16 Octobre 2015 L’essentiel de la semaine Informations générales Juridique et financière Marchés financiers Innovations et services ● Zone euro : Baisse de la production industrielle et repli de la confiance des investisseurs en Allemagne. ● Etats-Unis : L’inflation sous-jacente au plus haut depuis juillet 2014 mais les ventes au détail déçoivent. ● Chine : Les chiffres du commerce et de l'inflation ont été contrastés en septembre. ● Marchés : Les taux sont en baisse dans les pays développés, consolidation et les marchés d’actions regagnent du terrain. le dollar poursuit sa L’événement : Les défis s’accumulent pour l’économie allemande Ce document est rédigé par Amundi, Société de Gestion de Portefeuille agréée par l’AMF sous le n° GP 04000036. Société Anonyme au capital de 596 262 615 euros. Siège social : 90 boulevard Pasteur 75015 Paris – 437 574 452 RCS Paris. Les informations contenues dans ce document sont le reflet de l’opinion de la société de gestion et sont fondées, à la date d’édition du document, sur des sources réputées fiables. Du fait de leur simplification, les informations données dans ce document sont inévitablement partielles ou incomplètes et ne peuvent dès lors avoir une valeur contractuelle. Cette publication ne peut être reproduite, en totalité ou en partie, sans notre autorisation. Amundi décline toute responsabilité en cas de pertes directes ou indirectes causées par l’utilisation des informations fournies dans ce document. En cette fin d’année, et alors que ses voisins sont, en majorité, engagés dans des dynamiques d’amélioration, c’est à présent le grand pays cœur de la zone euro qui voit ses perspectives économiques bousculées par trois grands thèmes qui ont dominé l’actualité ces derniers mois : le ralentissement émergent, la crise des réfugiés et l’affaire Volkswagen. Le ralentissement des émergents affectera l’Allemagne davantage que ses voisins, en raison de la taille de son secteur manufacturier (22,5% de la valeur ajoutée contre 12% pour la France et 17% pour l’Italie) et, surtout, du poids de ses exportations de biens vers les pays émergents (environ 11% de son PIB, contre environ 5% et 8% pour ses deux voisins). Certaines simulations montrent, pour chaque point de pourcentage de recul du PIB des émergents, un coût allant jusqu’à un . demi-point de PIB allemand*. Une série de chiffres très décevants, portant sur les exportations, les commandes à l’industrie et la production allemandes du mois d’août ont attiré l’attention sur ce risque. Tirer des conclusions trop rapides de ces indicateurs très volatils (et donnant lieu à de fréquentes révisions) serait pourtant prématuré. Tout d’abord, les enquêtes de conjoncture de septembre font état d’un léger ralentissement, mais pas d’un choc de confiance marqué dans l’industrie. Ensuite, l’Allemagne commerce tout de même avant tout avec ses voisins proches, dont la demande interne s’améliore graduellement. Ainsi, au vigoureux rebond espagnol depuis 2014 se sont ajoutés des signes d’amélioration après des années de contraction puis de stagnation en Italie, pays qui absorbe environ 5% des exportations allemandes quand la Chine en absorbe environ 6%. Export. allemandes de biens (2014) Pologne 4.5% Turquie 1.8% Russie 2.5% Autres émerg. 14.1% Espagne 3.3% Pays-Bas 6.9% Chine 6.3% Autres avancés 8.0% Etats-Unis 6.9% Roy. Uni 7.9% Répartition par destination Source : FMI France 9.6% Italie 5.1% Autriche 5.3% Autres zone euro 9.1% Suisse 4.3% Rép. Tch. 4.4% Mais c’est surtout concernant la demande domestique, déjà bien orientée, qu’est apparu au cours des derniers mois un nouveau facteur positif. L’accueil, par l’Allemagne, de centaines de milliers de réfugiés est un événement dont les enjeux de long terme sont immenses. Adroitement géré, avec les investissements nécessaires, il peut aider l’Allemagne à remédier à sa démographie problématique, sachant que les risques politiques (liés à un éventuel revirement de l’opinion publique, ou à de nouvelles tensions avec les pays voisins) sont à la mesure des gains potentiels. Marchés financiers Pour se