chap 13 : fonctionnement de l`appareil reproducteur feminin

Thème 6 : Procréation
CHAP 13 : FONCTIONNEMENT DE L’APPAREIL
REPRODUCTEUR FEMININ
I/ Le fonctionnement cyclique de l’appareil reproducteur féminin
Chez la femme, le fonctionnement cyclique de l’appareil génital débute à la puberté et s’achève à la ménopause (vers
50-60 ans). Le 1er jour de chaque cycle débute par convention par le 1er jour des menstruations
A/ Le cycle ovarien
Les ovaires jouent 2 rôles : libérés un ovocyte par mois qui pourra être fécondé et produire des hormones qui
vont synchroniser le cycle ovarien et le cycle utérin. L’ovaire subit donc des changements cycliques, le cycle
ovarien durant en moyenne 28 jours.
Au niveau des ovaires, on assiste à la croissance de follicule, structure contenant l’ovocyte et contenant des
cellules (cellules folliculaires) sécrétrices d’hormones sexuelles femelles (œstrogènes et progestérone).
Plusieurs follicules grossissent durant les cycles précédents mais un seul follicule cavitaire se veloppera
jusqu’a la maturité, les autres qui avaient commencé à grossir dégénèrent.
Le follicule mur libère son ovocyte : c’est l’ovulation. Cette phase de croissance des follicules est nommée
phase folliculaire. Elle se caractérise par une sécrétion de plus en plus importante d’œstrogènes, libérés par
les cellules de la granulosa des follicules.
Le follicule qui a libéré son ovocyte se transforme peu a peu en corps jaune qui sécrète des œstrogènes et de
la progestérone, puis finira par régresser 14 jours après l’ovulation : la présence du corps jaune signe la phase
lutéale du cycle ovarien.
Thème 6 : Procréation
B/ Le cycle utérin
On observe également au niveau de l’utérus un fonctionnement cyclique. L’utérus a pour rôle d’accueillir un
embryon et d’assurer son développement. Le 1er jour du cycle est marqué par la dégradation de la muqueuse
utérine (endomètre) qui entraîne une hémorragie responsable des menstruations ou règles.
Après cette phase, l’endomètre subit une croissance et s’épaissit. Des glandes utérines se mettent en place
qui favoriseront l’implantation de l’embryon et de nombreux vaisseaux sanguins spiralés apparaissent.
Au cours de la phase folliculaire : phase proliférative
croissance de la muqueuse utérine sous l’action des œstrogènes : mise en place des glandes en tubes et d’une
vascularisation riche
Au cours de la phase lutéale : phase sécrétoire
le corps jaune sécrète de la progestérone responsables de la dentellisation et de la sécrétion de glycogène par les
glandes en tubes = conditions indispensables à une nidation éventuelle
La glaire cervicale elle aussi se transforme puisque elle devient plus lâche au moment de l’ovulation (lorsque
le taux d’œstrogènes est élevé) ce qui facilite le passage des spermatozoïdes.
C/ Le synchronisme des cycles ovariens et utérins
L’ablation des ovaires médicalement ou expérimentalement entraine un arrêt du cycle utérin (plus de
menstruations) : il existe donc un contrôle des ovaires sur l’utérus.
Les E2 et Pg activent la croissance de l’endomètre.
En fin de cycle, les concentrations hormonales chutent rapidement ce qui provoque la destruction de
l’endomètre et donc les menstruations.
Les hormones ovariennes permettent donc de synchroniser fécondation et préparation de la nidation.
Thème 6 : Procréation
II/ Contrôle de l’activité de l’appareil reproducteur féminin
A partir de la puberté, le cycle ovarien se met en place sous contrôle du complexe hypothalamo-hypophysaire. Une
sécrétion pulsatile de GnRH stimule la libération des gonadostimulines : la LH et la FSH. Comme chez l’homme la GnRH
est sécrété sous l’influence de stimulus d’origine interne ou externe.
La FSH est l’hormone qui induit la croissance des follicules alors que la LH va être responsable de l’ovulation et de la
transformation du follicule en corps jaune.
Les sécrétions endocrines ovariennes (E2 + Pg) exercent des rétrocontrôles sur le complexe hypothalamo-hypophysaire
durant le cycle. Ces influences diffèrent en fonction du moment du cycle :
A/ Contrôle pré-ovulatoire
En début du cycle, en phase folliculaire, l’E2 en faible concentration
exerce un rétrocontrôle négatif sur la sécrétion de LH et FSH
Thème 6 : Procréation
B/ L’ovulation
Une rétroaction positive en fin de phase folliculaire est exercée par
l’œstradiol à concentration plasmatique élevée et maintenue pendant
vingt-quatre heures ou plus : durant cette phase, la [FSH/LH] et en E2
augmente brutalement, ce qui aboutit à l’ovulation
Cette ovulation est la une hausse brutale du taux de LH : c’est le pic de
LH qui est responsable de l’ovulation.
C/ Contrôle post ovulatoire
Une rétroaction négative est exercée en phase lutéale par le couple
œstradiol/progestérone.
En fin de cycle, la chute de la concentration d’œstrogènes et de
progestérone diminue les rétroactions négatives, entraînant ainsi la
production accrue de FSH et le redémarrage du cycle suivant.
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