MYTHOLOGIE d`hier, ENFANCES d`aujourd`hui

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MYTHOLOGIE d hier,
ENFANCES d aujourd hui
«PRENDRE CORPS ET QUATRE MYTHES »
Par le
LE CORPS, L’IMAGE ET LA PENSÉE!
CONVICTIONS, IDÉAUX "
et"
MÉCANISMES DE DÉFENSE !
PRENDRE CORPS!
C’est dès le début des relations mère enfant que se met en
place l’encodage du corps et du désir.
C’est dire le nécessaire soutien aux familles durant la
grossesse et les trois premières années de l’enfance.
Dans le cas contraire les troubles resurgiront dans la
prime adolescence et leur solution en deviendra plus difficile.
La complexité surgit non pas du constat du symptôme
mais de la cause du symptôme.
PRENDRE CORPS!
L’enfant est capable
d’accepter la réalité, mais il ne sait
pas faire face à son imaginaire et
peu à celui de l’autre.
PRENDRE CORPS!
L’angoisse de la séparabilité s’inscrit
précocement comme pour ORPHÉE « la perte de
l’autre c’est la perte de soi. »
Au départ l’attachement.
L’absence de holding, d’échange du désir au travers du
touché, d’un bain de paroles parlant d’amour et de
reconnaissance de la dignité humaine s’inscrit comme une
privation énigmatique impensable qui creuse un MANQUE
ingérable DESTRUCTEUR où seul le lien à un repère toxique
pourrait le réparer.
PRENDRE CORPS!
La NÉGATION de l’humanisation au
travers de la confiance dans la relation moi/
autre marquée par l’amour et le désir, dans la
reconnaissance de l’être PARLANT est un
facteur grave qui nuit au lien de
MENTALISATION nécessaire entre la
représentation de soi et le corps.
STRUCTURE de la PSYCHÉE"
!
L’IDENTITÉ MULTIPLE
CORPS ET identité!
Les quatre mécanismes de défense archaïques sont
ceux de la prime enfance confrontée au rejet, au mépris, à
l’indifférence, au déni, au non désir d’enfant.
Privé de soutien et de référence positive le mécanisme
de défense tente de construire un MONDE sans autre.
CORPS ET identité!
L’énergie psychique n’est plus mise au service de la
différenciation moi/autre comme moyen de construire son identité
mais elle est entièrement mise au service du Mécanisme de
DÉFENSE pour éviter la HONTE et l’IMPUISSANCE.
Interprétation :
LE CORPS éthique
Interprétation :
LE CORPS éthique
•  « Les atteintes corporelles sont les médicaments de
l âme. »
•  Les atteintes du corps sont l’expression du péché, un
rappel à l’ordre moral, puis du quand dira-t-on.
•  Est-ce UNE DÉMARCHE proche des signes
fonctionnels rencontrés si souvent en médecine ? Interprétation :
LE CORPS éthique
•  Cette approche des symptômes vise à
donner du sens à la symbolique des
manifestations organique de type
psychosomatique. •  Elle vise à valider la psycho somatisation,
celle des métamorphoses corporelle sous
l’influence des troubles psychique dû à des
troubles relationnels réduits à un rapport
moral aux autres et à un idéal.
Interprétation: la pression SOCIALE
LE CORPS éthique
•  La répétition des signes fonctionnels
survenant à date fixe, dans des situations
similaires interroge sur le trouble de la
relation moi/autre refoulée…
•  Nous sommes dans cette démarche bien loin
de la médecine organique
Prendre corps et la Représentation
L homme se crée à son image.
Quels rapports est-il souhaitable d’entretenir
avec la représentation de soi ?
Quels liens et quels écarts doit on avoir avec
celle-ci ?
Qu’est-ce que la fonction identitaire de
différenciation moi/autre, d’individualisation,
d’autonomisation?
La Représentation et l’IDENTITÉ
L homme se crée à son image.
Qui va favoriser la construction de rapports
vivants à notre image? Qui au contraire va
nuire à cette construction?
Qui et quels questionnements et quels
dialogues peuvent aider à en remettre en cause
sa morbidité, à améliorer sa validité, son
adaptation à la réalité ?
