ECHANGES MULTILATERAUX: CENTRES D’INTERPRETATION
NANCY, 23 X 2007
The Lighthouse – Mackintosh Interpretation Centre (Glasgow)
Julia Fenby
Mackintosh est et a grandi à Glasgow dans un logement ouvrier de la vieille ville. Il étudia à la
Glasgow School of Art, obtint son premier emploi d’apprenti architecte à Glasgow et continua à
concevoir ses travaux les plus importants travaux dans cette ville.
Il aurait été influencé par la ville en mouvement, le bruit et la vitalité, la richesse et la pauvreté du
Glasgow du début du XX
e
siècle.
Le bâtiment aujourd’hui connu sous le nom de la Lighthouse (le phare), était à l’origine les imprimeries
du quotidien The Glasgow Herald et a été conçu par Charles Rennie Mackintosh alors qu’il était
l’apprenti des architectes Honeyman et Keppie.
Ce fut son premier bâtiment public et bien que l’intérieur soit largement fonctionnel (salles
d’imprimerie, bureaux, équipement d’usine, réservoirs d’eau, etc.), l’extérieur présentait de
nombreuses caractéristiques qui deviendront bientôt les marques de fabrique de Mackintosh dans
son oeuvre à venir.
Le Herald building (1893-1895), construit par Mackintosh alors qu’il n’avait que 25 ans, a été utilisé
par The Glasgow Herald pendant presque 100 ans – jusqu’en 1981, date à laquelle le journal
déménagea dans un autre bâtiment. Le bâtiment du Herald Building, situé en centre ville, resta donc
vide pendant 18 ans.
Dans les années 90, le British Arts Council organisa un certain nombre de festivals nationaux d’art et
invita les grandes villes du Royaume-Uni à postuler pour être villes d’accueil. La candidature de
Glasgow au Festival d’Architecture et de Design a porté ses fruits et a été lébrée dans la ville en
1999. Les travaux à la Lighthouse pouvaient donc commencer.
Pourquoi un centre d’interprétation ?
Mackintosh était déjà l’une des plus grandes attractions touristiques culturelles de la ville de Glasgow,
mais il n’y avait pas de lieu unique où les gens pouvaient en savoir davantage sur ses travaux.
Il était donc naturel pour la Lighthouse, Centre d’Architecture, du Design et de la Ville en Ecosse,
d’abriter un centre d’interprétation sur Mackintosh dans un de ses propres timents, ce qui offre aux
visiteurs une bonne introduction sur l’architecte/designer, sur sa vie et son oeuvre, tout en les
intéressant au reste de son oeuvre en Ecosse et au Royaume-Uni.
La ville de Glasgow a d’abord observé les autres villes qui avaient déjà des centre similaires la
Pedrera de Barcelone a joué un rôle clé dans l’inspiration. Le Mack Centre est la seule exposition
permanente en centre ville traitant de la vie et de l’oeuvre de Charles Rennie Mackintosh et le
bâtiment en lui-même est évidemment le premier élément d’exposition.
La Tour est l’élément le plus distinctif du bâtiment. Elle abritait à l’origine un réservoir d’eau de 8000
gallons qui alimentait un système d’arrosage automatique fonctionnant à l’intérieur et à l’extérieur du
bâtiment en cas d’incendie.
L’entrée du public fait entrer les visiteurs dans l’extension effectuée par Page and Park’s en 1999.
Le design apporte beaucoup de lumière dans la partie étroite du bas.
Au fur et à mesure que l’on monte dans le bâtiment, on découvre non seulement de belles vues des
autres bâtiments de la ville mais également des vues rapprochées du travail original de Mackintosh.
On peut voir également comme le nouveau bâtiment est accolé à l’ancien.
Au troisième étage, les visiteurs sont accueillis par un personnel accueillant et efficace qui répondent
à toutes les questions sur Mackintosh, et fournissent également des informations sur d’autres
bâtiments de Mackintosh à Glasgow ou ailleurs.
