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diagnostic fiable est l’analyse post mortem du cerveau d’un animal mort ou
euthanasié en phase symptomatique.
- l’immunité conférée par le vaccin après une primovaccination sera moins
durable qu’après une revaccination
b) Contact avec des personnes
Ces personnes doivent être traitées en urgence (vaccination et éventuellement
injection d’anticorps), et doivent à cet effet prendre contact avec l’Institut Pasteur
(Secrétariat du Service Rage : 02/373 31 50 ou 02/373 31 62, Dr. Raymond VAN
HOOF : 02/373 32 61).
Les personnes ayant été en contact avec un chien suspect (morsure, léchage) sont
priées de prendre contact avec leur médecin traitant.
Nous attirons votre attention sur le fait que la rage non traitée est une maladie
mortelle à 100% et que pour être efficace le traitement doit être instauré le plus vite
possible et durant la phase d’incubation.
7. Identification des chiens
La réglementation stipule qu’à partir du 1er octobre 2004 les chiens doivent être
identifiés et enregistrés dans la base de données centrale et soient munis d’un
passeport. Ces formalités sont à effectuer avant que les chiens ne soient vendus ou
donnés, et en tout cas, avant qu’ils aient atteint l’âge de quatre mois. Les chiens
provenant de l’étranger doivent également être identifiés au moyen d’un chip, être
munis d’un passeport et enregistrés, et ce avant d’avoir atteint l’âge de quatre mois ou
dans les huit jours qui suivent leur arrivée en Belgique.
De plus, la vaccination contre la rage est obligatoire pour les animaux importés en
Belgique. Des conditions supplémentaires peuvent être d’application en fonction du
pays de provenance. Ces informations sont disponibles sur le site web du service
public fédéral Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et environnement :
https://portal.health.fgov.be/portal/page?_pageid=56,613422&_dad=portal&_schema=
PORTAL
B. GESTION DU CAS DE RAGE DIAGNOSTIQUE A BEERSEL
Les personnes ayant été en contact avec l’animal (propriétaire, vétérinaires, personnel
de la clinique) sont actuellement suivies par les services compétents de l’Institut
Pasteur.
L’enquête est pour l’instant diligentée conjointement par les services locaux de
l’AFSCA et de l’Inspection médicale de la communauté flamande afin de s’assurer,
que d’une part d’autres personnes ne courent de risques et, que d’autre part aucun
autres animal domestiques n’ait été contaminé.