limiter aux perspectives de court terme, toutefois, notons qu’il y a là de quoi stimuler l’activité économique, car une augmentation probable de l’ordre de 1% de la population du pays ne peut que générer davantage de demande en biens et en services. Ceux-ci seront largement financés par des dépenses publiques, à raison de montants récemment évalués à 10 mds € (soit un peu plus de 0,3% du PIB) par an. C’est donc par ce chemin détourné que l’Allemagne répondra en partie, l’année prochaine, à l’appel de ses partenaires européens (et d’une grande partie du monde) l’incitant à puiser dans son surplus budgétaire (de l’ordre de 0,5% du PIB pour 2015). A l’inverse, l’affaire Volkswagen est, pour sa part, susceptible de pénaliser l’économie allemande via plusieurs canaux. Les exportations (celles d’automobiles représentent environ 2% du PIB allemand) devront compter avec ce courant contraire supplémentaire. S’y ajoutera un effet sur la confiance et l’investissement (débordant d’ailleurs sur les pays voisins, tant il s’agit d’un secteur internationalement intégrée). Voilà donc un autre choc dont la reprise en zone euro (dont l’investissement reste le maillon faible) n’avait pas besoin. Considérés ensemble, ces événements augurent donc d’une accélération de l’évolution déjà en cours de la reprise allemande, faite d’un rééquilibrage au profit de la consommation et de la demande de ses voisins proches, au détriment des exportations industrielles vers le reste du monde. Il ne s’agira pas, pour autant, d’une reprise nécessairement beaucoup plus faible. L’économie allemande ne fera pas d’étincelles en 2016 mais nous prévoyons qu’ elle pourra tout de même maintenir une croissance de son PIB de l’ordre de 1,6% sur l’année, soit le rythme observé, en moyenne, sur 12 mois, à la fin du deuxième trimestre 2015. * Cf. « Staff Report for the 2015 Article IV consultation for Germany », juin 2015, p.14 pour une simulation sur plusieurs années. La semaine en un clin d’œil Autres événements Brésil Le 15 octobre, Fitch a dégradé la note souveraine du Brésil à BBB- avec perspective négative. Cette décision s'explique essentiellement par la détérioration de la situation budgétaire et des perspectives économiques du pays. Selon Fitch, l'incertitude politique risque de continuer à peser sur la confiance et de retarder la reprise économique. Nous ne sommes pas surpris par cette intervention, dans la mesure où Fitch était l'agence auprès de laquelle le Brésil disposait de la note la plus élevée. Comme Fitch, Moody's classe toujours le Brésil en catégorie Investment Grade (Baa3 avec perspective stable). Zone euro Espagne et Italie profitent de davantage de croissance pour laisser de côté l’austérité. La Commission Européenne a estimé que le budget soumis par l’Espagne présentait un risque de nonconformité avec les recommandations adressées dans le cadre de la procédure pour déficit excessif. Elle considère que les cibles de déficit public (a priori atteintes) sont portées par des hypothèses de croissance optimistes (en 2016 notamment), l’ajustement structurel exigé étant -quant à lui - très loin des recommandations. L’Italie, dont la situation est moins alarmante, car elle est récemment sortie de la procédure pour déficit excessif, présente toutefois des traits similaires, avec une réduction prévue du déficit public attribuable en grande partie à la meilleure conjoncture, et des cibles d’effort structurel non respectées, notamment du fait du recours à la clause d’investissement. Espagne et Italie profiteraient donc tous deux de la conjoncture plus porteuse pour réduire leur déficit (qu’ils prévoient respectivement à -2,8% et -2,2% pour 2016, contre -3,5% et -2,0% dans les dernières prévisions de la Commission), aux dépens de mesures de consolidation budgétaires discrétionnaires. La Commission Européenne a demandé à l’Espagne de prévoir des mesures budgétaires supplémentaires et exigé d’elle qu’elle soumette un nouveau budget après les élections, de manière à contraindre le nouveau gouvernement à prendre ses responsabilités en termes de politique