o Les animaux infectés par le virus de la rage ne fuient pas à l’approche de l’homme et
paraissent extrêmement dociles
o En cas de suspicion de contact avec un animal ou partie d’animal infecté, il faut immé-
diatement se laver à l’eau et au savon et rincer la morsure. (NB : pour inactiver le virus)
o Une transmission par contact avec des appâts complètement ouverts ne sont pas à
exclure chez l’homme, étant donné que les appâts contiennent des virus vivants atté-
nués. Après un tel contact, une vaccination préventive est recommandée.
ATTENTION
o En cas de suspicion de contact avec un animal ou partie d’animal infecté IMMEDIATE-
MENT CONSULTER UN MEDEDIN pour se faire vacciner.
o Plus la plaie se trouve à proximité des vaisseaux sanguins ou du système céphalo-
rachidien, plus le traitement est urgent. Les plaies du visage sont les plus dangereuses !
o Les patients traités rapidement ont de grandes chances de survivre – il est donc vital de
ne pas perdre de temps.
PERIODE D’INCUBATION
On appelle période d’incubation le temps écoulé entre l’infection et l’apparition de la maladie.
Elle peut durer entre une et huit semaines, parfois même plus longtemps encore. Plus la mor-
sure ou la blessure est proche de la tête et plus la plaie est profonde, plus la période
d’incubation est courte.
RECONNAITRE LES ANIMAUX ATTEINTS DE RAGE
Les animaux contaminés se distinguent par d’importantes secrétions salivaires, une incoordina-
tion des mouvements (par spasmes musculaires et paralysies) et un comportement inhabituel
telle qu’une docilité excessive.
THERAPIE ET MESURES DE PROTECTION
Il existe des vaccins antirabiques. Les autorités mènent aussi des campagnes régionales de
lutte contre la rage, notamment avec des appâts.
En cas de contact avec des appâts ouverts, il faut consulter immédiatement un médecin, étant
donné qu’une vaccination préventive est recommandée.
QUE DOIVENT FAIRE LES TRAVAILLEURS EN CAS DE SUSPICION DE
RAGE ?
Si vous êtes confronté à un cas suspect de rage, il faut immédiatement en informer l’employeur
en lui rappelant qu’il doit faire appel au vétérinaire ou aux services vétérinaires concernés. Les
personnes externes à l’exploitation ou le personnel non habilité doivent être maintenus à l’écart.
Les tentatives de dissimulation de la maladie constituent un délit. En cas de problèmes, adres-
sez-vous à votre organisation syndicale.