NOM SCIENTIFIQUE
Hippeastrum hybride.
Clivia miniata.
NOM COMMUN
Amaryllis (à tort).
Saint Joseph.
FAMILLE
Amaryllidaceae.
GROUPE
Bulbeuse et plante fleurie d’intérieur.
La famille des Amarillidaceae, cousine de celle des Liliaceae, est représentée par des plantes herbacées ou bulbeuses, telles que :
Hippeastrum, et Clivia pour les espèces d’intérieur et Narcissus, Galanthus (perce-neige)... pour les espèces d’extérieur. Quelques genres ligneux
appartiennent à cette famille .
Outre l’Hippeastrum, nous détaillerons le Clivia miniata qui est très cultivé dans nos intérieurs.
- Hippeastrum hybride : c’est une espèce bulbeuse appelée à tort : Amaryllis (voir divers). Elle possède des fleurs assez spectaculaires du fait de
leur taille. Bien qu’il existe des formes à fleurs plus petites ( Mini Amaryllis), les plus cultivées, car les plus spectaculaires, sont les formes à
grandes fleurs, atteignant parfois 20 cm de diamètre. Les fleurs, en trompette, de couleurs diverses, sont groupées au sommet de fortes hampes
par 4 ou 5. Chaque bulbe porte une ou deux hampes florales. Les feuilles, allongées, d’environ 30 cm de long, se développent après les fleurs.
Le repos hivernal est très marqué, la partie aérienne disparaît complètement.
-
Clivia miniata : Cette espèce, à fleurs plus petites et plus nombreuses, de couleur orange, ne possède pas de bulbe, mais des racines charnues.
Contrairement à l’Hippeastrum, le repos hivernal est moins marqué, les feuilles ne disparaissent pas. Cependant, il est important de respecter
cette période de repos, sans quoi, la plante ne fleurit plus.
En période de repos, une pièce fraîche (13°C) convient aux deux espèces. Il importe de supprimer quasi totalement les arrosages durant cette période.
Le feuillage de l’Hippeastrum doit disparaître complètement. Celui du Clivia aura tendance à se ‘ ratatiner’. Cela ne nuit aucunement à la culture,
bien au contraire. Si ces espèces ne disposent pas de période de repos, elles ne fleurissent plus.
En période de végétation, dès l’apparition des hampes florales, la T° sera augmentée pour atteindre les 20°C environ. Les arrosages seront réguliers,
sans exagération pour ne pas faire pourrir la partie enterrée. Le substrat sera composé d’une bonne terre franche. Eviter les terres pourvues en
matières organiques incomplètement décomposées, pouvant nuire au bulbe ou aux racines. Des apports d’engrais sont recommandés, surtout après la
floraison, de manière à bien préparer la plante à la prochaine période de repos.
La multiplication de l’Hippeastrum n’est effectuée que par des spécialistes. Parfois, apparaissent des caïeux à la base du bulbe, qui peuvent être
détachés et cultivés séparément. Il faut les empêcher de fleurir jusqu’à ce qu’ils atteignent un diamètre suffisant. Le semis est également possible
mais reste un moyen d’amateur car il n’est absolument pas rentable du fait de la lenteur du procédé.
Le Clivia produit de jeunes plantes à la base. Elles peuvent être prélevées lorsqu’elles sont suffisamment développées. Ici aussi, le procédé est assez
long.
Comme expliqué plus haut, ces plantes demandent une période de repos marquée. A partir de septembre, les arrosages sont diminués, pour être
totalement supprimés fin octobre. Il importe de diminuer la T° également pour atteindre les 13°C au maximum. La partie aérienne de l’Hippeastrum
doit disparaître totalement. On profite de cette période pour effectuer les rempotages si nécessaire. Bien souvent, les boutons floraux apparaissent en
fin de période de repos. C’est un signe qu’il faut arroser de nouveau progressivement les plantes et augmenter doucement la T° pour atteindre les
20°C un peu avant la floraison. Si la plante produit beaucoup de feuilles en début de croissance sans qu’apparaissent de boutons, la floraison est
compromise.
Rien de spécial, mais éviter les excès d’arrosage et l’apport de matière organique mal décomposée, pour éviter la pourriture du bulbe ou des racines.
Ces plantes sont surtout utilisées en potées d’intérieur. Pour l’Hippeastrum, toutefois, l’utilisation en fleurs coupées et en montages floraux de taille
imposante est de plus en plus fréquente. Il existe des expositions et concours réservés à l’Hippeastrum.
L’Amaryllis, qui a donné son nom à la famille, est une plante bulbeuse vivant spontanément dans la région du Cap. Il est parfois cultivé dans nos
jardins mais n’est pas rustique.
Bibliographie : -Flore Universelle – Paule Corsin –Bordas.
-Guide des Plantes d’Intérieur – Sélection du Reader’s Digest.