budgétaire. Marchés financiers Néanmoins, alors que l’Espagne et l’Italie vont probablement dévier in fine de la trajectoire de finances publiques exigée en termes d’ajustement structurel, il est probable que –dans la continuité de sa politique récente – la Commission fasse preuve, là encore, de flexibilité. Elle pourrait par exemple invoquer les clauses d’investissement ou de réformes pour permettre au pays de mettre davantage en valeur les réformes structurelles et d’infrastructure, ou accorder à l’Espagne davantage de temps pour atteindre le seuil de 3% en termes de déficit public (attendu pour le moment pour 2016). Indicateurs économiques Zone euro Baisse de la production industrielle. La production industrielle a reculé de -0,5% en août par rapport à juillet (un chiffre conforme aux attentes) mais à partir d’une progression revue en hausse en juillet (+0,8%). Sur trois mois, la production industrielle se replie de -0,9% en Allemagne et de -0,4% en Italie et en Espagne mais progresse de +0,8% en France. Repli de la confiance des investisseurs en Allemagne. L’indicateur ZEW se replie davantage qu’attendu en octobre. Sa composante portant sur la situation actuelle baisse à 55,2 (plus bas depuis mars) et sa composante portant sur les attentes à 1,9 (plus bas depuis octobre 2014). Très exposée au ralentissement des pays émergents et au choc Volkswagen, l’économie allemande accuse le coup. Rappelons néanmoins qu’elle peut compter sur la forte dynamique de sa demande interne (renforcée par l’activité supplémentaire générée par l’accueil de centaines de milliers de réfugiés) pour soutenir sa reprise. L’indicateur ZEW est très volatil et les autres indicateurs de conjoncture, portant sur septembre, ne signalaient pas de ralentissement sévère. Etats-Unis L’inflation sous-jacente au plus haut depuis juillet 2014. En raison de la baisse du prix du carburant, l’indice général des prix à la consommation recule de -0,2%, sur un an, en septembre. En revanche, l’indice sous-jacent (hors composantes volatiles) progresse, sur un an, de +1,9%, soit son rythme le plus élevé depuis 14 mois. Ventes au détail décevantes. Les ventes au détail n’ont progressé que de +0,1% en septembre, après une stagnation en août (alors qu’une hausse avait initialement été annoncée). Surtout, les ventes au détail « Control Group » (représentatives de la consommation intégrée dans le calcul du PIB, attendues en hausse, se sont légèrement repliées (0,3%) après une progression d’août revue en baisse (+0,2% au lieu de +0,4% annoncé initialement). La huasse de l’inflation sous-jacente va dans le sens d’une hausse des taux directeurs. Cependant, la déception concernant les ventes au détail joue en sens inverse : alors que le secteur manufacturier est à la peine, exposé à la hausse du dollar et au ralentissement des pays émergents, tous les espoirs pour la poursuite de la reprise américaine reposent sur la consommation. Après un très bon T2, l’économie américaine a, au vu des indicateurs déjà disponibles, considérablement décéléré au T3. Chine Les chiffres du commerce et de l'inflation de la Chine ont été contrastés en septembre. La croissance des exportations en GA s'est révélée nettement meilleure que prévu (-1,1 % vs. un consensus à -7,4% et -6,1 % précédemment), mais la croissance en GA des importations a été nettement plus faible que prévu (-17,7 % vs. un consensus à -16,5 % et -14,3 % précédemment). Sur le front de l'inflation, l'IPC en GA a été plus faible que prévu (1,6 % vs. un consensus de 1,8 % et 2,0 % précédemment) et l'IPP s'est stabilisé à -5,9 % (niveau conforme aux prévisions et identique au chiffre précédent). . Marchés financiers Les chiffres des exportations ont surpris les marchés mais pas nos analystes dans la mesure où les données relatives aux exportations de la Corée du Sud et de Taïwan avaient déjà connu une embellie. Le trou d'air des importations reflète l'atonie marquée de la demande domestique, mais la faiblesse des volumes importés est moins importante que celle de la valeur des importations. Malgré son rebond aux alentours de 2% en