Prendre corps et la Représentation
L homme se crée à son image
Le mythe de NARCISSE inaugure
douloureusement le rapport à son reflet, à
l image de soi, aux projections imaginaires!
sur notre reflet de ce qui se révèle de nos
problèmes personnels dans les rapport aux
autres et à la réalité.
Ce mythe illustre les liens entre la
représentation consciente et l’inconscient,
entre le manque et le désir d exister.
Lʼidentité et NARCISSE
Il est abandonné à lui seul, son père CÉPHISE
a suivi le cours de sa vie vers un ailleurs, sa mère
LIOTROPÉ a fait une dépression.
A l’absence, au manque, à l’impuissance va
répondre la recherche d’une victoire, d’une
puissance d’être qui dans les débuts de la vie
psychique se rapatrie sur l’illusion de l’UN, sur LA
FUSION du corps et de l’image grâce à son
imaginaire.
Mettre tout en œuvre pour oublier le manque!
La drogue
L’alcool
L’alimentation
L’anorexie
Le jeu
L’avarice
La religion
L’illusion de l’ UN = Sans manque
= INCESTUS = La perfection de l’UN
NARCISSE et ses INCAPACITÉS
ü La représentation de soi en image!
est UN MOYEN limité qui interroge la validité de
nos projections imaginaires confrontées à la
mémoire du vécu et confrontées aux autres et à la
réalité. Les différences et l’autrement s’interrogent,
ouvre aux questionnements, au DIALOGUE.
ü C est ce que n’arrivera pas à NARCISSE
abandonné, replié sur lui-même.
ü C est cette incapacité douloureuse que ne
comprennent pas ceux qui prétendent l’aimer..
La prématurité cérébrale
Au début, à la source, dans sa
prématurité, NARCISSE a bien du
mal à se souvenir de son image, à la
reconstruire, à la nommer, à se lier à
elle. Tout semble dissocié, incertain,
flou sans le soutien de l’autre qui unifie
son image par sa présence, par son
regard, par ses égards, par son discours,
par son toucher. C’est justement ce dont a été
privé NARCISSE.
Lʼimpossible RÉALITÉ: UN MONDE DE MORT!
La fusion corps /image impossible!
Le lien à son image en reflet
Dans le mythe, Narcisse va essayer de réaliser
cet ESPOIR jusqu’à se battre de ne pas y arriver, jusqu’à
souhaiter ne pas avoir de corps, jusqu’à l’épuisement au
cours duquel il se noie. !
!
!
!
!A u bout le SUICIDE!
!
Lʼimpossible RÉALITÉ: UN MONDE sans MOTS!
!Pour Narcisse, sa représentation
MUETTE intouchable est comme sa mère! !
!Sa beauté DOIT RESTER LA MÊME. !
!Il veut se vivre dans un temps fœtal!
!Un temps où il pourrait continuer à se multiplier
dans une mégalomanie divine en se nourrissant du
sang de lʼautre… !
!Dans un ravissement nirvanique…!
!
! Fuir, revenir en arrière…!
!
! La pulsion de mort!
De l absence au culte de son image
De l’absence d’image de soi au culte de son IMAGE, le
relais se fait grâce au DÉNI des autres, mais rien ne se
construit…
Le DÉNI de l AUTRE à la gloire du MÊME
« Moins l’autre existe, plus j’existe et je le prouve ! »
Dévorer l’autre dans l’espoir de se nourrir
de l’image de l’autre pour être…
Se nourrir de la gloire d’avoir rendu
l’autre identique à ses idées…
L’IDENTITÉ et DIONYSOS
ORPHELIN de mère,
avec un père autoritaire inimitable.
La recherche d’une victoire et d’un remède
contre l’ impuissance d’être va stimuler son
imaginaire vers la mégalomanie violente qui ne
supporte aucune opposition, aucune frustration
comme NARCISSE. Tout doit tourner autour de lui. L’IDENTITÉ et DIONYSOS
La seule personne qu’il ne peut se représenter,
c’est lui, d’où l’indifférenciation sexuelle et la démesure
du chaos entre bonté et cruauté !!!
Il est le dieu MASQUÉ !!!
La vie peut elle se résumer à un jeux de MASQUES,
un jeux de rôles, un jeux de représentations à la carte
n’ayant que la consistance de l’éphémère ?
L’IDENTITÉ et DIONYSOS
Paradoxalement il sera
le DIEU des représentations public théâtrale.
