L’offshoring, cheval de bataille du Maroc.
Le commerce international étant tributaire d’une série de maillons, l’offshoring en est sans
doute l’un des plus importants. Et, bonne nouvelle pour le pays, une récente étude sur les
perspectives économiques par secteurs d’activités décrit le Maroc comme occupant une place
de choix parmi l’ensemble des pays africains. Ceci est en tout cas ce qui ressort de l’étude
réalisée par le cabinet international d'intelligence économique, Oxford Business Group (OBG).
Avec des capacités qui le placent largement au dessus des pays comparables et des
concurrentspotentiels comme le Sénégal, la Tunisie, et les îles Maurice, le Maroc, selon les
estimations de l’OBG, en affichant un faible coût de production, détient cette première place, qui
est également le résultat de l’existence de compétences spécialisées, aux niveaux des cadres
moyens et supérieurs.
L’offshoring, émanation du «Plan Emergence »
L’OGB souligne que cette position renforce ce statut de leader dans le domaine de l’offshoring
au niveau régional et continental. Et ceci en faisant suite à son classement par l’association
européenne de l’offshoring en 2012 en tant que «meilleure destination de l’année ». En effet,
l’Espagne et la Français continuent, malgré les obstacles de diverses natures dressées par
leurs gouvernements, à affluer vers le Royaume, le potentiel d’investissement y étant perçu
comme « pro
metteur
».
Selon les responsables de l’OGB, le Maroc a profité de la mutation des conjonctures actuelles
pour diversifier ses offres de service, avec de précieuses compétences linguistiques. D’autre
part, le pays dispose de cadres dont les qualifications sont à même de répondre actuellement à
une série de services connexes.
Il est bon de rappeler que le secteur de l’offshoring est défini comme étant un métier à haute
valeur ajoutée au niveau de l’économie et des échanges mondiaux. Le secteur s’est vu
développer en s’attelant aux recommandations formulées dans le fameux «Plan Emergence ».
Lequel plan fut commandé au cabinet américain Mc Kinsey, par l’ex-gouvernement de Driss
Jettou pour la coquette somme de près de cent millions de dirhams.
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