I : DU SEXE GENOTYPIQUE AU SEXE PHENOTYPIQUE plan
Le phénotype sexuel dépend de l’équipement chromosomique de l’individu. Les gonades, ovaires et testicules, ainsi
que les voies génitales, trompes, utérus, vagin, ou bien spermiducte, prostate et vésicules séminales, pénis, diffèrent
suivant le sexe. Comment le génotype sexuel détermine-t-il le phénotype sexuel ?
A. SEXE INDIFFERENCIE DANS L’EMBRYON de 0 à 7-9 semaines
Gonades primitives identiques qui dérivent des reins primitifs.
Voies génitales identiques : 2 canaux de Müller (futures voies ♀) parallèles aux 2 canaux de Wolff (= futures
voies ♂) débouchant dans un sinus uro-génital identique.
Organes génitaux externes identiques : 1 tubercule génital (futur pénis ou clitoris) et 2 tubercules labio-
scrotaux (= futures bourses ou futures lèvres vaginales)
B. DETERMINISME CHROMOSOMIQUE DU SEXE
Les caryotypes anormaux XO ou XXX sont portés par des individus féminins.
Les caryotypes anormaux XXY, XYY, XXXY sont portés par des individus masculins.
On peut ainsi penser que le sexe masculin dépend la présence d’Y et le sexe féminin de l’absence d’Y.
C. DETERMINISME GENETIQUE DES APPAREILS GENITAUX
Le gène masculinisant, SRY (Sex Ŕ Région Ŕ Y) existe sur la partie spécifique du chromosome Y :
Avec SRY : à la 7° semaine, le gène SRY s’exprime en protéine TDF (Testicule Détermining Factor) dans la gonade.
TDF stimule la sécrétion de deux hormones masculinisantes :
La testostérone qui transforme la gonade embryonnaire en testicule, les canaux de Wolff en épididyme et canal
déférent, le tubercule génital en pénis et les tubercules labiaux-scrotaux en bourses.
L’hormone Antimüllérienne provoque la régression des canaux de Muller.