LA RELATION COMMERCIALE ET LES UNITES COMMERCIALE

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S421-1-1 LA RELATION COMMERCIALE ET LES UNITES
COMMERCIALES
S42 La relation commerciale
la relation commerciale et les unités
Commerciales
S421 : La relation commerciale et son
contexte
Définir les notions de relation commerciale et de contact
commercial.
Présenter la diversité des relations commerciales.
Préciser les enjeux de la relation commerciale.
Identifier les composantes de la relation commerciale.
Caractériser les types de contacts commerciaux.
Définir la notion d’unité commerciale
Synopsis :
Introduction : historique
-
environnement transformé
perte d’avantages concurrentiels
développement de nouvelles technologies
I Les défis actuels (pourquoi ?)
A l’acquisition d’avantages concurrentiels
B acquérir de nouveaux clients (c’est l’axe le plus onéreux)
C l’accroissement de la rentabilité.des clients
II Une nécessaire adaptation (comment ?)
A Collecter les informations
B Stocker les informations
C Sélectionner et Analyser les infos pertinentes = segmentation
D Exploiter les informations = Ciblage
E  pour Agir (Conquérir ou Fidéliser)
Conclusion
Définition : l’activité commerciale est définie comme la « fonction économique qui consiste
à acheter des marchandises ou des produits(biens ou services) pour les revendre dans le même
état physique dans des conditions de temps, de lieu, de quantités et d’assortiment plus
appropriées à la consommation finale en proposant éventuellement des services
complémentaires »
L’activité commerciale est assurée par des unités commerciales définies comme des « lieux
physiques ou virtuels où une clientèle potentielle peut accéder à une offre de produits ou de
services ». Exemples : agence bancaire, grandes surfaces à dominante alimentaire, sites
internet marchands…
Les unités commerciales cherchent à développer une relation commerciale c'est-à-dire
« d’attacher une importance fondamentale aux relations de l’entreprise avec les publics dont
elle dépend » Théodore LEVITT.
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1 : Le contexte historique
Retenons essentiellement 4 causes :
1-1 L’environnement des entreprises est transformé par :
- les pressions internationales et la globalisation des échanges ;
- la déréglementation des marchés (ex. : tendance à la libéralisation dans l’UE) ;
- les mouvements de concentrations, fusions, alliances ;
- la technologie (Internet principalement) qui donne naissance à de nouveaux acteurs : les
sites agrégateurs, de ventes aux enchères, d’échange.
Ces évolutions poussent les entreprises à passer d’une intégration verticale (rigide) à une
organisation plus virtuelle, plus souple qui repose notamment sur le principe de coopétition
(collaboration entre concurrents).
Ce changement organisationnel est accompagné par un mouvement de désintégration des
entreprises en unités plus petites centrées sur leur cœur de métier. Il faut être compétitif sur
tous les fronts avec une responsabilisation de tous les salariés.
1-2 Perte des avantages concurrentiels
L’innovation produit, les services autour du produit et la productivité de la chaîne de
production sont aujourd’hui devenus des pré-requis (tout le fait sait faire !!)
1-3 Changement du comportement du client
La connaissance du consommateur, de ses comportements et de ses attentes est décisive lors
de la définition d’une stratégie de CRM.
Plusieurs aspects sont remarquables :
- versatilité des comportements d’achat (Ils sont volatils, opportunistes, exigeants)
- la professionnalisation des comportements d’achat des clients (exigences des
consommateurs)
- parallèle entre le consommateur et Arlequin, personnage malin, expérimenté, réfléchi et qui
cache son jeu ;
- réapparition de valeurs du type « racines », « authenticité », « reconnaissance » .
L’émergence d’une consommation responsable, consciente qui intègre dans un même
mouvement le désir, le plaisir mais aussi des valeurs de durée, de respect, d’éthique. Elle
s’accentue avec force depuis 2-3 ans.
