DOSSIER DE PRESSE Andromaque DE JEAN RACINE MISE EN SCÈNE DU DECLAN DONNELLAN 18 A U 23 F É V R I E R 2008 lund i, m a rd i, vend redi, sam edi 20h m e rc r ed i, jeu d i 1 9h d im anche 17h CONTACT Christine Ferrier + 41 / (0)22 809 60 83 [email protected] www.comedie.ch Stéphanie Chassot + 41 / (0)22 809 60 73 [email protected] Andromaque DE JEAN RACINE MISE EN SCÈNE : DECLAN DONNELLAN SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES : NICK ORMEROD lumière chorégraphie assistant à la mise en scène Judith Greenwood Jane Gibson Michelangelo Marchese Xavier Boiffier Vincent de Bouard Camille Cayol Dominique Charpentier Romain Cottard Christophe Grégoire Camille Japy Sylvain Levitte Anne Rotger Oreste Phoenix Andromaque Cephise Pylade Pyrrhus Hermione Astyanax Cleone Production : C.I.C.T / Théâtre des Bouffes du Nord en coproduction avec le Théâtre du Nord (Lille) avec la participation artistique du Jeune Théâtre National A propos d’Andromaque La guerre de Troie a fini dans la honte. Après ce massacre horrible, même le retour des héros tourne au désastre. La guerre finie, la nouvelle génération – fils et filles de pères et mères légendaires – tous morts – est hantée par leur présence qui ne cesse d’envahir leur imagination. Comment se mesurer à des figures aussi imposantes que celles d’Achille, de Clytemnestre, d’Hector ou d’Hélène ? Obsédés par eux-mêmes et par leurs parents, ils oublient complètement le petit Astyanax, fils d’Hector et d’Andromaque. Avec cette analyse aiguë, moderne, de la psyché humaine, Racine illustre parfaitement le vieil adage : « Le cœur est le foyer de la trahison ». Subversif, surprenant, Racine met à nu, avec une logique implacable, le répertoire de nos déceptions de nous-mêmes. Avec son humour au fil du rasoir, il démontre que la vengeance n’est que nostalgie et que la culpabilité fait de nous des irresponsables. Declan Donnellan Entretien avec Declan Donnellan Propos recueillis par Jean-François Perrier Jean-François Perrier. en 1700, trente ans après la première représentation d’Andromaque, Charles Perrault écrit : « Andromaque fit le même bruit à peu près que Le Cid lorsqu’il fut représenté pour la première fois » 1 . Est-ce parce qu’il y a quelque chose de révolutionnaire dans ces pièces que vous les avez montées successivement en anglais d’abord puis en français ? Declan Donnellan. Je n’avais pas connaissance de cette pensée de Perrault, mais je la conçois très bien puisque j’ai eu envie de les travailler parce que je les adore. Je suis même très fier parce que quand je les ai présentées au public anglais c’était la première fois qu’elles ét aient jouées en Angleterre, près de 350 ans après leur création en France. La raison essentielle de cette absence de Corneille et de Racine sur les scènes britanniques tient sans doute à la versification en alexandrin qui crée des problèm es de traduction quasi insolubles que nous avons cependant essayé de résoudre lorsque j’ai monté Andromaque en 1985 et Le Cid en 1986. J-F.P. Votre première découverte de Racine fut en langue anglaise ? D.D. J’ai eu la chance découvrir Andromaque en français lorsque j’avais 16 ans. J’étais assez précoce et ce fut une révélation quand le professeur nous a fait apprendre ce texte. J’ai découvert que ce théâtre n’était pas un théâtre « intellectuel » mais qu’il fallait seulement comprendre que l’alexandrin n’est qu’une enveloppe rigide à l’int érieur de laquelle tout est possible. Derrière la perfection de la forme il y a le possible chaos du sens. La sensualité se cache derrière cette forme, il faut la chercher. C’est un peu comme un maquillage derrière lequel se trouve la vérité du visage. De même que l’on pourrait dire que l’architecture anglaise du XVIII° siècle dans son rigorisme cache un grand désordre artistique on peut aussi penser que l’être humain cache souvent derrière l’obsession d’un ordre rigoureux la profondeur de ses désordres. 