Étude de cas Beaumarchais (Le Mariage de Figaro ou la folle journée)

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Étude de cas Beaumarchais (Le Mariage de Figaro ou la folle journée),
Sujet 1 Documents
Document 1 : Beaumarchais, Le Mariage de Figaro ou la folle journée, 1784, acte I, scène 1,
deux captations.
-Mise en scène de Christophe Rauck, 2007, Anne Kessler (Suzanne) et Laurent
Stocker (Figaro), Comédie Française, © Arte France, AGAT film et compagnie, La Comédie
française,2008, 4’15.
-Mise en scène de Jean-Pierre Vincent, Théâtre national de Chaillot, Paris, 1987,
André Marcon (Figaro) et Dominique Blanc (Suzanne), 4’36, in DVD Français 1ère, collection
Passeurs de textes, Le Robert Web lettres, 2012.
Document 2 : Le Mariage de Figaro ou la folle journée, 1784, acte I, scène 1, édition de
Françoise Bagot et Michel Kail, Gallimard, collection Folio théâtre, 1996, p. 54-61.
Document 3: Jean Meyer, «Réflexions préliminaires», in Le Mariage de Figaro ou la folle
journée, mise en scène et commentaires de Jean Meyer, Editions du Seuil, collection «Mises
en scène», 1953, p. 7-8.
Document 4 : «Jean -Pierre Vincent commente Le Mariage de Figaro», programme de la pièce,
1987.
Document 5 : «Portrait. Dominique Blanc : un César via Beaumarchais ?», Quotidien, 10
février 1987.
Document 6 : iconographie, deux photogrammes.
-Mise en scène de Jacques Rosner, Comédie Française, 1977, Alain Pralon
(Figaro) et Paule Noelle (Suzanne), © Editions Montparnasse / INA, 2010.
-Mise en scène de Christophe Rauck, 2007, Anne Kessler (Suzanne), Laurent
Stocker (Figaro) et Michel Vuillermoz (Le comte Almaviva), Comédie Française, © Arte France,
AGAT film et compagnie, La Comédie française, 2008.
Sujet En prenant appui sur l’ensemble des documents proposés (captations, textes, images),
vous analyserez les enjeux du dossier et les questions dramaturgiques posées en vous
appuyant sur votre culture théâtrale et critique, de manière à en proposer une exploitation
sous la forme d’un projet de séquence assorti du développement d’une séance de cours, à
destination d’une classe de lycée.
Document 1 : Beaumarchais, Le Mariage de Figaro ou la folle journée, 1784, acte I, scène
1, deux captations.
-Mise en scène de Christophe Rauck, 2007, Anne Kessler (Suzanne), Laurent Stocker (Figaro),
Comédie Française, © Arte France, AGAT film et compagnie, La Comédie française, 2008, 4’15.
-Mise en scène de Jean-Pierre Vincent, Théâtre national de Chaillot, Paris, 1987, André Marcon
(Figaro) et Dominique Blanc (Suzanne), 4’36, in DVD Français 1ère, coll. Passeurs de textes, Le
Robert Web lettres, 2012.
Document 2, Le Mariage de Figaro ou la folle journée, 1784, édition de Françoise Bagot et
Michel Kail, Gallimard, collection Folio théâtre, 1996, p. 54-61.
PERSONNAGES
Le comte Almaviva, grand corrégidor1 d’Andalousie.
La comtesse, sa femme.
Figaro, valet de chambre du comte et concierge du château.
Suzanne, première camariste de la comtesse et fiancée de Figaro.
Marceline, femme de charge.
1
Premier officier de justice de la province
Antonio, jardinier du château, oncle de Suzanne et père de Fanchette.
Fanchette, fille d'Antonio.
Chérubin, premier page du comte.
Bartholo, médecin de Séville.
Bazile, maître de clavecin de la comtesse..
Don Gusman Brid’oison, lieutenant du siège.
