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De même, l’eau omniprésente sur le territoire fonde son identité.
L’eau du Bassin d'Arcachon dont la qualité est le bien le plus précieux, à
l’origine de la qualité environnementale et de l’attractivité du Pays, est
également source de multiples activités économiques (la pêche, la
conchyliculture,…) et récréatives (les loisirs nautiques …).
Le réseau hydrographique, caractérisé par une continuité des milieux
aquatiques et des zones humides, a modelé le territoire et fonde sa
cohésion géographique.
Une entité culturelle historique.
Aux Boïens de l’époque romaine ont succédé les habitants du captalat de
Buch au Moyen-âge puis ceux du XIXème siècle qui asséchèrent les marais,
plantèrent des forêts, créèrent les infrastructures de transports, posèrent
les bases de l’ostréiculture proprement dite. Le Pays de Buch est devenu Bassin d’Arcachon-Val de l’Eyre.
Un territoire, qui n’est ni les Landes, ni le Médoc, ni le Bordelais mais, un joyau fondé sur une mosaïque,
une diversité, à la fois patrimoniale, paysagère et culturelle, qui constitue l’identité de ce territoire en
mutation.
Bénéficiant d’un patrimoine naturel exceptionnel, situé sur la façade littorale, à proximité des grands
axes de déplacement et de la métropole bordelaise, le territoire connaît une forte attractivité
résidentielle et touristique. Cette attractivité sera renforcée par la future Ligne à Grande Vitesse Sud-
Europe-Atlantique (LGV SEA) qui mettra le territoire à 2h30 de Paris en 2017.
De même, la métropolisation de l’agglomération bordelaise, qui vise une population d’un million
d’habitants à l’horizon 2030, ne peut qu’accentuer les dynamiques à l’œuvre sur le territoire.
Des disparités infra territoriales, composantes d’un projet commun.
Le Pays rassemble 3 intercommunalités qui recouvrent des réalités territoriales très différentes :
le sud constitue le principal pôle urbain du territoire autour de 4 communes représentant au total la
plus forte densité moyenne. Il s’agit du 1er pôle économique, mais également démographique du
territoire bien qu’il tende à être progressivement rattrapé par le Nord.
Il bénéficie des principales infrastructures de transports et regroupe la majeure partie des services
publics du territoire. L’intercommunalité ancienne de ce territoire lui a en effet permis d’aborder les
questions du transport et de l’habitat. La population du sud bassin est toutefois celle qui a le moins
progressé entre 1999 et 2011 et son taux de croissance diminue.
le nord est composé d’un chapelet de communes moyennes, sur un territoire étendu qui connait une
croissance démographique significative (+14 968 habitants entre 1999 et 2011), avec un pôle
administratif et économique émergeant.
le Val de l’Eyre, territoire plus rural, est celui qui connaît la croissance démographique la plus
importante (+ 45% d’augmentation entre 1999 et 2011), avec une population de jeunes actifs avec
enfants.
Ce sont ces disparités à l’intérieur même de ce territoire mosaïque qui fondent l’ambition de construire
un projet commun.