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conception de logiciel etc.
L‟Offshoring n‟est pas à confondre avec la simple
délocalisation qui se traduit par des opérations de
« désindustrialisation » chez les donneurs d‟ordre, car les
remèdes proposés ne sont pas généralement ceux recherchés à
travers de telles opérations. En effet, ce ne sont pas seulement
des taches routinières qui sont délocalisées ou simplement
externalisées, et ce n‟est pas seulement par la capacité
d‟innovation, de recherche ou de formation, qu‟il faut aborder
ce problème. L‟offshore prend diverses formes avec un but
unique, celui de la réduction des coûts/et ou celle de la masse
salariale par le dérobement au coût du travail dans un processus
général de course à la profitabilité. L‟offshore peut aussi avoir
comme préoccupations secondaires la recherche d‟une
meilleure flexibilité aussi bien pour l‟absence de contraintes
sociales, que plus rarement, pour des raisons pratiques
(supervision 24/24, traitements de nuit… etc.).
1.2. Le cadre de justification théorique des activités liées
à l’offshoring
Théoriquement, l‟offshore se justifie par la réduction des
coûts, suite à une délocalisation dans un pays où les conditions
de production, surtout, salariales, sont plus avantageuses pour
les donneurs d‟ordre que dans leur pays d‟origine. En réalité
pour ces pays, l‟offshore est d‟autant moins justifié que les
réductions réelles de coûts sont beaucoup moins importantes
que celles attendues en théorie. Cette approche justifie la
considération des activités liées à l‟offshoring comme de
simples IDE et par conséquent, comme un résultat du flux des
capitaux entre les pays ayant un taux de rendement bas, à cause
des facteurs de productions plus chers, vers les pays qui ont un
taux de rendement élevé. Cette proposition suit l‟idée que la
prise de décision d‟investissement des firmes multinationales
prend en considération le rendement marginal. Ainsi si le taux
de rendement est plus élevé à l‟étranger avec un même coût