août, nous avions estimé que l'inflation ne constituerait pas un problème pour une économie chinoise pourtant en phase de ralentissement ; et en effet, nous constatons actuellement une accélération de sa baisse. Nous sommes optimistes à l'égard de l'IPP. Certes, le chiffre de septembre (5,9 %) est très mauvais et 49 mois consécutifs en territoire négatif est clairement synonyme de déflation. A court terme, le marché devra vérifier si ce chiffre se stabilise et, surtout, s'il ne se dégrade pas davantage. Cela permettra également d’évaluer la stabilisation globale de l'économie et de vérifier si un plus bas cyclique sera atteint à court terme, ce qui sera crucial pour les marchés mondiaux au cours des deux trimestres à venir. Inde L'IPC indien du mois de septembre est ressorti à 4,41 %, en ligne avec le consensus (4,40 %) et légèrement plus élevé que précédemment (3,66 %). Cette tendance s'explique principalement par la disparition des effets de base favorables, tandis que l'inflation des prix des produits alimentaires a progressé (3,9% en GA vs. 2,2% précédemment). En revanche, poursuivant leur tendance baissière, les prix de gros indiens ont été inférieurs aux anticipations du marché (-4,54% en GA vs. consensus 4,42% et -4,95% précédemment), soit un onzième mois consécutif de baisse. Selon nous, la légère augmentation de l'IPC ne devrait pas modifier l'approche accommodante de la RBI. En outre, les données à haute fréquence relatives aux prix des produits alimentaires communiquées par le Ministère indien de la Consommation montrent que la croissance des prix a ralenti en octobre. Comme nous l'avons indiqué dans nos Lettres hebdomadaires ces dernières semaines, nous continuons à penser que la RBI a encore une marge de manœuvre pour abaisser les taux encore une fois de 25 à 50 pb avant la fin de l'année 2015. Marchés financiers Obligations souveraines Les taux en baisse dans les pays développés. Les chiffres économiques plutôt médiocres ont fait reculer les rendements obligataires, avant de rebondir très légèrement après la publication d’une inflation sous-jacente américaine en très légère hausse, à 1,9%. Les taux 10 ans allemand et américain ont perdu respectivement de 7 et 3 pb, à 0,55 et 2,01%. Le taux 2 ans américain a touché mercredi son plus bas niveau depuis début juillet. La courbe américaine continue de s’aplatir sur la partie courte mais s’aplatit sur la partie longue. La courbe des taux américaine va continuer de s’aplatir sur la partie courte, avec le fait que la Fed procédera à un resserrement des fed funds sur un futur proche mais à un rythme bien plus faible que prévu. L’appétit des investisseurs pour la dette émergente se reconstitue dans un contexte où les perspectives sur les taux longs des économies avancées ont été récemment révisées à la baisse. Le rendement de l’indice de dette locale GBI-EM a baissé pas moins de 50 pb depuis le début du mois d’octobre pour atteindre les 7,2%. Sur la semaine, la courbe turque s’est translatée de 20 à 30 pb sur segment 3 – 9 ans. La courbe russe est, quant à elle, en passe de s’inversée après que les taux se soient abaissés de 50 à 100 pb sur le segment 15 – 20 ans. A contrario, le segment long de la courbe brésilienne continue de se tendre avec des taux au-delà du 4 ans qui frôlent les 16%. La baisse de l’inflation en Russie combinée à une stabilisation des devises émergentes devrait ouvrir la porte à des baisses de taux de la banque centrale. Les tendances actuelles vont se poursuivre dans les semaines à venir dans un contexte de reprise d’appétit pour le risque cyclique émergent (cf. Cross Asset Octobre texte n°10). Taux de change Marchés financiers Le dollar poursuit sa consolidation, en se dépréciant légèrement face aux devises développées. La parité USD/JPY est en baisse de 0,9%. Les devises des pays les plus liés au pétrole (NOK, RUB, COP) ont suivi la baisse des cours du brut sur la semaine (-6,3%). Malgré le repricing agressif des anticipations de politique monétaire, avec beaucoup moins de resserrement de fed funds attendu, le dollar résiste relativement bien