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L’uretère ectopique est une anomalie congénitale dans
laquelle l’extrémité vésicale de l’uretère est déplacée
distalement au trigone vésical. Chez les mâles, les uretères
peuvent alors s’ouvrir au niveau de l’urètre prostatique ou
des canaux déférents. Chez les femelles en revanche, cette
ouverture se retrouve au niveau du col vésical, de l’urè-
tre proximal, moyen ou distal, du vagin ou de l’utérus.
Étiologie
Lorigine de l’ectopie urétérale est attribe à un dysfonc-
tionnement au cours de l’embryogenèse, suite à un déve-
loppement anormal du conduit taphrique sur le conduit
sonéphrique. Tant chez lele que chez la femelle, le
conduit métanéphrique est à l’origine des uretères. La
probabili de développement d’un uretère ectopique ainsi
que le déplacement de l’orifice urétéral seraient proportion-
nels à la modification du positionnement du conduit méta-
néphrique par rapport au conduit mésonéphrique1. Cette
hypotse expliquerait les difrences morphologiques entre
les cas d’uretère ectopique crits et les variances dans les
zones d’abouchement de l’uretère ectopique suivant les cas.
Prédisposition
L’uretère ectopique, plus rarement diagnostiqué dans l’es-
pèce line2, atteint majoritairement certaines races de chiens
qui semblent avoir une prédisposition à son développement.
Le golden retriever, le Labrador, le husky sibérien, le bull-
dog anglais, le West Highland white terrier, le fox terrier,
le Skye terrier, les caniches et le colley en font partie1, 2, 4.
Les femelles sont plus fréquemment touchées2, même si
le diagnostic chez le mâle reste plus difficile. Les mani-
festations cliniques de l’uretère ectopique sont plus précoces
chez la femelle que chez le mâle1. En effet, l’incontinence
urinaire présente depuis la naissance chez la femelle
contraste avec l’apparition plus tardive chez le le, notam-
ment lors d’une diminution du tonus sphinctérien. Chez
le mâle, le sphincter urétral est plus développé et s’étend sur
une distance supérieure. Lorsque celui-ci est fonction-
nel, cette différence anatomique permet de s’opposer à
l’écoulement de l’urine tant que l’abouchement de l’ure-
tère ectopique ne se retrouve pas en aval du sphincter.
Classification
L’uretère ectopique était plus fréquemment décrit comme
une atteinte unilatérale. Cependant, de récentes études
décrivent des proportions inversées et une atteinte bila-
térale dans 60 à 81 % des cas3, 5, 6.
Anatomiquement, l’uretère ectopique est classé en deux
catégories distinctes. D’une part, l’uretère ectopique extra-
mural, qui ne possède aucun rapport anatomique avec la
vessie et la court-circuite intégralement. Celui-ci s’abouche
directement au niveau de l’urètre, de l’utérus ou encore
du vagin. D’autre part, l’uretère ectopique intramural qui
est en contact avec la face dorsale ou dorso-latérale de la
vessie mais ne s’abouche pas en position physiologique,
au niveau du trigone vésical. L’uretère suit alors un tun-
nel dans la sous-muqueuse vésicale pour s’ouvrir au
niveau du col de la vessie, de l’urètre ou du vagin. Celui-
ci se retrouve dans plus de 75 % des cas décrits1, 3.
Examen clinique
Une incontinence urinaire continue ou intermittente, sou-
vent en goutte-à-goutte, depuis la naissance ou le sevrage
est un des symptômes les plus évocateurs d’un uretère
ectopique. Néanmoins, cette malformation congénitale ne
doit pas être écartée du diagnostic différentiel d’appari-
tion d’incontinence urinaire chez des animaux plus âgés,
plus particulièrement chez le chien mâle. L’incontinence
peut être liée et/ou exacerbée lors de changement de posi-
tion, notamment en position couchée ou encore en cas
de stress important1. Certaines phases de miction nor-
male en quantité et fréquence peuvent être évoquées par
le propriétaire.
