La foudre traitreusement occit
Deux amoureux venus ici
Contempler cet endroit merveilleux.
Gare à la pluie… !
Bon, j’arrête….
C’est ainsi que après une pause banane sous l’aiguille, un petit coucou de dame marmotte, un
passage aérien au sommet, un chant de Brassens par Martine (d’où les lignes précédentes)
nous franchissons le col au pied du Buclon, avec une vue imprenable sur le lac.
La descente se fait sur un chemin humide, l’occasion pour s’arrêter admirer les fleurs.
Et voici le lac ! La halte casse-croûte est confortable au soleil et à l’abri du vent. Il parait
même que l’eau du lac était bonne…..Sacré Michel !
Après une longue pose s’amorce le retour, montant jusqu’à un col de la Forclaz où un
panneau nous indique le paradis (on y mange bien !).
S’ensuit une nouvelle descente et un chemin pentu pour remonter, après avoir pataugé dans
boue. vite faite, cette montée ! Un troupeau de vaches nous regardait arriver les uns derrière
les autres, l’air ébahit (ah, la vache !).
Après un repos bien mérité, on redescend à travers bois sur les pistes de fond du Chinaillon.
Un peu d’hésitation sur le chemin à suivre mais :
D’un revers de main,
Il fendit la pierre
Montrant le chemin
Qu’il restait à faire (parabole)
Au passage on pouvait contempler les beaux toits en bardeaux, une ancienne luge de récolte
de foin et pour finir, on se regroupe à la chapelle.
Celle-ci, fondée 1677 est nichée au cœur du hameau, rénovée en 1977,elle conserve un cachet
ancien du style baroque à l’art contemporain. Dans une petite niche, on voit une vierge à
l’enfant. Le clocheton abrite une cloche Paccard. A l’intérieur, à dominante baroque, on peut
contempler des vitraux œuvre de madame Mongeaud de Thonon (1977),qui témoignent de la
vie des habitants en montagne et de faits religieux.