Algorithme décisionnel et Techniques non forcées

ALGORITHME DECISIONNEL
RACHIS
LOMBAIRE
SACRO
ILIAQUES
COXO
FEMORALES
BILAN 1
DIM
RAS
PATHOLOGIE
LIMITEES
TRAITEMENT
1
TNF LOMBAIRE
NON
TRAITE
TNF SACRO
ILIAQUE
NON TRAITE
BILAN
CONTROLE 2
BIEN = DEBUT
AMPHOTHERAPIE
EN ACTIF
BIEN = DEBUT
AMPHOTHERAPIE
EN ACTIF
BIEN = DEBUT
AMPHOTHERAPIE
EN ACTIF
PERSISTANCE
LIMITATION
TRAITEMENT
2
TNF COXO
FEMORALES
BILAN
CONTROLE 3
BIEN = DEBUT
AMPHOTHERAPIE
EN ACTIF
MEME
DOULEURS
ET
LIMITATIONS
TRAITEMENT
3
ARTROSCANNER +
CORTICOIDES + ACIDE
HYALURONIQUE
(BILAN ET TRAITEMENT)
BILAN 4
A 30 JOURS
BIEN = DEBUT DE
L’AMPHOTHERAPIE
ACTIF
SI DOULEUR PERSISTE =
TRAITEMENT DE L’ETIOLOGIE
TRAITEMENT
4
CHIRURGIE
Si bien continuer
AMPHOTHERAPIE ACTIF/ACTIF, ACTIF/PASSIF
l’exercice physique (marche, vélo, natation)
!
Techniques*non*forcées*de*l’anneau*pelvien!
Les techniques non forcées de l’Amphothérapie sont articulaires exclusivement, les
techniques réflexes ou neuro musculaires n’y sont pas intégrées.
Les règles demeurent celles de toute mobilisation articulaire, il est utile de les rappeler : la
connaissance de l’anatomie et surtout des principes fondamentaux de la biomécanique sont
les prérequis indispensables pour éviter d’amener l’articulation en position extrême et être
obligé d’effectuer une manipulation .
Les forces mobilisatrices sont appliquées selon une tangente à la surface articulaire.
L’articulation se trouve en position de détente capsulaire et ligamentaire maximale, le
système nerveux arthroceptif est complétement inactif ce qui entraine une inhibition des
contractures réflexes. Une sollicitation de faible puissance mobilisera l’articulation,
permettra de relancer la physiologie articulaire, stimulera le fort pouvoir d’autoréparation et
d’auto régénération qui seront exploités au maximum.
Pour permettre une technique très précise le segment proximal sera fixe et le distal mobilisé.
La mobilisation se fera sur une seule articulation à la fois.
La#spécificité#de#l’anneau#pelvien#:#protéger#et#soutenir#le#contenu#tout#en#
transmettant#les#forces#de#la#locomotion.#
L’anneau pelvien est formé par les os du bassin (iliaque, ischiatique, pubien) et 3
articulations, les deux articulations sacro-iliaque en arrières et la symphyse pubienne en
avant. L’ensemble a pour fonction de permettre la transmission de forces très élevées sans
détériorer la structure osseuse. Pour éviter toute fracture osseuse les différentes forces sont
transformées en mouvement de torsion et absorbées et inhibées par les contractions
musculaires. Les muscles en se contractant transformeront la structure formée du couple os-
muscle entouré de ses fascias en « poutre composite », cette nouvelle structure définie avec
précision par le Pr. Pierre Rabischong (1) présentera une résistance extrême à toutes les
contraintes en flexion et extensions.
La spécificité des sacro iliaques : ce sont des « non articulations » en comparaison aux
autres articulations. Une articulation est caractérisée par 2 os recouverts de cartilages, le
mouvement de chaque segment sera opposé comme par exemple au niveau du genou le
fémur et le tibia. Dans les sacro iliaques ce n’est pas le cas, les deux berges articulaires sont
mobilisées dans le même sens. Les mouvements sont presque virtuels, mais leur disparition
par restriction de mobilité ou par blocage peut entrainer une symptomatologie douloureuse
qui peut vite devenir importante et parfois invalidante.
