EUREKA
(Traduction du Livre anglais de même Titre)
Une EXPOSITION
de
L'APOCALYPSE
EN HARMONIE AVEC
"LES AFFAIRES CONCERNANT
LE ROYAUME DE DIEU
ET
LE NOM DE JÉSUS-CHRIST"
PAR JOHN THOMAS
(Traduit de l'anglais par Marcel Guérin)
© Marcel Guérin
1e Édition
(Volume 1)
Chapitres 1 3
ISBN 978-0-9867121-2-8
La version de la Bible utilisée dans la traduction:
Version d’Ostervald Révisée
Édition de 1999
Publiés par
712511 Ontario Ltd
2010
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D’autres travaux publiés:
L’Espoir D’Israël
La Chrétienté détournée de la Voie Divine
Retour à Nazareth
La loi de Moïse
Remerciement :
Grâce spécial à Rachel Peeler dans la correction
du texte et de la traduction des cinq premiers
chapitres de l'Apocalypse par l'auteur.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives
Canada
Thomas, John, 1805-1871
Eureka : une exposition de l'Apocalypse en harmonie avec Les
affaires concernant le royaume de Dieu et le nom de Jésus-
Christ / par John Thomas; traduit de l'anglais par Marcel
Guérin. -- 1e éd.
Traduction de: Eureka. ISBN 978-0-9867121-2-8 (v. 1)
1. Bible. N.T. Apocalypse--Commentaires. 2. Bible--
Chronologie. 3. Bible. A.T. Daniel--Prophéties. I. Titre.
BS2825.T514 2010 228'.077 C2010-907181-6
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Préface de la Première Édition Anglaise
Le plus célèbre des commentaires sur la remarquable prophétie, transmise de la lumière
inaccessible, communément connue maintenant sous le nom d'Apocalypse, est celui de
l'Horae Apocalypticae, par le Rev. E.B. Elliott, A.M., Ex-Vicaire de Tuxford, et Professeur
du Trinity College, Cambridge, UK. Le commentaire consiste de 4 volumes en octave,
contenant en tout, sans compter l'Index, 2415 pages. Le 2e chapitre du 1er volume est
consacré à ce qu'il appelle "La Vision Apostolique Primaire", ou les choses présentées dans
les 3 premiers chapitres de la prophétie, et dénommées par l'Esprit: "Les choses qui sont". De
ces choses, il dit: "Ce n'est pas du tout mon but d'entrer pleinement dans les détails de cette
vision primaire, et de ses épîtres dictées par le Seigneur Jésus aux 7 Églises d'Asie. Le sujet
en est un pour le ministre, ou le théologien, plutôt que pour l'expositeur prophétique; et DE
MATIÈRE SUFFISANTE EN ELLE-MÊME POUR CONSTITUER UN VOLUME". Donc,
à cette vision primaire, ce divin érudit a dévoué seulement que 6 pages; et, à ce qui appelle
"La Vison d'ouverture" des 4e et 5e chapitres, environ 13 pages.
Mais Monsieur Elliott fait erreur en supposant que la vision primaire n'entre pas dans le
domaine de l'expositeur prophétique. La distinction qu'il fait entre un ministre, un théologien,
et un expositeur prophétique, en relation avec l'interpréteur de l'Apocalypse, est artificielle et
non biblique. Aucune distinction de la sorte ne peut être admise. Le livre a son origine dans
la théologie, et exige une interprétation théologique d'un bout à l'autre du livre; et l'expositeur
qui ne peut pas exhiber la signification de la vision primaire et des épîtres, et n'en fait pas la
base de son exposition de ce qui reste, ou "Les choses qui doivent arriver après celles-ci," est
incompétent à une explication correcte des parties de ce merveilleux livre, lequel est devenu
historique.
Monsieur Elliott, cependant, est correct en disant que "le sujet est d'une matière suffisante
en elle-même pour constituer un volume." J'ai vérifié ceci dans la production du volume
maintenant en possession du lecteur. Je l'ai commencé environ quatre hivers depuis; et après
que beaucoup d'interruptions et beaucoup d'autre écriture pour composer, en plus du voyage
fréquent et étendu, ont été en mesure de l'accomplir. C'est plus grand qu'au début proposé; un
peu plus trois cents pages ayant été estimé comme son existant fullest. Mais au lieu d'y être
limité, il a augmenté à environ quatre cent soixante-dix; que, il est supposé, ne sera pas
opposé à par le lecteur.
Il devait originalement comprendre une exposition des 4 premiers chapitres dans ce volume.
Mais il a été jugé une meilleure division de l'oeuvre de commencer le 2e volume avec
l'interprétation du 4e chapitre, en autant que c'est la consommation du développement complet
et entier des Sceaux, lesquels commencent à s'ouvrir au 6e chapitre. Il doit, donc, ne pas être
séparé du volume de leur interprétation.
