IVème Journée de Neurogénétique, Alger, 12 Décembre 2004
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PROGRAMME SCIENTIFIQUE
08:30 Accueil des participants
09:00 Ouverture de la Journée
1ère Séance : Modérateurs : D. Grid, M. Tazir
09:30 Les enseignements de dix ans de collecte de pathologies neurogénétiques
D. Grid
10:00 Les laminopathies : des maladies neuromusculaires aux atteintes systémiques
N. Levy
10:30 Apport des familles Algériennes pour l'identification de nouveaux loci responsables de
formes autosomiques récessives de CMT
T. Hamadouche, T. Benhassine
11:00 1ère Séance Posters (S. Slimani) et pause café
2ème Séance : Modérateurs : S. Assami, N. Levy
11:30 Etude des variations du gène de la neurotrypsine chez 46 patients atteints de retard mental
non expliqué
B. Imessaoudène, A. Berhoune, A. Munnich
12:00 Les formes autosomiques récessives de la Maladie de Charcot-Marie-Tooth
M. Tazir
12:30 Déjeuner
14:00 2ème Séance Posters (M. Koenig)
3ème Séance : Modérateurs : A. Hamri, T. Benhassine
14:30 Génétique moléculaire des ataxies autosomiques récessives
M. Koenig
15:00 Diagnostic clinique et génétique direct des dystrophinopathies à Constantine
Y. Sifi, K. Sifi, A. Boulefkhad, N. Abadi, C. Belatreche, A. Hamri
15:30 Les dystrophies musculaires congénitales : à propos de 11 cas
S. Bélarbi, S. Assami, N. Terki, S. Makri, D. Grid, M. Tazir
16:00 Clôture de la Journée
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COMMUNICATIONS ORALES
Les enseignements de dix ans de collecte de pathologies neurogénétiques
D. Grid
Généthon, Paris
Plus de 1000 familles nous ont permis de recueillir 3250 prélèvements depuis 1995. Exception faite
des démences organiques dégénératives, tout le spectre des maladies neurogénétiques est
représenté dans la collecte: du cortex au muscle. Malgré des biais de recrutement, on peut
considérer au plan épidémiologique que le nombre élevé des neuropathies, paraplégies, épilepsies
et myopathies à caractère héréditaire reflète leur prévalence. En dehors des résultats que la
collecte des familles Algériennes a permis d'obtenir au plan de la biologie moléculaire, l'effort de
collecte a suscité une approche clinique beaucoup plus différenciée et a contribué à retrouver des
syndromes cliniques jusque méconnus ou mal connus. La collecte a permis d'enregistrer un
résultat inattendu: la quasi-inexistence de pathologies dominantes pour certaines pathologies et
leur faible prévalence dans d’autres.
L'apport de la génétique a permis des classifications plus rationnelles et a incité les cliniciens à une
expertise plus approfondie dans le cadre des corrélations phénotype/génotype ou lors de la
découverte de locus ou gène. L'approfondissement de la "clinique inverse " est indispensable au
phénotypage de certaines familles Algériennes non liées aux loci connus. Une collecte "dirigée"
permettra d'avoir des résultats pour certaines pathologies orphelines réduites parfois à une famille
dans le monde. L'extension enfin de la collaboration à d'autres spécialités, dans le cadre des
syndromes complexes, pourra aider à une collecte plus fructueuse.
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Les laminopathies : des maladies neuromusculaires aux atteintes systémiques
N. Levy
Laboratoire de Génétique Moléculaire, Hôpital d'Enfants de la Timone, Marseille
Résumé non parvenu
IVème Journée de Neurogénétique, Alger, 12 Décembre 2004
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Apport des familles Algériennes pour l'identification de nouveaux loci responsables de formes
autosomiques récessives de CMT
T. Hamadouche, T. Benhassine
Laboratoire de Biologie Moléculaire, Institut Pasteur d'Algérie
La maladie de Charcot-Marie-Tooth constitue une des formes les plus fréquentes de neuropathies
périphériques héréditaires avec une prévalence estimée à 1/2.000.
Depuis la première localisation d’un gène impliqué dans cette pathologie en 1991, le concept de
CMT s’est élargi pour parvenir aujourd’hui à celui de Neuropathie Héréditaire Sensitive et Motrice
(HMSN). Cet élargissement du concept est lié à plusieurs causes, dont, prioritairement, la très
grande hétérogénéité clinique et génétique des HMSN. On distingue en effet plusieurs formes
variant selon le phénotype (démyélinisant ou axonal), le mode de transmission Mendélien
(dominant ou récessif autosomique, lié à l’X) et le locus en cause (toutes formes confondues, plus
de 30 localisations géniques ont été mises en évidence).
Les formes autosomiques dominantes sont prédominantes en Europe, en particulier le CMT
démyélinisant. Par contre, en Afrique du Nord, comme en Asie mineure et plus généralement dans
les régions autour de la Méditerranée, les mariages consanguins sont fréquents, conduisant à un
nombre élevé de CMT autosomiques récessifs, appelées aussi AR-CMT.
Les travaux classiques d’analyse de liaison couplés à des approches de type "homozygosity
mapping" ont permis d'identifier des localisations génétiques pour quelques familles Algériennes,
localisations qui ont permis de caractériser des mutations connues ou nouvelles, mais également
de mettre en évidence de nouveaux loci/gènes pour les formes autosomiques récessives.
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Etude des variations du gène de la neurotrypsine chez 46 patients atteints de retard mental non
expliqué
B. Imessaoudène (1), A. Berhoune (1), A. Munnich (2)
(1) Laboratoire Central, CHU Mustapha
(2) Laboratoire de Génétique Médicale, Hôpital Necker, Paris
Le gène PRSS12 est le premier gène autosomique responsable d’un retard mental. Il est localisé
sur le chromosome 4 en 4q25-q26.
C’est un gène qui est très fortement exprimé dans le cerveau et code pour la neurotrypsine une
protéine de 875 acides aminés.
La neurotrypsine fait partie de la famille des protéases à serine. Des études menées chez la souris
suggèrent que cette protéine pourrait être impliquée dans le processus de maturation synaptique et
de la plasticité neuronale.
Chez l’humain il a été montré que ce gène est fortement exprimé au cours du développement du
système nerveux, en particulier dans le cortex, l’hippocampe et le noyau moteur du tronc cérébral,
c’est-à-dire des structures liées à l’apprentissage et àla mémoire.
L’étude des variations de la séquence du gène PRSS12, porte sur une cohorte de 46 patients.
103 variations ont été détectées par DHPLC/Séquençage :
-95 variations ont été trouvées plusieurs fois
-8 variations uniques n’ont pas été trouvées sur un panel contrôle de 94 témoins.
Ce dernier point pourrait suggérer une implication dans le phénotype.
Par ailleurs, ces 46 patients ont été testés pour les remaniements télomériques et au niveau du
gène FMR1. Aucune anomalie n’a été décelée.
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