Une récente étude du Credoc confirme cette montée en puissance des préoccupations éthiques,
sociales ou écologiques, qui s’affirme ainsi comme une des tendances marquantes de la
dernière décennie dans la sphère de la consommation.
Consommation et Modes de Vie – Credoc – Mars 2007
- émergence d’une consommation bipolaire : celle d’obligation (produits basiques) et celle de
plaisir.
- Ils désirent être informés dans un délai très court
- Ils recherchent des relations de confiance avec les UC et n’hésite à transformer sa
consommation en « manifestation de pouvoir » : exprimer son opinion sur telle entreprise,
participer à la protection de la planète, retrouver une relation plus responsable
- Ils veulent de plus en plus de services autour du produit.
- . Typiquement, le schéma classique d’organisation de la grande distribution est fondé sur un
modèle fordien : la consommation de masse de produits standardisés. Mais le
consommateur occidental ne se reconnaît plus dans cette offre. Déjà, des indices
d’insatisfaction apparaissent. Une étude menée par l’IFM pour UPTEX montre que 70% des
consommateurs estiment que la mode est la même partout. Pas étonnant, dans ces conditions,
que 40% des collections soient vendues en soldes
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PRISE DE NOTES
S421-1-1 Business Code_Numéro créateur à St Tropez
- La consommation n’est plus strictement liée aux besoins, elle s’individualise, devient
hédoniste et joue sur les registres du plaisir, de la séduction et des valeurs. Elle intègre
désormais une forte composante émotionnelle (Nous verrons ultérieurement les
conséquences sur l’agencement de l’UC)
1-4 Le développement des nouvelles technologies
Notamment l’informatique et le NTIC lui donnent les moyens d’un nouveau pouvoir.
Le consommateur est tenté par la participation, la co-invention. Il souhaite intervenir,
s’exprimer, suggérer, réagir, interagir avec les produits, les services, leur conception.
L’essor d’Internet favorise puissamment l’expression individuelle
http://www.conso.net/bases/5_vos_droits/1_conseils/conseil_1157_024-vente_a_distance.pdf
2 : Les défis actuels des entreprises (POURQUOI)
Ils sont de 3 ordres
- l’acquisition d’avantages concurrentiels
- acquérir de nouveaux clients (c’est l’axe le plus onéreux)
- l’accroissement de la rentabilité.des clients (augmentation du ca ET diminution des coûts)
PRISE DE NOTES
S421-1-1 Xerfi Canal Philippe Moati La révolution commerciale a commencé!
3 Comment l’entreprise s’adapte-t-elle ?
Résumé des méthodes :
1-Collecter les informations (connaître) par
tous les canaux (multi et cross canal)
2-Stocker les informations (Data Warehouse)
3-Segmenter = sélectionner et-analyser les
infos pertinentes (Data Mining)
4-Cibler = choisir (Ciblage)
5- Agir : Plans d’action et évaluation (PAC
Quintilien)
Transformer
l’Information en
Performance afin de
pouvoir ANTICIPER
(démarche « proactive »)
En détail : CSSCA(pac)
Test : concevez une mission (succession de tâches) destinée à recueillir des informations sur le client *
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3-1 La collecte des informations : importance du multi-canal
Le but de cette étape est d’augmenter la « connaissance » de
nos clients ou de nos prospects
Il faut définir les infos pertinentes à collecter et les moyens de la
collecte
Exemples :
- Données téléphoniques
- Adresses postales
- e-mail
- n° tél fixe et portable
- données géographiques (Insee, Iris, Coordonnées Lambert)
- Données socio-démographiques (habitat, revenus, âge…)
- Liste des canaux de communication permettant de joindre le client ou le prospect
- Evénements de la vie du client (mariage, naissances enfants…)
La connaissance des clients est une obligation légale pour les banques
Il faut utiliser tous les
canaux de communications
pour collecter des
informations sur les
clients. Ces canaux sont
nombreux : du face à face,
….aux formulaires…, en
passant par les infos
collectées sur les réseaux
sociaux (eh oui !)…..