La déficience de ce chapitre dans le premier volume a été compensée par un sommaire des
choses enseignées dans les prophètes, lequel sommaire occupe 45 pages de l'oeuvre. Je
n'avais pas l'intention de donner cela originalement; mais j'ai été induit à le faire par la
considération de l'ignorance universelle prédominante des écrits prophétiques. Il me sembla
que, à moins que je fisse cela, mon interprétation ne serait pas appréciée, étant donné que
l'Apocalypse se compose de prophéties de l'Ancien Testament représentées en symboles selon
des principes du Nouveau Testament.
L'Apocalypse a maintenant été avant le monde, et entre les mains des "Serviteurs de Dieu"
depuis plus de 1760 ans. Ignace, un des évêques de la société chrétienne dans Antioche, près
de 30 ans le contemporain de l'apôtre Jean, et qui souffrit la mort pour la foi, en écrivant aux
frères dans Rome, à la fin de sa lettre, cite les paroles en ‚n`pomonh ‚Ihsou‚ Cristou, dans la
patiente attente de Jésus-l’Oint, lesquelles apparaissent dans Apocalypse 1:9; et, en cette
forme précise, seulement à cet endroit dans tout le Nouveau Testament; montrant qu'Ignace
était au courant de ce livre, et, que, par conséquent, son origine était antérieure à son martyr
en l'an 107 apr. J-C.
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Polycarpe était un contemporain aussi de Jean; et Irénée, un évêque de l'ecclésia à Lyon, en
France, avait souvent écouté les exposés de la Parole par Polycarpe. Le même Irénée parle
souvent de l'Apocalypse dans ses écrits, et en tire aussi des citations. Ainsi, en parlant du
nom et du nombre de la Bête de l'Apocalypse, il dit que, si ceci avait été une matière à être
connue alors, ç'aurait été dévoilé par lui qui vit l'Apocalypse: "Car ça a été vu il n'y a pas très
longtemps, mais presque en notre âge, vers la fin du règne de Domitien." C'est-à-dire, vers
l'an 96 apr. J-C. Irénée écrivit ceci avant ou en l'an 180 apr. J-C.
Mais quoique cette remarquable prophétie ait été si longtemps en existence, aucun exposé
biblique, logique et cohérent n'existe dans le monde. "Les serviteurs de Dieu," pour lesquels
information et usage elle fut vélée, ont, sans doute, compris son enseignement. Ils ne
chercheraient pas, les choses qu'elle représente, dans "les royaumes au-delà des cieux"; car ils
ont été bien au courant, en tous les âges, qu'elle a rapport à des choses qui doivent avoir lieu
sur la terre, et en cette région soumise au dominion des 4 bêtes de Daniel. Ils ne pouvaient
pas, cependant, le démontrer historiquement, bien sûr, excepté à mesure que ses prédictions
étaient développées graduellement. Mais, de leur compréhension de la matière, nous n'avons
aucun moyen de juger, en autant qu'aucun écrit de caractère fiable ne nous a atteints.
"Les érudits," cependant, ont souvent présenté à la société le résultat de leurs pénibles
compositions apocalyptiques; mais avec le résultat général de discréditer la prophétie, et
d'amener les hommes à nier son authenticité et son origine apostolique. "Les érudits," par
quoi on signifie "les sages et prudents," habiles dans les langues mortes, dans la mythologie
païenne, et dans les "théologies" de Rome, de Wittemburg et de Genève, et avec toute cette
munition, ont trouvé l'Apocalypse trop difficile pour eux. Le plus affiné leur érudition, plus
ténébreuse est l'Apocalypse aux yeux de leur compréhension. C'est nécessairement un livre
scellé pour eux, et ne fut jamais écrit dans l'expectative que leur érudition les rendissent
capables de le lire. C'est au delà de leur entendement, parce que, avec tout leur savoir, ils ne
sont pas instruits dans "la vérité comme elle est en Jésus." C'est aussi vrai de l'Apocalypse
que du livre de Daniel, que, "aucun des méchants ne comprendra ;" et ils sont "les méchants",
qui, si pieux qu'ils puissent être, sont quand même, lorsque pesés dans les balances de la
vérité divine, trouvés en défaut. Si chargés qu'ils soient du savoir de l'homme naturel, ils sont
des poids légers comparés à l'un de ces pauvres, peu lettrés serviteurs de Dieu, qui sont "tous
enseignés de Dieu." Ceux-ci sont "les sages", ou "les instruits", de qui il est écrit: "Les
intelligents comprendront." Les conducteurs spirituels du peuple, quoique instruits et justes à
l'excès, ne sont pas "les sages". Ils ne peuvent pas, par conséquent, par aucune possibilité,
interpréter Daniel et l'Apocalypse; et ceci est amplement montré par le fait que peu d'entre
eux se risquent à leur exposé, et que ceux d'entre eux qui l'ont fait, ont échoué de façon
éclatante et misérablement.