Le Centre a été conçu par les architectes Gareth Hoskins qui ont également conçu les nouvelles
galeries d’architecture au Victoria &Albert Museum à Londres. Leur design guide les visiteurs dans
l’exposition et les initie petit à petit au sujet sans les submerger d’informations.
Le Mac Guide contient des illustrations et des informations basiques sur 14 bâtiments de Mackintosh
– principalement situés à l’ouest de l’Ecosse, et un à Northampton en Angleterre.
A l’opposé se trouve un long mur en verre incurcomprenant plusieurs petites niches, elles-mêmes
contenant de petites maquettes de certains de ces bâtiments. L’exposition est conçue pour être visitée
sans guide et les visiteurs peuvent engranger l’information de différentes façons selon leurs
préférences personnelles : maquettes, photographies, films, textes, objets, plans et dessins
d’architecte. Au bout de ce mur se trouvent un certain nombre de folios contenant des coupures de
journaux en rapport avec Mackintosh pour les visiteurs qui veulent étudier le sujet plus avant.
Ensuite, vient la maquette de la Lighthouse et, à travers les portes menant à la Mack Tower, les
visiteurs peuvent regarder une vidéo sur la Lighthouse et d’autres bâtiments de Mackintosh à travers
des interviews d’universitaires, d’architectes et d’amateurs. La Mack Tower est l’un des points forts de
la visite de la Lighthouse. 135 marches mènent au sommet où les visiteurs peuvent accéder à
l’extérieur par un balcon offrant une vue à 360°c sur la ville. On peut également voir la Glasgow
School of Art. Pour les visiteurs qui ne peuvent pas monter les escaliers, une caméra de syle
“périscope” dans l’espace d’exposition est connectée à une caméra au sommet de la Mack Tower,
qui, contrôlée depuis la galerie, offre des vues de la ville.
L’exposition contient un certain nombre d’objets originaux et de répliques d’exposition et présente
l’oeuvre de Mackintosh dans le contexte de ses contemporains: Alexander ‘Greek’ Thomson, John
James Burnet, John Archibald Campbell, James Salmon.
Des photographies de l’oeuvre de chacun de ces architectes sont montées sur un écran flottant en
Plexiglas pendu devant une carte de la ville.
Dans les années 1900, les bâtiments de la ville étaient parmi les plus progressistes du Royaume-Uni
– leurs designers, artisans, homes et femmes, ont fait la célébrité du “Glasgow Style”.
Le mur du temps (The Timeline Wall) présente la vie de Charles Rennie Mackintosh depuis sa
naissance en 1868 jusqu’à sa mort en 1928. C’est un élément important car il montre Mackintosh
dans le contexte non seulement de l’architecture et du design de l’époque, mais également dans le
contexte social. La ligne du haut montre les inventions clé et les événements historiques qui ont
survenus tout au long de la vie de Charles Rennie Mackintosh et qui l’ont probablement influences: de
l’invention du premier escalator au monde et l’invention de la caméra par les frères Lumière dans les
années 1890, aux premiers Jeux Olympiques modernes en 1896 et à la découverte de la pénicilline
en 1928.
Le mur du temps donne donc aux visiteurs des informations qui les aideront à placer Charles Rennie
Mackintosh dans le contexte de leur propre compréhension des événements clés de l’histoire.
2
e
ligne : croquis et aquarelles de Charles Rennie Mackintosh
3e ligne : maquettes, plans et dessins architecturaux
4e ligne : conception du mobilier et des intérieurs
Ligne du bas : histoire de sa vie cursus d’étudiant à l’étranger; Glasgow School of Art ; amitié avec
McNair & les soeurs MacDonald ; mariage avec Margaret; travaux préliminaires ; succès et échecs ;
années de guerre à Suffolk et Londres ; les années sombres, les voyages dans le Sud de la France,
puis enfin la maladie et la mort.