Il faut également penser à
mettre à jour (MAJ) ces
informations parfois très
volatiles ; Cette MAJ
enrichira les bases de
données (voir point 3-2)
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3-2 Stockage des informations : l’importance des bases de données
Il faut stocker les infos clients dans des bases de données (BDD) = Data warehouse
Les BDD deviennent de véritables outils concurrentiels
Il existe une multitude de BDD
Retenons essentiellement les BDD clients et Prospects
Les entreprises peuvent « louer » des fichiers de prospection
Le stockage des informations doit être ergonomique, centralisé en temps réel et sécurisé
Il faut évidemment pouvoir stocker les données en provenance de TOUS les canaux de
communication (voir « multicanal »)
Les systèmes d’information sont devenus des systèmes intégrés (centralisation) et partagés
(accessibilité à toutes les personnes autorisées)
Les bases de données sont le pilier technologique essentiel d'une bonne relation client
L’entreprise doit transformer l’information en performance : absence de
données UC « aveugle »  absence de business
3-3 Segmenter = Sélection et analyse des données-clients
Le but de cette démarche est de segmenter la clientèle
A partir des données collectées, il faut sélectionner les informations
pertinentes afin de segmenter notre clientèle (ou nos prospects) La
pertinence des informations s’apprécient eu égards les objectifs de
nos actions commerciales
NB : Le Data Mining : explication des comportements,
par la modélisation automatique (scoring), l’identification des champs les plus
discriminants, la description détaillée du comportement (influence de chaque champ,
arbre de décision) A partir des
informations collectées,
l'entreprise pourra obtenir des
réponses objectives sur
lesquelles fonder sa stratégie
opérationnelle
Nous utiliserons plusieurs
outils tels que :
-
le scoring, les zones de
chalandise, le capital-client, le
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-
profiling, les arbres de décision, les scores d’appétence…
Nous utiliserons également au cours de ces 2 années les ressources du géomarketing et
l’analyse des zones de chalandise
L’analyse des données permettra à l’UC de calculer la « valeur client » et de
segmenter la clientèle
L’UC utilisera des logiciels des GRC
Dans la grande distribution on constate aujourd’hui 30% des clients représentent 70% des
ventes et 84% des profits.
Le capital client est donc concentré au sein d’un nombre restreint de clients : on parle alors de
capital client
 Tous les clients n’ont pas la même valeur
Capital client = le profit potentiel (Marge commerciale ou chiffre d’affaires) que représente
un client dans les années à venir
Autrement dit :
La clientèle représente un capital pour l’UC (source de profit)
Profit = CA – Coûts de gestion client (acquisition, transaction, fidélisation);
Pour augmenter le profit il faut soit développer le CA soit diminuer les coûts d’exploitation en
utilisant le canal de communication le mieux adapté, en diminuant les coût d’acquisition , en
diminuant les coût transactionnel et les coûts de fidélisation
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Ce capital doit être créé, développé et entretenu … au cours des échanges entre les clients et
l’UC
« Seules les entreprises qui auront su établir une relation de proximité avec leurs clients sur
la base d’un service amélioré rapide et personnalisé, sauront se différencier sur les marchés
concurrentiels »
Il faut fidéliser et recruter des clients rentables : la maitrise de la clientèle « captive »
deviendra la clef du succès de la grande distribution
Pour cela il faut recueillir des informations afin de mieux connaître la clientèle (il y a en
France 20 millions de cartes de fidélité « les échos mai 2004 »
La fidélisation/rétention des clients rentables est devenue un enjeu fondamental pour les
entreprises : on parle d’une orientation défensive. C’est une révolution conceptuelle et
praxéologique (Nb La praxéologie (de praxis) est une discipline qui se donne pour objet
l'analyse de l'action humaine)