1 Ch. Perrault – « Les hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle ». Tome II J-F.P. C’est ce que vous cherchez à faire apparaître dans votre travail ? D.D. Bien sûr car de même qu’il n’y a pas de nuit sans jour, de bonheur sans doute, de vie sans mort, chaque personnage de la pièce a ces deux faces, cette ambivalence, ce dualisme, ces possibilités d’être double. Avec Racine tout cela est ludique et c’est ce qui m’attire profondément dans son œuvre où l’on est toujours au bord de l’explosion. Les personnages ont une animalité extraordinaire, ils sont toujours proche de la vérité mais ils ne peuvent jamais dire « toute » la vérité. La rage est contenue mais la rage est toujours présente. J-F.P. Andromaque n’est-elle pas aussi une pièce où les héros sont les enfants de héros historiques, presque mythologiques, dont l’ombre pl ane sur eux et sur leurs destins, des enfants empêtrés dans une histoire qui les dépasse ? D.D. Certainement car il y a deux générations qui s’affrontent. Je dis deux générations car Astyanax le fils d’Hector, même très jeune, est de la génération d’Hermione ou de Pyrrhus. Ces enfants de héros qui veulent se croire libres ne le sont pas. Quand Hermione en rage se compare à sa mère, Hélène, qui a pu faire déclencher une guerre terrible qui a mobilisé tous les Grecs alors qu’elle ne peut rien obtenir d’Oreste, elle se situe dans cette lignée, dans cet héritage qui sert de référence absolue. Ils sont rattachés au passé et ils en mourront tous ou presque, sauf Andromaque qui se projette dans le présent à cause de son fils qu’elle doit protéger. J-F.P. Dans la pièce de Racine Hector et Astyanax sont des spectres, même si l’un est mort et l’autre vivant. Avez-vous le désir de les faire apparaître sur le plateau ? D.D. Pour moi le personnage le plus important, autour duquel tourne toute la pièce c’est Astyanax. Donc je voudrais qu’il soit présent. Cet enf ant est vivant, très vivant dans la vie et la tête des autres personnages de la tragédie, il est l’objet des marchandages, c’est un pion dont on se sert, une sorte d’otage. Hector lui est dans le passé et il n’est qu’une référence historique. J-F.P. Il y a un personnage qui pourrait apparaître comique c’est celui d’Oreste qui a chaque fois qu’il pense les problèmes résolus doit déchanter. Cette dimension vous intéresse-t-elle ? D.D. Oui à condition de ne jamais chercher le comique. Quand je monte Shakespeare où il y a beaucoup d’humour noir je ne cherche jamais à provoquer le rire. Je préfère être honnête et laisser le public rire s’il en a envie, ne pas rire s’il n’en a pas envie. C’est la vérité des personnages qui importe et si le rire doit venir il vient mais je ne le recherche pas. Il faut mettre le public dans une situation d’inconfort qui permette toutes les réactions possibles. Quand je dis « inconfort » je pense aux surprises possibles que mon travail avec les acteurs peut proposer aux spectateurs. Qu’ils soient surpris eux-mêmes de rire à un moment où ils ne s’y attendaient pas parce que la vérité d’un personnage à ce moment précis devient comique. Dans toute tragédie il y a de la comédie, de même que dans Feydeau il y a de la tragédie car l’adultère n’est pas qu’une farce. La « Passion » du Christ est une tragédie mais lorsqu’elle s’est déroulée c’était pour faire rire la foule qu’on a mis en scène cette parodie, avec accessoire comique comme la couronne d’épines pour faire du Christ un roi de pacotille. Pour en revenir à Oreste je crois que dans la jalousie on devient très vite obsédé d’abord par l’être aimé, bien sur, mais aussi très vite par le rival potentiel qui se présente. Il y a toujours un double objet à la jalousie et Oreste se retrouve tout à fait dans cette problématique. J-F.P. Mais qu’est ce qui, d’après vous, rend un texte comme celui de Andromaque encore nécessaire à faire entendre