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RESUME
En 2008, la qualité physico-chimique de l'eau du Petit lac est globalement
satisfaisante.
Le niveau trophique du Petit Lac est méso-oligotrophe et tend vers une
oligotrophisation.
La concentration moyenne en phosphore total est inférieure à 10µgP/L ; l'objectif de
20µgP/L émis par la CIPEL est donc dépassé.
La végétation aquatique (macrophytes) répond à cette amélioration avec le retour
d'espèces inféodées à des conditions mésotrophes. Toutefois, l'artificialisation des
rives empêche l'établissement de certaines espèces.
Trois des quatre paramètres indicateurs de l'état écologique choisis par le SECOE
sont conformes aux exigences : le phosphore total, l'oxygène dissous et les
cyanobactéries.
Le phytoplancton (algues microscopiques), quatrième paramètre indicateur, est
encore trop abondant dans le Petit Lac et ce, malgré la baisse du phosphore.
Lorsqu'elle est trop abondante l'algue filamenteuse Mougeotia gracillima génère des
problèmes pour la pêche professionnelle.
Cette activité se porte tout de même bien pour l'instant, mais un réchauffement de
l'eau trop important pourrait provoquer la disparition de certaines espèces de
poisson.
Les contrôles effectués pour déterminer la teneur en PCB dans la chair des poissons
du Léman ont révélé que les ombles chevaliers de plus de 39 cm présentent des
valeurs supérieures à la norme en vigueur. Tous les autres poissons peuvent être
consommés sans danger pour la santé.
En 2008 l’état sanitaire de l’eau du Petit Lac est dans l’ensemble très satisfaisant et la
grande majorité des plages offre une eau de baignade de bonne qualité.
Cependant, les micropolluants (pesticides, résidus médicamenteux) représentent un
danger potentiel pour la santé et l'environnement. Cette problématique est suivie de
manière rigoureuse par le SECOE.
D'une manière générale la situation des exutoires se déversant dans le Petit Lac peut-
être considérée comme bonne.
Les études concernant les plans régionaux d'évacuation des eaux (PREE) du Petit
Lac sont actuellement en cours et devraient être achevées, pour la phase
diagnostique, d'ici à fin 2010.
Un état des lieux des espèces envahissantes (végétales et animales), est également
présenté dans ce rapport.