L’examen clinique est le plus souvent dans les normes
physiologiques à l’exception de l’aspect extérieur de
l’arrière-train de l’animal. Les poils de la région péri-
vulvaire chez la femelle ou préputiale chez le mâle peu-
vent apparaître souillés par l’urine, entraînant parfois
une dermatite secondaire localisée ou à l’extrême des
lésions ulcératives secondaires1.
Diagnostic différentiel
L’incontinence urinaire est la conséquence d’une ano-
malie fonctionnelle ou structurale du tractus urinaire tels
une cystite entraînant une PU/PD, des urolithiases, un ure-
tère ectopique, une incompétence primaire du sphincter
urétral, une déficience neurologique ou encore un pro-
cessus tumoral. Chez le jeune, l’hypoplasie vésicale et
L’ectopie urétérale est une anomalie congénitale qui connaît quelques prédispositions raciales et affecte plus
volontiers les femelles. Plusieurs formes sont décrites, qui aboutissent notamment à l’apparition d’une incontinence
urinaire. Nous décrivons dans cet article les modalités du diagnostic et les méthodes de traitement, exclusivement
chirurgicales.
CONGRÈS
Cyrill Poncet
Docteur vétérinaire
spécialiste en chirurgie
Dip ECVS
Centre Hospitalier Vétérinaire
Frégis
43, avenue Aristide Briand
94110 Arcueil
Jean-François Boursier
DMV
CHV Frégis
43, avenue Aristide Briand
94110 Arcueil
Uretère ectopique
Diagnostic et traitement
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la persistance du canal de l’Ouraque sont des causes d’in-
continence urinaire à ne pas exclure7. Les pertes urinaires
que peuvent décrire les propriétaires sont d’origine com-
portementale comme la malpropreté ou le marquage, ou
liées au stress ou à une phase d'excitation intense.
Examens complémentaires
Bilan sanguin
Les résultats du bilan sanguin sont normaux dans la plu-
part des cas, tant au niveau hématologique que biochi-
mique, exception faite des cas pour lesquels une anomalie
du tractus urinaire est associée, ce qui diminue la fonc-
tion rénale. Une leucocytose en cas d’infection urinaire ou
des valeurs d’urémie et créatininémie augmentées en cas
d’hydronéphrose peuvent être détectées.
Analyse urinaire
Une analyse biochimique et un examen cytobactériolo-
gique sont réalisés sur un prélèvement d’urine par cysto-
centèse. Cet examen est cessaire afin d’exclure certaines
affections du tractus urinaire. En effet, une infection uri-
naire est rapportée dans 56 à 83 % des cas d’ectopie uré-
trale, dont l’origine serait un reflux de l’urine de l’urètre
ou du vagin jusqu’à la vessie3, 5.
Examens radiographiques
L’examen radiographique est principalement réalisé avec
préparation dans le diagnostic de l’uretère ectopique.
Parmi les techniques utilisées se trouvent l’urographie
intraveineuse, l'urétrographie rétrograde ou encore la
vagino-cystographie rétrograde.
La radiographie sans préparation permet essentiellement
d’évaluer la taille et la position des reins et de la vessie, mais
également de mettre en évidence d’éventuelles uroli-
thiases radio-opaques.
L’urographie intraveineuse fournit des informations sur la
taille et le trajet des uretères, la localisation des orifices uré-
raux et permet de mettre en évidence d’éventuelles ano-
malies urinaires concomitantes. En effet, 69,7 % des cas
d’uretère ectopique présentent une ou plusieurs anoma-
lies supplémentaires du tractus urinaire, dont la plus fré-
quente est la dilatation urérale2. Cette dilatation se retrouve
plus fréquemment lors d’uretère ectopique intramural dont
l’origine pourrait être un renflement, jouant le le de valve,
créé par la muqueuse et la sous-muqueuse au niveau du tun-
nel de l’uretère ectopique1. L’infection urinaire et les effets
inhibiteurs des endotoxines sur le péristaltisme qui en
coulent ne peuvent pas être exclus pour justifier la disten-
sion urétérale. L’urographie intraveineuse doit impéra-
tivement être couplée à une pneumo-cystographie, qui permet
d’obtenir une vessie suffisamment distendue pour l’exa-
men, de déplacer la vessie pour éviter la superposition
avec le côlon mais également de visualiser de façon claire
les jonctions urétéro-vésicales.