aujourd’hui ? D.D. J’oserai dire son imperfection, cette imperfection qui consiste, sous un dehors d’homogénéité et de fluidité, à faire non seulement de chaque scène un moment d’improvisation, d’interrogation et d’incertitude. Je suis fasciné par cette construction. Chaque vers change quelque chose dans l’ordonnancement prévisible. On pénètre dans la pièce, dans ses tréfonds, par à coups, par bifurcations permanentes. Pour les comédiens c’est un travail fantastique à faire. Quand je monte Cymbeline de Shakespeare mon travail dramaturgique consiste à tenter de rendre claire une succession incessante de scènes qui se jouent dans des lieux et avec des personnages différents qui se mêlent, s’entrecroisent sans cesse. Ici avec Racine tout est « clair », trop « clair » et donc il s’agit de faire surgir l’obscur. A la première lecture on pense que tout est simple…mais plus on travaille plus on s’aperçoit que c’était une illusion de clarté. A la première lecture la pièce semble nous dire : « regarde comme je suis facile à lire et à jouer…je suis comme un étang à l’eau transparente ou l’on peut nager facilement… » mais c’est un terrible mensonge car il y a de la vase au fond et si on la touche elle assombrit la transparence de l’eau. Nous devons aller « au fond » pour trouver la vérité de la pièce et ne pas en rester à la superficie. La pièce n’est pas ce qu’elle semble dire qu’elle est. Ce danger que nous ressentons avec les comédiens en ce moment de répétitions , lorsque nous voulons aller au fond des choses, il faut que le public le ressente à son tour. Je ne veux pas que chaque scène soit jouée et prévisible dès son début, je ne veux pas que chaque personnage soit trop malin et sache déjà ce qui va lui arriver dès le premier vers. Il faut travailler sans cesse pour découvrir au fur et à mesure où va la scène. J-F.P. Vous travaillez très régulièrement en Angleterre, en Russie et en France avec des comédiens de cultures théâtrales très différentes. Est-ce que cela change votre travail ? D.D. Le fait de travailler dans des pays différents avec des comédiens différents me permet de dire avec certitude qu’il n’y a pas de pays à bons comédiens et de pays à mauvais comédiens….Ma façon de travailler ne change pas en fonction des pays même si je suis conscient que les systèmes de productions sont très différents. Ainsi en Angleterre on travaille sur une durée de temps plus courte qu’en France donc les rapports sont plus brefs mais plus intenses. En Russie les comédiens étaient considérés, dans l’ancien système soviétique comme des privilégiés, de véritables stars, à l’égal des gr ands ingénieurs de l’industrie, alors qu’aujourd’hui ce statut a changé et donc les façons de travailler. Mais moi, quel que soit le pays, je ne cherche qu’à faire entendre ces textes superbes que j’ai la possibilité de travailler, à les creuser avec les acteurs pour les mettre en valeur, pour les partager avec les spectateurs. Repères biographiques Declan Donnellan Né en Angleterre de parents irlandais en 1953, il grandit à Londres et suit des études de lettres et de droit au Queen’s College de Cambridge. Il est inscrit au barreau en 1978, puis forme avec Nick Ormerod la compagnie Cheek by Jowl en 1981. Dans ce cadre, il a mis en scène plus de 25 spectacles qui ont été représentés sur les scènes du monde entier. En 1989, il est nommé metteur en scène associé au Royal National Theatre de Londres. Il y dirige Fuenteo venjuna de Lope de Vega, Sweeney Todd de Stephen Sondheim, Le Mandat de Nikolai Erdman et les deux parties d’Angels in America de Tony Kushner. Pour la Royal Shakespeare Company il met en scène L’École de la médisance, Le Roi Lear et Les Grandes espérances. Il monte également Le Cid au festival d’Avignon, Falstaff à Salzbourg, le ballet Roméo et Juliette au Bolchoï de Moscou et Le Conte d’hiver au Théâtre Maly de Saint-Pétersbourg. En 