En face du mur du temps se trouvent 4 stands d’exposition, chacun procurant au visiteur des
informations détaillées sur un bâtiment spécifique de Charles Rennie Mackintosh: The Glasgow
School of Art, le chef d’œuvre de Charles Rennie Mackintosh, The Hill House, The Willow Tea Rooms,
un des salons de thé les plus à la mode à Glasgow dans les années 1900, 78 Derngate.
Chaque stand est organisé de la même façon avec :
Un panneau contenant un court texte introductif avec des photographies et des informations
clés : le client ; le lieu ; la date de construction ; les matériaux utilisés ; le coût
Par exemple, The Glasgow School of Art a coûté £48.5K, The Hill House £6.2K et The Willow Tea
Rooms £6.5K
Un ordinateur à écran tactile avec davantage d’informations
Une maquette du bâtiment ou de sa façade
Objets en relation avec le bâtiment, tels que les couvertures de livres de Blackie’s Books
dessinées par Charles Rennie Mackintosh et une réplique d’un pochoir utilise pour décorer ne
des chambres de la Hill House ; les couverts de Charles Rennie Mackintosh et le dessin d’un
menu des Willow Tea Rooms ; un abat-jour de la bibliothèque de la Glasgow School of Art
Des tiroirs à ouvrir contenant plans et dessins architecturaux du bâtiment
Un film d’animation montrant le bâtiment en détail une visite des salles et des détails
d’intérieurs, de mobilier, de textiles, de panneaux
En lien avec le sujet, il y a des informations supplémentaires au dos de chaque stand et également
tout le long du mur au fond de la galerie:
Les bâtiments et Intérieurs
- Le type de travaux réalisés par Charles Rennie Mackintosh : maisons, écoles, impressions
- Le travail de conception d’intérieurs par Charles Rennie Mackintosh et MMM (CRM reconnaissait
que son travail était à 50-75% inspiré de Margaret)
Mobilier et Dessins
- La polyvalence de CRM : couverts, mobilier, intérieurs, pochoirs, appliques, tapis, horloges,
bijoux, ferronnerie, affiches, vitraux, tissus
- Dessins de production de masse – affiches, tissus
Peinture et Dessins
- Une forme d’expression très importante pour CRM tout au long de sa vie
- Croquis de voyages de jeunesse en Europe, aquarelles de plantes et de fleurs, paysages plus
tardifs du Sud de la France
Chaque stand d’exposition a son propre thème de couleur, et les panneaux sur le sol créent un lien
visuel et physique avec les informations correspondantes sur le mur du fond.
Le long de ce mur sont présentés plusieurs films d’animation sur des thèmes comme “Glasgow, city of
Industry” (Glasgow, ville industrielle), “Glasgow Architecture c 1900 - CRM and his contemporaries”
(l’Architecture de Glasgow autour de 1900 Charles Rennie Mackintosh et ses contemporains),
“British Architecture” (l’Architecture Britannique)
La dernière partie de l’exposition traite de la réputation de Mackintosh - The Mack Legacy
Une forte proportion des visiteurs locaux, nationaux et internationaux viennent à la Lighthouse pour en
apprendre davantage sur Mackintosh. Parmi eux, des visiteurs professionnels : architectes, designers,
artistes ; des visites d’études à la recherche de projets de rénovation (ex: Liverpool et Newcastle) ;
des visiteurs d’autres lieux artistiques, comme le V&A.
Public: particuliers et familles, visiteurs de la National Trust, groupes de personnes âgées, touristes de
week-end, des délégués de conférences, groupes scolaires et universitaires
Deux projets éducationnels sont présentés pour montrer comment le bâtiment est utilisé pour
l’enseignement
On emmène les enfants faire un tour du bâtiment – extérieur et intérieur, et on les incite à explorer et à
chercher en utilisant tous leurs sens: la lumière, les matériaux, les formes, les couleurs, le toucher…
Dans ce projet, les enfants ont utilisé les informations qu’ils ont rassemblé au cours de leur visite pour
créer des motifs qui étaient ensuite réalisés sous forme de flocons de neige pour notre mur de flocons
de neige de Noël.
