquante
de
pour
avons
B. DATONS, direcleur-géranti
deux actes intitulée : Fénêdont l'apparition sera rehaussée par celle d'un es- 1 comédie-vaudeville en
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