Les douleurs ressenties par le patient au niveau de l’anneau pelvien peuvent donc provenir de
pathologies très diverses.
Pour simplifier et résumer, nous pourrons trouver une origine provenant du contenu
(coliques néphrétiques, vésiculaires, tumeurs…etc)
Puis du contenant : les os par fracture de fatigue ou post traumatique, les articulations
comme les sacro- iliaques, la symphyse pubienne sans oublier les coxo-fémorales. Mais ces
douleurs peuvent également être des douleurs projetées, des douleurs radiculaires provenant
de la jonction dorso lombaire décrites par Robert Maigne, et bien sûr de la jonction
lombosacrée.
Indications du traitement par techniques non forcées (TNF)
!
Après l’échec des traitements symptomatiques par un traitement médical bien conduit et un
repos relatif, le principe de l’indication des TNF se retrouve dans l’algorithme décisionnel
permettant d’éliminer tous les diagnostics différentiels et de traiter l’étiopathogénie ou
l’étiologie de la douleur.
Actuellement le type de patient à qui s’adresse le traitement par TNF a évolué. Initialement
réservé aux sujets sportifs, ce traitement est proposé jusqu’à un âge très avancé, dépassant
fréquemment les 80ans. Ces patients ont la particularité d’avoir souvent déjà bénéficié de la
mise en place de prothèses totales de hanches souvent associées à des prothèses de genoux.
Le diagnostic de l’origine de a douleur en sera encore plus difficile.
Objectifs#et#principes#du#diagnostic#étiologique#et#du#traitement#par#TNF#
!
Le diagnostic et le traitement de l’étiopathogénie suivra l’algorithme décisionnel et les
principes de la médecine physique et réadaptation.
Il débute par un bilan initial qui chiffre en degrés les limitations d’amplitude de chaque
articulation, il en déduit un protocole de traitement par TNF pour les récupérer, enfin un
nouveau bilan final pour vérifier si l’objectif des gains d’amplitude a été acquis et
poursuivre l’algorithme.
Les objectifs du traitement par TNF sont doubles :
Traiter l’étiologie de la douleur qui amène le patient à consulter.
Eviter la récidive en traitant le facteur aggravant par la 2eme phase qui sera une phase
active de l’Amphothérapie, effectuée par le patient.
Description#de#l’algorithme#et#des#techniques.#
1. Le bilan initial
Codifié, il suit un protocole très rigoureux d’examens programmés successifs.
Il débute par la colonne lombaire depuis la jonction dorsolombaire jusqu’en L5/S1 pour
mettre en évidence un DIM (dérangement inter vertébral mineur), bilan classique du
rachis en global bien codifié par R.Maigne (2), sans oublier l’index de Schöber (fig1, fig2,
fig3) et de la manœuvre de Lasègue (Fig 6). Suivi du bilan segmentaire spécifique, propres
aux TNF, la latéroflexion étagée de D12 à L4, elle recherche une limitation de l’étage
exploré par un appui du pouce à chaque segment vertébral. (Fig 4, fig 5). La pression est de
faible intensité, surtout proprioceptive pour limiter le mouvement à ce segment. La limitation
trouvée signe le niveau du DIM et l’implication du disque ou des zygapophyses.
Vient ensuite le bilan des sacro-iliaques selon la technique décrite par Gérard Biannick (6)
(Fig 10, Fig 11)
Fig 1 : flexion antérieure, distance doigt sol. Mesure rapide mais impécise.
Fig 2 : index de Schöber, mesure à 10 cm prise debout.
Fig 3 : index de Schöber, le 1er trait au niveau de L5/S1 le deuxième à 10 cm au-dessus, en
flexion la distance passe à 15 cm normalement.
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