face aux devises développées. Le potentiel de remontée de la parité EUR/USD sur les semaines à venir est contraint par la réaction de la BCE qu’elle déclencherait. Très nette dichotomie entre devises haut rendement et devises matières premières. Les devises à haut betas sont à la hausse sur la semaine: le rand sud-africain progresse de 1,7%, la livre turque de 1,3%, la roupie indonésienne de 0,4%. Le won coréen est revenu sur un plus haut de trois mois après que la banque centrale de Corée a laissé son taux de référence inchangé à 1,5%. Une perspective d’une Fed pouvant entamer son cycle de resserrement en 2016 est un facteur de soutien pour les devises émergentes à haut rendement ainsi que pour les devises asiatiques. Les inquiétudes sur la soutenabilité de l’endettement des entreprises asiatiques sont un sujet de préoccupation. A l’autre bout du spectre, l’évolution du prix du brut apparaît comme un contributeur important à la volatilité des devises émergentes notamment pour les économies exportatrices de pétrole telles que la Russie, la Colombie ou dans une moindre mesure la Malaisie. Crédit Les marchés du crédit ont effacé les gains gagnés la semaine précédente, le resserrement des spreads de début octobre s'étant interrompu au cours des tout derniers jours. Cette légère baisse des marchés du crédit, plus évidente aux États-Unis, s'explique par des statistiques américaines légèrement plus faibles que prévu. A l'heure où nous écrivons, les obligations HY et les obligations d'entreprise en Europe affichent des niveaux (de spreads) très similaires à ceux de vendredi dernier, à l'image des autres actifs risqués. Les déclarations accommodantes des membres de la BCE ont renforcé la probabilité de nouvelles mesures d'assouplissement, favorables aux perspectives des marchés européens du crédit, dans un contexte de compression des rendements et de quête des dernières sources de spreads. Selon nos derniers calculs, le pourcentage du marché des obligations libellées en euro dont le rendement est négatif continue d'augmenter et s'établit actuellement à 17 %. Au plus fort de la crise grecque et après la hausse des rendements obligataires aux mois de mai et de juin, cette proportion était de 12 %. Dans le même temps, la dette offrant encore un rendement positif (mais proche de zéro) a augmenté, passant de 24 % début juillet à 29 % aujourd'hui. Ainsi, la proportion de dette générant un rendement supérieur à 2 % a baissé, passant de 19 % le 6 juillet à 12 % aujourd'hui de l'intégralité du marché obligataire en euro. Ces chiffres montrent à quel point la quête de rendement reste un puissant catalyseur en Europe ; compte tenu de la probabilité accrue d'un nouvel assouplissement de la politique de la BCE, l'influence de ce facteur pourrait encore se renforcer. Toutefois, les chiffres les plus marquants concernent le segment 1-5 ans du marché obligataire en euro : comme les emprunts d'État core, qui représentent 31 % de ce segment de la courbe, sont en territoire négatif, et que les emprunts d'État périphériques offrent un rendement très limité, 77 % du rendement à échéance restant est désormais concentré sur les obligations d'entreprise HY et IG, qui ne représentent pourtant que 23 % de la dette sur ce segment. Actions Marchés financiers Le marché regagne du terrain. Après trois séances consécutives de stagnation ou de baisse, le marché a finalement clôturé la semaine sur une note positive, élargissant ainsi le mouvement de reprise qui s’est mis en place depuis fin septembre. Au total, après une chute de 11% du MSCI World AC du 10 au 25 août – de la veille de la dépréciation du Yuan au plus bas récent du marché – celui-ci a désormais comblé près de 50% de ses pertes initiales. Ce mouvement de reprise s’est construit autour de deux thématiques, avec d’un côté une Fed de plus en plus hésitante à remonter ses taux d’intérêts et de l’autre quelques signaux chinois encourageants. En attendant un véritable catalyseur, les marchés demeurent plus que jamais suspendus aux différentes annonces de la Fed et de la Chine. Dans ce contexte