2000, il rassemble une troupe de comédiens à Moscou sous l’égide du festival Tchekhov. Cette troupe a interprété Boris Godounov, La Nuit des rois et Les Trois sœurs. Il est l’auteur d’une pièce, Lady Betty, qui a été montée par Cheek by Jowl en 1989. Il a également traduit, entre autres textes, On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset et Antigone de Sophocle. Declan Donnellan a reçu de nombreuses distinctions à Londres, Moscou, Paris ou New York, dont trois Laurence Olivier Awards : Metteur en scène de l’année (1987), Meilleur metteur en scène (1995) et un Olivier pour l’ensemble de son travail (1990). En 1992, il est nommé docteur honoris causa par l’université de Warwick et est fait Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres, en 2004 en France. D’abord publié en russe (2001), son livre L’Acteur et la Cible est ensuite paru en anglais, en français, en espagnol et en italien. La deuxième édition anglaise est sortie en 2005. Nick Ormerod Après son diplôme d’avocat, Nick Ormerod suit des études de design à la Wimbledon School of Art. Pour son premier travail au théâtre, il est assistant pendant un an au Lyceum d’Edinbourg. Il rejoint alors l’équipe de Declan Donnellan sur divers spectacles au Royal Court avant de fonder avec lui la compagnie Cheek by Jowl en 1981. Son approche de la scénographie, toute de simplicité et de limpidité, caractérise la signature visuelle de la troupe. « Le théâtre, c’est très pragmatique, dit-il. On aboutit à peu de choses en arrivant sur le plateau avec des idées toutes faites. C’est le travail en commun qui vous fait avancer. Et chez Cheek by Jowl, le travail est toujours collectif. » En Russie, il a conçu l’espace scénique pour Le Conte d’hiver (Théâtre Maly), Roméo et Juliette (Ballet du Bolchoï), Boris Godounov, La Nuit des rois et Les Trois sœurs. Autres collaborations : Falstaff (Festival de Salzbourg), Grandeur et Décadence de la ville de Mahoganny (English National Opera), Le Retour de Martin Guerre (Prince Edward Theatre), Antigone (Old Vic Theatre), Quelque chose dans l’air (Savoy Theatre) et L’Ecole de la médisance (RSC). En 1992, Nick Ormerod a été nominé à l’Olivier Award du décorateur de l’année. Mises en scène de Declan Donnellan et scénographie de Nick Ormerod avec la compagnie Cheek by Jowl : 2007 2006 2004 2002 1998 1997 1995 1994 1993 1991 1990 1989 1988 1988 1987 1986 1985 1985 1985 1984 1983 1982 1981 Cymbeline de William Shakespeare The Changeling de Thomas Middleton et William Rowley Othello de William Shakespeare Homebody / Kabul de Tony Kushner Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare Out Cry de Tennessee Williams La Duchesse d’Amalfi de John Webster Comme il vous plaira et Mesure pour Mesure de William Shakespeare On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset et The Blind Men de M. de Ghelderode Comme il vous plaira de William Shakespeare Hamlet de William Shakespeare et Sara de Gotthold Ephraim Lessing Lady Betty de Declan Donnellan et Le médecin de son Bonheur de Pedro Calderòn La Tempête de William Shakespeare et Philoctète de Sophocle Tableau de famille d’Alexandre Ostrovsky Macbeth de William Shakespeare La Nuit des rois de William Shakespeare et Le Cid de Pierre Corneille L’Homme à la mode de George Etherege Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare Andromaque de Jean Racine Pericles, prince de Tyr de William Shakespeare Vanity Fair de William Makepeace Thackeray Othello de William Shakespeare La Provinciale de William Wycherley Avec d’autres compagnies : 2005-07 Les Trois Sœurs d’Anton Tchekhov 2005 Les Grandes espérances d’après Charles Dickens 2004 Le Mandat de Nikolai Erdman 2003 Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare 2003 Roméo et Juliette de Sergei Prokoviev avec le ballet Bolchoï, chorégraphie de Radu Poklitaru 2002 Le Roi Lear de William Shakespeare, Royal Shakespeare