Il préside ainsi aux questionnements portant sur l’IDENTITÉ,
sur les troubles relationnels en famille et en société.
DIONYSOS: JE SUIS, le phallus ailé, !
La créativité, la vitalité toute puissante
des PULSIONS MISES À NUES!
JE SUIS
DIONYSOS LE TOUT PUISSANT
LE DIEU MASQUÉ
LE FASCINUS
Le mythe de LILITH
PRENDRE
CORPS!
! "
!
La revendication de l’ÉGALITÉ des sexes par la femme
s’oppose à la notion de la femme réduite à un à côté, à un
divertissement, à une exploitation de la femme, à sa domination
par l’homme.
Le mythe de LILITH
!
!Plutôt
que de subir la domination dʼ
ADAM, elle sʼoffre à la jouissance avec des
démons inhumains. Si EVE aime se
soumettre, cʼest son problème!!!
LILITH ne bascule pas dans la
dépression suicidaire mais dans un délire de
toute PUISSANCE et de transgressions
sexuelles. !
LILITH refuse dʼêtre dominée
par lʼhomme
!
Seule la mégalomanie peut contenir
l’angoisse qui découle de l’altérité à soi-même et
de la remise en cause de l’affiliation d’espèce …
« Je suis toute autre »
Elle basculera dans le délire des fornications
démoniaques Elle se vengera des femmes en
provoquant la TERREUR des avortements en
série…
LILITH refuse dʼêtre dominée
par lʼhomme
!
Elle est une féministe de la première heure.
Sa révolte pour une égalité des sexes sera écrasée
par la morale, par les valeurs défendues à son époque
par les religieux, par les pharisiens.
Elle sera maudite, exclue, rendue stérile…
par la société qui prône la suprématie masculine.
LILITH toute puissante
!
LILITH la jouisseuse infanticide!
LA JOUISSANCE!
La jouissance est a culturelle, anonyme,
asociale.
Le scandale du corps jouissant
à l’occasion de l’autre réduit à l’état d’objet.
La perspective de la jouissance se limite
à la poursuite de la jouissance.
Son côté éphémère contient en lui-même
sa contrainte et sa déception.
Mais l’appât du gain facile trouve à se
Satisfaire de ce trouble: prostitution,
pornographie…
Le parcours de LILITH va du sublime
!
!
!à lʼabjecte
!
ü  Elle se sent vivre au travers de la bestialité, des
malformations, des vicieux, de lʼobscène, de la
souffrance, de lʼinterdit, du hors norme, de lʼanormal…!
Le mythe de LILITH
!
!La réponse mégalomaniaque :!
Je ne suis pas dʼici, mais dʼailleurs, !
dʼune autre espèce. Je suis à nulle autre pareil.!
!
!Les troubles de l’identité psychique s’accompagne
souvent d’un trouble de l’identité sexuelle, d’un trouble
dans les relations sexuelles et dans les relations sociales… Le déni et la petite fille
!
Les discours blessants des parents ou le DÉNI
« Tu est Nulle, pars… Tu es nulle, sans part…Tu es nulle
part, sans lieu…ni homme ni femme, rien.
Les évidences visuelles blessantes
L’absence de poils, de pénis, de seins
Les règles confirmeront la castration,
le MANQUE intolérable
La recherche d’une victoire, un mécanisme de défense:
« JE SUIS AUTRE et TOUTE PUISSANTE »
Le déni et la petite fille
!
JE SUIS AUTRE
Déshumanisée
Altérité à son espèce
Étrangère à elle-même, vouée à l’altérité
A LʼADOLESCENCE!
Le respect de la jeune fille l’autorise à traverser ce moment
singulier d’une différence physique, cette altérité, entre elle et sa
mère et son père.
Cette traversée caractérise l’ouverture d’esprit des femmes
à ce qui AUTRE, sa tolérance, son indulgence non violente.
LʼIDENTITÉ et le MYTHE dʼIO
ü Il est aux fondations de la mythologie grecque
comme réflexion sur la différence à faire entre
un fantasme incestueux et l’interdit du
passage à l’acte.
ü C’est l’histoire d’une jeune fille à qui ses
parents déni le droit d’un fantasme incestueux
et l’errance identitaire qui en découle, sa
déshumanisation.
LE CORPS étranger
à soi-même
!