Double-Main, greffier, secrétaire de Don Gusman.
Un huissier-audiencier.
Gripe-Soleil, jeune pastoureau.
Une jeune bergère.
Pédrille, piqueur du comte
PERSONNAGES MUETS
Troupe de valets. Troupe de paysannes. Troupe de paysans
Acte I
Le théâtre représente une chambre à demi démeublée; un grand fauteuil de malade est au
milieu. Figaro, avec une toise, mesure le plancher. Suzanne attache à sa tête, devant une glace, le
petit bouquet de fleurs d’orange, appelé chapeau de la mariée.
Scène I FIGARO, SUZANNE
FIGARO. Dix-neuf pieds sur vingt-six.
SUZANNE. Tiens, Figaro, voilà mon petit chapeau ; le trouves-tu mieux ainsi ?
FIGARO lui prend les mains. Sans comparaison, ma charmante. Oh ! que ce joli bouquet
virginal, élevé sur la tête d’une belle fille, est doux, le matin des noces, à l’œil amoureux d’un
époux !...
SUZANNE se retire. Que mesures-tu donc là, mon fils ?
FIGARO. Je regarde, ma petite Suzanne, si ce beau lit que Monseigneur nous donne aura bonne
grâce ici.
SUZANNE. Dans cette chambre ?
FIGARO. Il nous la cède.
SUZANNE. Et moi, je n’en veux point.
FIGARO. Pourquoi ?
SUZANNE. Je n’en veux point.
FIGARO. Mais encore?
SUZANNE. Elle me déplaît.
FIGARO. On dit une raison.
SUZANNE. Si je n’en veux pas dire?
FIGARO. Oh ! quand elles sont sûres de nous !
SUZANNE. Prouver que j’ai raison serait accorder que je puis avoir tort. Es-tu mon serviteur,
ou non?
FIGARO. Tu prends de l’humeur contre la chambre du château la plus commode, et qui tient le
milieu des deux appartements. La nuit, si Madame est incommodée, elle sonnera de son côté;
zeste, en deux pas tu es chez elle. Monseigneur veut-il quelque chose ? il n’a qu’à tinter du sien
; crac, en trois sauts me voilà rendu.
SUZANNE. Fort bien ! Mais quand il aura tinté le matin, pour te donner quelque bonne et
longue commission, zeste, en deux pas, il est à ma porte, et crac, en trois sauts...
FIGARO. Qu’entendez-vous par ces paroles ?
SUZANNE. Il faudrait m’écouter tranquillement.
FIGARO. Eh, qu’est-ce qu’il y a ? bon Dieu !
SUZANNE. Il y a, mon ami, que, las de courtiser les beautés des environs, monsieur le comte
Almaviva veut rentrer au château, mais non pas chez sa femme; c’est sur la tienne, entends-tu,
qu’il a jeté ses vues, auxquelles il espère que ce logement ne nuira pas. Et c’est ce que le loyal
Bazile, honnête agent de ses plaisirs, et mon noble maître à chanter, me répète chaque jour, en
me donnant leçon.
FIGARO. Bazile ! ah mon mignon, si jamais volée de bois vert appliquée sur une échine, a
dûment redressé la moelle épinière à quelqu’un...
SUZANNE. Tu croyais, bon garçon, que cette dot qu’on me donne était pour les beaux yeux de
ton mérite ?
FIGARO. J’avais assez fait pour l’espérer.
SUZANNE. Que les gens d’esprit sont bêtes !
FIGARO. On le dit.
SUZANNE. Mais c’est qu’on ne veut pas le croire.
FIGARO. On a tort.
SUZANNE. Apprends qu’il la destine à obtenir de moi secrètement certain quart d’heure, seul à
seule, qu’un ancien droit du seigneur... Tu sais s’il était triste !
FIGARO. Je le sais tellement, que si monsieur le Comte, en se mariant, n’eût pas aboli ce droit
honteux, jamais je ne t’eusse épousée dans ses domaines.