Face à eux, la gestion de la relation client – ou Customer relation-ship management – joue un
rôle décisif dans la stratégie globale. Les entreprises développent une stratégie axée sur le
client
Mais tous les clients n’ont pas la même valeur : segmentation
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Exemple de valeur client et coûts
La conquête d’un jeune en banque coûte entre 35 € à 285 € (pour un étudiant ingénieur)  la
banque perd de l’argent les premières années
Source Capital et EXTON
3-4 Ciblage = Exploitation des données : les outils de la conquête et de la fidélisation
KOTLER « le marketing est la science et l’art d’acquérir, de conserver et de développer la
clientèle rentable » d’où un ciblage nécessaire
Après la construction de segments au sein du marché, le marketer choisira un ou plusieurs
segments qu'il ciblera. Les ressources et efforts se concentreront alors sur ce segment
Les critères de ciblage qui permettent de choisir un ou plusieurs segments sont nombreux
(voir cours de PDUC avec éric) et dépendent de la stratégie de l’entreprise
Nous pouvons citer à titre d’exemple le CApotentiel, la margepotentielle, la
conquêtepotentielle,…
Un bon ciblage permettra également de limiter le coût marketing
Remarque :
Un lead est un prospect dans son premier état : c'est une piste commerciale et par conséquence
un client potentiel. Il peut provenir de diverses origines : formulaire contact de votre site web,
réponse à campagne marketing publipostage ou é-mail par exemple. Généralement, le lead a
manifesté un intérêt pour un produit ou un service mais un commercial peut avoir identifié cet
intérêt.
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3-5 Agir et construire un Plan d’Actions Commerciales (PAC)
Il faut construire une offre commerciale adaptée à chaque cible
Pour chaque cible le positionnement de l’offre pourra être différent
Exemple de construction d’une mission commerciale: voir annale BTS ci-dessous
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Q
Approche Quintilienne
Les composantes de
l’action commerciale
par Segment
QUI doit contacter le
client ?
Q
QUOI type de
produit ?
O
OU doit avoir lieu le
RV ?
Q
QUAND Quelle doit
être la Fréquence de la
relation ?
COMMENT Par quel
canal de
communication
(élément fondamental
aujourd’hui)
C
P
POURQUOI C’est
l’objectif de ce rendezvous relationnel
CIBLE 1 :PRIV
Le conseiller ou le
directeur, la plateforme
ou le chargé d’accueil ?
Epargne longue durée,
préparation retraite …
En agence, par Internet,
par contact
téléphonique, par les
automates ?
Entre 2 à 6 contacts par
an
Développer un
relationnel très
personnalisé
Prise de RDV par le
conseiller lui-même par
tél
Ne perdre aucun de ces
clients !!
…
CIBLE2 : JABA
Accroche guichet,
Chargé de la Relation
Client (CRC), Accueil
Livret jeune, compte
chèque, Crédit
consommation
BAD
1 à 2 contacts par an
Courriers
Consolider la relation
en prévision des
premiers revenus
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NB :
S’il n’y a pas de PAC différencié, alors l’entreprise est essentiellement engagée dans un
processus de conquête (d’acquisition) de masse.
La différenciation des PAC permet une prospection plus ciblée mais surtout permet de
développer satisfaction et fidélisation de la clientèle
Agir c’est également choisir des indicateurs de performance (CA, conquête, marge…) et
mettre en œuvre des outils de suivi tels que tableaux de bords, plannings et budgets
Les actions correctrices figurent dans le cartouche égyptien :
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Product : assortiment (profondeur,
largeur) et services associés
Price : différenciation des prix,
échelles des prix, yield
management
Placement : plan de masse,
marchandisage
Promotion : communication
externe (Mass médias et hors
média), communication interne
(ALV, PLV, ILV)
Le manageur : stimulation,
organisation, évaluation, contrôle,
coaching,…
Le personnel : motivation,
formation, compétences
Le client actuel et la GRC :
(collecte, stockage, segmentation,
ciblage, PAC). Motivations, Freins.