C’est l’impasse des représentations mortifères de soi
qui auto terrorisent.
La pensée se pétrifie, sidérée de HONTE, médusée et
coupable d’être l’objet de ses pulsions.
Se vivre comme l’objet de BESOINS sans contrôle,
sans liberté est déshumanisant
IMAGE INCONSCIENTE MORTIFÈRE
DU CORPS
De sa bouche ouverte, ne sort qu’un
discours incompréhensible.
Elle mugit telle une génisse affolée.
« Me voilà emportée hors de moi,
sans pouvoir sur ma langue. »
Image inconsciente mortifère du corps suite à un trouble relationnel
Que faire de ses pulsions et de ses fantasmes ?!
Une adolescente immature,
infantilisée ne fait pas la différence entre
fantasmes et passage à l’acte et réalité.
Elle confond INTERDIT du
fantasme de tentation et interdit du
passage à l’acte tant on l’a élevée dans
l’idéal de PERFECTION et le culte du
refoulement des désirs…
Que faire de ses pulsions et de ses fantasmes ?!
LʼINCAPACITÉ DE CONSCIENCE DU CORPS!
Au début de la vie psychique la privation du
LIEN transitoirement fusionnel à l’ AUTRE,
initie la privation du lien à soi-même !
Le corps livré à lui seul!
Les liens et écarts entre Être et imaginaire, entre image et
pulsion sont le reflet de la relation moi /autre primordiale…
!
PRENDRE CORPS
!
Les troubles du comportement, les
défenses psycho somatiques, les troubles de
l’identité sexuelle s’imposent sous le joug des
attachements qui conditionnent une image
inconsciente de SOI mortifère …
PRENDRE CORPS
Et séparabilité!
C’est très précocement que la distinction entre
dedans et dehors du corps s’instaure ainsi que la
frontière entre les deux notamment avec le moi/peau,
l’interdit d’un touché sexuelle avec la mère,
l’ouverture/fermeture de la bouche, l’ouverture/
fermeture des paupières, l’ouverture/fermeture au
discours des autres ou non, l’ouverture/fermeture au
sexe de l’autre et l’interdit de l’inceste.
!
IDENTITÉ ET SEXUALITÉ
!
ü  Les troubles de la relation moi/autre
entraînent des troubles de la différenciation
moi/autre dans la sexualité.
LE CORPS est PRIS À PARTI!
PRENDRE CORPS"
!
L’adolescence est ce moment où le corps
n’est plus seulement la source de sa tranquillité
d’être, l’occasion de prouesses sportives.
L’adolescence est ce moment où son corps
est l’objet accéléré de sa croissance, la SOURCE
de L’ÉMERGENCE des pulsions sexuelles.
La nouveauté déséquilibre les échafaudages fragiles du MOI !
PRENDRE CORPS"
!
L’adolescence est ce moment où elle est au
prise avec son corps, avec le trop de besoin et le
manque de contrôle, avec l’humanisation des
pulsions et la rencontre sexuelle potentielle de
l’autre.
La nouveauté déséquilibre les échafaudages fragiles du MOI !
PRENDRE CORPS"
!
L’adolescence est ce moment de l’orage
hormonal, de la métamorphose du corps, de
l’imprédictibilité de l’avenir, de la découverte de
la différence entre pulsions/désir, jouissance/
plaisir, de la confirmation de la différenciation
sexuelle et des rapports différents entre sexe et
sexualité, de la fécondation et de donner vie à un
enfant, de la séductions: plaire ou ne pas plaire et
de l’amour …
PRENDRE CORPS"
!
Qu’est-ce qui peut donner le sentiment d’exister ?
Puis-je prendre corps, apparaître sans danger, sans
me perdre ?
Qu’est-ce qui évite ma dissociation, ma
mélancolie ?
Quel est mon désir ?
La différenciation ! sexuelle et la sexualité"
!
La différenciation est conditionnée
- par le corps (la génétique, les hormones)
- par la famille
4°/°°
- par le social (les mœurs d’une époque, les
traditions, la morale, les religions)
4°/°
20°/°
3°/°
73°/°
Indifférencié transsexuel homosexuel bisexuel
hétérosexuel
La différenciation ! "
!