L'Apocalypse consiste en "ces choses qui concernent le royaume de Dieu et le nom de
Jésus-l’Oint," avec les temps et les saisons symboliquement et dramatiquement exhibés; en un
mot, "le Mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l'avait déclaré à ses serviteurs, les
prophètes," (Apocalypse 10:7). Cet évangile doit, par conséquent, être compris comme la
nécessité préalable et indispensable à un exposé vrai et correct du livre. Les conducteurs
spirituels du peuple ne comprennent pas cet évangile, et par conséquent, l'Apocalypse est
cachée à leurs yeux. Ceci est le grand secret de leur échec dans toutes leurs tentatives à
l'interprétation. Leurs spéculations errent et se perdent dans les labyrinthes de l'inconnu,
tandis que l'Apocalypse traite du royaume et de la gloire convenus à Abraham, David, et leur
descendance, auxquels les saints sont invités par l'évangile; et de leurs relations présentes et
futures avec les nations et gouvernements sur la terre. La spéculation des écoles n'a rien à
faire avec le mystère de la Déité révélé prophétiquement; comment est-il possible, alors, que
des hommes, endoctrinés dans leurs traditions, puissent l'interpréter? Leurs efforts, quelques-
uns extrêmement laborieux, ont tous jusqu'ici, et ne peuvent que se terminer dans l'échec.
Avec ces convictions, un exposé de l'Apocalypse était, d'après moi au moins, encore une
chose désirée. L’Apocalypse fut "indiquée par signes" aux "serviteurs de Dieu ;" et, comme
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l'Apostasie, dont elle traite, a développé à maturité "des choses qui sont", l'interprétation des
symboles et de leurs écrits descriptifs est nécessaire pour aider ceux qui sont inhabiles, dans la
parole et dans l'histoire du passé et du présent, à mieux comprendre. Je crois que ce volume,
autant qu'il va, accomplir ceci, et aider le lecteur à discerner le vrai caractère de son
environnement; et à se préparer pour la venue du Christ, lequel va arriver "comme un larron
dans la nuit", sur une génération insouciante, aveugle et suffisante.
J'ai appelé cet exposé "Eureka". J'ai fait cela en conformité avec les exemples présentés
dans la Bible, où plusieurs des livres dont elle est composée sont désignés par des noms grecs,
exprimant quelque caractéristique pertinente; tel que Genèse, ou Naissance; Exode, ou
Départ; Deutéronome, ou Seconde Loi; Ecclésiaste, ou Prêcheur; et ainsi de suite. C'est
commode de désigner un livre par un seul mot ou phrase. Il est en remplacement de tout le
titre, lequel, si long, est incommode à se rappeler, et à répéter lorsque référence lui est fait.
Mais j'ai choisi le mot "Eureka", sans la lettre h, pour exprimer un fait que le lecteur, je pense,
sera capable de vérifier. C'est le mot qu'Archimède criait à travers les rues de Syracuse à sa
découverte du principe hydrostatique, au moyen duquel il put percevoir l'imposition pratiquée
sur Hiéro II par l'orfèvre qui fabriquait sa couronne. C'est le verbe au temps parfait, Euriskw,
et signifie "J'ai trouvé". Si le lecteur s'informe aûprès de moi: "Quoi?", je réponds: "Un
Exposé de l'Apocalypse en Harmonie avec ‘les choses qui concernent le royaume de Dieu et
le nom de Jésus-l’Oint,’ ce qui complète le titre.
En conclusion, donc, nous louons ce volume à la sincère attention du lecteur, dans l'espoir
qu'il va lui aider à comprendre un sujet la fois si important, si difficile, et si controversé."
"Heureux celui qui lit, et ceux qui écoutent les paroles de cette prophétie, et qui gardent les
choses qui y sont écrites; car le temps est proche", (Apocalypse 1:3).
West Hoboken, Hudson County, N.J., U.S.A., Février 11, 1861.
Préface de la Première Édition Française
L'édition française est pratiquement une exacte reproduction de la première édition Anglaise.
L'auteur a utilisé « Yahvé » moins de fois dans le Volume 1, « Jéhovah » étant à ses jours le
nom commémoratif favorisé. Les vers cités sont Version d’Ostervald révisée de 1999. Les
références bibliques ont été ajoutées entre parenthèses (). * Un astérisque marque une
clarification.
Hamilton, Ontario ... Octobre 2010 John Drywood
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