La reproduction animale et végétale Le coq produit des spermatozoïdes et la poule, des ovules. Les spermatozoïdes du mâle, produits par les testicules, parviennent jusqu'au cloaque (orifice commun des cavités génitale, urinaire et intestinale) par les canaux déférents. Chez la femelle, les ovules volumineux produits par l'ovaire s'entourent de blanc et de coquille tout en migrant dans les voies génitales. Au moment de la reproduction, le coq effectue une parade nuptiale, la poule s'accroupit et l'accepte. Le mâle monte alors sur la femelle : c'est l'accouplement. À ce moment, les spermatozoïdes du coq, grâce à la juxtaposition des cloaques, peuvent remonter dans les voies génitales de la poule et féconder les ovules. La fécondation qui se déroule dans l'organisme de la poule est une fécondation interne et le développement du poussin est qualifié de développement direct. 1 La formation de l'œuf de poule Chez la poule, un ovule se libère tous les jours et commence un long chemin. Il grossit et forme une grosse cellule (le jaune). Si l'ovule rencontre un spermatozoïde, un embryon se développe à la surface de cette cellule jaune. Au fur et à mesure, la cellule s'entoure d'une couche protectrice de liquide épais et transparent (le blanc). En même temps, des filaments se développent, permettant au jaune de rester au centre du blanc. Ce jaune et ce blanc seront les réserves nutritives du futur poussin. Ensuite une coquille de calcium se forme. Le calcium provient du gravier picoré par la poule mais peut également, si l'alimentation n'en fournit pas assez, être prélevé sur les os de l'oiseau. La coquille n'est pas imperméable car le futur poussin a besoin de respirer. L'œuf se forme en un peu plus de 20 jours. Les œufs que l'on mange au plat ou à la coque ne sont pas fécondés. La plupart du temps, les poules donnent 1 œuf par jour pendant 3 jours, puis se reposent pendant 1 jour, ou 1 œuf par jour pendant 7 jours, puis se repose pendant 2 jours. 2 Un œuf de poule fécondé Pour que l'œuf de la poule puisse donner naissance à un poussin, il doit avoir été fécondé par un coq. À l'issue de cette fécondation apparaît un germe qui va croître jusqu'à devenir un embryon, puis un poussin prêt à sortir de sa coquille. L'œuf contient toutes les réserves nécessaires au développement de l'embryon. Les œufs de poules que l'on consomme n'auraient jamais donné de poussins car ils ne sont pas fécondés. 3 Du têtard à la grenouille Les œufs pondus par les grenouilles se transforment en têtards. La particularité du têtard, outre sa grosse tête qui lui a donné son nom, est la présence d'une queue et l'absence de pattes.Il faut environ trois mois pour que le têtard devienne une grenouille, mais cette durée varie fortement avec la température de l'eau : plus elle est chaude, plus la métamorphose est rapide. La grenouille se reproduit en pondant des œufs dans l'eau. Il faut trois mois pour que ces œufs deviennent à leur tour des grenouilles. Vers 5 semaines, la queue du têtard s'est épaissie et lui permet de se déplacer rapidement pour chercher sa nourriture. À 8 semaines, les pattes arrière se développent. La queue se réduit ensuite progressivement et, à partir de 12 semaines, les pattes avant apparaissent. Dans le même temps, les branchies sont remplacées par des poumons qui permettront à la grenouille de respirer hors de l'eau. 4 La dispersion des graines et des fruits des plantes à fleurs Les graines produites par les plantes à fleurs vont être dispersées. Cette dispersion des graines libres ou des graines contenues dans un fruit est assurée de différentes façons. 5 Le cycle biologique des fougères Chez les fougères, l'organisme issu de la spore est minuscule et différent de la plante ayant fourni les spores. Il s'agit du prothalle sur lequel se développera un nouveau pied de fougère. 