Company Academy 2001 Falstaff de Giuseppe Verdi, direction musicale de Claudio Abbado 2000 Boris Godounov d’Alexandre Pouchkine 1999 Hay Fever de Noel Coward 1999 Antigone de Sophocle 1999 The School for Scandal de Richard Brinsley Sheridan 1998 Le Cid de Pierre Corneille 1997 Le Conte d’hiver de William Shakespeare 1997 Martin Guerre comédie musicale d’Alain Boublil et Claude-Michel Schonberg, musique de Claude-Michel Schonberg, paroles d’Edward Hardy et Stephen Clark 1989 et 1994 Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny de Kurt Weill et Bertolt Brecht 1993 Sweeney Todd de Stephen Sondheim 1993 Angels in America: Part Two – Perestroika de Tony Kushner 1992 Angels in America: Part One - Millennium Approaches de Tony Kushner 1991 Big Fish de Declan Donnellan 1990 Peer Gynt d’Henrik Ibsen 1989 Fuente Ovejuna de Lope de Vega 1988 Philoctète de Sophocle 1987 Macbeth de William Shakespeare 1986 Roméo et Juliette de William Shakespeare 1985 Un Bal masqué de Giuseppe Verdi 1985 Bent de Martin Sherman Xavier Boiffier, Oreste Xavier Boiffier suit d’abord les cours de l’atelier Sapaou à Montreuil puis les cours du StudioThéâtre d’Asnières, il fait ensuite partie de la promotion 2005 du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (professeurs : Andrzej Seweryn, Nada Strancare et Daniel Mesguich). Au cours de sa 3 è m e année, il joue dans Le Balcon ou à peu près de Jean Genet mis en scène par Jean-Michel Rabeux, Le Chant du Cygne 2005 d’après Anton Tchekhov et Isabelle GammaBerman mis en scène par Mario Gonzalez, La Cerisaie d’Anton Tchekhov mis en scène par JeanPierre Lavaudant et dans Brecht/Eisler/Weil mis en scène par Julie Brochen et Françoise Radeleux. Au théâtre, il joue dans Le Songe d’Auguste Strindberg mis en scène par Jacques Osinski, La Chèvre ou Qui est Sylvia d’Edward Albee mis en scène par Frédéric Bélier-Garcia et dans La Nuit des Rois de William Shakespeare mis en scène par Andrzel Seweryn. Au cinéma, il suit un stage à la FEMIS sous la direction de Philippe Grandrieux et joue dans Brice de Nice de James Huth. À la radio, il joue dans Peter Pan ou L’enfant qui ne voulait pas grandir de James Matthew Barrie réalisé par Marguerite Gateau. Camille Cayol, Andromaque Camille Cayol suit une formation de comédienne de 1990 à 1994 au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Moscou (MKHAT) sous la direction d’Oleg Tabakov. En Russie, elle est comédienne permanente au Théâtre d’Oleg Tabakov (Moscou) de 1994 à 2001. Elle joue dans Biloxi-blues de Neil Simon, Une Histoire ordinaire d’Ivan Gontcharov et Le Toit d’Alexandre Galine mis en scène par Oleg Tabakov. Elle collabore à plusieurs reprises avec A. Marine (L’Idiot de Fiodor Dostoïevski et Nous autres d’Ievgueni Zamiatine) A. Gitinnkine (Les Confessions de l’aventurier Félix Krull de Thomas Mann et Le Névrosé d’Alexandre Minchine) et L. Rochkavanne (La Prière de Fernando Arrabal et Les Veilles de Bonaventura). Elle joue également dans Chambre obscure de Vladimir Nabokov mis en scène par A. Kouznetzov et Le Rêve prémonitoire de P. Gladiline dans une mise en scène de l’auteur. En France, elle joue au cinéma dans Étoile violette d’Axelle Roppert, Longtemps après la dernière note de Mario Fanfani, Jean-Jacques d’Axelle Roppert, Fantômes spectacle de danse d’Isabelle Catalan, Mystification ou L’Histoire des portraits d’après Denis Diderot, de Sandrine Rinaldi et L’Éclaireur de Dgibril Glissant. Au théâtre, elle joue dans L’Orage d’Alexandre Ostrovsky mis en scène par Macha Makaieff (Laboratoires d’Aubervilliers), suit un atelier sur Philippe Minyana dirigé par Elisabeth Chailloux au Théâtre des Quartiers d’Ivry et un atelier dirigé par Declan Donnellan sur la vie quotidienne pendant la Guerre Froide au Théâtre de l’Odéon. Romain Cottard, Pylade Romain Cottard suit les formations de l’école du Studio Théâtre d’Asnières (dirigé par Jean-Louis