L’urétrographie rétrograde s’effectue par la cathétérisa-
tion de l’urètre et l’injection d’un produit de contraste. L’in-
terprétation de cette technique est perturbée par la présence
du cathéter dans la lumière urétrale.
La vagino-cystographie rétrograde s’effectue par le pla-
cement d’une sonde de Foley de taille importante à l’en-
trée du vestibule, la fermeture hermétique de la vulve en
arrière du ballonnet suivie de l’injection rapide de pro-
duit de contraste par la sonde. Les clichés radiographiques
qui en découlent permettent de visualiser l’urètre et la posi-
tion de la vessie. En cas d’uretère ectopique, l’abouche-
ment de l’uretère au niveau du vagin ou de l’urètre distal
est ainsi mis en évidence.
Chien
Radiographie montrant une vessie intrapelvienne chez un jeune chien pre
́
sente
́
pour
urete
̀
re ectopique. Le pronostic est plus re
́
serve
́
.
1
2
© C. Poncet, J.-F. Boursier
© C. Poncet, J.-F. Boursier
Urographie intraveineuse chez une chienne pre
́
sentant un uretère ectopique gauche
intramural. Noter le trajet de l’urete
̀
re longeant anormalement l’ure
̀
tre en aval du
trigone ve
́
sical.
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Les examens radiographiques avec produits de contraste
sont de moins en moins utilisés avec l’apparition des
moyens d’imagerie décrits ci-dessous.
Examen échographique
L’examen échographique permet le diagnostic de l’uretère
ectopique et ce sans avoir recours à une anesthésie géné-
rale. S’il peut aisément remplacer les examens radiogra-
phiques avec produit de contraste, il nécessite en revanche
une grande expertise en ce domaine. Les jonctions urétéro-
vésicales apparaissent convexes sur la partie dorsale de
la muqueuse sicale et sont visualisables chez les animaux
dont la vessie est en position physiologique. Fréquemment,
lorsque la vessie est positionnée en région intrapelvienne,
l’examen échographique est rendu difficile. Le passage de
liquide au niveau de la jonction urétéro-vésicale est visua-
lilorsqu’une différence de densité existe entre l’urine pro-
venant des ureres et le liquide présent dans la vessie. Cette
situation est obtenue en vidant préalablement la vessie et en
la remplissant de sérum physiologique stérile.
Si cet examen ne permet pas toujours un diagnostic pré-
cis dans tous les cas, il peut en revanche se réaliser sans
anesthésie générale et il permet d’identifier les anoma-
lies de l’appareil urinaire associées à l’uretère ectopique.
Examen tomodensitométrique
L’utilisation de l’imagerie en coupe, et notamment l’exa-
men de tomodensitométrie (scanner), est considérée
comme sensible et spécifique en médecine humaine pour
le diagnostic des ureres ectopiques8. Cette technique peut
être considérée comme examen de choix par sa capacité
à fournir une visualisation complète du tractus urinaire
de façon rapide et non-invasive, notamment lorsque l’exa-
men est réalisé avant et après injection de produit de
contraste8. Dans une étude, cet examen a apporun résul-
tat positif dans 94 % des cas8. L’examen post-contraste peut
débuter 5 minutes après l’injection du produit de contraste
par voie intraveineuse, et cette injection permet un examen
de qualité pendant les 15 minutes suivantes8.
Vagino-urétroscopie
L’examen endoscopique offre une visualisation directe du
bas appareil urinaire et apporte une amélioration considé-
rable des possibilités de diagnostic de l’uretère ectopique
et des anomalies congénitales associées. Cet examen permet
de visualiser directement la lumière vésicale, de repérer
les orifices urétéraux et terminer si ceux-ci sont présents
au niveau de leur emplacement anatomique physiologique.
