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Elle ne nécessite pas la constitution d’un capital minimum. Ce sont les
associés qui fixent librement le montant du capital social.
Tout comme pour les autres structures juridiques, la responsabilité du
dirigeant et des associés est limitée à la hauteur de leurs apports, sauf en cas
de faute de gestion.
Cette structure bénéficie de nombreux avantages puisqu’elle offre les mêmes
garanties que la SA aux investisseurs, avec la souplesse d’une structure
comme la SARL.
o La SA (Société Anonyme)
Elle nécessite le groupement de 7 associés (personnes physiques ou
personnes morales).
Lors de sa création, la constitution d’un capital de 37 000 euros est requise.
Contrairement aux autres statuts juridiques, la SA n’est pas dirigée par des
gérants, mais par un Conseil d’Administration composé de 3 à 18 membres,
obligatoirement actionnaires. Et la responsabilité des associés est limitée au
montant de leurs apports.
Elle est donc adaptée à des entreprises d’une certaine importance, avec des
associés disposant de moyens financiers suffisants.
o La SNC (Société en Noms Collectifs)
Elle doit obligatoirement être composée de 2 associés (personnes physiques
ou personnes morales), mais la loi ne prévoit pas de nombre maximum
d’associés. La particularité vient du fait que tous les associés ont une qualité
de commerçant, ce qui signifie que les mineurs et les majeurs protégés ne
peuvent être associés d’une SNC.
Comme pour la SAS, la constitution d’un capital social minimum n’est pas
imposée.
Les associés sont responsables indéfiniment et solidairement des dettes de la
société. Cela signifie que les créanciers peuvent se retourner vers n’importe
quel associé, et les associés sont responsables sur l’ensemble de leurs biens
personnels. Le gérant, quant à lui, est responsable pénalement et civilement.