DE LA RELATION DE COUPLE
- Hétéros mariés, concubins, packsé, famille
composé, famille recomposé, famille
monoparentale
- Homosexuel homme ou femme avec enfant
ou non
- transsexuel
LA FONCTION IDENTITAIRE!
C’est bien à l’opposé de ce qui caractérise la
fonction identitaire de différenciation moi autre de
discrimination entre réalité et représentation qui
procure le sentiment d’une victoire d’une rencontre
avec soi-même, d’une rencontre avec l’autre entre
refus, négociation, alliance, invention.
LA FONCTION IDENTITAIRE!
Au lieu de participer à la construction de son
moi, l’objet/nourriture/drogue, la sexualité, le pouvoir
social, l’argent, le jeu se substitue au but de la
fonction identitaire.
LE MANQUE n’est plus celui du désir mais la
privation taraudante d’un néant goulu destructeur.
La pulsion de mort s’insinue pour laquelle
chacun se révèle inutile, voué à disparaître, broyé dans
un vide affamé, dévorant dont c’est la seule fonction.
Cette activité se déroule pour elle-même sans
autre résultat ni but que de se dérouler dans un temps
répétitif.
LA FONCTION IDENTITAIRE!
La conscience douloureuse est celle d’être squatté
par cet événement sur lequel on a aucune prise sauf à
participer à son déroulement dans la HONTE d’une
dépossession inévitable.
Nous pourrions dire que la fonction de
discrimination de différenciation moi autre, son énergie,
son but est détourné mis au service de l’addiction.
Sa puissance explique la contrainte qui est la même
que celle qu’elle exerce dans le jeu entre la représentation
et le corps qui ici marche à vide replié sur l’objet.
Ceci est le résultat de la conviction mortifère qu’il
n’y a aucun avenir dans la relation à l’autre, dans le verbe,
dans la possibilité d’un changement…
LA FONCTION IDENTITAIRE bloquée!
La conscience douloureuse d’une solitude, d’un
monde intérieur réduit à un affrontement voué à l’échec
qui confirme un monde SANS DIALOGUE possible où
il n’existe que la soumission intolérable au déni de soi.
La victoire de cette conviction s’inscrit comme
un piège, comme s’il était devenu impossible de
dénoncer les torts des autres et de se donner tort sans se
perdre.
Il ne resterait que la course dans l’errance…
LA FONCTION IDENTITAIRE bloquée!
L’addiction et la psychosomatique
La fonction identitaire de
différenciation moi autre est bloquée.
Il n’y a plus de création d’écarts et
de liens.
Il ne reste que la dénonciation au
travers du Je indéniable du corps
symbolique.
Les maux remplacent les mots.
Le délire des PARENTS persécuteurs!
La petite fille est réduite à être
un substitut à la maturation parentale, à
un moyen commode d’obtenir les
indulgences de dieu, les avantages d’une
non castration, d’un non renoncement
aux pulsions infantiles en imposant UNE
OBEISSANCE SILENCIEUSE, une
chasteté de vestale vouée à l’union avec
ZEUS.
Lʼénigme de lʼÊTRE!
Le symptôme d’addiction est la
réponse à l’absence du désir dans la relation
moi autre.
Le symptôme est le signe du manque,
de la privation de l’être, de son objeification.
Il est la seule réponse DÉFENSIVE au déni.
Le symptôme est la seule affirmation
de soi qui hélas ne reconstruit pas la présence à
soi-même. (Nous naissons d’être reconnu par
l’autre en tant qu’être parlant et désirant.)
ÊTRE et le SYMPTÔME!
LA PRÉSENCE À SOI-MÊME ne se
conforte plus du doublement de la
représentation de soi.
D’UN MONDE SANS REFLET
à un monde MORTIFÈRE
LE TROU NOIR des DANAÏDES
En lieu et place de la Co Naissance le symptôme
ÊTRE et la représentation!
Le corps est ce « ça est » qui
curieusement se méconnaît et
n’existe que de se connaître du
retour de sa représentation sur
lui-même, ce qui crée le « je
suis ».
En lieu et place de la Co Naissance le symptôme
LE CORPS PRIS À PARTI
!
L’ouverture/fermeture
bouche/sexe illustre le
traumatisme touchant la
symbolisation d’une limite
dans la relation moi/autre et
le déplacement des
problématiques sexuelles
rendue honteuses au niveau
ORAL alimentaire.