SUZANNE. Eh bien, s’il l’a détruit, il s’en repent; et c’est de ta fiancée qu’il veut le racheter en
secret aujourd’hui.
FIGARO, se frottant la tête. Ma tête s’amollit de surprise, et mon front fertilisé...
SUZANNE. Ne le frotte donc pas !
FIGARO. Quel danger ?
SUZANNE, riant.S’il y venait un petit bouton, des gens superstitieux...
FIGARO. Tu ris, friponne ! Ah ! s’il y avait moyen d’attraper ce grand trompeur, de le faire
donner dans un bon piège, et d’empocher son or !
SUZANNE. De l’intrigue et de l’argent, te voilà dans ta sphère.
FIGARO. Ce n’est pas la honte qui me retient.
SUZANNE. La crainte ?
FIGARO. Ce n’est rien d’entreprendre une chose dangereuse, mais d’échapper au péril en la
menant à bien : car d’entrer chez quelqu’un la nuit, de lui souffler sa femme, et d’y recevoir
cent coups de fouet pour la peine, il n’est rien plus aisé; mille sots coquins l’ont fait. Mais...
On sonne de l’intérieur.
Document 4 : «Jean-Pierre Vincent commente Le Mariage de Figaro», programme de la
pièce, 1987.2
Oui, c'est bien Le Mariage de Figaro, mais c'est d'abord La Folle Journée : journée
marquée d'une croix, journée du sacrifice virginal, journée dont on se souviendra de toute
façon. Mais pour ce coup, on s'en souviendra longtemps, car cette journée a rendu fou. Ou
encore : c'est une journée que des gens ont rendue folle... Qui voudra voir là un pamphlet
avant-coureur de 1789 se mettra un peu le doigt dans l'œil, mais s'il isole ce tourbillon des
conditions de vie des années 1780, il n'y comprendra goutte. Qui prendra tout cela comme
autobiographique perdra son temps, mais il faut savoir que Beaumarchais parle ici à la
première personne, en Figaro et aussi dans chaque phrase du texte. Qui rira à la brillante
comédie manquera peut-être la crapulerie du drame. Qui y verra seulement une satire armée
pleurera d'ennui...
Et puis, il y a l'argent, la justice, le pouvoir, le festival des valeurs qui font l'objet d'un
furieux trafic des couloirs aux salles et aux jardins du joli château en Espagne. Tout y court,
tout s'y échauffe, tous s'y énervent, jeunes et vieux, petits et grands. Un monde fout le camp,
peut-être, et sans prendre le temps d'être triste, on en profite, on s'y ébroue avec vigueur.
Champagne, champagne ! Ma Folle Journée, ce n'est pas encore la Révolution, mais c'est déjà
la Fête nationale. La plus belle ?
2
Les documents 4 et 5 sont extraits de l’appareil pédagogique proposé par Antonia Zagamé dans
l’édition Etonnants classiques, Flammarion, 2010, p. 268
Document 5: «Portrait. Dominique Blanc : un César via Beaumarchais ?», Quotidien, 10
février 1987.*
Parmi une très belle distribution, nous avons choisi Suzanne. Dominique Blanc est loin
d'être une inconnue pour les gens de théâtre. Le cinéma la reconnaît : un premier rôle dans La
Femme de ma vie, de Régis Wargnier, et la voilà dans les Césars espoirs ! On n'oublie pas son
regard profond, cette façon de se déplacer sur scène, singulière, à la longue silhouette, on
n'oublie pas sa voix, claire et pourtant sourde, douce et tendue d'énergie. On n'oublie pas ce
qui jamais ne s'explique : sa présence, sa force, l'intelligence intuitive des « personnages »
qu'elle impose, bouleversante toujours. De cette Suzanne qui est au cœur des débats, elle parle
bien, avec la ferveur de quelqu'un qui non seulement aime son personnage, mais le nourrit, en
sait sur lui plus que n'en savait peut-être Beaumarchais lui-même. Les grands acteurs sont
ainsi, qui traversent les apparences et les voient.