Ce projet récent s’est déroulé lors des Journées Portes Ouvertes en Septembre, jour de nombreux
musées dans tout le Royaume-Uni ouvrent leurs portes gratuitement au public.
C’était un atelier ouvert à tous les visiteurs de tous âges travaillaient ensemble pour créer des
dessins pour une Mackintosh Team Room.
Les dessins peuvent être photographiés et scannés
Les images inspirées de Mackintosh ainsi obtenues ont été ensuite projetées dans les espaces
publics du bâtiment
Les lieux Mackintosh attirent une moyenne de 380.000 visiteurs par an à Glasgow.
Jugendstilsenteret – The Art Nouveau Centre of Norway (Ǻlesund)
David Aasen Sandved
La Norvège est un pays assez vaste mais compte seulement 4.7 millions d’habitants, donc la densité
de population est assez faible. Beaucoup de touristes viennent lors de croisières (pour voir les fjords,
etc.). La plupart des touristes sont allemands, espagnols, anglais, américains, français, suédois,
néerlandais et italiens. Les Russes représentent un marché potentiel.
1904: la ville d’Alesund, construite en bois, est décimée par un incendie. Elle est reconstruite en
briques autour du canal (pour protéger les bateaux de la mer). Ǻlesund comprend de jolies maisons
mais elles n’ont pas été construites par des architectes célèbres. Une ville entièrement Art Nouveau
est cependant un patrimoine unique. Elle est un document historique montrant ce que les architectes
construisaient au début du XXe siècle. Une étape importante pour l’établissement du
Jugendstilsenteret.
1992: l’idée d’un Jugendstilsenteret est lancée.
1996: la municipalité établit le comité de travail pour un Jugendstilsenteret national à Ǻlesund.
12.500€ ont été débloqués pour un premier brouillon. L’idée: voir grand. Ils ont demandé l’aide de
deux consultants en muséologie. Les experts ont été invités à des séminaires pour apporter leurs
idées au projet.
Le parlement norvégien a donné 50.000€ du budget national pour la réalisation de ce projet
l’échelle nationale).
Le groupe régional a été élargi avec davantage de corps nationaux. John Aage Gjestrum, consultant,
a écrit le pré-projet. Il y avait 4 maisons différentes qui pouvaient abriter le Jugendstilsenteret, mais
seule une contenait beaucoup d’intérieurs originaux in situ.
Le parlement norvégien a donné 300.000€.
Pendant le séminaire international, l’idée d’un réseau de villes Art Nouveau a été évoquée.
Thor Bjørlo a été choisi comme chef de projet à plein temps.
1999: co-fondateurs du RANN.
2000: obtention des fonds pour l’achat de la « Swan Pharmacy » pour acueillir le Jugendstilsenteret.
2001: embauche d’un historien et d’un historien de l’Art.
2002: choix final de l’équipe d’exposition.
2003: le Jugendstilsenteret est inauguré par la Reine de Norvège.
Le Centre a éinstallé dans l’ancienne Swan Pharmacy. Elle est située dans le centre de la vieille
ville. Le canal est le cœur de la ville. Jusqu’en 2001, le bâtiment fonctionnait encore comme
pharmacie. C’était le premier bâtiment classé à Ǻlesund en 1986. L’entrée n’est pas très accueillante
à cause du comptoir et il n’y avait pas de possibilité de magasin en libre-service qui puisse améliorer
les ventes. Aujourd’hui les visiteurs peuvent en fait aller derrière ce comptoir, chose que l’on ne peut
pas faire habituellement.
Exposition “Incendie et Reconstruction de la Ville”.