Martin-Barbaz et Hervé van der Meulen), les Cours Jean Périmony et l’atelier d’improvisation de l’Université Paris IX. Au théâtre, il collabore régulièrement comme comédien avec Jean-Louis Martin-Barbaz (Du rire aux armes – cabaret, Le songe d'une nuit d’ét é de William Shakespeare et Lars Norén-Senèque), et joue dans deux pièces qu’il a co-écrit avec Paul Jeanson (La Lament able Tragédie du cimetière des éléphants et Banquet à Barbaville mis en scène par Igor Mendjisky). Il joue également dans Le Mandat de Nicolaï Erdman mis en scène par Stéphane Douret, Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand mis en scène par Denis Podalydès (Comédie Française), Les Brigands de Friedrisch Schiller mis en scène par Paul Desvaux (Théâtre 71), La galanterie on l’emmerde mis en scèn e par Yveline Hamon, Lieux uniques mis en scène par P. Simon et Hugo mis en scène par Chantal Deruaz et Sylvain Creuzevault. Il joue également dans deux comédies musicales : Coups de foudre et Maux d’amour et 3 histoires d’eux de G.Laurens et C.Robert mis en scène par JeanBaptiste Arnal. Au cinéma, il joue dans plusieurs courts-métrages : Laisse tomber, elle est folle ! de J. Borestein, Mon doux baby blues de A. Brétillard, Bulle et Une journée avec Marie court métrage de JC Hervé. Romain Cottard a aussi co-écrit avec M. Boursier-Wyler (Nuit, pièce Lithium) et a écrit le scénario d’un court-métrage, Un café s’il vous plaît. Il est également auteur, compositeur et interprète de chansons. Christophe Grégoire, Pyrrhus Son apprentissage du métier de comédien commence avec Sylvie Chenus, le Roy Hart Théâtre, Françoise Cubler et le Théâtre de l'Opprimé ; Christophe Grégoire se concentre d'abord sur les techniques de jeu, puis s'intéresse davantage aux questions d'interprétation textuelle avec Radu Pensciulescu, Sylvain Maurice, Francine Bergé, Maud Rayer, et Nicole Juy (entre autres). Enfin, après avoir acquis à Mantes-la-Jolie une formation artistique, technique et administrative au travail de compagnie et de programmation, Christophe Grégoire devient comédien tout en dispensant un enseignement d'art dramatique dans des ateliers ou des classes A3. Au Théâtre du Mantois, il explore tout d'abord le répertoire classique et contemporain (Tournier, Ruzante, Molière, Pirandello...) sous la direction de Jean-Charles Lenoir et de René Albold. Depuis, il a notamment travaillé avec Patrice Bigel, Patrick Verschueren, Michel Pierre, Kamel Abdelli, Dominique Terrier, Hervé Lelardoux ou Paul Déveaux. Eric Lacascade l'engage une première fois à l'occasion de sa mise en scène de La Mouette, de Tchekhov : Christophe Grégoire y interprète le rôle de Treplev (Festival d'Avignon, 2000). Deux ans plus tard, il retrouve Lacascade et Tchekhov, ainsi que le Festival, pour y jouer dans la Cour d'Honneur le rôle-titre de Platonov, ainsi que dans Hedda Gabler de Ibsen aux côtés de Isabelle Huppert, spectacle coproduit par La Comédie de Genève en 2005. On le retrouvera sur la scène de la Comédie la saison suivante où il campera un volcanique Gustav Gründgens dans Mephisto/rien qu’un acteur de Mathieu Bertholet, mis en scène par Anne Bisang. En 2006 nouvelle rencontre avec Eric Lacascade dans Les Barbares de Maxime Gorki, mis en scène par Éric Lacascade (festival d’Avignon 2006). Camille Japy, Hermione Camille Japy suit tout d’abord la formation de la Royal Academy of Dramatic Art de Londres et joue dans Comme il vous plaira de William Shakespeare puis suit la formation du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de 1991 à 1994 (professeurs : Philippe Adrien, Stuart Seide et Catherine Hiegel). Au théâtre, elle joue dans Un Cheval de Jean-Marie Besset mis en scène par Gilbert Desveaux, Cinq Filles couleur pêche d’Alan Ball mis en scène par Yvon Marciano (Théâtre de l’Atelier), Amphitryon de Molière mis en scène par Stuart Seide (Théâtre du Nord, Lille), Un