Cependant, l’absence de mise en évidence d’un ou des deux
orifices uraux au niveau de la vessie,me s'il est sug-
gestif, ne permet pas systématiquement de diagnostiquer
un urere ectopique. En effet, sous la pression exercée au
niveau de l’urètre et de la vessie, notamment par l’insuffla-
tion de fluide lors de la fibroscopie, les tunnels urétéraux peu-
vent se collaber et ainsi ne pas être visibles. Ceci implique
de rerer les uretères ectopiques par un examen minutieux
de l’entière de la vessie et de l’urètre même si les orifices
uraux ne sont pas visibles à leur position physiologique.
Cet examen reste un examen de choix chez la femelle pour
le diagnostic des ureres ectopiques et la tection d’anoma-
lies associées au niveau de l’appareil reproducteur.
Évaluation urodynamique
Une évaluation urodynamique, par un profil de la pres-
sion urétrale (UPP) ou par un cystométrogramme, met en
évidence une éventuelle anomalie fonctionnelle de la ves-
sie ou de l’urètre. Ces tests indiquent les pressions mesu-
rées à l’intérieur des organes concernés. Le résultat de
cette évaluation aide à l’évaluation du pronostic d’arrêt
de l’incontinence urinaire postopératoire.
Traitement
Le traitement de l’uretère ectopique est exclusivement chi-
rurgical et consiste à replacer l’uretère distal au niveau
du trigone vésical, dans sa position anatomique physio-
logique. La technique chirurgicale varie selon le type
d’uretère ectopique auquel le chirurgien doit faire face.
Chien
CONGRÈS
Ure
́
trovaginoscopie montrant l’abouchement anormal de l’urete
̀
re en marge du
me
́
at ure
́
tral.
© C. Poncet, J.-F. Boursier
3
Ure
́
trovaginoscopie chez une chienne pre
́
sente
́
e pour incontinence urinaire et suspicion
d'urete
̀
re ectopique. Notez l'abouchement anormal de l'urete
̀
re en aval du trigone ve
́
sical.
© C. Poncet, J.-F. Boursier
4
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Comme avant toute intervention chirurgicale, la déshydra-
tation ou les désordres électrolytiques doivent être corri-
gés en cas d’anomalie. Les examens complémentaires tels
le bilan sanguin et l’analyse urinaire permettent d’éva-
luer la fonction rénale et la présence d’une éventuelle
infection urinaire. Dans ce cas, une antibiothérapie adap-
tée est nécessaire. Outre le bilan sanguin, l’examen écho-
graphique permet d’évaluer l’état des reins.
Pendant l’intervention chirurgicale, le tractus urinaire
est inspecté dans son ensemble avant toute modification
du positionnement des uretères.
Uretère ectopique intramural
Lors du traitement chirurgical d’un uretère ectopique intra-
mural, le chirurgien réalise une néourétérostomie. Une cys-
totomie ventrale et lurétrostomie permettent la visualisation
de l’orifice urétéral. Après cathétérisation de l’uretère
depuis lorifice ectopique, l’urere est disséqué pour
être séparé de l’épaisseur de la vessie sur toute la longueur
du tunnel sous-muqueux jusqu’au niveau présu du tri-
gone vésical. Les muqueuses urétérale et vésicale sont
alors appositionnées à l’aide de points simples. Selon la
technique chirurgicale choisie, la partie distale restante de
l’uretère est ensuite ligaturée ou disséquée. Plusieurs
études décrivent des résultats contradictoires sur l’amé-
lioration de l’incontinence urinaire post-chirurgicale avec
telle ou telle méthode1, 3.
Uretère ectopique extramural
L’uretère ectopique extramural est ligaturé dans sa portion
la plus distale puis sectionné en amont de la ligature.