La régression à un mode de penser du stade ORAL,
dévorer ou être dévorée. ELLE RESTE OUVERTE.
VOYEZ ce que vous m’avez fait, mais j’existe
PRENDRE CORPS!
L’ABSENCE DE FERMETURE
SIGNE les risques d’une tentative
d’osmose avec ses parents, les risques de
l’espoir d’une relation d’empathie, de l’absence de
distance moi autre, celle de l’autonomie.
C’est ce qui conduit à SE MET SOUS LE JOUG
du délire persécuteur des autres.
C’est ce qui conduit à se plaindre de ne pouvoir
prendre corps, à se croire voué à être victime des
autres.
PRENDRE CORPS!
L’ABSENCE DE FERMETURE au
niveau cutané!!!
Au tout début de la vie psychique se crée le MOI
PEAU, l’existence d’une limite entre le dedans et le
dehors.
Dans la psychose cette création vient à manqué
c’est le drame de la PEAU TROUÉE.
La PEAU TROUÉE, PERCÉE, OUVERTE!
Dr Henry THOMAS
Le CORPS se vide de soi ou se remplit de l’altérité…
Le savoir et les limites!
Premièrement ne pas nuire !
Dans les commentaires de textes ne pas
interpréter à la place de l’adolescent mais
proposer à l’interprétation les textes Grecs suffit
à la tâche…
Savoir se taire et ne pas interpréter à tout
va, dans un prosélytisme de projections
sentencieuses ou militantes.
L’enseignant
Savoir dépister les troubles et savoir
diriger vers ceux qui peuvent prendre en charge.
À lʼadolescence!
il est souhaitable que
dans l’éducation nationale,
comme
L’enseignant
EMPHÉMÉ, de mettre
en jeu une réflexion partagée sur la
sexualité ( pas seulement sur le
planning familial, la contraception,
les préservatifs et la protection
contre le SIDA) mais sur le passage
de la pulsion au désir, sur la
différence entre jouissance et
plaisir.
BIBLIOGRAPHIE
!
DOLTO Françoise: Au jeu du désir, Points Seuil, 1985
CRÉATION DES MAISONS VERTES
Prise en charge de la famille, de la grossesse au début de
la scolarisation qui n’est pas souhaitable avant trois ans et demi
C’est ce qui permet de soutenir la famille au tout début
de la relation à l’enfant.
C’est ce qui permet de dépister précocement les troubles
de l’enfant et de les dénouer le plus facilement au risque de les
voir se figer et s’envenimer…
BIBLIOGRAPHIE!
CHASSEGNET - SMIRGEL:
Les maladies de l’idéalité, L’Harmattan
AULAGNIER: La violence de l’interprétation, PUF, 1975
VIORST: Les renoncements nécessaires, LAFFONT, 1988
LENTIN Jean-Pierre : Je pense donc je me trompe, A. Michel
BIBLIOGRAPHIE!
CYRULNICK Boris, Le visage sens et contre sens,
Eshel 1989.
CYRULNICK Boris, Sous le signe du lien, Hachette,
1990.
DEGUY Michel -GIRARD René: Le problème du
mal, Grasset, 1982.
GIL José, Les métamorphoses du corps, Editions de
la différence, 1985.
KRAJZMAN Maurice - Moshe: La place de l’amour en
psychanalyse, Point Hors Ligne, 1986
BIBLIOGRAPHIE!
KRISTEVA Julia, Les pouvoirs de l’horreur, Point
Seuil, 1993.
KRISTEVA Julia, Histoires d’amour, Folio, 1989.
KRISTEVA Julia, Etrangers à nous-mêmes, Fayard,
1988.
KRISTEVA Julia, Psychanalyse et foi, Hachette,
1986.
KRISTEVA Julia, Visions capitales, Réunion des
musées nationaux, 1998.
KLIMA Ivan, Amour et ordures, Seuil, 1991.
Un livre par Henry THOMAS
LES REFUS DE LA RÉALITÉ
Éditions IMAGO
Diffusion P.U.F
02 46 33 15 33
www.editions imago.fr
Un livre par Henry THOMAS
Souffrances d enfance"
de la MYTHOLOGIE à la PSYCHANALYSE
Éditions IMAGO
Diffusion P.U.F
02 46 33 15 33
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