Paysage sur la tombe de et par Fanny Mentre (Festival d’Avignon 1993 et Théâtre de la Bastille), Chabada Bada de Fanny Mentre mis en scène par Alain Militanti (CDN du Havre), L’Ordalie de et par Gildas Milin (Théâtre de la Tempête), Nuit Blanche de et par Mama Keita, Ball-Trap de et par Xavier Durringer et Grand-peur et misère du IIIème Reich de Bertholt Brecht mis en scène par Pierre Meyrand (CDN de Limoges). Au cinéma, elle joue dans plusieurs longs-métrages : Taken de Pierre Morel, Merci très bien d’Emmanuel Cuau, La Vie d’artiste de Marc Fitoussi, Odette Toulemonde d’Eric-Emmanuel Schmitt, Douches froides d’Antony Cordier, Le Coût de la vie de Philippe Le Guay, Toutes les filles sont folles de Pascale Pouzadoux, Une affaire qui roule d’Eric Veniard, Plus Haut de Nicolas Breviere, Electroménager de Sylvain Monod, Scène de crime de Frédéric Schoedoerffer, Le Monde de Marty de Denis Bardiau, Les Fantômes de Louba de Martine Dugowson, Nos Vies heureuses de Jacques Maillot, Choisis-toi un ami de Mama Keita et Chacun cherche son chat de Cédric Klapisch. Elle joue aussi dans des courts-métrages : L’Escalier de Frédéric Mermoud, Sachez chasser d’Elsa Barrere et Marc Fitoussi, Et Alors ? de François Dupeyron, Les Jours Bleus d’Isabelle Broue, Scènes de lit et La Petite Mort de François Ozon et Il y a des journées qui mériteraient qu’on leur casse la gueule d’Alain Beigel ; et dans des téléfilms : Le réveillon des bonnes de Michel Hassan, Fête de famille de Lorenzo Grabrieli, La Parenthèse interdite de David Delrieux , Retour de flamme de Diane Bertand, A travail égal de Marie Vermillard, L’impasse du cachalot d’Elizabeth Rappeneau, Crime en série « Le Nettoyeur » de Patrick Dewolf, Divorce sans merci de Thomas Vincent et La Vie en face de Laurent Dussaux. Anne Rotger, Cleone Anne Rotger débute sa carrière de comédienne en 1988 dans Le Vide était presque parfait, création et mise en scène de Jean-Michel Rabeux et joue par la suite sous sa direction dans L’Amie de leurs femmes de Luigi Pirandello, Le Travail du plâtre et Légèrement sanglant de JeanMichel Rabeux, Arlequin poli par l’amour de Marivaux et Le Sang des Atrides d’après Eschyle. Elle joue également dans Electre de Hofmannsthal et La Fin de Casanova de Marina Tsvetaïeva mis en scène par Anita Picchiarini, Villegiatura de Jean-Claude Bailly et Serge Valetti et Sur le vif de et par Gilbert Tsaï, Les Acharnés de Mohamed Rouabhi mis en scène par Claire Lasne, L’Ecole des femmes de Molière mis en scène par Alain Ollivier, Au but de Thomas Bernhard mis en scène par Michel Raskine et Gaspard de Peter Handke mis en scène par Richard Brunel. Elle est aussi l’auteur et l’interprète d’un solo intitulé Dynamo Crevette. Vincent de Bouard, Phoenix Vincent de Bouard suit la formation du Conservatoire municipal d’Art dramatique de Meudon et suit les cours de Jacqueline Chabrier. Au théâtre, il joue dans Trois années d’après Antón Tchekov mis en scène par Roger Grenier, Le Regard de Murray Schisgal, A Pied de Slavomir Mrozek et Temps contre temps de Ronald Harwood mis en scène par Laurent Terzieff, En Route d’après Hermann Hesse mis en scène par Laurent Gutmann, Amadeus de Pierre Schaffer mis en scène par Léonard Cobiant, Nathan le sage de Gotthold Ephraïm Lessind mis en scène par Alexandre Lang, Le Libertin d’Eric-Emmanuel Schmitt mis en scène par Hervé Dubourjal, Hélène de Jean Andureau mis en scène par JeanLouis Thamin, Comme un rêve de et mis en scène par Sarah Sarrabezolles, Mensonge de Jean Cocteau mis en scène par Sarah Sarrabezolles, Poil de Carotte de Jules Renard mis en scène par Marcel Guignard, Richard II de William Shakespeare mis en scène par Yves Gasc, L’Oiseau bleu de Maurice Maeterlinck mis en scène par Alfredo Arias et Chant pour une planète d’Étienne Rebaudengo mis en scène par Jean Rougerie. Au cinéma, il joue dans Irène d’Ivan Calberac, Tout va mâle de Laurent