Indicateurs commerciaux (panier,
fréquence, ….)
Les environnements
(démographique, économiques,
sociologiques, technologique,
législatif) : menaces et
opportunités
La concurrence locale : menaces
et opportunités
Synthèse de ces constats en 3
parties : Mercatique, Management
et Gestion
outils sur hieroglyphes 2013.doc
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4 Naissance du Marketing relationnel
De la conquête à la (fidélisation/rétention : = stratégie défensive) : il faut retenir les clients
rentables le plus longtemps possible
Passer d’une orientation produit à une orientation client : le mkt traditionnel s’intéresse
surtout à l’avantage concurrentiel « produit » ou à son positionnement et se traduit par une
fidélité au produit ou à la marque …mais pas au distributeur. Cette approche classique
laisse la place à un « mkt client » qui prend en compte la globalité de la relation et la
fidélité au distributeur
PROSPECTION
FIDELISATION
De masse
( et Prospection ciblée)
http://www.alain-moroni.fr/telechargement/btsmuc/Ressources/96-GRC.zip
Des études ont montré qu’au fil du temps les clients principaux (qui génèrent le plus de
CA) diminuent. Laisser fondre son capital client pose donc un problème de rentabilité
Pour maintenir et développer ce capital client l’UC doit créer des passerelles, des ponts,
qui faciliteront la relation avec chaque client : c’est l’objet du marketing
relationnel
Définition : marketing relationnel
« le marketing relationnel est une Stratégie qui vise à établir une relation continue (+oufréquente) et enrichie (collecte des infos) avec le client avant, pendant et après les
moments d’achat »
Cette conception relationnelle est une orientation résolument psycho-sociale des activités
de marketing : le consommateur est au cœur de ce nouveau mode de pensée. Il faut mettre
en place une gestion individuelle (du moins personnalisée) des contacts marchands ou
non-marchands.
Toute la difficulté réside dans le succès de la mise en place d'une politique de marketing
relationnel au sein d'une entreprise, car l'un des facteurs-clé de succès est de réussir à impliquer
toute l'entreprise dans cette politique, et pas seulement les "gens" du marketing : du vendeur (qui
est l'interface avec le client dont dépend beaucoup le succès de la relation) au comptable, en
passant par la direction, l'informatique... Toute l'entreprise doit tendre vers la satisfaction, le
service au client.
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Marketing transactionnel
Marketing de conquête
Portée court-ter miste
Le but étant de conclure la
vente .
- Communication de masse
-
Marketing Relationnel
- Marketing de fidélisation
- vision à plus long ter me
- le but étant de renforcer la
relation
- communication
individualisée
Le marketing relation est une démarche qui place le client au cœur de l’entreprise en
s’appuyant sur des moyens technologiques importants
Conclusion :
L’entreprise doit se donner les moyens de mieux connaître son marché ; mieux organiser son
activité ; comprendre, anticiper et gérer les besoins de ses clients et prospects ; adopter et
déployer une stratégie multi-canal.
Un programme de GRC doit être bâti autour de 3 valeurs :
- Emotionnel : toujours surprendre la cliente. A chaque visite le client doit avoir accès à
des réductions, cadeaux, avantages, offres spéciales, avant-premières…
- Relationnel : toujours faire bénéficier le client d’avantages (invitation exclusive,
anniversaire, livraison…)
- Transactionnel : toujours récompenser le client pour sa fidélité (cadeaux, réductions,
privilèges…)
Conséquences sur l’évolution du marketing :
http://www.alain-moroni.fr/telechargement/btsmuc/Ressources/29-LA%20GRC.ppt
http://www.alain-moroni.fr/telechargement/btsmuc/Ressources/52-marketing%20client.pdf
http://www.alain-moroni.fr/telechargement/btsmuc/Ressources/95La%20relation%20client%20%20une%20question%20de%20bon%20sens.pdf
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BTS Management des Unités Commerciales
Epreuve E5 CCF : ANALYSE ET CONDUITE DE LA RELATION
COMMERCIALE
Session 2007
Sujet n « entrainement »
Thème : S421-0 Introduction
Question 1
 Définissez les notions de « capital client » et de « mercatique
relationnelle »
Question 2
A l’aide de l’annexe 1, vous résoudrez le problème commercial suivant.
