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UE 2.11. PHARMACOLOGIE
TD Semestre 3
MOBILISATION DE CONNAISSANCE
Promotion 2015-2018
S. DUMESTRISCU
1. Parmi les effets indésirables suivants, lesquels peuvent être dus aux
diurétiques de l’anse ?
a) Gynécomastie
b) Hyperkaliémie
c) Hyponatrémie,
d) Déshydratation
e) Hypokaliémie,
Réponses
c-d-e
2. Quel est l’intérêt d’un traitement par glucocorticoïdes inhalés dans
l’asthme ?
- Action anti-inflammatoire sur les bronches
3. Que doit-on conseiller à un patient asthmatique utilisant des
glucocorticoïdes par aérosol doseur pour éviter les effets indésirables
Les effets secondaires locaux à type de mycose bucco-pharyngée ou de
dysphonie sont relativement fréquents avec les glucocorticoïdes inhalés.
L'incidence des candidoses buccales (de 5 à 15 % des cas), souvent secondaires
à une mauvaise utilisation du système d'inhalation, peut être réduite par le
couplage d'une chambre d'inhalation avec l'aérosol-doseur, et surtout par le
rinçage de bouche après la prise du produit ou prendre les sprays avec
cortisone avant les repas. La dysphonie, qui est liée directement à l'action
de la molécule de corticoïde sur les cordes vocales, est plus difficile à éviter
; elle serait moins fréquente avec les systèmes d'inhalation de poudre sèche.
4. A propos des inhibiteurs de l’enzyme de conversion, quelles sont les
propositions vraies ?
a. Entrainent une diminution de la libération de l’aldostérone
b. Entrainent une hyperkaliémie
c. Provoquent une asthénie en début de traitement
d. Sont responsables de toux gênante
e. Sont responsables de diarrhées profuses
Réponses : a, b, c, d
5. Dans la liste suivante, identifier les effets indésirables nécessitant l’arrêt du
traitement par un Béta bloquant :
a) Migraine
b) PAS < 100mmHg,
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c) FC ≥ 100 battements/min
d) Dyspnée
e) L’hypoglycémie chez le diabétique
f) Engourdissement, fourmillement ou douleur des doigts (Aggravation syndrome
Raynaud)
Réponses : b, d, f
6. Monsieur D. âgé de 79 ans, 95 Kg pour 1,70m est admis dans le service de
médecine générale pour douleurs épigastriques. Il présente des
antécédents de cardiopathie ischémique et hypertensive.
Après examen clinique et investigations complémentaires, le diagnostic
retenu est la suspicion d’infarctus. Les prescriptions médicales sont les
suivantes :
Repos strict au lit
Surveillance par scope
HEPARINE SODIQUE®: 30 000 UI/24h à la seringue électrique
ASPEGIC® : 250 mg IVD,
LENITRAL®, 1 mg/H en IVSE
TENORMINE® 50 mg, 1 cp per os
TAHOR® 10 mg, 1 gélule/24h
QUESTIONS
a) A quelles classes thérapeutiques appartiennent les médicaments soulignés ?
- HEPARINE SODIQUE®:Héparine non fractionée
- ASPEGIC® : antiagrégant plaquettaire
- LENITRAL® : dérivé nit
- TENORMINE® : bêta-bloquant
- TAHOR® : statine
b) Quelles explications allez-vous apporter à Mr D. par rapport à l’intérêt de ses
médicaments ?
Réponses
HEPARINE SODIQUE® et Aspégic :curatif et préventif « fluidifier le
sang » et éviter l’extension du thrombus
TENORMINE® Bêtabloquant systématique car ils diminuent la récidive
et la mortalité
o Diminution de consommation d’oxygène du muscle cardiaque
(myocarde)
o Amélioration des symptômes et de la mortalité de la
cardiopathie ischémique
o Diminution de la tension systémique et contrôle de
l’hypertension artérielle
o Ralentissement du cœur constituent la classe II des
médicaments anti arythmiques.
- TAHOR® (Statine) pour diminuer le cholestérol total et LDL-
cholestérol
o L’HMG-CoA réductase est l’enzyme clé de la synthèse du
cholestérol.
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o Les statines diminuent la synthèse du cholestérol en inhibant
cette enzyme au niveau du foie
o Conséquences: Les statines peuvent faire baisser :
La concentration de cholestérol total,
La concentration du LDL-cholestérol
LENITRAL® ( le dérivé nitré) :
o Vasodilatation coronaire : augmentation apport en oxygène et
fait disparaitre la douleur
o Vasodilatation veineuse avec ↓de la pression dans l’OD la
consommation d’O2 par le myocarde
o Vasodilatation coronaire (+ opposition aux spasmes) ↑des
apports en O2 au myocarde
c) Citez quatre effets indésirables fréquents en cas d’utilisation de dérivée nitrée.
Réponse :
Céphalées
Bouffées de chaleur
Vasodilatation cutanée avec rougeur: Flush (peu diminuer en cours de
traitement)
Hypotension orthostatique (vertige, lipothymies, voire syncope)
Tachycardie excessive par stimulation baro-réflexe
Troubles digestifs
d) Citez deux effets indésirables fréquents en cas d’utilisation de statines et leurs
modalités de surveillance paraclinique.
Réponse : Hépatite et Rhabdomyolyse
Devant toute suspicion clinique d’atteinte hépatique ou musculaire
(myalgie) il faut doser les transaminases (ASAT, ALAT) et la CPK.
e) Citez trois facteurs de risque de récidive d’infarctus chez Mr D. ?