Bouhnik, Les Caprices d’un fleuve de Bernard Giraudeau, Fortune express d’Olivier Schatsky, Oppressions de Jean Cauchy et Chouans ! de Philippe de Brocca. Il joue dans deux courts-métrages, Baignade interdite d’Olivier Pouteau et La Canne de Sarah Sarrabezolles. À la télévision, il apparaît dans plusieurs séries télévisées (Equipe médicale d’urgence, P. J., La Crim’, Les Cordier juge et flic) et joue dans des téléfilms ( Faites comme chez vous, Lucas Ferre, Le Champs Dolent, Tout va bien dans le service, La Fortune de Gaspard, Les Vagabonds de la Bastille et Un Comédien dans un jeu de quilles). Dominique Charpentier, Cephise Au théâtre, elle travaille à plusieurs reprises avec Jean-Marie Villegier (Siècle d’Or – hommage à Caldéron, Les Innocents coupables de Brosse, La Magie sans magie de Lambert, La Troade de Robert Garnier, La Colonie et L’Île des esclaves de Marivaux, Médée de Pierre Corneille, Le Tartuffe de Molière), de Stuart Seide (Henri VI de William Shakespeare, Amphitryon de Molière), de Philippe Berling (La Petite Catherine de Heilbronn d’H.Von Kleist, Au rêve de Gosse). Elle joue également dans La Comédie des erreurs de William Shakespeare mis en scène par Jean-Luc Revol, Les Filles de la Voix de Jean-Jacques Varoujean mis en scène par F. Frauenfelder, Hamlet de William Shakespeare mis en scène par Laurent Azimioara, Une demande en mariage d’Antón Tchekhov mis en scène par Ada d’Albon, Le jeu de l’envers d’Antonio Tabucchi mis en scène par Daniel Zerki, La Poule noire de Manuel Rosenthal mis en scène par Jean-Philippe Puymartin, Sans titre de Federico García Lorca mis en scène par Jean-Louis Hourdin, La Reine violente de Maurice Pottecher mis en scène par Serge Valetti, Gilgames mis en scène par Yannis Kokkos, Eclipse et La Part des anges de et par Christian Caro, L’I llusion comique de Pierre Corneille mis en scène par Eric Vigner, Penthésilée d’Heinrich Von Kleist mis en scène par Julie Brochen, L’Adulateur de Carlo Goldoni mis en scène par Jean-Claude Berutti, Le Sel de la terre mis en scène par Guy-Pierre Couleau, Beaucoup de bruit pour rien de William Shakespeare mis en scène par Laurent Laffargue et Getting attention de Martin Crimp mis en scène par Christophe Rauck. Au cinema, elle joue dans Quelques jours avec moi de Claude Sautet, Roselyne et les lions de Jean-Jacques Beneix, La Nouvelle Eve de Catherine Corsini, Fais-moi des vacances de Didier Bivel, Le Coût de la vie, Du jour au lendemain de Philippe Le Guay et Le Convoyeur de Nicolas Boukhrief. À la télévision, on a pu la voir dans Destins sans frontières, Navarro, Innocent, Un Homme en colère, Marie Humbert, Paris Enquêtes criminelles. Sylvain Levitte, Astyanax Sylvain Levitte choisit l’option théâtre au Lycée Richelieu et suit parallèlement les cours l’AvantScène à Rueil-Malmaison, puis ceux du Studio Théâtre d’Asnières-sur-Seine dirigé par Jean-Louis Martin-Barbaz. Au théâtre, il joue dans Des Cornichons au chocolat d’après Philippe Labro et Le Naufrage d’Eric Westphal mis en scène par Nicolas Arnstam (Avant-Scène Théâtre puis Théâtre André Malraux), Poisson Rouge de et mis en scène par Alice Boucherit et Nicolas Arnstad, Hygiène de l’assassin d’après Amélie Nothomb mis en scène par Alice Boucherit et Le Cadavre vivant de Léon Tostoï mis en scène par Julie Brochen (Théâtre de l’Aquarium). Il joue également dans Le Criii, court-métrage de Laurent Caujat. Choriste puis soliste à la maîtrise des Hauts-de-Seine, il fait partie du chœur d’Enfants de l’Opéra National de Paris et participe aux chœurs de Carmen de George Bizet et de La Tosca de Giacomo Pucini à l'Opéra Bastille. En tant que soliste, il chante dans La Flûte Enchantée de Mozart dans une mise en scène de Claude Santelli, puis dans une mise en scène de Bernard Brocca et dans La Petite Renarde Rusée de Leoš Janáček mis en scène par Julie Brochen créé au festival d’Aix-en-Provence en 2002.