L’uretère distal ainsi détaché de son abouchement ectopique
est manipulé pour être réimplan au niveau du trigone si-
cal ou du corps de la vessie par une néourétérocystoto-
mie. En effet, après une cystotomie ventrale, une incision
gèrement oblique de la muqueuse sicale jusqu’à la paroi
de la vessie, en partie dorsale de celle-ci et crânialement
au trigone sical, permet d’introduire une pince à travers
l’orifice créé et ainsi de récupérer l’extrémité libre de
l’uretère préalablement sectionné. Celui-ci est ensuite intro-
duit à l’intérieur de la vessie après avoir cheminé dans
l’épaisseur de la paroi. Une légère incision est effectuée
sur l’uretère permettant la formation d’un orifice circu-
laire net. Les muqueuses urétérales et vésicales sont appo-
sitionnées par des points simples1.
Autres techniques
De nouvelles techniques ont été récemment développées
pour le traitement chirurgical de l’uretère ectopique.
L’intervention assistée par cystoscopie en fait partie. La
dissection de la paroi commune séparant la partie distale
ectopique de l’uretère et la vessie ou l’urètre est effec-
tuée à l’aide d’une diode laser. Un guide peut être intro-
duit dans l’uretère afin de protéger les parois dorsale et
latérale de celui-ci pendant la dissection3.
Complications
La persistance de l’incontinence urinaire se retrouve fré-
quemment après une intervention chirurgicale pour corri-
ger un uretère ectopique. Certains cas sont traités avec
succès grâce à l’utilisation de médicaments alpha-adré-
nergiques comme la phénylpropanolamine3, 6.
CONGRÈS
Vue chirurgicale chez une chienne présentant un uretère ectopique intramural bilatéral.
Noter la présence de la pince DeBakey permettant de tunneliser la partie intramurale
de l’uretère ectopique gauche.
© C. Poncet, J.-F. Boursier
5
Vue perope
́
ratoire d’une néourocystotomie. Notez la pre
́
sence d’un e
́
carteur spe
́
cifique
permettant d’ame
́
liorer le confort ope
́
ratoire.
© C. Poncet, J.-F. Boursier
7
Vue chirurgicale chez la même chienne après dissection des parties intramurales de
chaque uretère ectopique et réalisation d’une néourétérostomie.
© C. Poncet, J.-F. Boursier
6
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Ce traitement est adéquat lorsqu’une insuffisance du
sphincter urétral est associée à l’uretère ectopique. En
effet, l’incontinence primaire du sphincter urétral est une
des principales anomalies urogénitales associées à l’ure-
tère ectopique6. Une étude plus récente sur 43 chiens mon-
tre que 72 % d’entre eux sont devenus continents suite à
une néourétérostomie et/ou une urétéronéocystotomie,
sans traitement médical supplémentaire6.
Les contrôles post-chirurgicaux lors de traitement d’ure-
tère ectopique indiquent souvent la présence d’une hydro-
néphrose ou d’une dilatation de l’uretère. Ces anomalies
apparaissent à la suite d’une obstruction totale ou partielle
de l’orifice urétérovésiculaire nouvellement créé, due
à une lésion au niveau des tissus, à un œdème de la
muqueuse, à un caillot sanguin ou à un rétrécissement
de l’orifice3. Parfois, ces complications sont présentes
avant même l’intervention chirurgicale et persistent après
celle-ci. Le traitement chirurgical diminue l’hydroné-
phrose ou l’hydrouretère mais ne permet pas de résou-
dre complètement l’anomalie. La persistance d’une vessie
en position intrapelvienne entraîne également une incon-
tinence urinaire6.
L’évaluation globale du patient permet de connaître ou
de prévenir certaines causes favorisant l’incontinence uri-
naire, d’évoquer les complications potentielles à venir et
ainsi d'orienter le pronostic. L’évaluation de l’UPP peut
par exemple mettre en évidence une anomalie fonction-
nelle ou structurale de l’urètre qui provoquerait la per-
sistance de l’incontinence urinaire même après correction
chirurgicale de l’uretère ectopique1. n
Chien
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