INVENTAIRE DES MARES EN
LANGUEDOC-ROUSSILLON
SEPTEMBRE 2006
FEOGA
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INVENTAIRE DES MARES EN LANGUEDOC-ROUSSILLON
ACTION DE CONNAISSANCE, DE PROTECTION ET DE
GESTION
INTRODUCTION P.3
1. METHODOLOGIE D’INVENTAIRE P.4
VOLET A : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE P.4
VOLET B : METHODES DE RECUEIL DES DONNEES DINVENTAIRE P.4
B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF SUR CARTES IGN P.4
B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF P.5
B.3. EXPLOITATION DE LA BASE DE DONNEES DE LEPHE P.5
B.4. APPEL A CONTRIBUTION P.5
VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN DANS DES ZONES CHOISIES P.6
C.1. CHOIX DES CARRES ECHANTILLONS P.6
C.2. CARTOGRAPHIE PAR PHOTO-INTERPRETATION P.7
C.3. LES PROSPECTIONS DE TERRAIN P.7
C.4. LA FICHE MARE P.8
VOLET D : SELECTION DE MARES ECHANTILLONS A PROSPECTER
FINEMENT P.9
D.1. HIERARCHISATION DES MARES P.9
D.2. CARACTERISATION DE LETAT BIOLOGIQUE DES MARES P.9
VOLET E : DESCRIPTION DES MARES ET BASE DE DONNEES P.10
2. RESULTATS D’INVENTAIRE P.12
VOLET A : INVENTAIRE BIBLIOGRAPHIQUE P.12
VOLET B : INVENTAIRE CARTOGRAPHIQUE P.13
B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF DES SCAN 25 P.12
B.2. EXPLOITATION DES FICHES ZNIEFF P.13
B.3. CROISEMENT DES BDD EPHE/INVENTAIRE MARE P.13
2
VOLET C : PROSPECTIONS DE TERRAIN P.14
C.1. CARRES ECHANTILLONS CHOISIS P.14
C.2. RESULTATS DES PROSPECTIONS DE TERRAIN P.15
C.2.1. Sur les carrés échantillons P. 15
C.2.2. Sur la région P. 22
VOLET D : ANALYSE DES DONNES DE LINVENTAIRE P.24
D.1. TYPOLOGIE DES MARES P.24
D.2. DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE DES MARES P.25
VOLET E : LES MARES ECHANTILLONS P.27
E.1. LES MARES ECHANTILLONS PAR DEPARTEMENT P.27
E.2. TYPOLOGIE DES MARES ECHANTILLONS P.33
VOLET F : SELECTION DE SITES NECESSITANT UNE
INTERVENTION URGENTE P.33
F.1. LES SITES RETENUS P.33
F.2. PROPOSITION DACTION ET BUDGETISATION P.34
VOLET G : ETUDE DE FAISABILITE POUR LA MISE EN PLACE
DUN RESEAU DE SURVEILLANCE DES MARES ECHANTILLONS ET
DUN OBSERVATOIRE REGIONAL DES MARES P.38
VOLET H : ATOUTS ET LIMITES DE LINVENTAIRE P.39
H.1. DIMENSIONS DES CARRES ECHANTILLONS P.39
H.2. DEFINITION DUNE MARE P.39
H.3. FICHE INVENTAIRE MARE P.40
H.4. FICHE MARE ECHANTILLON P.40
3. ACTIONS DE COMMUNICATION P.40
VOLET A : MAQUETTE DE PLAQUETTE DE SENSIBILISATION SUR
LES MARES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON P.40
VOLET B : OPERATION « FREQUENCE GRENOUILLE » P.41
VOLET C : LES CHANTIERS EN FAVEUR DES MARES P.41
CONCLUSION P.42
BIBLIOGRAPHIE P.43
LISTE DES ANNEXES P.49
3
INTRODUCTION
Disséminées dans la garrigue, installées au centre des villages ou alignées le long des routes,
les mares constituent un des milieux les plus remarquables mais aussi les plus menacés du
paysager méditerranéen.
Principales composantes des zones humides continentales par leur nombre, elles présentent un
intérêt environnemental fort en raison de leur richesse biologique et de la multitude des
fonctions physiques et sociales qu’elles remplissent.
Malgré leurs multiples fonctionnalités, elles sont restées, à cause de leur taille, très à l’écart
du regain d’intérêt porté aux zones humides et demeurent encore très méconnues.
La disparition des usages traditionnels et l’intensification des pratiques agricoles, qui
conduisent à un abandon et à une artificialisation de ces milieux, sont admises comme étant
les principales causes de la régression de 30 à 50 % des mares depuis 1950 (estimation du
Ministère de l’Ecologie).
Préciser leur contribution au patrimoine naturel régional, dégager la multitude des fonctions
qu’elles remplissent et sensibiliser le public à ces milieux fragiles, apparaît donc
indispensable à la mise en œuvre d’une politique de préservation concertée de ces petites
zones humides.