Elle remarque, amusée, que rien, pratiquement jamais, n'a été écrit sur Suzanne. Mais
elle ne peut croire qu'elle soit simplement la «bonne fille » que l'on dit, cette « jeune personne
adroite, spirituelle et rieuse », que dit l'auteur. « Le travail avec Jean-Pierre Vincent est
passionnant, parce qu'il fait confiance aux acteurs. On peut proposer, on peut se tromper. Nous
avons tous été soutenus par la recherche qu’il a faite sur l'atmosphère de la pièce, sur la "folle"
journée. Ce qui m'a le plus frappée en relisant la pièce, c'est la violence des gens entre eux, la
violence terrible en circulation entre les "personnages".
Les partis pris de Jean-Pierre sont loin de ce que l'on a l'habitude de voir : poudres,
houppettes et jolies gravures. Non, c'est la sensualité, l'érotisme, la force des pulsions qu'il
montre... Et il y a aussi d’autres éléments «biographiques» très intéressants dans Suzanne :
elle est orpheline, sœur en cela de l'enfant trouvé Figaro... Dans la pièce, elle est celle qui n'a
jamais le temps : le seul personnage à ne pas avoir de monologue ! Mais elle est
omniprésente ! »
Document 6 : deux photogrammes.
Acte I, scène 1, mise en scène de Christophe Rauck, 2007 (Benjamin Jungers : Chérubin,
Laurent Stocker : Figaro, Elsa Lepoivre : la comtesse Almaviva, Michel Vuillermoz : le comte
Almaviva, Anne Kessler : Suzanne), Comédie Française, Arte France, AGAT film et compagnie,
La Comédie française, 2008.
Acte I, scène 1, Mise en scène de Jacques Rosner, Comédie Française, 1977, Alain Pralon
(Figaro) et Paule Noelle (Suzanne), Editions Montparnasse / INA, 2010.
Commentaires du jury : Le fait d’aborder la scène d’exposition d’une pièce comme Le
Mariage de Figaro ou la folle journée n’est pas tout à fait inattendu, pour autant la
fréquentation des classiques du théâtre, ici entendus comme les pièces les plus souvent
étudiées dans les classes appelle une mise en garde: une fausse familiarité et des propos
superficiels peuvent caractériser certaines analyses. Le dossier présenté prenait le parti,
parmi bien d’autres possibilités, de comparer deux mises en scène: celle de J.P. Vincent au
Palais de Chaillot (1987) et celle de Christophe Rauck à la Comédie française (2007), trois
même si l’on considérait le photogramme choisi pour montrer l’expression songeuse d’un
Figaro dans la mise en scène de Jacques Rosner (1977).
Pour reprendre une prestation à partir de ce corpus, nous avons pu entendre que tout
procède dans un tel dossier d’une double évaluation : celle des potentialités et des codes d’une
scène dite d’exposition et celle de mises en scène au centre desquelles on pouvait placer le
personnage de Suzanne. C’est elle l’objet des convoitises du comte, le centre d’un jeu de désirs
et d’intrigues, c’est elle qui sait et qui informe Figaro. C’est elle aussi qui est toisée comme une
future proie par le comte dans le dispositif scénique imaginé par Christophe Rauck : l’arrêt sur
image est dans le dossier. Le document 4, qui donne la parole à l’interprète de la captation 1
(Dominique Blanc) peut donner une clé problématique. Les jeux de pouvoir sont aussi des
enjeux de désir et de domination sexuelle, dans une gamme dramaturgique qui va de la
sensualité manipulatrice à la contrainte douloureuse et de la légèreté à la violence.
