G7 Fin de la monarchie Rome PDF
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La fin de la monarchie romaine (texte adapté de Carine Jallamion) Tarquin le superbe, poussé par sa femme, il s'empare du trône. Pour cela, il assassine Servius Tullius. Il lui refuse ensuite une sépulture (enterrement). Le peuple ne l’aime pas et lui donne pour surnom “l’orgueilleux”. Il exerce le pouvoir de façon autoritaire, règnant en véritable dictateur. Il ne consulte plus le Sénat et prend ses décisions tout seul. Il ne prend pas non plus l'avis du peuple. Il impose également des corvées à la plèbe. Il achève de nombreux travaux lancés par l’ancien roi, en particulier ceux du Capitole. Mais son règne est marqué par de nombreux scandales et parfois même par des crimes. Son fils Sextus outrage une femme romaine : Lucrèce. Elle se suicide. Collatin, son mari, soulève le peuple contre la famille royale avec l’aide de Lucius Junius Brutus. Grâce à l'appui du peuple romain, il renverse le roi et le chasse de Rome. Cet épisode marque la fin de la Rome royale. Un nouveau régime politique va naître : la république. Le viol de Lucrèce (D'après l'historien romain Tite-Live) Sextus Tarquin se rendit à Collatia sans rien dire à Tarquin Collatin (le mari de Lucrèce). Bien accueilli, car personne ne soupçonnait ses intentions, on le conduisit à sa chambre après le dîner. Plus tard, tout brûlant de passion, il vint, l’épée nue, trouver Lucrèce qui dormait et lui dit : "Pas un mot, Lucrèce. C'est moi, Sextus ; je suis armé. Si tu pousses un cri, tu es morte." Le lendemain, Lucrèce, affligée par un si grand malheur, fit prévenir son père et son mari; elle leur demandait de venir, elle avait besoin d’eux de toute urgence. Ils trouvèrent Lucrèce assise dans sa chambre, accablée de chagrin. Son mari lui demanda si elle était souffrante : "Oui, répondit-elle ; Prenez ma main et jurez de punir mon déshonneur. Sextus Tarquin m’a fait violence ; il est venu la nuit dernière avec une arme, non comme un hôte mais comme un ennemi et il est reparti après avoir pris un plaisir dont je meurs et dont il mourra aussi si vous êtes des hommes". Ils promirent tous, l’un après l’autre. Elle plongea alors dans son coeur un couteau qu’elle tenait caché sous son vêtement et tomba sous le coup, mourante. Son mari et son père poussèrent un grand cri. Brutus retira le couteau de la plaie et déclara en le brandissant, couvert de sang : "Prenant les dieux à témoin, je jure par ce sang, si pur avant l’outrage du prince, d’abolir à tout jamais la monarchie à Rome." Ils emmenèrent le corps de Lucrèce et ils l’exposèrent au forum (...). Il parla ensuite de la tyrannie exercée par le roi, des peines et des corvées infligées à la plèbe.