“Ride”: la machine à voyager dans le temps (ascenseur): coûte deux voitures de sport, c’est à dire très
cher, mais elle fonctionne très bien comme portail pour transporter les gens hors de la réalité de tous
les jours et les faire entrer dans l’histoire que nous racontons. Cette attraction montre des extraits de
films qui remontent dans le temps (réalisés par Kay Fridstrøm et Jack van Domburg). Les nombreux
écrans permettent au visiteur de choisir les écrans qu’il désire visionner : l’incendie de la ville (8
minutes), la reconstruction (7 minutes), ce qui fait un total de 15 minutes.
Sous-sol: une exposition sur l’artisanat et l’architecture. Biographie des représentants de
chaque artisanat de la période de reconstruction de la ville. Reconstruction d’un mur typique à
Ǻlesund, une maquette didactique visant à mettre en valeur la connaissance des propriétaires locaux.
Le Jugendstilsenteret est également actuellement engagé dans des projets de restauration.
Ecrans avec différents travaux d’artisans :
Il y a une salle de jeu pour les enfants mais aussi des salles d’exposition qui leur sont dédiées.
Les étages supérieurs consistaient les appartements du pharmacien : un des intérieurs les
mieux préservés à Ǻlesund (le seul que le public puisse visiter). Dans la salle à manger du
pharmacien, les papiers peints ont été rénovés, etc.
Les seules parties d’origine de la cuisine sont les carreaux et la ventilation du four. On peut y voir une
présentation de 15 minutes intitulée “The New Art” (description du patrimoine local dans un contexte
européen).
Puis, dans les autres pièces, on peut voir du mobilier d’origine dans une exposition traditionnelle :
argent, porcelaine, verre, etc. Les musées d’Arts Appliqués ont prêté quelques objets (les plus
onéreux) au musée. Depuis 2000, le Jugendstilsenteret a collecté des objets Art Nouveau pour les
ajouter à leur espace d’exposition, en commençant par des pièces relativement bon marché, puis des
pièces plus onéreuses pour mettre en valeur la qualité des collections. Puis vint l’idée de ne pas être
propriétaire de ces objets.
Première exposition temporaire: Mackintosh (20 chaises: 12.000.000 £ de frais d’assurance!).
Depuis 2005, le Musée d’Art “The Cube” est relié au Jugendstilsenteret (bâtiment voisin).
Le Jugendstilsenteret et The Cube partagent davantage d’espace d’exposition depuis la fusion avec le
muse d’art.
Exemple: l’exposition sur Mucha l’été dernier.
Livre d’or: très utile pour le feedback.
Le Jugendstilsenteret a gagné un prix national du Design pour son programme graphique.
Investissement total: 4.8 million €. La restauration du bâtiment a été encore plus onéreuse.
Exposition: 1.4 million €.
Fonds: 60% de l’état, 20% du comté, 20% de la municipalité + prêts et économies.
Budget annuel 2004: 3,4 millions de NOK (5,6 millions de NOK en 2008).
Ce qui représente avec le revenu 0,53 million €.
Recettes: nouveaux projets (peu de revenus).
Challenges: d’un bâtiment privé à un bâtiment public; ascenseur pour les handicaps. Le bâtiment
n’était pas conçu pour recevoir 20.000 visiteurs par an, donc il doit être préservé d’une manière ou
d’une autre.
Espace et structure: le multimédia est parfait pour les petits espaces ; la taille des objets (proportions);
capacité limitée : pas de grands groupes (pas plus de 45 personnes); pas de bus. Contrôle du climat:
stable C°/RH% (humidité), bon système pour les objets mais pas pour le bâtiment.
Mesures de sécurité.
Casa Milà or “La Pedrera (Barcelona)
Silvia Villaroya
L’Espai Gaudí est le centre d’interprétation de Gaudí à La Pedrera.