L’action pédagogique à venir procède donc d’une analyse dramaturgique de la scène
avant toute chose et la comparaison de deux mises en scène est là pour initier d’autres clés
d’interprétation. La première est centrée sur le personnage de Figaro à qui André Marcon
donne une forme de gravité presque souffrante lorsque Suzanne lui apprend les plans du
comte: le jeu muet de l’acteur, sur lequel un arrêt sur image peut et doit être fait est
particulièrement net, comme une inhibition – provisoire –d’action tandis que Laurent Stocker
dans l’autre mise en scène endosse avec rapidité le rôle du valet intrigant. Et l’on sait que
Figaro est un connaisseur («SUZANNE. De l’intrigue et de l’argent, te voilà dans ta sphère. »).
La deuxième, à partir des propos de Dominique Blanc, donne toute sa force au personnage de
Suzanne : décolletée, virevoltante, rieuse et moqueuse chez J.P. Vincent, plus austère, inquiète
mais déterminée face à une adversité rendue plus pesante et pressante chez C. Rauck.
Cette entrée en matière alliant captations et lecture du texte source débouche sur la lecture du
point de vue de J.P. Vincent exprimant toutes les potentialités de la pièce et le programme de
son titre dans un balancement entre tradition et modernité, gravité et légèreté, rôles théâtraux
et rôles sociaux, urgences et échéances : un mariage annoncé et une «folle journée».
La marge de jeu est donc ainsi annoncée par le metteur en scène et toute la mesure de ce jeu
est également dans le propos de Jean Meyer, qui trouve un accomplissement dans le choix de
«double scène d'exposition» de C. Rauck. Dans une mise en abyme du théâtre, le procédé de
l’exposition, toujours un peu artificiel, est poussé à son extrême puisque les personnages sont
présentés sous la forme d’un tableau vivant.
Suzanne et Figaro présentent l'action à venir, ils le font en faisant apparaître derrière
eux tous les personnages de la pièce qui composent un tableau (cf. photo de la mise en scène) :
soit ils sont devant ces personnages, directement en front de scène, sous les feux de la rampe,
soit ils les interpellent directement (Figaro à Bazile) et entrent alors en interaction, muette,
avec ceux-ci : par exemple la comtesse se retourne au moment même où Suzanne dit ceci à
Figaro : «Apprends qu’il la destine à obtenir de moi secrètement certain quart d’heure, seul à
seule, qu’un ancien droit du seigneur... Tu sais s’il était triste! ». Et cela tandis que le comte
regarde de la tête aux pieds Suzanne comme une proie à sa portée. Les propos de la scène
d’exposition, qui par définition dévoilent et informent se trouvent donc alourdis par cet
artifice de mise en scène : tous les acteurs sont là, muets et figés certes (sauf le comte et la
comtesse, personnages et acteurs de premier plan) mais déjà dans leur rôle.
Suzanne, dans cette scène déséquilibrée (elle sait et lui ne sait pas, ou ne voit pas...)
s'inscrit aussi dans une longue tradition de servantes au théâtre : fortes et capables de dire
leur vérité à des maitres abusifs (par exemple chez Molière). Mais elle est ici d'abord femme,
en proie aux désirs d'un comte; la relation est donc doublement déséquilibrée : entre un
maitre et une servante, entre un homme et une femme, entre un homme d'expérience et une
jeune femme.
Ses compétences théâtrales pour intriguer, jouer de masques de mensonges et de vérités vont
donc être mises à l'épreuve, celles de Figaro aussi, qu’on voit pensif et élaborant dans sa tête
des plans pour l’avenir (mise en scène de J. Rosner).
Toute la séquence peut ainsi être construite dans une alternance entre le texte de
Beaumarchais et la comparaison de captations, celles-ci révélant les potentialités du texte et
du jeu, jusqu’à une séance d’écriture envisagée comme la rédaction de carnets de metteur en
scène, sortes de didascalies additionnelles directement issues du travail sur les captations et
de leurs variantes et rendues possibles par cette étude.
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