 Sur quel(s) critère(s) est segmentée la clientèle de la Caisse d’Epargne
 Le « capital » que représente un client peut être estimé de la façon
suivante : à partir de sa surface financière moyenne nous estimons le
profit net bancaire à 1,5% par an les trois premières années, puis à 2% par
an les 5 années suivantes mais avec une probabilité de 75%. Quant aux
années suivantes il est raisonnable d’estimer le profit net bancaire à 2,5%
avec une probabilité de 55%
Dans ces conditions calculez le profit net bancaire pour un client de
catégorie PRIV et pour un client de catégorie AFID sur 10 ans
 Quels objectifs commerciaux de développement préconisez-vous pour les
catégories PRIV, AFID et JABA
 Quelles démarches commerciales préconisez-vous pour les catégories
PRIV, AFID et JABA
Question 3
A partir de votre expérience en entreprise et de vos connaissances, montrez
l’intérêt des logiciels de GRC dans la gestion de la relation client
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Le segment PRIV : ce sont des clients
générant un PNB annuel > 1000 €
Ils représentent 4% de nos clients pour 53%
de notre PNB
Age moyen : 55 ans
Flux créditeurs moyens : 2 700 €
Surface financière moyenne : 70 000 €
Le segment AFID : ce sont des clients
générant un PNB annuel compris entre 350 et
1 000€
Ils représentent 10% de nos clients pour 19%
de notre PNB
Age moyen : 53 ans
Flux créditeurs moyens : 1 500 €
Surface financière moyenne : 28 000 €
Le segment JABA :
Ils représentent 10% de nos clients pour 2%
de notre PNB
Age moyen : 21 ans
Flux créditeurs moyens : 260 €
Surface financière moyenne : 2 700 €
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BTS Management des Unités Commerciales
Epreuve E5 CCF : ANALYSE ET CONDUITE DE LA RELATION
COMMERCIALE
Session 2007
Sujet n « entrainement »
Thème : S421-1 La relation commerciale
Question 1

Rappelez quelles sont les différentes phases de la relation commerciale
Question 2
Vous êtes en stage dans le supermarché Intermarché de Montauban. Le magasin a mis en
place une carte de fidélité et compte beaucoup sur elle pour inciter les clients à faire de ce
magasin leur magasin principal. Vous disposez en annexe des résultats du programme de
fidélité

Calculez la progression du nombre de porteurs actifs entre janvier et octobre N

Analysez la situation, à partir de vos calculs et des résultats contenus dans l’annexe 2

Donnez des solutions pour développer encore le nombre de porteurs de carte du
magasin. Proposez des actions pour inciter les clients à venir plus souvent dans le
magasin et à y dépenser plus
Question 3
A partir de votre expérience en entreprise et de vos connaissances, précisez quelles techniques
sont mises en place pour conserver et développer une relation avec les clients
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…et pour les meilleurs d’entres-vous :
Combien de passages caisse le 10/N ?
Quel est le CA réalisé par les porteurs de cartes actifs?
Quel est le CA total de l’UC le 10/N
En considérant que le % de recrutement moyen est sensiblement égal à celui de la période du
10/N ; en combien d’années atteindrons nous l’objectif de 80% de porteur de carte ? (celui qui répond à
cette question, c’est trompé d’orientation !)
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