6 Le cycle biologique des mousses Les spores de mousses bien protégées sont capables de résister quelques semaines. Arrivées dans un nouveau milieu, elles germent si les conditions sont favorables. Il faut, en effet, que la température soit convenable, que l'humidité soit suffisante et qu'elles trouvent des éléments nutritifs. La germination des spores, qui se réalise souvent loin du lieu de production, donne naissance à un protonéma. Celui-ci est à l'origine d'un nouvel organisme qui est souvent d'aspect identique à celui ayant fourni les spores. 7 Le tubercule de pomme de terre Le tubercule de pomme de terre est un fragment de tige souterraine contenant des réserves. À partir d'un tubercule planté, on peut obtenir cinq, dix ou quinze nouveaux tubercules. Le tubercule initial germe et se développe à partir des racines. Il donne un pied de pomme de terre avec des racines, une tige portant des feuilles, puis des fleurs. Dans le sol, le pied de pomme de terre forme, à l'extrémité des tiges souterraines, de nouveaux tubercules. Ces nouveaux tubercules grossissent par accumulation de réserves à partir de substances fabriquées dans les feuilles par la photosynthèse chlorophyllienne. 8 Le bulbe de tulipe Un bulbe de tulipe est une tige souterraine (courte) portant des racines et des feuilles, ou écailles charnues, riches en réserves. Les feuilles extérieures, protégeant le bulbe, sont sèches. Au printemps, le bulbe germe. Il donne une nouvelle plante grâce aux réserves contenues dans les feuilles charnues du bulbe. Dans le sol, à l'intérieur de l'ancien bulbe vidé de ses réserves, se forme un nouveau bulbe et parfois des bulbes latéraux. Il y a donc multiplication du nombre de végétaux. La jonquille, l'ail, l'échalote, l'oignon, le narcisse, le perce-neige, la jacinthe se multiplient de cette façon. 9 Le rôle des insectes dans la pollinisation La fécondation se fait parfois entre le pollen et l'ovule d'une même fleur, mais d'autres situations sont possibles. Ainsi, dans le cas de ce cerisier, un insecte dépose le pollen d'une fleur dans le pistil d'une autre fleur du même arbre. Le châtaignier, lui, a des fleurs mâles et des fleurs femelles (chatons mâles et chatons femelles) : l'insecte dépose le pollen d'un chaton mâle sur un chaton femelle. Le pollen peut également être transporté par le vent ou par l'action de la simple gravité. Enfin, il existe un autre type de pollinisation très courant : le dépôt de pollen d'une fleur dans le pistil d'une fleur d'un autre arbre. Cette fécondation croisée permet le brassage génétique. La reproduction par bouturage Pour permettre aux plantes de se multiplier, l'homme a inventé de nouvelles techniques. Le bouturage, par exemple, consiste à couper la tige d'une plante en plusieurs morceaux ; chacun de ces morceaux produit des racines et devient une nouvelle plante. 10 La reproduction d'une plante à tige rampante Toutes les plantes ne se reproduisent pas au moyen de graines. Ainsi, les plantes comme le fraisier possèdent des tiges rampantes (ou stolons) qui prennent racines à proximité de la plante d'origine pour former de nouvelles plantes. C'est un cas de multiplication naturelle. La reproduction par marcottage Pour permettre aux plantes de se multiplier, l'homme a inventé de nouvelles techniques. Le marcottage, par exemple, consiste à forcer une tige à faire un coude dans la terre pour qu'elle produise des racines ; on peut alors couper la tige enterrée pour obtenir deux plantes distinctes. 11 La reproduction des plantes à rhizomes Toutes les plantes ne se reproduisent pas au moyen de graines. Ainsi, les plantes comme le muguet ou l'iris possèdent des tiges souterraines qui produisent de nouvelles racines. Ces tiges sont appelées rhizomes lorsqu'elles sont obliques ou horizontales. C'est un cas de multiplication naturelle. La reproduction par greffage Pour permettre aux plantes de se multiplier, l'homme a inventé de nouvelles techniques. Le greffage consiste ainsi à placer de petits rameaux (les greffons) d'un arbuste sur un autre arbre plus vigoureux (le porte-greffe). Cette technique est principalement utilisée pour les arbres fruitiers et permet d'obtenir des fruits plus gros et en nombre plus important. 12