Réponse : Hypertension, Âge, obésité
Rappel :
Diabète
Hypertension (≥140/90)
Tabagisme
Obésité
Faible taux de HDL (≤ 1)
Antécédents familiaux : parent au premier degré ayant développé une
coronaropathie à un âge précoce (hommes <55 femmes <65)
Âge (hommes ≥45, femmes ≥55)
f) Quels conseils hygiéno-diététiques pouvez-vous donner à Mr D. à la sortie de
l’hôpital ?
Réponse :
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Limitation de l’apport en acides gras saturés (graisses d’origine
animale), au profit des acides gras mono ou polyinsaturés ;
Augmentation de la consommation en acides gras polyinsaturés
oméga 3 (poissons) ;
Augmentation de la consommation de fibres : les fruits, légumes et
produits céréaliers
Limitation du cholestérol alimentaire, voire l’utilisation d’aliments
enrichis en stérols végétaux.
Limiter la consommation d’alcool,
Contrôler le poids
Corriger une sédentarité excessive
7. Le Risordan® est :
a) Est un inhibiteur calcique
b) Produit une vasodilatation
c) Est responsable d’une hypertension artérielle
d) Peut produire un flush du visage
e) Associé avec un Bêtabloquant peut produire de l’hypotension artérielle
Réponses b, d, e
8. Un enfant de 5 ans refuse de prendre son médicament prétextant le
mauvais goût. Votre souci est d’appliquer la prescription sans laisser un
mauvais souvenir de vos actions de soins à l’enfant.
Déterminer et énoncer les actions à mettre en œuvre.
Demandez à l’enfant de se boucher le nez pendant l'administration du médicament;
l'odorat est très lié au goût.
Sucer un petit cube de glace avant de prendre son médicament. Le froid aide
à engourdir les papilles gustatives.
Demandez à la pharmacie si vous pouvez mettre le liquide au réfrigérateur
(certains antibiotiques sont moins mauvais lorsqu'ils sont froids).
Vous pouvez utiliser une seringue pour administration orale ou un compte-
gouttes, et administrer le médicament dans le fond de la joue. Vous éviterez
ainsi les papilles gustatives au fond de la langue (qui détectent les goûts
amers).
Vous pouvez faire semblant de donner le même médicament à son jouet
préféré : il pourrait être moins réticent à le recevoir s'il voit son jouet préféré
faire de même.
Vérifiez auprès de la pharmacie si le médicament prescrit à votre enfant peut
être mélangé avec de la nourriture ou des produits laitiers. Si c'est le cas,
vous pouvez essayer de mélanger le médicament avec une petite quantité de
compote de pommes, de confiture, de crème glacée, de jus, de yogourt ou de
sirop épais (Nutella, par exemple). Utilisez une petite quantité de nourriture et
assurez-vous que l'enfant mange toute la portion. Vous pourriez aussi donner
un biscuit ou du jus tout de suite après l'administration du médicament.
Vérifier auprès de la pharmacie si le médicament prescrit est fabriqué en
différentes saveurs ou formes (comprimés à croquer, sirop, etc.).
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Ne faites jamais faire croire à un enfant que le médicament donné est un
bonbon. Cela pourrait l'inciter à vouloir en consommer en votre absence et il
pourrait s'intoxiquer.
Expliquez-lui bien que ce soit vous qui devez mesurer la dose (à l'aide d'un
outil approprié telle la seringue pour administration orale, le compte-gouttes
ou la cuillère graduée par exemple) et que vous devez être présent(e) lorsqu'il
prend son médicament.
Encouragez l’enfant à coopérer et félicitez-le lorsqu'il le fait.
9. Mme R, 28 ans est hospitalisée en SSR suite à une ostéosynthèse sur une
fracture de jambe droite. Mme R vous appelle, elle respire mal et « a sifflé
toute la nuit ». Le gène respiratoire s’aggrave et le médecin diagnostique
une crise d’asthme. Il prescrit du :
Salbutamol® fort : ampoule de 5 mg/5 mL au PSE à raison de 2mg/heure.
Solumédrol ®120 mg (méthylprednisolone) : ampoule de 120 mg, un
flash IV en 30 min dans 100 mL de sérum physiologique à 9‰
a) Citez les effets indésirables principaux du Salbutamol® utilisé en
pneumologie
- tachycardie sinusale, troubles du rythme cardiaque, érythème, sueurs,
céphalées,
- allergie cutanée,
- troubles digestifs (nausées, vomissements),
- vertiges, tremblements des extrémités, crampes d'origine musculaire,
- modifications biologiques, réversibles à l'arrêt du traitement, telles
qu'hypokaliémie et augmentation de la glycémie
b) A l’arrêt du traitement par Solumédrol® , existe-t-il un risque
d’insuffisance surrénalienne ?
Non, pas dans le TRAITEMENT d’urgence et de courte durée.
10. Parmi les pathologies suivantes, lesquelles sont des contre-indications des
glucocorticoïdes ?
a) Tuberculose
b) Zona
c) Herpès
d) Déplétion sodée
e) Bronchite chronique obstructive
Réponses : a-b-c
11. Le Mopral® est :
a) Un anti sécréteur
b) Pansement gastrique
c) Un inhibiteur de la pompe à protons
d) Un antihistaminique
e) Un anti acide
Réponses : a, c
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