Dans cette optique, il est apparu urgent de faire l’inventaire des mares (y compris
temporaires) de la région Languedoc-Roussillon et d’évaluer leur contribution au maintien de
la diversité biologique. C’est une démarche qui est commune à plusieurs régions et qui a
plusieurs objectifs :
Contribuer à améliorer la connaissance des mares en Languedoc - Roussillon et de leur
état de conservation ;
Evaluer l’importance des transformations de cet écosystème en Languedoc – Roussillon
en effectuant un diagnostic écologique de leur état ;
Identifier les menaces et les grands enjeux de protection et de conservation, et en
particulier déterminer l’importance des mares régionales dans la répartition et la pérennité
de la flore inféodée et de certains groupes faunistiques ;
Sensibiliser et communiquer sur l’intérêt écologique, hydrologique et paysager des
mares ;
Proposer des mesures de protection et de gestion de certaines mares en s’appuyant sur les
résultats du LIFE « Mares Temporaires Méditerranéennes ».
Le Conservatoire du L-R a donc pris l’initiative, en 2003, de lancer l’inventaire régional des
mares. C’était une suite logique à un investissement important du CEN L-R sur la
connaissance et la protection des mares ces dernières années, notamment à travers le Life
« Mares temporaires méditerranéennes » sur l’Etang de Valliguières (30). Le CEN L-R est
également opérateur de 3 DOCOB, en L-R, de sites qui abritent des mares temporaires
(Fenouillèdes, Torremila et Plateau de Vendres).
En 2004, le CEN L-R a principalement travaillé sur deux volets : l’acquisition de
connaissances (recueil bibliographique, cartographique…) et la sensibilisation du public (fête
des mares, fréquence grenouille). En 2005, il a lancé la phase de prospection de terrain et
d’analyse du patrimoine des mares de la région, en étroite concertation avec les acteurs
concernés. Cet inventaire prend fin en 2006 et les résultats sont présentés dans ce document.
4
1. METHODOLOGIE D’INVENTAIRE
VOLET A : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
La bibliographie récoltée lors de la première phase de l’inventaire a d’abord permis d’ajuster
le protocole d’inventaire à partir des méthodologies déjà utilisées dans d’autres régions. De
nombreuses informations ont également permis l’élaboration de la fiche « inventaire mare ».
Par ailleurs, les études, rapports et cartographies ont facilité le premier repérage des zones à
prospecter dans les phases suivantes de l’inventaire. Les études antérieures ont été utilisées
comme base de travail au repérage de mares sur fond IGN et ont pu dans certains cas orienter
les prospections de terrain.
Les études plus récentes ont été ajouté aux cartographies de l’inventaire et des fiches
« inventaire mares » ont été saisis. Les relevés de mares déjà identifiées par le CEN L-R au
cours d’autres programmes (mares à Marsilea dans les Pyrénées-Orientales, restauration de
mares de l’Ile des Brotteaux dans le Gard, plateau de Vendres…) ont pu également être
intégré dans la base de données.
VOLET B : METHODES DE RECUEIL DES DONNEES DINVENTAIRE
DEFINITION
Les mares prises en compte dans ce recensement sont des mares au sens large. Nous nous
sommes basés sur la définition suivante (Sajaloli & Dutilleul, 2001) adoptée par le comité de
pilotage du PNRZH (Programme National de Recherche sur les Zones Humides) en 1997 :
La mare est une étendue d’eau à renouvellement généralement limité, de taille
variable pouvant atteindre un maximum de 5000 mètres carré. Sa faible profondeur qui
peut atteindre environ deux mètres, permet à toutes les couches d’eau d’être sous l’action
du rayonnement solaire, ainsi qu’aux plantes de s’enraciner sur tout le fond. De formation
naturelle ou anthropique, elle se trouve dans des dépressions imperméables, en contexte
rural, périurbain voire urbain. Alimentée par les eaux pluviales et parfois phréatiques, elle
peut être associée à un système de fossés qui y pénètrent et en ressortent ; elle exerce alors
un rôle tampon au ruissellement. Elle peut être sensible aux variations météorologiques et
climatiques, et ainsi être temporaire. La mare constitue un écosystème au fonctionnement
complexe, ouvert sur les écosystèmes voisins, qui présente à la fois une forte variabilité
biologique et hydrologique interannuelles. Elle possède un fort potentiel biologique et une
forte productivité potentielle.”
La méthode d’inventaire choisie est celle développée en Poitou-Charentes par les associations
de protection de la nature, qui a fait ses preuves par rapport aux objectifs fixés. La première
étape consiste en l’analyse exhaustive des cartes IGN des départements.
B.1. INVENTAIRE EXHAUSTIF SUR CARTES IGN
L’analyse des cartes IGN pour chaque département, a été réalisée à partir de quadrat
correspondant au 16ème de cartes IGN au 1/25 000 (soit environ 92 cartes). Chacun de ces
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