La Pedrera a été construite par Antoni Gaudi I Cornet de 1906 à 1912. A partir de 1986, elle
appartient à à Caixa Catalunya qui acquiert le bâtiment avec le but de le restaurer et de le réhabiliter
pour le convertir en centre culturel ouvert au public. Caixa Catalunya est une caisse d’épargne qui doit
dédier la majorité de ses profits à des projets culturels, sociaux et éducatifs. La Pedrera est
aujourd’hui le siège de Caixa Catalunya Obra Social, qui est composé de quatre fondations
spécialisées en charge de différents programmes et activités.
L’Espai Gaudí, qui se trouve dans le grenier, est un centre d’interprétation dédà la compréhension
actuelle de l’architecture de Gaudí, son œuvre et sa vie, ouvert en 1996 comme l’apogée de tous les
travaux de restaurations menés sur ce bâtiment.
Ce bâtiment fut la dernière oeuvre publique de Gaudi. Gaudi (1852-1926) est né à Reus et a étudié
l’architecture à Barcelone. La Casa Milà (1906-1912). Le bâtiment est une commande de la famille
Milà, une des familles catalanes les plus distinguées de l’époque. Pere Milà i Camps était un lèbre
fabricant de textiles. Sa seconde femme était la veuve d’un riche Indiano (ainsi étaient nommés les
Catalans qui sont partis en Amérique pour faire fortune) qui lui laissa un héritage important. Ils avaient
l’intention d’occuper l’étage principal du bâtiment et de louer les autres étages du bâtiment, ce qui
était très courant chez les familles aisées de l’époque. Le nom officiel du bâtiment était la Casa Mi
mais le bâtiment était plus connu sous le nom de La Pedrera, car il ressemblait à une carrière. La
construction était complexe et lourde avec des problèmes financiers et le bâtiment a été déclaré illégal
car il était trop haut.
1947: la maison fut vendue à un agent immobilier. Les nouveaux propriétaires décidèrent de changer
le premier étage en 5 appartements à la place de 2 à l’origine.
1953: l’architecte Francisco Barba Corsini a été choisi pour créer 13 appartements dans le grenier du
bâtiment. A partir de la mort de Rosario Segimón en 1964, presqu’aucune restauration ou travail de
maintenance n’ont été menés durant ces années et les travaux de restauration ne se feront qu’à partir
de 1987 (jusqu’en 1996).
La Pedrera est considérée comme le bâtiment public le plus emblématique en terme d’innovation
fonctionnelle et constructive ainsi qu’en terme de solution décorative et ornementale, ce qui dénotait
avec les styles architecturaux de cette époque. Pour ces singularités, La Pedrera a obtenu une
reconnaissance et une protection officielle
1962: la maison figure dans le catalogue du Patrimoine Artistique de Barcelone
1969: la maison a été déclarée Monument d’intérêt artistique national par le gouvernement espagnol
1984: La Pedrera est déclarée Site du Patrimoine Mondial par l’UNESCO.
Le projet de centre d’interprétation a été lancé pour mettre en lumière l’œuvre de Gaudi et adapter le
lieu pour les visiteurs.
1996: fin de la restauration et ouverture de l’Espai Gau
2006: ouverture du nouveau Espai Gaudí (No translation)
Le centre d’interprétation est ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 20h et accueille en moyenne 3.000 visiteurs
par jour. La restauration se fait pendant l’unique semaine de fermeture de l’année.
Différentes sections de l’espace Gaudi:
Courte biographie de Gaudi: images projetées sur des supports en verre
La Pedrera: maquettes et présentation audiovisuelle
Géométrie: explication des arches géométriques de Gaudi
Maquettes suspendues
Oeuvres emblématiques (Sagrada Familia, Casa Batlló, Parc Guell et la crypte de l’église à la colonie
Güell)
Autres oeuvres importantes (10 de ses oeuvres)
Nature
Design: reproduction du mobilier de Gaudi
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