heurté, on continuera à privilégier le rendement pérenne et les valeurs domestiques des marchés développés. Au plan tactique, même s’il ne s’agit encore probablement que de faux-départs, on continue de réduire sa sous-exposition aux thématiques matières premières ; la sous-performance accumulée les rendant particulièrement sensibles à la moindre bonne nouvelle. Evénements clés à venir Marchés financiers Indicateurs économiques Etats-Unis : Nombreux chiffres à venir sur le marché de l’immobilier. Zone euro : Les données d’enquêtes pourraient décevoir en octobre. Chine : La croissance du PIB est attendue à +6,8% au T3 sur un an. Date Pays 19 octobre Chine PIB, GA, T3 Données macroéconomiques attendues Consensus Dernier 6,8% 7,0% Chine Production industrielle, GA, septembre 6,0% 6,1% Chine Ventes au détail, GA, septembre 10,8% 10,8% 62 62 Etats-Unis Indice NAHB du marché immobilier, octobre Etats-Unis Permis de construire, septembre 1 160 K 1 170 K Etats-Unis Mises en chantier, septembre 1 140 K 1 126 K 21 octobre Af. du Sud Indice des prix à la consommation, GA, septembre 4,7% 4,6% 22 octobre Etats-Unis Ventes de logements existants, septembre 5,37 M 5,31 M Zone euro Confiance des consommateurs, octobre -7,4 -7,1 Zone euro Enquêtes PMI (manufacturier et services), octobre 51,7 et 53,5 52,0 et 53,7 Etats-Unis PMI manufacturier, octobre 53,1 53,1 20 octobre 23 octobre Source : Bloomberg, Stratégie Amundi Adjudications Date Adjudications d’emprunts d’Etat européens [maturité, montant (si disponibles)] Pays 19 octobre France Court terme, 8 Mds € 20 octobre Espagne Court terme, montants non disponibles vendredi 21 octobre Allemagne MES Court terme, 2,5 Mds € 2 ans, 4 Mds € Source : Bloomberg, Stratégie Amundi Evénements clés A suivre : Le comité de politique monétaire de la BCE. Date Comités de politique monétaire à venir 22 octobre Banque Centrale Européenne (BCE) 28 octobre Réserve Fédérale (Fed) 30 octobre Banque du Japon (BoJ) 5 novembre Banque d'Angleterre (BoE) 16 décembre Réserve Fédérale (Fed) Date Novembre 2015 Evénements politiques à venir Elections présidentielles et législatives en Argentine Sommet du G20 à Antalaya (Turquie) Décembre 2015 Mai 2016 Elections présidentielles et législatives en Espagne Sommet du G8 à Shima (Japon) Source : Stratégie Amundi Aperçu sur les marchés : Marchés financiers Marchés d'actions 16/10/2015 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/14 S&P 500 2024 0.4% 1.4% -1.7% Eurostoxx 50 3256 0.2% 0.1% 3.5% CAC 40 4695 -0.1% 1.1% 9.9% Dax 30 10091 -0.1% -1.3% 2.9% Nikkei 225 18292 -0.8% 0.7% 4.8% 865 0.6% 5.1% -9.6% 16/10/2015 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/14 MSCI Marchés Emergents (clôture -1J) Matières premières - Volatilité 49 -6.3% 1.7% -12.5% 1183 2.2% 5.7% 0.1% 16 -1.0 -5.3 -3.2 16/10/2015 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/14 EUR/USD 1.14 0.0% 0.6% -6.2% USD/JPY 119 -0.9% -1.2% -0.5% EUR/GBP 0.74 -0.8% 0.9% -5.3% EUR/CHF 1.08 -0.9% -1.3% -10.1% 16/10/2015 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/14 EONIA -0.14 -- -1 bp -29 bp Euribor 3M -0.05 -- -1 bp -13 bp Libor USD 3M 0.32 -- -2 bp +6 bp Taux 2 ans (Allemagne) -0.27 -2 bp -5 bp -17 bp Taux 10 ans (Allemagne) 0.55 -7 bp -23 bp +1 bp Taux 2 ans (Etats-Unis) 0.60 -3 bp -21 bp -6 bp Taux 10 ans (Etats-Unis) 2.01 -7 bp -28 bp -16 bp 16/10/2015 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/14 France +37 bp -- -2 bp +9 bp Autriche +28 bp -- - +17 bp Pays-Bas +18 bp - - +3 bp Finlande +26 bp +1 bp +1 bp +14 bp Belgique +32 bp -- -- +3 bp Irlande +61 bp +4 bp +1 bp -10 bp Portugal +189 bp +11 bp -5 bp -25 bp Espagne +123 bp +1 bp -13 bp +16 bp Italie +106 bp -2 bp -9 bp -29 bp 16/10/2015 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/14 Itraxx Main +80 bp -1 bp +9 bp +17 bp Itraxx Crossover +333 bp +3 bp +10 bp -12 bp Itraxx Financials Senior +79 bp -2 bp -1 bp +11 bp Pétrole (Brent, $/baril) Or ($/once) VIX Marché des changes Marchés des taux Ecarts de taux 10 ans vs Allemagne Marchés du crédit Source : Bloomberg, Stratégie Amundi Données actualisées à 15h00